Commentaires à propos de votre film du mois

[El Dadal]

Il sépare les films nouvellement vus des ré-visions. C'est ce que font les meilleurs d'entre nous.

[Kevin95]

Vous savez quoi, je vais me chercher un truc dans le frigo.

[John Holden]

Tout le monde s'en cogne mais dites moi (svp) en cœur si mon listing est (si) indéchiffrable.

Chais pas, je te lis jamais.

C'est parfait pour moi avec les titres en gras et une taille de police légèrement supérieure.
Riqueuniee me manque alors de temps en temps je prends sa place.

[John Holden]

Top 5 de Novembre parmi la cinquantaine de films vus :

Visages d'enfants…Jacques Feyder (1923) : 8.5/10 [ DVD Lobster]


Das Testament des Dr. Mabuse…Fritz Lang (1933) : 8.5/10 (Jack, Ed, Littlebill, no comment)


Chibusa yo eien nare (Maternité éternelle)…Kinuyo Tanaka (1955) : 8/10 [Youtube]


Moskva slezam ne verit (Moscou ne croit pas aux larmes)…Vladimir Menshov (1980) : 8/10 [BR Potemkine]


The Major and the Minor (Uniformes et jupons courts)…Billy Wilder (1942) : 8/10 [BR Rimini]

[Jack Carter]

Das Testament des Dr. Mabuse…Fritz Lang (1933) : 8.5/10 (Jack, Ed, Littlebill, no comment)

[Roilo Pintu]

Mon Top 5 de Novembre :



1/ Harold et Maude – Hal Ashby (1971)
2/ L’étrangleur de la place Rillington – Richard Fleischer (1971)
3/ La Vengeance aux deux visages – Marlon Brando (1961)
4/ Terreur aveugle - Richard Fleischer (1971)
5/ Duel au soleil – King Vidor (1946)

Harold et Maude est mon film du mois, comédie noire et surréaliste, brillante, drôle et divertissante, avec des personnages totalement improbables, des situations assez casse gueule sur le papier, et pourtant… Un film délicieusement riche où la vivacité revigorante de Ruth Gordon, qui compose une Maude accro à la vie, ne fait pas que changer les perspectives d’Harold, lui plutôt accro à la mort, elle embarque également avec facilité le spectateur dans sa vision de la vie, dans cette belle histoire d’amitié qui se transforme en histoire d’amour. J’étais sceptique quant à savoir si oui ou non le film allait me faire croire à leur histoire, grand naïf de Roilo ! Film du mois, qui vole au dernier moment la 1ère place à L’étrangleur de la place Rillington.

Richard Fleisher ne cesse de m’étonner, me surprendre, me donner du plaisir. De lui je ne connaissais jusqu’à l’année dernière que 20 000 lieues… ; les Vikings, Soleil Vert, le Voyage Fantastique (et of course Conan II et Kalidor ) pour découvrir l’année dernière deux pépites (Mandingo et Les flics ne dorment pas la nuit), cette année je rajoute L’étrangleur de Rilligton Place et Terreur aveugle. Le 1er est un un thriller redoutablement efficace, dont le tour de force repose sur la mise en scène ainsi que sur l’interprétation de son acteur principal. Richard Fleisher recrée superbement l’atmosphère de la fin des années 40 à Londres, et dépeint de manière simple l’étude d’un esprit maléfique. Richard Attenborouh fait froid dans le dos, calme, en apparence inoffensif, un visage vaguement menaçant, une voix douce, qui provoque l’endormissement. Effrayant... Le deuxième part sur un argument des plus simples, Richard Fleisher réalise un thriller assez prenant, grâce à une mise en scène solide et ludique. L’histoire n’est pas aussi forte que Rillington Place, mais avec une intrigue concentrée sur 90 minutes, un jeu sur la caméra exceptionnel, une très bonne performance de Mia Farrow, soumise à un certain sadisme, difficile de faire la fine bouche. Amateur de bonnes tensions, go !

Enfin, belle découverte avec La Vengeance aux deux visages, western atypique et audacieux qui mélange habilement le mélodrame et le film de vengeance. Le rythme est parfois lent, mais c’est au bénéfice d’une guerre psychologique intense entre deux grands acteurs. Et si Brando bouffe toujours l’écran Karl Malden est loin d’être distancé. Le cadre de l’histoire est magnifique, les couleurs et les paysages époustouflant donnent un bel écrin au film.

[Vic Vega]

Tandem (Patrice Leconte,1987) 8

Celui-là, je l'avais vu à sa sortie pendant mes années d'enfance. Le morceau de Cocciante est resté gravé dans ma tête pour les 33 ans qui suivirent. Et je craignais de le redécouvrir avec une oeil cinéphile plus aguerri. Mais ça s'est très bien passé : Rochefort et Jugnot sont ringards et attachants parce que pathétiques, comme les losers des Farrelly et de Chow Sing-chi, comme certaines figures de la comédie italienne.

Apres avoir longtemps hesité entre deux titres, primé au "tresor caché" plutot que de couronner Guy Gilles une seconde fois cette année : La Montagne d'argent de Senkichi Taniguchi, epaulé par le trio magique Kuorsawa (au scenario), Mifune et Shiimura (les deux acteurs fetiches de ce dernier, premier film de Mifune). A la fois polar et drame montagnard, le film emeut dans sa partie centrale à travers le personnage de Shimura qui s'humanise au contact des personnages qu'il va rencontrer pendant sa cavale. Je reve de voir le film un jour restauré et accessible à tous. Merci à Beule et Vic Vega pour la decouverte.

A noter que Kurosawa est monteur non crédité et qu'à la zique c'est le grand Akira Ifukube (connu pour les Godzilla et qui a aussi bossé pour Misumi, Naruse, Ichikawa, Uchida, Von Sternberg).

[origan42]

Visages d'enfants…Jacques Feyder (1923) : 8.5/10 [ DVD Lobster]

[Arn]

Premier visionnage du mois et premier coup de coeur :


Melody, de Waris Hussein (1971)

Merci à Justin Kwedi pour le coup de projecteur sur ce film dont je n'avais jamais entendu parlé. Au delà de la tagline de l'affiche un peu nul, on passe vraiment tout le film avec une grand sourire aux lèvres.
Waris Hussein, avec un scénario d'Alan Parker, arrive parfaitement à capter ce moment de l'enfance où naissent les premiers émois amoureux et à représenter ce monde des adultes parfois tyrannique, parfois grotesque ou gênant.
Le ton du film m'a pas mal fait penser à La bande des quatre de Peter Yates, qui lui était focalisé sur une autre période importante de la jeunesse, celle à la frontière entre adolescence et le monde adulte. Mais on y retrouve la même caméra réaliste mais pleine de poésie, et cette joie de vivre trouvé dans des moments simples, tout en laissant paraitre en fond des rapports de classe.

[Boubakar]

Premier visionnage du mois et premier coup de coeur :

Melody, de Waris Hussein (1971)

Merci à Justin Kwedi pour le coup de projecteur sur ce film dont je n'avais jamais entendu parlé. Au delà de la tagline de l'affiche un peu nul, on passe vraiment tout le film avec une grand sourire aux lèvres.

La présence à la B.O. des Bee Gees attire ma curiosité. Tu l'as acheté où ?

[Arn]

Premier visionnage du mois et premier coup de coeur :

Melody, de Waris Hussein (1971)

Merci à Justin Kwedi pour le coup de projecteur sur ce film dont je n'avais jamais entendu parlé. Au delà de la tagline de l'affiche un peu nul, on passe vraiment tout le film avec une grand sourire aux lèvres.

La présence à la B.O. des Bee Gees attire ma curiosité. Tu l'as acheté où ?

Ah oui j'ai oublié ce gros morceau et atout du film Dommage j'ai trouvé le son pas toujours au top (pas au niveau de l'image en tout cas).
Je l'ai pris dans l'édition anglaise de Studio Canal (collec Vintage Classics).

[origan42]

Claque du premier jour :

Ces deux filles vont-elles pouvoir garder leur titre encore trente jours ?

[Rick Blaine]

Claque du premier jour :

Ces deux filles vont-elles pouvoir garder leur titre encore trente jours ?

Oui !!!
Quel film, d'une merveilleuse sensibilité. Un beau BR tiens, ça me ferait plaisir.

[Alexandre Angel]

Ah oui, c'est bien.
Comme sortie de carrière, il y a pire.

[Jeremy Fox]

Souvenir de son passage au cinéma de minuit milieu des années 80 : très jolie surprise alors que je partais un peu dubitatif.