Commentaires à propos de votre film du mois

[origan42]

Guermantes (Christophe Honoré, 2021) *

Ce sera à priori mon film de l'année.

Aïe, aïe, aïe...
Pourtant on a souvent des films en commun

[Jeremy Fox]

En effet. Mais ça ne marche pas à tous les coups

[Boubakar]

Mon top 5 du mois d'Octobre :

1 - Au nom de la loi (Pietro Germi)



2 - You cannot kill David Arquette (Price James & David Darg)



3 - Fisher king (Terry Gilliam)



4 - L'enfer des zombies (Lucio Fulci)



5 - Et les mistrals gagnants (Anne-Dauphine Julliand)

[C2302t]

Mon top 5 du mois
1 l'auberge du dragon de Tsui Hark
2 la vallée de la peur de Raoul Walsh
3 Magic de Richard Attenborough
4 Molenard de Robert Siodmak
5 le petit fugitif de Morris Engel

[Tom Peeping]

J'ai vu en octobre



*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait

Les chemins de la haute ville / Room at the top (Jack Clayton, 1959) ***
Dans une ville minière anglaise, un jeune homme (Laurence Harvey) de milieu ouvrier veut vite grimper l'échelle sociale en séduisant la fille d'un magnat. Un peu la version britannique d'A Place in the Sun (1951), ce mélodrame cruel est passionnant dans son hybridité : sur une trame classique, il panache studio et décor urbain et laisse Simone Signoret jouer d'une façon étonnamment moderne, ce qui lui a valu l'Oscar 1960. BR UK

Léonard de Vinci / La vita di Leonardo da Vinci (Renato Castellani, 1971) **
Léonard de Vinci, sa vie et son oeuvre, dans cette prestigieuse mini-série italienne en cinq épisodes, coproduction Instituto Luce/RAI/ORTF/TVE. De l'enfance à Vinci à la mort à Amboise, le scénario suit par grandes étapes son parcours (évitant toute référence directe à l'homosexualité) en explorant surtout sa personnalité atypique et son inventivité insatiable. Philippe Leroy est un excellent Leonardo, séduisant et fiévreux. YouTube

Old (M. Night Shyamalan, 2021) ***
Descendus sur une plage isolée d'une île caraïbe, douze touristes y sont piégés par une force qui les fait vieillir à vue d'oeil. Shyalaman sait toujours manier la caméra, l'existentialisme et le suspense à merveille : ici, le décor minimaliste du paradis infernal sert de fond à une fable fascinante - et dérangeante - sur la temporalité de la vie humaine. Un concept assez génial et la forme d'une série B d'horror : que demander de plus ? BR UK

Thundercrack! (Curt McDowell, 1975) *** Mon film du mois
Réfugiés lors d'une tempête dans la maison d'une veuve névrosée, trois filles et trois garçons profitent du branlodrome qu'elle a installé dans la chambre de son fils disparu, puis d'eux-mêmes. Underground, délirant et fait sur un budget de ficelle surclassé par les idées, les dialogues hilarants et la photo en N&B contrasté, un film d'art porno pansexuel de 2h30 qui convoque sous poppers Waters, Bergman et Romero. Du culte, du vrai. BR US

Freddy 5 : L'enfant du cauchemar / A nightmare on Elm Street: The Dream Child (Stephen Hopkins, 1989) 0
Enceinte, une étudiante rêve que Freddy veut lui enlever son futur enfant. Ou c'est sur la naissance de Freddy. Ou autre chose. Bref, j'ai vu en accéléré cet épisode de la saga des Griffes de la Nuit. C'est nul mais il y a une séquence surprenante où les personnages se poursuivent dans des escaliers à la Escher juste avant que les effets spéciaux mécaniques ne cèdent la place aux CGI. Le premier film était assez bon il me semble. BR DE

L'homme à femmes / Sorelle Materassi (Ferdinando Maria Poggioli, 1944) ***
En Toscane, un gigolo vient s'installer chez ses tantes, deux vieilles filles qui s'entichent de lui au-delà du raisonnable. Le jeune homme cupide et les multiples femmes qui le désirent forment une galerie de personnages qui pourrait orienter le film vers la férocité. Mais le jeu outrancier des actrices, les allusions graveleuses et l'ébullition des sentiments apportent une juste dose d'humour et d'empathie. Un film étonnant, noir et rose. YouTube

Jésus / Boku wa lesu-sama ga kirai (Hiroshi Okuyama, 2018) **
Au Japon, un garçon de 9 ans inscrit dans une école catholique s'attache Jésus en ami imaginaire et sympathise avec l'élève populaire de sa classe. Un petit film qui traduit par touches sensibles l'équilibre fragile des croyances de l'enfance face à la réalité de la vie, ici un deuil. La mise-en-scène du réalisateur de 22 ans isole les personnages dans des décors minimalistes et la neige, comme une épure. C'est plutôt réussi. BR FR

D'où l'on vient / In The Heights (Jon Chu, 2021) 0
Dans le quartier de Washington Heights à New York, un jeune épicier dominicain rêve de retourner au pays. Je n'ai vu que 30' sur 143' de cette adaptation du musical à succès de Broadway : le dégoulinement des bons sentiments, des clichés sur la communauté hispanique, des visages ensoleillés des personnages et de la sucrerie colorée de la photo et de la musique m'auraient fait gerber si j'avais été plus loin. ¡Horripilante! BR UK

Luca (Enrico Casarosa, 2021) **
Transformées en garçons, deux jeunes créatures aquatiques partent incognito à la découverte d'un village de bord de mer. Ce film d'animation Disney-Pixar prend les recettes éprouvées du coming of age movie et les transpose dans le merveilleux décor des Cinque Terre en maintenant un rythme dynamique ponctué de moments d'onirisme. Vu comme une métaphore sur la transidentité, son originalité et son intérêt redoublent. BR UK

La vallée de la peur / Pursued (Raoul Walsh, 1947) ***
Adopté enfant par une veuve, un jeune homme qui fait le cauchemar récurrent de bottes à éperons dorés s'aliène son demi-frère et séduit sa demi-soeur. Un western psychanalytique magistralement mis en scène par Walsh et photographié par James Wong Howe dans un noir et blanc qui sublime tout, notamment le désert du Nouveau-Mexique. Robert Mitchum débute et crève l'écran, secondé par Teresa Wright et Judith Anderson. BR FR

Adieu les cons (Albert Dupontel) ***
Atteinte d'une maladie terminale, une coiffeuse part à la recherche du fils qu'elle avait eu adolescente et qui lui avait été retiré. Elle se retrouve aidée par un informaticien dépressif et un aveugle. L'humour, la mélancolie et l'absurde s'harmonisent dans ce film dont l'originalité tient à la mise en scène de comédie surréaliste au service d'un sujet existentiel grave : l'incommunicabilité contemporaine. Virginie Efira, bien sûr, est parfaite. BR FR

[Alexandre Angel]

FILMS DU MOIS D'OCTOBRE

1-

Sublime histoire d'amitié masculine, aux réminiscences d'Old Joy, First Cow assoit Kelly Reichardt comme la prêtresse d'un cinéma lo fi, dont le guingois apparent révèle ici une qualité d'inspiration rare et infiniment précieuse et recèle des trésors d'implications thématiques liées autant à la peinture d'un naturalisme primitif qu'à la misère des migrants et à la naissance du libéralisme. Un grand petit film dénué de graisse et d'une discrète somptuosité.

2-

Le grand documentariste Wiseman nous offre, à 90 ans, une ode optimiste mais jamais béate, à l'exercice de la démocratie et le portrait d'une ville, certes légèrement idéalisé, qui semble chercher ardemment, et collectivement, les remèdes à ses maux.
4h20 qui coulent avec l'aisance que donne l'extraordinaire métier de son auteur et dont les magnifiques plans de transition font de cette œuvre le plus beau film sur Boston.
C'est aussi une déclaration d'amour salutaire et à contre-courant pour la chose politique.

[Jack Carter]

57 films vus en octobre, dont plus de la moitié au Festival Lumiere.

1.

La Divine croisiere (Julien Duvivier, 1929)

2.

Jofroi (Marcel Pagnol, 1933)

3.

Air Force (Howard Hawks, 1943)

4.

La Fille du diable (Henri Decoin, 1946)

5.

La Lune s'est levée (Kinuyo Tanaka, 1955)

5. (ex-aequo)

Maternité eternelle (Kinuyo Tanaka, 1955)

5. (ex-aequo)

La Nuit des femmes (Kinuyo Tanaka, 1961)

5. (ex-aequo)

Lettre d'amour (Kinuyo Tanaka, 1953)


le recap' complet (par ordre de visionnage, puis de preference) : https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 0#p2925810

[Alexandre Angel]

Un avis global sur Kinuyo Tanaka : une vraie révélation ?

[Jack Carter]

Un avis global sur Kinuyo Tanaka : une vraie révélation ?

Je ne sais pas, j'aime beaucoup 5 de ses 6 films, mais aucun chef d'oeuvre en ce qui me concerne.
Maternité eternelle risque d'etre celui le plus mis en avant lors de la sortie des films, d'apres les avis glanés au festival.
C'est une revelation, oui, à partir du moment où ses films ne sont jamais sortis chez nous, et qu'ils sont reussis (j'ai un peu plus de reserve sur sa fresque historique en couleurs La Princesse errante)
Les fans d'un Ozu, d'un Naruse, du cinema classique japonais d'avant la nouvelle vague en general, trouveront leur bonheur dans un, voire la totalité des films.

Les films sortent en avril 2022 en salles et surement à la fin de cette meme année en bluray.

[Alexandre Angel]

Les fans d'un Ozu, d'un Naruse, du cinema classique japonais d'avant la nouvelle vague en general, trouveront leur bonheur dans un, voir la totalité des films.

J'en suis donc je vais surveiller avril 2022.
Merci!

[Papus]

FILMS DU MOIS D'OCTOBRE

1-

Sublime histoire d'amitié masculine, aux réminiscences d'Old Joy, First Cow assoit Kelly Reichardt comme la prêtresse d'un cinéma lo fi, dont le guingois apparent révèle ici une qualité d'inspiration rare et infiniment précieuse et recèle des trésors d'implications thématiques liées autant à la peinture d'un naturalisme primitif qu'à la misère des migrants et à la naissance du libéralisme. Un grand petit film dénué de graisse et d'une discrète somptuosité.

Très envie de découvrir ça!

[Soulkriver]

Mon film du mois sera le premier film que j'ai vu le mois dernier: six femmes pour l'assassin de Mario Bava

[Paroju]

Et moi le dernier, à savoir Ad astra vu hier à la télé.

[Watkinssien]

Et moi le dernier, à savoir Ad astra vu hier à la télé.

[Profondo Rosso]

Film du mois

1 The French Dispatch de Wes Anderson



2 Valmont de Milos Forman



3 Illusions perdues de Xavier Giannoli



4 The Family Game de Yoshimitsu Morita



5 Justice sans sommation de Corey Yuen



6 Vixen de Yasuzo Masumura