Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Ce sera un WC Fields, It's a Gift de Norman Z. MacLeod.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Le seul WC Fields que j'ai vu (enregistré sur arte? il y a plusieurs années, j'avais This Girl Friday sur la même K7... oui je raconte ma vie), j'avais beaucoup aimé.AtCloseRange a écrit :Ce sera un WC Fields, It's a Gift de Norman Z. MacLeod.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
S'impose mais pas si logiquement que ça devant le superbe Seres queridos de Dominic Harari et Teresa Pelegri qu aurait tout aussi bien pu être mon film du mois...
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Avec un mois où j'ai vu très très peu de films, le Tarantino s'en tire sans problème avec les lauriers :
INGLOURIOUS BASTERDS film du mois d'août !
INGLOURIOUS BASTERDS film du mois d'août !
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Film du mois: "Sunshine cleaning" de Christine Jeffs.
Mention spéciale à "La finestra di fronte" de Ferzan Ozpetek.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Dans un mois où Aldrich (Dirty Dozen) m'a régalé, Antonioni m'a offert un film compensant largement certains "défauts de jeunesse" par la prestation impeccable de Moreau et Mastroianni (La Nuit), un film cinématographiquement inférieur à ces deux-là m'a laissé une trace durable après visionnage parce que c'était un film de mission, ne racontant qu'une mission exécutée au millimètre mais la racontant formidablement bien, porté par un bon filmage artisanal et un excellent casting. Vainqueur du mois:
- cinephage
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Bilan très positif de ce mois d'août, qui compte la découverte de plusieurs chefs-d'oeuvre, dont émerge avec une bonne tête d'avance l'excellente screwball comedy d'Howard Hawks, La dame du vendredi, au rythle endiablé, aux répliques hilarantes, bourrée de personnages marquants et d'un Cary Grant à l'aplomb sans faille.
Aux cotés de ce grand film, figurent d'une part le très beau et triste film de Nicholas Ray, le violent, qui donne à de grands acteurs de film noir un rôle des plus émouvants, et des dialogues superbes (moi qui adore Bogey et Gloria Grahame !!), et d'autre part un film sans doute plus faible, mais une oeuvre très personnelle de John Ford, qui a su m'atteindre avec intensité : Les deux cavaliers, qui fait de son héros, qu'incarne James Stewart, un personnage très ambigu (et qui lui ressemble) et remet en question son gout pour les communautés... L'enfance d'Ivan, film de Tarkovski, m'a également beaucoup plu. La découverte de Morocco, somptueux film à l'élégance visuelle de tous les instants, fut un autre grand choc : Gary Cooper et Marlène Dietrich forment l'un des couples de cinéma les plus glamour qui soient. Je tenterai de le revoir dans un cinéma, avec une copie qui rende justice aux recherches visuelles de von Sternberg. Aux cotés de ce western sombre, ma plus grande découverte en salle, le très apprécié ici Inglorious Basterds, qui démontre avec élégance que dans un cinéma, la fiction peut l'emporter sur le réel. Enfin, Time after time, de Nicholas Meyer, espèce de thriller à travers le temps, se révèle un très bon film, à la forme assez travaillée (notamment dans son utilisation de l'architecture) et plus profond qu'il n'y parait.
Derrière ces excellents films vus ce mois, je note, parmi les plus saillants, le CJ7 de Stephen Chow, qui a enchanté toute la famille, et dont j'attends la suite avec une certaine impatience, Dupont Lajoie, d'Yves Boisset, inquiétante plongée dans la France raciste des années soixante-dix portée par un casting cinq étoiles, Jean Carmet en tête (et qui, heureusement, révèle une certaine évolution des mentalités). J'évoquerais aussi la poésie douce-amère de La rose pourpre du Caire, qui est un des films les plus inspirés de Woody Allen (et dont les références au cinéma des années 30 sont plaisantes à pointer), ainsi que l'histoire d'amour de Strangers when we meet, fort touchante et juste.
Quelques déceptions également, à commencer par un film qui a déclenché l'hilarité des enfants (fou rire historique) : Ebirah, horror of the deep, film de monstres japonais à l'intrigue drolement maigre, ou la médiocre comédie ultracaricaturale, Neuilly sa mère, de Djamel Bensalah. J'ai aussi regretté de m'ennuyer devant la troisième génération, de R.W. Fassbinder dont j'apprécie pourtant les films, d'habitude...
Aout 2009 évoquera encore pour moi le très sadique générique de Destination finale 4 (des modélisations d'accident très bien fichues), le masque du méchant de Satan's little helper, film d'épouvante sympathique de Jeff Liebermann, la très grande beauté des plans noir et blanc de l'Enfance d'Ivan, et, enfin, la première demi-heure de Là-haut, de Pete Docter et Bob Peterson, toute en sensibilité et délicatesse (si seulement tout le film avait pu être du même acabit...).
Aux cotés de ce grand film, figurent d'une part le très beau et triste film de Nicholas Ray, le violent, qui donne à de grands acteurs de film noir un rôle des plus émouvants, et des dialogues superbes (moi qui adore Bogey et Gloria Grahame !!), et d'autre part un film sans doute plus faible, mais une oeuvre très personnelle de John Ford, qui a su m'atteindre avec intensité : Les deux cavaliers, qui fait de son héros, qu'incarne James Stewart, un personnage très ambigu (et qui lui ressemble) et remet en question son gout pour les communautés... L'enfance d'Ivan, film de Tarkovski, m'a également beaucoup plu. La découverte de Morocco, somptueux film à l'élégance visuelle de tous les instants, fut un autre grand choc : Gary Cooper et Marlène Dietrich forment l'un des couples de cinéma les plus glamour qui soient. Je tenterai de le revoir dans un cinéma, avec une copie qui rende justice aux recherches visuelles de von Sternberg. Aux cotés de ce western sombre, ma plus grande découverte en salle, le très apprécié ici Inglorious Basterds, qui démontre avec élégance que dans un cinéma, la fiction peut l'emporter sur le réel. Enfin, Time after time, de Nicholas Meyer, espèce de thriller à travers le temps, se révèle un très bon film, à la forme assez travaillée (notamment dans son utilisation de l'architecture) et plus profond qu'il n'y parait.
Derrière ces excellents films vus ce mois, je note, parmi les plus saillants, le CJ7 de Stephen Chow, qui a enchanté toute la famille, et dont j'attends la suite avec une certaine impatience, Dupont Lajoie, d'Yves Boisset, inquiétante plongée dans la France raciste des années soixante-dix portée par un casting cinq étoiles, Jean Carmet en tête (et qui, heureusement, révèle une certaine évolution des mentalités). J'évoquerais aussi la poésie douce-amère de La rose pourpre du Caire, qui est un des films les plus inspirés de Woody Allen (et dont les références au cinéma des années 30 sont plaisantes à pointer), ainsi que l'histoire d'amour de Strangers when we meet, fort touchante et juste.
Quelques déceptions également, à commencer par un film qui a déclenché l'hilarité des enfants (fou rire historique) : Ebirah, horror of the deep, film de monstres japonais à l'intrigue drolement maigre, ou la médiocre comédie ultracaricaturale, Neuilly sa mère, de Djamel Bensalah. J'ai aussi regretté de m'ennuyer devant la troisième génération, de R.W. Fassbinder dont j'apprécie pourtant les films, d'habitude...
Aout 2009 évoquera encore pour moi le très sadique générique de Destination finale 4 (des modélisations d'accident très bien fichues), le masque du méchant de Satan's little helper, film d'épouvante sympathique de Jeff Liebermann, la très grande beauté des plans noir et blanc de l'Enfance d'Ivan, et, enfin, la première demi-heure de Là-haut, de Pete Docter et Bob Peterson, toute en sensibilité et délicatesse (si seulement tout le film avait pu être du même acabit...).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Ce film est excellent en effet et trop méconnu (même si il a eu le grand prix d'Avoriaz à l'époque si je me souviens bien), je me désolais encore qu'Arte ne le reprogramme pas dans sa série "voyage dans le temps" au lieu du nul Jade Warrior.cinephage a écrit : Time after time, de Nicholas Meyer, espèce de thriller à travers le temps, se révèle un très bon film, à la forme assez travaillée (notamment dans son utilisation de l'architecture) et plus profond qu'il n'y parait.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Tout à fait et devant Mad Max !hellrick a écrit :Ce film est excellent en effet et trop méconnu (même si il a eu le grand prix d'Avoriaz à l'époque si je me souviens bien).cinephage a écrit : Time after time, de Nicholas Meyer, espèce de thriller à travers le temps, se révèle un très bon film, à la forme assez travaillée (notamment dans son utilisation de l'architecture) et plus profond qu'il n'y parait.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Trois films pouvaient largement prétendre à la première place (ils feront d'ailleurs leur entrée dans mon prochain top 100). Au final, Le conformiste de Bertolucci l'emporte de justesse, au tout dernier moment...pour la magistrale photographie de Storaro, dans son attention inouie aux décors et à la composition des plans. Pour la superbe BO de Delerue (encore une!) qui convoque lyrisme, cassures, angoisses et vertige romanesque. Pour cette incomparable scène d'amour du train et son virage plastique, délaissant la froideur glacée des formes géométriques pour l'exubérance des couleurs parisiennes. A partir de ce moment, presque chaque instant semble être un morceau de bravoure, de grâce et de fragilité mêlées. Jusqu'à ce tango presque figé dans une éternité.
Pour l'interprétation enfin : Jean-Louis Trintignant, brisé dans la révolte et le rejet de soi...Stefania Sandrelli, qui transcende le rôle d'une bourgeoise superficielle, pour atteindre, dans sa frivolité une lucidité poignante....et Dominique Sanda, d'une beauté presque irréelle, promesse évanouie d'une liberté, dont chaque apparition bouleverse. Sa confrontation finale avec Trintignant, dans l'expression des regards voilés par les vitres, atteint une intensité proprement sidérante.
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer mon attachement pour Charulata de Satyajit Ray. Sublime portrait de femme, drame intime poignant dans la révélations de solitudes, avec en arrière-plan un contexte social et historique passionnant. Le mois prochain me permettra de poursuivre la découverte de son univers.
A.I Intelligence Artificielle m'a aussi procuré une émotion très forte. Dans l'obsession du lien maternel, idéal fusionnel ne pouvant que déboucher sur une illusion et donc un renoncement...Spielberg transcende une détresse affective. Par l'intermédiaire de David qui recherche tragiquement son humanité, il fouille un manque, une contradiction....qui pousse l'être, dans la quête d'une naissance, à rencontrer sa propre disparition.
Dans l'ensemble, ce fut un mois très fourni malgré la période de vacances, autant dans la qualité que dans la quantité. J'espère continuer à ce rythme.
1. Le conformiste (Bertolucci)
2. Charulata (Ray)
3. A.I Intelligence Artificielle (Spielberg)
4. Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (Greenaway)
5. Inglourious Basterds (Tarantino)
Pour l'interprétation enfin : Jean-Louis Trintignant, brisé dans la révolte et le rejet de soi...Stefania Sandrelli, qui transcende le rôle d'une bourgeoise superficielle, pour atteindre, dans sa frivolité une lucidité poignante....et Dominique Sanda, d'une beauté presque irréelle, promesse évanouie d'une liberté, dont chaque apparition bouleverse. Sa confrontation finale avec Trintignant, dans l'expression des regards voilés par les vitres, atteint une intensité proprement sidérante.
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer mon attachement pour Charulata de Satyajit Ray. Sublime portrait de femme, drame intime poignant dans la révélations de solitudes, avec en arrière-plan un contexte social et historique passionnant. Le mois prochain me permettra de poursuivre la découverte de son univers.
A.I Intelligence Artificielle m'a aussi procuré une émotion très forte. Dans l'obsession du lien maternel, idéal fusionnel ne pouvant que déboucher sur une illusion et donc un renoncement...Spielberg transcende une détresse affective. Par l'intermédiaire de David qui recherche tragiquement son humanité, il fouille un manque, une contradiction....qui pousse l'être, dans la quête d'une naissance, à rencontrer sa propre disparition.
Dans l'ensemble, ce fut un mois très fourni malgré la période de vacances, autant dans la qualité que dans la quantité. J'espère continuer à ce rythme.
1. Le conformiste (Bertolucci)
2. Charulata (Ray)
3. A.I Intelligence Artificielle (Spielberg)
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Bah par exemple le personnage de Franken est sans nuances, un authentique salopard vicieux dont la mélomanie ne fait que rajouter à la caricature. Au pif.takezo a écrit :Black Book, c'est assez lointain, mais je n'y ai pas de souvenir de "ficelles hollywoodiennes" . Du tout. Faudrait que je le revois pour argumenter, mais je sais que c'est un des rares films de ces dernières années dont je suis sorti en parlant de chef-d'oeuvre (avec le We Own The Night de Gray).Alcatel a écrit :
Petit mois surtout parce que j'ai vu 3 films.
C'est bien, Black Book, mais il y a des ficelles de mise en scène hollywoodienne un peu dérangeantes. Cela dit un film hollywoodien en hollandais c'est pas désagréable non plus.
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
pour le mois d'Aout, ça sera donc Our daily Bread de King Vidor qui malgré un tiers central avec un peu de relâchement comporte quelques séquences exaltante et euphorisante.
Les 15 dernières minutes sont
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"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Je trouve ce film sublime. La première fois que je l'ai vu, j'en ai chialé tellement j'étais ému autant sur un plan émotionnel que cinématographique.bruce randylan a écrit :pour le mois d'Aout, ça sera donc Our daily Bread de King Vidor qui malgré un tiers central avec un peu de relâchement comporte quelques séquences exaltante et euphorisante.
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- Mogul
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
Il y a un élan, une puissance, une conviction et un lyrisme optimiste dans la réalisation de King Vidor qui fait de ce film l'un des plus "pures" du cinéma avec les muets de Borzage et Murnau.
C'est magnifique comme une chanson de Woody Guthrie
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Re: Commentaires sur "Votre film du mois"
4eme jour, et j'ai peut-être déjà trouvé mon film du mois.