Moi j'en viens au contraire à me demander si ce n'est pas à cause d'elle que je n'ai pas accrochéRockatansky wrote:Ah..Vanessa ...Ambroise wrote: Pareil.
je n'ai vu Noce blanche et j'aime beaucoup.

Moderators: cinephage, Karras, Rockatansky
Moi j'en viens au contraire à me demander si ce n'est pas à cause d'elle que je n'ai pas accrochéRockatansky wrote:Ah..Vanessa ...Ambroise wrote: Pareil.
je n'ai vu Noce blanche et j'aime beaucoup.
Tu étais déjà si vieux pour ne plus succomber aux charmes de la nymphette ?Jeremy Fox wrote:Moi j'en viens au contraire à me demander si ce n'est pas à cause d'elle que je n'ai pas accrochéRockatansky wrote: Ah..Vanessa ...
Je ne l'ai jamais aimé en tant qu'actrice et Elisa fut pour moi le "summum". DésoléAmbroise wrote:Vanessa Paradis, aussi conne qu'elle puisse paraître en interview, est vraiment une actrice géniale.
En témoigne à mon sens la scène d'ouverture de La fille sur le pont.
mais je connais déja l'opinion de Jérémy à ce sujet...
Je rejoins l'avis de Joe ; c'est vraiment un grand film, pour moi, le meilleur de Brisseau, et qui ressemble à une version "ado" de La Haine, à la différence que Brisseau nous plonge dans un quotidien réellement glauque, et pas une "échapée" dans leur vie.Joe Wilson wrote:De bruit et de fureur : Un grand film que cette sombre vision, bien prémonitoire, d'une réalité des banlieues ancrées dans une violence banale, quotidienne, désespérante. En observant les évènements dramatiques du point de vue du jeune arrivant Bruno, Brisseau montre bien comment les lieux en eux-mêmes (l'anonymat des tours et leur isolement) deviennent des symboles d'étouffement, sans aucune possibilité d'issue sinon de constater comment la naiveté d'un vécu se consume à petit feu, dans un combat perdu d'avance. Car l'imaginaire de Bruno ne peut même plus être un rempart et prend une connotation tragique, magnifiée par l'onirisme baroque de Brisseau, qui donne au final l'ampleur d'une tragédie antique.
Brisseau parvient dans De bruit et de fureur à un équilibre fragile et magistral de son cinéma, dans l'audace et le risque. Cela donne un ensemble atypique et bouleversant dans la rencontre entre une description sociale froide et âpre (Cremer est impressionnant de présence physique dans le rôle du patriarche tout-puissant, évoluant d'ailleurs dans le même registre que pour Un jeu brutal, véritable bloc de rage et de frénésie) et un registre poétique d'une tendresse d'autant plus vibrante par sa rareté. A ce titre, la dernière séquence du film est magnifique...offrant une possible rédemption au personnage de Jean-Roger, catalyseur de la descente aux enfers de Bruno, et proclamant enfin, même mêlée à la lucidité et la détresse, la supériorité enchanteresse du rêve.
Noce blanche et De bruit et de fureur resteront ses deux sommets, je pense.bronski wrote:Je viens de voir Noce blanche sur Téva. J'ai pleuré à la fin. Magnifique.
Ce sera un 52 minutes composé d'entretiens avec Jean Claude Brisseau, Lisa Heredia sa compagne monteuse-comédienne-décoratrice-costumière, Raphaële Godin, Sylvie Vartan, Romain Winding chef opérateur et Jean Musy compositeur. Ce sera probablement accompagné de modules supplémentaires avec certains des intervenants (une leçon de musique par Jean Musy) et d'une présentation de chaque film par un metteur en scène.Jeremy Fox wrote:Des entretiens avec Jean-Claude Brisseau et ses collaborateurs (chef-opérateur, compositeur, monteuse/décoratrice, comédiens etc.)Rupert Pupkin wrote: vous avez des infos sur les bonus éventuels ?