Alexandre Angel wrote: ↑22 Jan 21, 19:54
(c'est à peu près aussi nul que Pirates, qui n'est réellement bon que les 15 premières minutes).
Nul?
Oh oui. J'ai essayé de le revoir la fleur au fusil.
Las, j'ai lâché l'affaire au bout de 25 minutes. De beaux décors et costumes ne suffisent pas. Polanski foire complètement son Rackham Le Rouge.
Je précise que je le défendais pourtant à l'époque (mais j'avais 20 ans et était avide de constater systématiquement qu'un film doive porter la marque de son auteur).
Pirates n’est pas nul. J’aimais beaucoup lors de sa sortie. C’est un peu picaresque et peut-être davantage destiné aux jeunes ce qui fait que la révision passe plus mal. La neuvième porte par contre oui. Mais le Major est très fort, il arrive à vendre aux classikiens les navets de Polanski et De Palma.
Oh oui. J'ai essayé de le revoir la fleur au fusil.
Las, j'ai lâché l'affaire au bout de 25 minutes. De beaux décors et costumes ne suffisent pas. Polanski foire complètement son Rackham Le Rouge.
Je précise que je le défendais pourtant à l'époque (mais j'avais 20 ans et était avide de constater systématiquement qu'un film doive porter la marque de son auteur).
Je l'ai vu une bonne dizaine de fois, mais il est vrai que je l'ai surtout regardé avec des yeux d'enfant et que la derniere fois j'ai accusé le coup de mon vieillissement.
Mais de là à le dire nul, nope.
Captain Red reste magistral et on a pas fait mieux dans la caricature de pirate. A part lui, une histoire pas vraiment palpitante dans ses grandes lignes et une romance qui fonctionne pour les petits mais provoque plus l'ennuie pour l'adulte (si ce n'est Charlotte Lewis).
Reste quelques scènes à l'atmosphere sacrément chiadée comme Polanski sait les faire, la degustation du rat, la séquence à Tortuga, celle de la goutte du gouverneur, quelques abordages... C'est d'ailleurs sûrement "a cause" du Polanski qu'on a eu Pirates des Caraibes (le 1 passait encore)...
Last edited by Papus on 26 Jan 21, 18:09, edited 1 time in total.
Carey Mulligan, extraordinaire, plongée dans un film de vengeance stylisée féministe. Revendicateur, pop, une œuvre touchante, qui retrouve l’esprit satirico-politique de John Waters.
G.T.O wrote: ↑27 Jan 21, 10:03
Carey Mulligan, extraordinaire, plongée dans un film de vengeance stylisée féministe. Revendicateur, pop, une œuvre touchante, qui retrouve l’esprit satirico-politique de John Waters.
Donc pas trop le film à programme estampillé #MeToo lourdement asséné, et tellement pop qu'il sera déjà ringard dans 3 ans ?
Parce que c'est un peu ce que je crains, justement (surtout quand on voit le délire des critiques US sur ce film, chose dont je me méfie de plus en plus).
G.T.O wrote: ↑27 Jan 21, 10:03
Carey Mulligan, extraordinaire, plongée dans un film de vengeance stylisée féministe. Revendicateur, pop, une œuvre touchante, qui retrouve l’esprit satirico-politique de John Waters.
Donc pas trop le film à programme estampillé #MeToo lourdement asséné, et tellement pop qu'il sera déjà ringard dans 3 ans ?
Parce que c'est un peu ce que je crains, justement (surtout quand on voit le délire des critiques US sur ce film, chose dont je me méfie de plus en plus).
Cet aspect #MeToo que tu redoutes, aspect dénonciateur repris en choeur par la critique us, est trompeur de ce qu’est réellement le film. Un film de vengeance, un réjouissant jeu de massacre, voilà ce qu’il est, emporté par une Carey Mulligan échappant à la caricature dans un rôle pas évident, et personnage ambigu que le film ne ménage ni n’en cache l’acharnement délirant. Quant à la forme pop, difficile à dire si le film sera obsolète dans quelques années. Ce qui passera le cap je pense, comme d’ailleurs quelques prédécesseurs de rape and revenge, c’est la puissance du récit lui-même.
J'ai déjà découvert le film il y a pas mal de temps, en 2005, mais la nouvelle vision de Voyage au bout de l'enfer m'a fait complètement changer d'avis sur l'opinion plutôt mitigée que j'avais alors. Il ne sera pas film du mois, mais c'est clairement faire une Jeremy Fox que d'avouer mon erreur de jugement.