Commentaires à propos de votre film du mois

[Major Tom]

Oui c'est vrai ! Je n'ai même pas vérifié à la lecture du message d'Alex quel était l'original (que je n'ai donc toujours pas vu) mais je savais qu'il y avait un malentendu à cause du titre et je les confonds, effectivement.
Récap' riquipedia : Il y a donc Le ciel peut attendre (Heaven Can Wait) de Lubitsch sorti en 43... et Le ciel peut attendre (toujours Heaven Can Wait) de et avec Warren Beatty en 78, qui n'est pas son remake, car c'est le remake du Défunt récalcitrant (Here Comes Mr. Jordan) d'Alexander Hall sorti en 1941.
Voilà, voilà.

[Arn]

Je ne comprends pas Boub. Que veux-tu dire ? Je vois que tu lui as mis 7,5/10, tu as donc beaucoup aimé.

Oui, j'ai beaucoup aimé, mais pas au point de le mettre en film du mois comme je le pensais dans sa première partie, qui me rappelait Le petit fugitif. Il juste une scène en particulier sans dévoiler, la discussion avec une personne âgée, qui m'a énervé et du coup sorti de son appréciation générale. Mais je le répète, de Kiarostami, je ne connaissais que Le goût de la cerise, qui a été très dur à voir, mais là, c'est un très beau film sur l'enfance et l'amitié.

Ah je serais curieux de savoir ce qui t'as énervé dans cette discussion.
J'ai beaucoup aimé le supplément d'Alain Bergala d'ailleurs sur le BR.

C'était aussi mon second Kiarostami après Le goût de la cerise, que j'avais déjà beaucoup aimé.
J'enchaine avec ses premiers là : Le pain et la rue (génial), La récréation (plus mitigé), Le passager (superbe).

[Flol]

Ce n'est pas un remake du Lubitsch mais du Défunt Récalcitrant d'Alexander Hall. Je ne fais que passer...

Il nous lit encore, le vil gredin.

[cinephage]

De toutes façon, il faut s'y résoudre, le Lubitsch ne sera bientôt plus montrable... On y suit rien moins que la légitimation du parcours de vie d'un coureur. Pardon. D'un male blanc dominant, cisgenre, qui harcèle les femmes. Beaucoup de femmes.

Et pourtant, quel chef d'oeuvre !

[Alexandre Angel]

De toutes façon, il faut s'y résoudre, le Lubitsch ne sera bientôt plus montrable...

Quand je lis une phrase comme ça, je ne sais jamais si c'est une manière de caricaturer ce qui est dénoncé (ce que tu dénonces à juste titre) histoire d'enfoncer le clou ou si un film comme celui-là ne sera VRAIMENT plus montrable pour les raisons que tu dis.

En tous cas, si on me fait chier avec ça dans un avenir plus ou moins proche (même si je ne tombe pas des nues et que je sais que ça a déjà bien commencé), je jure de devenir très très méchant.

[AtCloseRange]

De toutes façon, il faut s'y résoudre, le Lubitsch ne sera bientôt plus montrable...

Quand je lis une phrase comme ça, je ne sais jamais si c'est une manière de caricaturer ce qui est dénoncé histoire d'enfoncer le clou ou si un film comme celui-là ne sera VRAIMENT plus montrable pour les raisons que tu dis.

En tous cas, si on me fait chier avec ça dans un avenir plus ou moins proche (même si je ne tombe pas des nues et que je sais que ça a déjà bien commencé), je jure de devenir très très méchant.

T'inquiète. Y aura juste un message d'avertissement avant le film.

[cinephage]

De toutes façon, il faut s'y résoudre, le Lubitsch ne sera bientôt plus montrable...

Quand je lis une phrase comme ça, je ne sais jamais si c'est une manière de caricaturer ce qui est dénoncé (ce que tu dénonces à juste titre) histoire d'enfoncer le clou ou si un film comme celui-là ne sera VRAIMENT plus montrable pour les raisons que tu dis.

En tous cas, si on me fait chier avec ça dans un avenir plus ou moins proche (même si je ne tombe pas des nues et que je sais que ça a déjà bien commencé), je jure de devenir très très méchant.

Je pense qu'il s'agira moins de te faire chier que de difficulté à expliciter un état d'esprit à une génération acquise à des valeurs toutes différentes. Bien sur, je caricature un peu la position, mais on peut s'interroger si l'évolution des rapports hommes-femmes ne va pas rendre obsolètes une partie des grands films romantiques du XX° siècle...
Dans ce que j'imagine, le film sera montré, mais comme le témoignage d'une mentalité nauséabonde et aujourd'hui disparue, pas comme un film charmant et émouvant sur les errements d'un homme en perpétuel besoin de plaire et de courtiser. La position de Gene Tierney apparaitra comme inacceptable, la preuve d'une attitude soumise de l'épouse d'alors.

Enfin, là, c'était juste une boutade, mais le fait est que le film se heurte à certaines valeurs contemporaines...

[Alexandre Angel]

Dans ce que j'imagine, le film sera montré, mais comme le témoignage d'une mentalité nauséabonde et aujourd'hui disparue, pas comme un film charmant et émouvant sur les errements d'un homme en perpétuel besoin de plaire et de courtiser.

Eh bien, sauf si j'ai peur et que je me terre quelque part, il se pourrait que je fasse de ce que tu imagines un motif de combat acharné (t'as le droit de me dire "bon courage!" ) parce que la perspective de voir présenter une œuvre d'art, quel qu'elle puisse être, uniquement comme le témoignage d'une mentalité et non pas pour ce qu'elle est constitue pour moi une source de nausée incommensurable.
Parce que dans ce cas, c'est toute la culture du passé qui sera remise en cause et passera par de nouvelles formes d'autodafés.
C'est une nouvelle et perverse réactualisation de la célèbre sentence de Goebbels ( "quand on me parle culture, je sors mon pistolet") qui se trame. Mais elle vient se lover dans des combats progressistes, les parasiter et les dévoyer.

Pour faire court, une guerre terrible est déclarée à la complexité et j'ai envie de prendre le maquis. Mais je prêche un (des) convaincu(s)!

[Jeremy Fox]

Une semaine de vacances sans films et foot obligent, 24 films seulement en juin d'où se détachent ce quatuor











Le Résumé


* La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) : Joseph Mankiewicz 1952 : 9/10

* Les Forbans de la nuit (Night and the City) : Jules Dassin 1950 : 8/10
* Lost in Translation : Sofia Coppola 2003 : 8/10

* Virgin Suicides : Sofia Coppola 1999 : 7.5/10
* A History of Violence : David Cronenberg 2005 : 7.5/10
* Pluie d'enfer (Hard Rain) : Mikael Salomon 1998 : 7.5/10
* Cette nuit et toujours (Tonight and every Night) : Victor Saville 1945 : 7.5/10

* Drunk : Thomas Vintenberg 2020 : 7/10
* Dans la ville blanche : Alain Tanner 1983 : 7/10
* Marie Antoinette : Sofia Coppola 2005 : 7/10

* La Scoumoune : José Giovanni 1972 : 6.5/10
* Indiscrétions (The Philadelphia Story) : George Cukor 1940 : 6.5/10
* Le Plus Grand des Hold-up (The Great Bank Robbery) : Hy Averback 1969 : 6.5/10
* True Grit : Joel Coen 2010 : 6.5/10
* No Country for Old Men : Joel Coen 2007 : 6.5/10
* Le Grand embouteillage (L'ingorgo) : Luigi Comencini 1979 : 6.5/10

* Vera Cruz : Robert Aldrich 1954 : 6/10
* Les Trois Frères : Didier Bourdon et Bernard Campan 1995 : 6/10
* L'Étoile des étoiles (Down to earth) : Alexander Hall 1947 : 6/10
* La Reine de Broadway (Cover Girl) : Charles Vidor : 6/10
* Les Seigneurs (The Wanderers) : Philip Kaufman 1979 : 6/10
* Un Drôle de paroissien : Jean-Pierre Mocky 1961 : 6/10
* Serpico : Sidney Lumet 1973 : 6/10

* Un Singe en Hiver : Henri Verneuil 1962 : 3/10

[Boubakar]

Mon classement, placé sous le signe du muet :

1 - Terje Vigen (Victor Sjöström)



2 - Dawson City : le temps suspendu (Bill Morrison)



3 - Doctor Sleep (Mike Flannagan)



4 - 12 jours (Raymond Depardon)



5 - A la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks)

[hellrick]

Spoiler (cliquez pour afficher)

L'Homme au masque de fer (Leonardo) = 8/10 (revu, TV)
Iwo Jima = 8/10 (revu, bluray)
Le Renard des océans = 8/10 (revu, bluray)

Seance = 7,5/10
Nobody = 7,5/10
Le kid de Cincinnati = 7,5/10 (dvd)
La bête aux cinq doigts = 7,5/10
Three cases of murder = 7,5/10
Origines secrètes = 7,5/10 (Netflix)

Spiral - from the book of Saw = 7/10
Talk dirty to me part II = 7/10
Summer Camp Girls = 7/10
The Conjuring 3 = 7/10
Double Impact = 7/10 (revu, bluray)
Dark Night of the scarecrow = 7/10

The devil commands = 6,5/10
Sans aucun remords = 6,5/10
Tous mes amis sont morts = 6,5/10 (Netflix)

Deathstalker II = 6/10
China girl = 6/10
Iron Angels 2 = 6/10
Iron Angels = 6/10
Par un beau matin d'été = 6/10
Coplan sauve sa peau = 6/10 (TV)
Leviathan = 6/10 (revu)

Operation Red Sea = 5,5/10
Brotherhood of satan = 5,5/10
The Pool = 5,5/10
Galactica - le film = 5,5/10 (Bluray)
OSS 117 se déchaine = 5,5/10 (Bluray)

The Toll = 5/10
Village People: Can't stop the music = 5/10
Deadtime Stories = 5/10
Brigade antigangsters = 5/10 (Netflix)
La femme vêtue de noir = 5/10 (Netflix)
Cyclone = 5/10
Biggles = 5/10

Rebirth of Mothra = 4/10
Dr Jekyll's Dungeon of Death = 4/10

Beyond Terror = 3/10
Daughters of Satan = 3/10
La mort tombe lentement = 3/10

Army of the dead = 2/10 (Netflix)

Le médecin dément de l'île de sang = 5,5/10 (revu)
Brides of Blood = 5/10
Twilight People = 5/10
Beast of the Yellow Night = 4/10
Beast of Blood = 3/10

[Rick Blaine]

Réouverture des bars, retour des concerts, foot, ... Je n'ai pas vu grand chose ce mois ci.
Marqué tout de même par l'étonnant La mutinerie, de Buzz Kulik, qui tient assez remarquablement sa ligne quasi documentaire d'une part et un suspense étouffant d'autre part, grâce entre autres à une mise en scène très maitrisée, particulièrement dans la première partie du film, qui multiplie les cadrages serrés qui renforcent les sentiment d'enfermement.

Le mois complet :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Films découverts ou redécouverts :

La mutinerie (Riot), de Buzz Kulik (1969) : 7,5/10

Le démon de l'or, (Lust for gold), de S. Sylvan Simon (1949) : 7/10
La jaguar, de Francis Veber (1996) : 7/10

Les yeux de la nuit (Night has a thousand eyes), de John Farrow (1948) : 6,5/10

Les montagnards sont là (Swiss Miss), de John G. Blystone (1938) : 6/10

Films revus : Hors compétition :

Le boss (Il boss), de Fernando Di Leo (1973) : 6/10

[Alexandre Angel]

STREET SCENE - King Vidor (1931) : 8/10

Ah ouais ?
Faut que je fonce chez Replay !

[Kevin95]

STREET SCENE - King Vidor (1931) : 8/10

Ah ouais ?
Faut que je fonce chez Replay !

L'aspect ultra théâtral a quelque chose de rebutant, du moins de pesant mais Vidor aligne ses (fameux) mouvements de caméra, donne vie à cet immeuble sans qu'on ne quitte le trottoir d'en face et le dernier acte est une merveille. Belle surprise.

[Jack Carter]

Top 3 Juin

1. First cow (Kelly Reichardt)
2. Tom Foot (Bo Widerberg)
3. Mains criminelles (Roberto Gavaldon)

Le récapitulatif complet du mois : https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 9#p2901499