Commentaires à propos de votre film du mois

[Frances]

Mon film du mois d'avril également.

[Jeremy Fox]

Guillaume Brac ou Maïwenn, je pressentais dès le départ que j'aurais du mal à les départager ; mais ce maelstrom d'émotions brutes que représente ADN fera peut-être que ce ce dernier emportera le morceau, la réalisatrice étant toujours aussi douée dans la direction d'acteurs, Fanny Ardant s'avérant sidérante, Louis Garrel toujours aussi attachant. Quant à Maïwenn, parfaite devant comme derrière la caméra.

[MJ]

Guillaume Brac ou Maïwenn, je pressentais dès le départ que j'aurais du mal à les départager ; mais ce maelstrom d'émotions brutes que représente ADN fera peut-être que ce ce dernier emportera le morceau

[damdouss]

Guillaume Brac ou Maïwenn

Pas vu le Maïwenn mais le Guillaume Brac est la très bonne surprise du mois (de l'année ? ) : acteurs confondant de naturel, histoire simple, solaire. La comparaison sur le thème des relations amoureuses et de l'été en bord de rivière : j'ai pensé au dernier Mouret. Brac lui dame le pion haut la main à tous les niveaux et renoue avec ce que le cinéma français savait faire de mieux en héritage des Sautet, Pialat ou Rohmer en gardant cette fibre populaire et accessible, bravo !

[Vic Vega]

Un nouveau candidat pour le titre de film du mois, avec ce superbe mélodrame détourné, consacré aux effets de la tragédie du Vietnam. Une histoire de pères qui restent à l’arrière, d’éducation, de fils émancipés qui partent au front, baignant d’une lumière automnale, d’échos lointains d’une guerre évoquée, et de rituels funéraires. L’un des Coppola le plus secret, et l’un des plus beaux.
Jardins de pierre, de Francis Ford Coppola.

Assez d'accord avec ça: beau pendant intimiste at home d'Apocalypse Now. Et une décennie 80 du cinéaste certes un peu moins flamboyante que la précédente avec quelques excellents (celui-là, Tucker, Cotton Club Directors' Cut) ou très grands films (Outisders version salles, Rusty James).

[shubby]

Guillaume Brac ou Maïwenn, je pressentais dès le départ que j'aurais du mal à les départager ; mais ce maelstrom d'émotions brutes que représente ADN fera peut-être que ce ce dernier emportera le morceau, la réalisatrice étant toujours aussi douée dans la direction d'acteurs, Fanny Ardant s'avérant sidérante, Louis Garrel toujours aussi attachant. Quant à Maïwenn, parfaite devant comme derrière la caméra.

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De Maïwenn, je n'ai vu que "Mon roi". Il m'avait tellement remué qu'on peut sans peine affirmer que chez nous c'est elle qui rivalise avec les claques danoises dogme et post-dogme de Bier/LVT/Vinterberg. Je précise que je n'ai pas encore testé le ciné du canadien Xavier Dolan. Pas encore vu ADN, mais l'a priori est positif

Un nouveau candidat pour le titre de film du mois, avec ce superbe mélodrame détourné, consacré aux effets de la tragédie du Vietnam. Une histoire de pères qui restent à l’arrière, d’éducation, de fils émancipés qui partent au front, baignant d’une lumière automnale, d’échos lointains d’une guerre évoquée, et de rituels funéraires. L’un des Coppola le plus secret, et l’un des plus beaux.
Jardins de pierre, de Francis Ford Coppola.

Assez d'accord avec ça: beau pendant intimiste at home d'Apocalypse Now. Et une décennie 80 du cinéaste certes un peu moins flamboyante que la précédente avec quelques excellents (celui-là, Tucker, Cotton Club Directors' Cut) ou très grands films (Outisders version salles, Rusty James).

Faut que je le revois. Ma dernière séance doit remonter à un passage sur feu Canal Jimmy - ma chaîne nostalgique "regrettée" par excellence. Quoi que je ne sois pas sûr de ce que j'affirme là.

[Jeremy Fox]

Guillaume Brac ou Maïwenn, je pressentais dès le départ que j'aurais du mal à les départager ; mais ce maelstrom d'émotions brutes que représente ADN fera peut-être que ce ce dernier emportera le morceau, la réalisatrice étant toujours aussi douée dans la direction d'acteurs, Fanny Ardant s'avérant sidérante, Louis Garrel toujours aussi attachant. Quant à Maïwenn, parfaite devant comme derrière la caméra.

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De Maïwenn, je n'ai vu que "Mon roi". Il m'avait tellement remué qu'on peut sans peine affirmer que chez nous c'est elle qui rivalise avec les claques danoises dogme et post-dogme de Bier/LVT/Vinterberg. Je précise que je n'ai pas encore testé le ciné du canadien Xavier Dolan. Pas encore vu ADN, mais l'a priori est positif

Assez raccord. Tu devrais donc apprécier les meilleurs films de Dolan dont le puissant Mommy. ADN est excellent, cependant un peu moins puissant que Polisse et Mon Roi.

[Coxwell]

Ma boussole qui indique le Sud. Tous les films cités m'horripilent, je vais m'abstenir de regarder "ADN" ou "A l'abordage".

[Stromboli]

Le Guillaume Brac c'est un peu l'anti-Maïwenn pour tous les films que j'ai vu d'elle : c'est totalement l'antithèse de l'exaspération des sentiments et du jeu des acteurs si fréquents chez la cinéaste.
Dans le Brac tout est subtil et assez peu appuyé, parfois trop peu même dans les choix du cinéaste pour en faire une œuvre vraiment marquante mais c'est en tous cas totalement opposé au "style" Maïwenn.

[Jeremy Fox]

Le Guillaume Brac c'est un peu l'anti-Maïwenn

C'est vrai mais ça ne m'empêche pas d'apprécier tout autant les deux cinéastes qui pour moi ont fait pour l'instant deux parcours sans fautes.

[Arn]

Tes 3, 4 et 5 je connais pas du tout mais ils m'intriguent.

[Omael]

Mai 2021

***

FILMS DU MOIS

Une affaire de famille
de Hirokazu Kore-eda (2018)



Surpris par l'émotion suscitée par ce magnifique portrait d'une étrange famille rapiécée de marginaux touchants. C'est tendre, lumineux, parfois très drôle, malgré le cadre assez déconcertant dans lequel se nouent ces liens (la froideur des chantiers urbains, le délabrement un peu glauque d'un intérieur bricolé, la misère des vitrines d'un peep-show) et la noirceur qui sourd de l'ensemble, apportant au film une ambigüité troublante. En parcourant la filmo du réalisateur, je me suis rendu compte que j'avais déjà vu (et apprécié) un autre de ces films, Tel père, tel fils, vu il y a des années, et dont je n'arrivais pas à remettre la main sur le titre.

La Chambre du fils
de Nanni Moretti (2001)



Très beau film, douloureux mais pudique, grave mais toujours lumineux, j'avais un peu peur que ce ne soit pas le cas quand survient le moment qui fait basculer le film de manière assez inattendue. Laura Morante est superbe.

L’Épée de Kamui
de Rintarô (1985)



Véritable pépite d'animation, épopée romanesque, spectaculaire et mélancolique, qui préfigure parfois le Ninja Scroll de Kawajiri. Techniquement, c'est superbe, ahurissant même pour un film de cet âge : la grâce qui émane des mouvements, la réalisation souvent audacieuse et poétique, les décors sublimes, la musique bien dans l'époque mais suffisamment originale pour apporter une saveur toute particulière à l'ensemble.

Memories
de Koji Morimoto, Tensai Okamura et Katsuhiro Ôtomo (1995)



A la manière de Métal Hurlant ou d'Animatrix, c'est une très belle anthologie rassemblant trois histoires, chacune constituant une expérience différente et singulière. On peut regretter le manque de liant entre ces 3 parties, si ce n'est l'époustouflante qualité plastique de l'ensemble : c'est un véritable régal visuel et sonore. Mention particulière pour le segment inaugural, Magnetic Rose, qui est une pure merveille de SF troublante, d'une sophistication graphique à tomber par terre.

Manie Manie : Les Histoires du labyrinthe
de Yoshiaki Kawajiri, Rintarô et Katsuhiro Ôtomo (1987)



Encore une sorte d'omnibus animé, qui précède de presque 10 ans Memories, sans que l'écart technique ne se ressente réellement (ce qui est assez fou). Plus expérimental, opaque et abstrait, ce rêve animé en trois partie m'a totalement subjugué.

Tous les films vus :

Spoiler (cliquez pour afficher)

***

DECOUVERTES

Une affaire de famille - Hirokazu Kore-eda (2018) - 8/10
La Chambre du fils - Nanni Moretti (2001) - 8/10
L’Épée de Kamui - Rintarô (1985) - 8/10
Memories - Koji Morimoto, Tensai Okamura et Katsuhiro Ôtomo (1995) - 8/10
Manie Manie : Les Histoires du labyrinthe - Yoshiaki Kawajiri, Rintarô et Katsuhiro Ôtomo (1987) - 8/10
The Two Jakes - Piège pour un privé - Jack Nicholson (1990) - 7/10
Kié la petite peste - Isao Takahata (1981) - 7/10
X1999 - Rintarô (1996) - 6/10
Flash Gordon - Mike Hodges (1981) - 6/10
Harmagedon - Rintarô (1983) - 5/10
Dans l'œil d'un tueur - Werner Herzog (2014) - 5/10
Les Chroniques de la guerre de Lodoss - La Légende de Crystania : le film - Ryûtarô Nakamura (1995) - 5/10

***

REVUS

The Pledge - Sean Penn (2001) - 8/10
Le Garçon et la Bête - Mamoru Hosoda (2015) - 8/10

[Omael]

Tes 3, 4 et 5 je connais pas du tout mais ils m'intriguent.

Oui, moi non plus je ne connaissais pas du tout également, je suis tombé sur ces trois-là un peu par hasard en recherchant des films d'animation japonais.
L’Épée de Kamui est un très beau film d'aventure, au-delà de l'aspect "animation" : il y a du voyage, de la poésie, de l'ampleur, et ça s'inscrit dans un contexte historique qui m'a passioné, même si c'est un aspect secondaire et qu'il y a sans doute quelques raccourcis, qui passent bien vu l'aspect légèrement fantastique.
Les deux autres sont d'avantage des "plaisirs d'animation".
J'ai mis à jour en ajoutant quelques commentaires si ça peut éclairer un peu, mais c'est juste mon ressenti (et je suis assez mordu d'animation ces derniers mois).

[Torrente]

Mais c'est pour le mois d'Avril ou de Mai ? Parce que dans ton post initial, il est indiqué "Avril 2021 Films du mois".

Sinon, je suis bien d'accord pour L’Épée de Kamui qui gagne à être plus (re)connu. Memories m'a toujours paru plus "accessoire", j'avais été très déçu quand je l'ai vu après en avoir lu autant de bien (petit goût de "tout ça pour ça").
Pas encore vu Manie, Manie mais je le note dans un coin de ma tête, merci pour tes avis détaillés !

[Arn]

Merci pour les retours
Je met donc L'épée de Kamui bien haut sur ma watchlist.

EDIT : désolé je pensais qu'on était sur le topic commentaire