Commentaires à propos de votre film du mois

[Flol]

"Déjà tiens, on peut pointer un premier problème : le film commence donc par un générique INTERMINABLE qui enchaîne les crédits sur fond de jazz/funk de supermarché avec une lenteur exaspérante. Ca paraît anodin dit comme ça, mais vous verrez, à chaque fois que vous croirez le générique fini, d'autres noms vont continuer à défiler inlassablement, laissant un rire nerveux vous gagner, déjà"

Rien que ça, je peine à résister à l'achat du BR (et pourtant, je ne cherche pas à acheter les nanars, enfin..consciemment).

J'ai vu les 2-3 premières scènes et c'est formidable ET ambitieux. J'ai à la fois hâte de voir la suite et envie de le garder sous le coude pour le regarder au bon moment.

J'ai retrouvé ce que j'en avais dit :

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Alors comment dire ? On va pas y aller par 4 chemins : je ne sais absolument pas comment noter, voire tout simplement juger un objet pareil (j'ai failli écrire "film" mais en fait c'est pas ça).
Là où Parking est immédiatement nanar (Huster qui chante mal des chansons moches avec un bandana qui clignote, forcément...), Le Faucon dégage une impression de nanar plus diffus ; là où Parking est immédiatement hilarant, Le Faucon se révèle finalement plus WTF. J'ai passé le plus clair de mon temps (environ 79mn sur les 82 que dure le film) à me retrouver comme un con, la bouche ouverte devant tant de nawak.

Ici les séquences absurdes s’enchaînent sans une quelconque logique, on assiste à une sorte de course-poursuite ininterrompue digne de Titi & Grosminet ("Allô Titi ? C'est Grosminet !!") dans un Paris blindé de passants qui matent Huster dans ses œuvres (il faut voir comment il court, la tête sur le côté, c'est à mourir de rire).
Et quand Huster ne court pas, il a l'air hagard, il erre dans ce film sans queue ni tête à débiter des lignes de dialogues dénuées du moindre sens.
Honnêtement, et ce dès le générique de début qui semble durer 1200 ans, j'ai eu le sentiment d'être face à un nanar expérimental, abstrait. Les 20 premières minutes quasi muettes, montées n'importe comment, où la seule phrase intelligible concerne le sexe d'une girafe en peluche, sont presque insoutenables (s'éclater autant en mangeant des hambourgueurs, c'est louche).

Du coup, me voilà bien incapable de noter objectivement un truc pareil. En terme de plaisir pur, y a pas à tricoter, il est là : une fois ces 20 minutes fatales, le reste se boit comme du petit lait et on ne voit plus le temps passer devant tant de conneries ; mais c'est un nanar tellement particulier, dans une catégorie tellement à part, que Parking reste pour moi au-dessus en terme de pure rigolade.

Il n'empêche qu'un diptyque Parking/Le Faucon (qui n'a jamais tué, je vous le rappelle) me semble idéal pour une soirée nanar.

[MJ]

LE NANAR DU MOIS : Le Repaire du ver blanc (Ken Russell - 1990)

Pour être dans la thématique du mois : Est-ce vraiment un nanar ?

[cinephage]

LE NANAR DU MOIS : Le Repaire du ver blanc (Ken Russell - 1990)

Pour être dans la thématique du mois : Est-ce vraiment un nanar ?

Pour moi, pas du tout, mais je concède qu'il y a des effets un peu datés, c'est certain. Cela dit, c'est vrai dans pas mal de films de Ken Russell, qui en outre n'a jamais eu peur de l'outrance... Donc je comprends que ça ne parle pas à tout le monde.
Cela dit, dans le contexte, ça ne m'a pas sorti du film, et j'ai beaucoup aimé (mais je suis coutumier et friand des films aux effets spéciaux un peu ratés). C'est un fantastique très britannique, qui m'a bien parlé...

[-magik-]

Pour être dans la thématique du mois : Est-ce vraiment un nanar ?

Pour moi, pas du tout, mais je concède qu'il y a des effets un peu datés, c'est certain. Cela dit, c'est vrai dans pas mal de films de Ken Russell, qui en outre n'a jamais eu peur de l'outrance... Donc je comprends que ça ne parle pas à tout le monde.
Cela dit, dans le contexte, ça ne m'a pas sorti du film, et j'ai beaucoup aimé (mais je suis coutumier et friand des films aux effets spéciaux un peu ratés). C'est un fantastique très britannique, qui m'a bien parlé...

J'admets que je suis un peu dur avec le film, mais tourner une scène comme celle de la bagarre entre les deux femmes dans l'avion et montrer le stylo que tient Hugh Grant se redresser, c'est franchement pas possible.

[gnome]

Bilan de septembre :
RÉVISIONS DU MOIS : Calvaire (Fabrice Du Welz - 2005)

Revu sur le récent BR ? Qu'est-ce qu'il vaut (le BR) ?

[-magik-]

Bilan de septembre :
RÉVISIONS DU MOIS : Calvaire (Fabrice Du Welz - 2005)

Revu sur le récent BR ? Qu'est-ce qu'il vaut (le BR) ?

Non, revu via le DVD pour ne pas acheter le blu-ray pour rien si jamais le film avait mal vieilli.

[G.T.O]

FILM DU MOIS DE SEPTEMBRE

1. Tokyo Fist - Shinya Tsukamoto



Un mélange punk et halluciné, entre triangle amoureux quasi cronenbergien, film de boxe violent, et le film de vengeance trans.

2. Les Mouchoirs jaunes du bonheur - Yoji Yamada



Un road movie sympathique, tendre, et burlesque, pas toujours dénué de facilités, porté par des personnages typés dont les blessures vont être adoucies par l'initiation du voyage.

RÉVISION DU MOIS

Jeu d'enfant - Tom Holland



Malgré une forme modeste, une série B teigneuse et efficace, qui voit la naissance d'un des monstres contemporains du cinéma : une poupée brave gars ultra sadique.


CROÛTE DU MOIS


3000 ans à t'attendre - George Miller



Une parabole grossière sur les pouvoirs de la fiction soutenue par des graphiques d'une rare laideur, où deux comédiens assez mauvais tentent de faire croire à la magie d'une rencontre.

[Alibabass]

1. Tokyo Fist - Shinya Tsukamoto

VRAI DINGERIE SONNE VRAI. Le genre de film qui, au cinéma, retourne sévère la mâchoire, le corps, les aisselles. claque que cette séance quand j'étais au lycée, quand Jean-Pierre Dionnet avait eu l'audace via StudioCanal de le sortir en France (2001 / 2002 ?) et que pour la séance de 20h, j'était tout seul.

[Alexandre Angel]

The Munsters

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[cinephage]

Aussi improbable que ça paraisse, un mois où je vois surtout des films d'horreur, mon film du mois a de bonne chances d'être un film choral indien sur fond de mariage arrangé... Drole, émouvant, bouleversant, le film est aussi juste que filmé avec sensibilité.
Bon, c'est aussi un lion d'or à Venise, et le rappel qu'une des plus grandes cinéastes indiennes s'est un peu enterrée à Hollywood, après quelques films vraiment mémorables, et que c'est dommage...


Je précise aux éventuels curieux que ce n'est pas un film bollywood, au sens où il n'y a pas de chorégraphies ni de chansons pop, même si, mariage oblige, il y a quelques scènes de danse bien fun.

[Courleciel]

1er prétendant pour octobre
Varhaník u svatého Víta - L'Organiste de la cathédrale Saint-Guy de Martin Frič (1929)

[Zelda Zonk]

Celui-ci va être difficile à détrôner...



Macadam Cowboy (John Schlesinger - 1969) : 8,5/10

À mon sens, LE film qu'il faudrait présenter dans les écoles de cinéma pour avoir une illustration parfaite du virage Nouvel Hollywood.

[AtCloseRange]

Une vraie curiosité (dont je n'avais jamais entendu parler): un thriller canadien sous influence Assaut/Romero bien tendu et étonnamment inclusif pour l'époque (et le genre).
C'est un peu cheap et la direction d'acteurs laisse un peu à désirer (enfin pas plus que chez Romero) mais je recommande.



L'affiche est totalement à côté de la plaque (on dirait presque une comédie...)

[manuma]

Je ne sais pas si elle reflète davantage le contenu du film, mais je connaissais ce titre (que je n'ai pas vu) via cette affiche seulement :

[Alexandre Angel]

Je ne sais pas si elle reflète davantage le contenu du film, mais je connaissais ce titre (que je n'ai pas vu) via cette affiche seulement :

Que je connais aussi !!
Incroyable : tu viens de réveiller chez moi une vision antédiluvienne. L'affiche m'est totalement familière! J'ai du l'avoir sous les yeux en 1983. Mais sous quelle forme : une fiche dans Première, des affiches en grande ville (dans le métro, par exemple), dans Starfix ?