Commentaires à propos de votre film du mois

[nobody smith]

Encore un mois avec quelques succulentes découvertes, ça fait plaisir

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3-

[7swans]

Petit récap du mois :

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4 -


Le reste m'a moins convaincu...

[Cathy]

Pour ma première participation au film du mois, mes cinq films

1.
L'exilé - Max Ophuls

2 .
L'intrigante de Saratoga - Sam Wood

3.
Veer Zaara, incursion dans le Bollywood réussie

4.
Deception - Irving Rapper

5. à égalité avec

[reuno]

Un mois remarquable me concernant... de grands films découverts mais domine Pat Garrett and Billy The Kid de Sam Peckinpah.

Mon top 5 du mois en image :

[AtCloseRange]

3 -

Ah, content qu'il t'ait plu.
Il faudrait que je le revoie un de ces jours...

Petit mois en ce qui me concerne avec très peu de films vus.
Mon trio de tête:
1 My Man Godfrey: chef d'oeuvre de la comédie pétillante des années 30
2 Bons Baisers de Bruges: C'est devenu rare de voir un cinéaste essayer de bousculer les clichés du polar et Martin McDonagh l'a réussi avec l'aide d'un casting 5 étoiles. Mention pour Colin Farrell.
3 Valse avec Bashir: peut-être pas tout à fait le choc attendu mais l'originalité du traitement et la force du sujet en imposent.

[Tom Peeping]

Octobre 2009 : *** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais



Les deux visages du Dr Jekyll / The two faces of Dr Jekyll (Terence Fisher, 1960) ***
Cette variation sur une histoire classique étonne par son scénario inventif, ses somptueuses couleurs et la franchise de sa représentation de la violence et du sexe. Un sommet trop méconnu de la Hammer. DVD

Sex and the city (Michael Patrick King, 2007) 0
La série HBO (1998-2004) était originale, sympa et touchante. Le film, qui prolonge les aventures des quatre copines, n'est qu'un prétexte à leur défilés de fringues. Inutile et vain, c'est une épreuve insupportable. DVD

South Park (Trey Parker, 1999) ***
Les obsessions US, des gros mots à la guerre en passant par Saddam, les homos, les obèses, Broadway, le diable et les juifs passent à la moulinette dans ce film d'animation au rythme d'enfer. Inénarrable. DVD

Taken (Pierre Morel, 2008) **
Neeson (excellent) recherche à Paris sa fille enlevée par un gang de traite des blanches et dégomme tout ce qui bouge. Ecrit par Besson, un film outrancier de violence et d'invraisemblances. Du fun sans complexe. DVD

Chéri (Stephen Frears, 2009) **
Face aux épatantes Pfeiffer et Bates, l'acteur qui joue Chéri manque de charisme et de présence, dommageant beaucoup le film. Mais les images étincellent dans la reconstitution des années 1900, qui est fabuleuse. DVD

La merveilleuse vie de Jeanne d'Arc (Marco de Gastyne, 1928) ***
Les inoubliables yeux clairs de la jeune Simone Génevois, la plus idéale Jeanne du cinéma, illuminent chaque scène de cette superproduction muette qui est restée injustement oubliée à cause du Dreyer. DVD

Drag me to Hell / Jusqu'en Enfer (Sam Raimi, 2009) **
Après "Spider-Man", Raimi revient à ses premières amours avec ce petit film d'horreur classique truffé d'humour où une employée de banque se démène contre un sort qu'une cliente sorcière lui a jeté. Bien ficelé. DVD

A new kind of love (Melville Shavelson, 1963) 0
Les acteurs (Newman, Woodward, Ritter...), les couleurs rutilantes, Paris et la haute-couture 1960 n'arrivent pas à sauver cette interminable variation sur "Funny Face". Si le début amuse, très vite la suite emmerde. DVD

When the wind blows (Jimmy T. Murakami, 1986) ***
Une attaque nucléaire vécue par un couple de retraités à la campagne. Un tendre et bouleversant film d'animation britannique au ton qui s'assombrit au même rythme que le sort des deux adorables vieux époux. DVD

Marlene (Maximilian Schell, 1983) ***
A partir de son interview sonore de Dietrich âgée et du rapport conflictuel qui s'engagea entre eux, Schell réalise le portrait de star le plus original, drôle et sensible qui soit. Un chef-d'œuvre du film documentaire. DVD

Ukigumo / Nuages flottants (Mikio Naruse, 1955) **
Les paramètres sont réunis pour faire de ce (mélo)drame un modèle du genre mais la froideur avec laquelle Naruse traite l'histoire de cette jeune femme désespérément amoureuse m'a tenu un peu à distance. DVD

Grass (Merian C. Cooper & Ernest B. Schoedsack, 1925) **
En 1924, les futurs auteurs de "King Kong" ont suivi la migration de 50.000 éleveurs Bakhtiari vers les hauts-plateaux iraniens et en ont rapporté des images spectaculaires, mélange d'aventures et de documentaire. DVD

Die Welle / La Vague (Dennis Gansel, 2008) **
Inspirée d'un fait réel californien de 1967, l'histoire de cette expérience lycéenne sur la nature des régimes totalitaires est transférée de nos jours en Allemagne de façon un peu démonstrative. Mais donne à réfléchir. DVD

Le bal des actrices (Maïwenn, 2009) **
Un film très original, drôle, impertinent et sans doute fort juste sur les actrices ou plutôt sur les "insecurities" des actrices. L'audace du ton et l'implication de l'ensemble des participant(e)s emportent l'adhésion. DVD

Les amitiés maléfiques (Emmanuel Bourdieu, 2006) *
Un imposteur tête-à-claques vampirise intellectuellement ses camarades de fac de lettres avant d'être démasqué. Bourdieu doit bien connaître le microcosme qui sert de support à ce film tête-à-claques lui aussi. DVD

Good news (Charles Walters, 1947) **
Un musical de Freed, festival de Technicolor (ah, ces pulls jacquards !) et d'airs entraînants portés par la jeunesse d'Allyson et de Lawford. Et on s'y amuse avec la langue française de façon vraiment sympathique. DVD

Universal soldier (Roland Emmerich, 1992) *
Van Damme et Lundgren dirigés par Emmerich. Difficile à noter, un film comme ça. J'ai vu exactement ce à quoi je m'attendais : du bon bourrin bien con. Dans le genre, ça serait un **, mais ça serait abusé. DVD

From the terrace / Du haut de la terrasse (Mark Robson, 1960) *
Newman délaisse son épouse dans sa course à la réussite sociale. Ce mélo archétypique de la dernière génération souffre de sa longueur (2h25), d'une fin cucul et d'un point de vue injuste sur Woodward. DVD

Devil's doorway / La porte du diable (Anthony Mann, 1950) ***
Ce premier western pro-indien du cinéma, aux personnages inhabituels, un vétéran shoshone de la Guerre de Sécession (Taylor) et une jeune avocate, dut déranger en 1950. Un film désespéré, à l'impact intact. DVD

The last of the Mohicans / Le dernier des Mohicans (Maurice Tourneur, Clarence Brown, 1920) *** Film du mois
Bénéficiant d'une photographie et de décors naturels splendides, cette adaptation muette du roman de Cooper est un chef-d'œuvre du film pictorialiste. L'extrême violence de la seconde partie étonne encore. DVD

Twilight (Catherine Hardwicke, 2008) 0
Si j'étais une collégienne de douze ans et demi secrètement amoureuse du bogosse solitaire de ma classe, j'aurais adoré. Las, cette bouillie filmique à lumière d'aquarium s'est révélé d'un ennui insurmontable. DVD

[Demi-Lune]

Un mois d'octobre qualitativement remarquable en ce qui me concerne. La découverte de bon nombre de chefs-d'oeuvre (Profondo Rosso, 12 hommes en colère, The Offence, Le Faux Coupable), et la redécouverte de films absolument admirables et extrêmes (Frenzy, Outrages) s'accompagne d'une ouverture - certes tardive - au cinéma d'Akira Kurosawa par le biais du magnifique Rêves. Kurosawa que je mettrai à l'honneur au mois de novembre dans le cadre d'un grand cycle de découverte de son oeuvre allant de L'Ange Ivre à Ran. Du mois d'octobre, très éclectique d'un point de vue international, je retiens aussi la confirmation de mon insensibilité persistante au cinéma de Clint Eastwood, et celle de mon engouement naissant pour l'oeuvre de Dario Argento (Profondo Rosso, Ténèbres). Si Mann a raté son coup avec son Dernier des Mohicans, Hitchcock, un des réals favoris, m'a tantôt époustouflé (les deux films précédemment cités, plus La Loi du silence), tantôt largement déçu (Les Amants du Capricorne, Mr & Mrs Smith). Je retiens également les beaux Virgin Suicides de Sofia Coppola, le britannique The Long Good Friday et Guet-Apens de Peckinpah, qui concluent ce que je retiens de meilleur de ce mois-ci.

Top 5
1. Les Frissons de l'angoisse (Dario Argento, 1975) avec, à quasi égalité, 12 hommes en colère (Sidney Lumet, 1957)
2. The Offence (Sidney Lumet, 1972)
3. Le Faux Coupable (Alfred Hitchcock, 1957)
4. Frenzy (Alfred Hitchcock, 1972)
5. Rêves (Akira Kurosawa, 1990)

[Jeremy Fox]

Pour ma première participation au film du mois

Content que de nouveaux forumeurs viennent constamment s'ajouter à la participation de ce topic

[Alcatel]

Film du mois: le merveilleux Charade de Donen, à l'ambiance si golden 60's, et un symbole de ces 60's, la fabuleuse Audrey Hepburn

[mannhunter]

Film du mois:



Autres surprises sympathiques:

"la randonnée" de Nicolas Roeg,"de l'amour" de Jean-François Richet et "Edmond" de Stuart Gordon.

[Jordan White]

Palme d'Or et Prix de la Mise en Scène attribués à Alexandrie...New York, testament joyeux, envoûtant et touchant de Youssef Chahine.

Prix Spécial pour Jossi et Jagger d'Eytan Fox.

Prix très Spécial pour Belle de jour de Luis Buñuel

Prix d'Interprétation Féminine pour Catherine Deneuve dans Belle de jour
Mention Spéciale pour Youssra dans Alexandrie...New York et Aya Koren pour Jossi et Jagger

Prix d'interprétation Masculine pour Mahmoud Heimeida dans Alexandrie...New York.


Les flops :

Kaminey : Tarabiscoté, antipathique, étiré.
Kambakkht Ishq : Une comédie sinistre. Le comble
La zona : Pas accroché du tout
Garden State : Brouillon et énervant au bout de dix minutes
Coraline : LA déception de l'année en terme d'animation pour moi.
The Wrestler : Anodin.


Top 5 :

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5-

[Joe Wilson]

Un mois plutôt mince en quantité, mais un très beau podium.

1. Il était une fois la révolution (Sergio Leone)
2. Le manuscrit trouvé à Saragosse (Wojciech Has)
3. Millenium Mambo (Hou-Hsiao Hsien)
4. Le ruban blanc (Michael Haneke)
5. Une femme douce (Robert Bresson)

[gnome]

Vu deux films... (c'est beaucoup mieux que le mois dernier!!!).
Film du mois :

[Mµ]

Après avoir longuement hésité avec Bug de Friedkin, voici mon film du mois d'octobre :

[k-chan]

Pour ma part, pas vu énormément de films.

Pas mal de bons films, comme Le grand silence de Sergio Corbucci, avec son final noirissime qui fait beaucoup dans l'impression que laisse le film -- L'étonnant The Bastard de Chu Yuan, film de kung-fu au ton naïf (comme son héros "petit bâtard") , beaucoup plus sympa que je n'aurais imaginé -- Deux très bons Chang Cheh : Vengeance ! et Un seul bras les tua tous, même si j'en attendais plus, et préfère d'autres de ses films -- Un point commun entre tous les films que j'ai vu ce mois-ci, c'est qu'ils sont violents (parfois très violents), mais au milieu de tout ça, un petit moment de récréation avec le très mignon Panda petit Panda de Isao Takahata, animé par Miyazaki. Clairement un oeuvre de jeunesse, et un film avant tout destinés aux plus petits, mais je l'ai vu avec grand plaisir. Un film qui nous fait effectivement penser à Mon voisin Totoro, mais aussi au dernier Miyazaki en date, Ponyo sur la falaise -- Je n'ai pas beaucoup de mot pour décrire Tetsuo de Shinya Tsukamoto... c'est tout simplement un truc de taré . J'ai quand même préféré Tokyo Fist et Bullet Ballet...

Mais ce mois d'octobre aura clairement été dominé par le dément Kinji Fukasaku, avec la découverte de 5 de ses films (j'en suis ainsi à 17 de sa longue filmographie) : Sous les drapeaux, l'enfer (1972) raconte comment une femme d'un ancien combattant se bat sans relâche, près de 20 ans après, pour connaître la vérité sur les circonstances qui ont aboutit à l'exécution de son mari, accusé à l'origine de désertion. Un film fort, même si je suis un peu d'accord avec Vic Vega (sans être aussi sévère que lui) pour dire que les séquences contemporaines nuisent au film, le film étant constitué de scènes présentes (tout de même très intéressantes), et de flash back. Le film, que j'avais imaginé bien plus long, aurait gagné à être concentré sur les scènes au front. Car pour ces scènes, le plus souvent en noir et blanc, c'est tout simplement exceptionnel. Le style de Fukasaku, avec sa caméra folle, ses cadres penchés ou ses arrêts sur image, s'accorde à merveille avec le genre. Ces scènes sont d'un réalisme et d'une modernité incroyable, et sont peut-être visuellement ce que Fukasaku à fait de plus beau. Tetsuro Tamba à un charisme de dingue. On imagine le chef-oeuvre qu'aurait pu être le film. Un grand film, tout de même.


Difficile ensuite de parler de façon concise de 4 polars signés Fukasaku, vu que le style reste le même. Fukasaku disait admirer le style personnel et la perfection technique du cinéma d'Ozu. Même s'il est aux antipodes de ce dernier, Fukasaku avait donc lui aussi un style unique, une marque immédiatement identifiable. Un style de furieux. Vu dans une mauvaise copie, Tombe de yakuza et fleur de gardénia (1976), s'il n'est pas le meilleur film du cinéaste, est un très beau film décrivant les rapports entre un flic un peu dingue (Tatsuya Watari - le yakuza déjanté du Cimetière de la morale) et une bande de Yakuza, ainsi qu'une femme issue de ce même clan, nouvelle occasion d'admirer la magnifique Meiko Kaji dans un rôle un peu torturé. A noter aussi, la présence au casting du cinéaste Nagisa Oshima. Un film que l'on peut rapprocher du génial Police contre syndicat du crime, réalisé l'année précédente, et décrivant les rapports étroits qu'entretiennent des flics corrompus avec un clan de Yakuza, avant de se retrouver dans le collimateur d'un nouveau chef. Un film évidemment très violent, très critique, qui est aussi belle histoire d'amitié. Bunta Sugawara et Hiroki Matsukata sont extras.
Hikuroku Proxy War (1977) est un pur film de Yakuza, un combat sans code d'honneur dans les magnifiques décors enneigés de la région d'Hokuriku. Autant dire que ça ne rigole pas, et que Fukasaku est toujours aussi brillant et énervé. Le casting est extra, et Hiroki Matsukata est absolu parfait en yakuza vraiment dur à cuir (faut voir ce qu'il se prend tout au long du film ). Le final fait froid dans le dos. Sont pas marrants les yakuzas d'Hokuriku.


Et puis mon petit coup de coeur : Le caïd de Yokohama (1969). Un titre qui convient mal à ce film au ton mélancolique, désabusé. Un yakuza (magnifique Koji Tsuruta), à peine libéré de prison après 8 longues années, se retrouve par la force des choses à la tête de son clan, son chef venant d'être assassiné. Suite à quoi il se rend vite compte que les notions d'honneur et de respect propres à l'esprit des yakuzas d'antan n'ont plus lieu d'être, ont été jeté aux oubliettes. Même si on reconnait sans aucun mal sa patte, la réalisation de Fukasaku y est un peu moins nerveuse, du moins avant le magnifique final. Un film qui me rappelle en partie Guerre des gang à Okinawa, puisque le casting s'en rapproche, avec Koji Tsurata, Tomisaburo Wakayama et Noboru Ando, les deux premiers ayant des rôles assez similaires. Un casting génial auquel on ajoute l'excellent Ryohei Uchida, Bunta Sugawara dans un petit rôle, et une charmante actrice dont j'ignore le nom. La touche d'émotion dans ce monde de sauvages n'y est pas pour rien si je choisi ce magnifique polar comme film du mois.

Le caïd de Yokohama - Kinji Fukasaku