Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rick Blaine
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Rick Blaine »

Alexandre Angel a écrit :
Rick Blaine a écrit :
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Tiens je me le reverrais bien :idea: (un de mes premiers achats dvd :D dans son édition Opening )
Je ne l'avais jamais vu.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cest du Cronenberg radical. Marquant au sens le plus fort du terme.
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origan42
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Message par origan42 »

FILM DE JUILLET
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LA MAISON DES BOIS (Maurice Pialat, 1971) *****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Les misérables (Henri Fescourt, 1925) *****

Elvira Madigan (Bo Widerberg, 1967) ****
La maison du mystère (Alexandre Volkoff, 1922) ****
Les Vampires (Louis Feuillade, 1915) ****

Senses (Ryūsuke Hamaguchi, 2015) ***
Tih Minh (Louis Feuillade, 1919) ***

De Gaulle (Gabriel Le Bomin, 2020) **
La foire des ténèbres (Jack Clayton, 1983) **

Taxi 3 (Gérard Krawczyk, 2003) *

Taxi 4 (Gérard Krawczyk, 2007) °

RE-VISION
Taxi 2 (Gérard Krawczyk, 2000) ** →

SÉRIES
Homeland - Saison 8 (Lesli Linka Glatter, 2020) ****
The young pope (Paolo Sorrentino, 2016) ***
The new pope (Paolo Sorrentino, 2020) **
INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : JACQUELINE DUFRANNE Maman Jeanne dans La Maison des bois
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JUDE LAW Lenny Belardo, le pape Pie XIII dans The Young Pope
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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

origan42 a écrit :
FILM DE JUILLET
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LA MAISON DES BOIS (Maurice Pialat, 1971) *****
Ah oui!!! Carrément d'accord! C'est une série (ou plutôt un feuilleton) mais carrément d'accord :mrgreen: 8)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
origan42 a écrit :
FILM DE JUILLET
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LA MAISON DES BOIS (Maurice Pialat, 1971) *****
Ah oui!!! Carrément d'accord! C'est une série (ou plutôt un feuilleton) mais carrément d'accord :mrgreen: 8)

L'évidence !
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Alexandre Angel
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Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :L'évidence !
Chef d'oeuvre
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
Jeremy Fox a écrit :L'évidence !
Chef d'oeuvre

Tiens je vais me le ressortir pour la peine. 8)
7swans
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Message par 7swans »

Tom Peeping a écrit :
La cité de l'indicible peur (Jean-Pierre Mocky, 1964) *** Mon film du mois
Un inspecteur (Bourvil) traque un faux-monnayeur dans une petite ville d'Auvergne au moment où une bête légendaire, la Bargeasque, la terrorise. Géniale et hilarante du début à la fin, une comédie policière qui est surtout un festival de personnages extravagants embarqués dans des situations absurdes. Le casting hors-pair (Jean Poiret, Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Victor Francen...) est dirigé de main de maître. Un chef-d'oeuvre. BR FR
Tom Peeping, le gars qui sait te donner envie de voir un film (et c'est bien le principal), en 8 lignes (dont 3 de pitch).
Je suis à deux doigts d'acheter le Blu Ray d'un film de Mocky.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Message par feb »

Film de juillet.

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Message par Tom Peeping »

7swans a écrit :
Tom Peeping a écrit :
La cité de l'indicible peur (Jean-Pierre Mocky, 1964) *** Mon film du mois
Un inspecteur (Bourvil) traque un faux-monnayeur dans une petite ville d'Auvergne au moment où une bête légendaire, la Bargeasque, la terrorise. Géniale et hilarante du début à la fin, une comédie policière qui est surtout un festival de personnages extravagants embarqués dans des situations absurdes. Le casting hors-pair (Jean Poiret, Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Victor Francen...) est dirigé de main de maître. Un chef-d'oeuvre. BR FR
Tom Peeping, le gars qui sait te donner envie de voir un film (et c'est bien le principal), en 8 lignes (dont 3 de pitch).
Je suis à deux doigts d'acheter le Blu Ray d'un film de Mocky.
Merci. Le Blu-ray, tu peux y aller les yeux fermés, film génial, excellente image.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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John Holden
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Message par John Holden »

Tom Peeping a écrit :
7swans a écrit :
Tom Peeping, le gars qui sait te donner envie de voir un film (et c'est bien le principal), en 8 lignes (dont 3 de pitch).
Je suis à deux doigts d'acheter le Blu Ray d'un film de Mocky.
Merci. Le Blu-ray, tu peux y aller les yeux fermés, film génial, excellente image.
En effet ! 8) Il y a dans le film une flopée de numéros d'acteurs inoubliables et notamment Raymond Rouleau, répétant à l'envi "quoi?..." sur un ton mi badin, mi inquiet, pour ponctuer ses phrases, engendrant un nombre incalculable de quiproquos. Jean Poiret en agent de police coquet et zélé, Bourvil habité, quasi mystique, comme à son habitude chez Mocky, Dufilho inquiétant jusqu'à la farce, Francis Blanche baroque. Les années 60 de Mocky sont presque parfaites.
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John Holden
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Message par John Holden »

Un top 5 international pour Juillet avec un Kinoshita bouleversant qui évite avec élégance le pathos écoeurant, un Ritwik Ghatak proche de l'universalité d'un Satyajit Ray, un Pabst (version allemande) moite, un noir serré de Cy Endfield quasi documentaire, et enfin un grand film français des années 40, injustement méconnu, à la frontière entre Grémillon et Duvivier.

Nijūshi no hitomi (Vingt-quatre prunelles)...Keisuke Kinoshita (1954)
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Meghe Dhaka Tara (L'Étoile cachée)...Ritwik Ghatak (1950)
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Die Dreigroschenoper (L'Opéra de quat'sous)...Georg Wilhelm Pabst (1931)
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Hell Drivers...Cy Endfield (1957)
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Campement 13...Jacques Constant (1940)
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film de juillet
1. Une Femme cherche son destin (Irving Rapper, 1942)


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2. Le Plus sauvage d'entre tous (Martin Ritt, 1963)


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3. Seuls les Indomptés (David Miller, 1962)


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Mes découvertes en détail :
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N’oublie pas que tu vas mourir (Xavier Beauvois, 1995)
Voici le film d’un homme qui s’y est mis tout entier tant s’y manifeste un exhibitionnisme du conscient, des dérapages fascinés dans l’héroïsation narcissique ou la bonne volonté culturelle (à grand renfort de références byroniennes). Le personnage rate son rendez-vous avec l’Histoire car il a depuis longtemps perdu la sienne, avec ses projets d’avenir réduits à néant par l’impossible oubli d’une mort annoncée. C’est ce devenir fantôme que l’auteur tente de saisir, une fuite loin de ce qui était vers ce qui ne sera pas, dans un présent absolu et évanescent. Mais il peine à s’affranchir des clichés de la mythologie romantico-morbide anarchiquement ébauchée dans Les Nuit Fauves, d’un arsenal de schémas idéalistes dont on voudrait simplement incriminer la naïveté s’ils ne prétendaient illustrer un sujet aussi grave. 4/6

Les banlieusards (Joe Dante, 1989)
On sait à quel point l’auteur peut être considéré comme le pendant "poil-à-gratter" de Spielberg. Une nouvelle preuve en est fournie avec cette comédie plus burlesque que noire, qui réinvestit un motif structurant du cinéma américain des années 80, des productions Amblin à Lynch en passant par Burton : la banlieue des middle class, trop proprette, trop idéalement baignée de nostalgie fifties pour ne cacher quelque horreur refoulée. S’en donnant à cœur joie dans la critique du reaganisme triomphant, poussant la curiosité paranoïaque de ses personnages jusqu’au délire, Dante cultive une forme hybride entre cartoon, satire et épouvante, sans jamais réussir à trouver le point de synergie idéal. En résulte une impression de brouillon inachevé, aux cartouches précocement brûlées les unes après les autres. 3/6

The king of Staten Island (Judd Apatow, 2020)
Le roi de New York filmé par Ferrara était un gangster noctambule et halluciné. Celui de Staten Island vu par Apatow est un grand échalas velléitaire, tourmenté, peu remis de la mort de son père et doté d’une inclination marquée pour la glande : l’un de ces antihéros lancés sur les rails de la trajectoire lose-mélancolie-maturité qu’affectionne tant le cinéma indépendant américain. La méthode du cinéaste consiste à investir les clichés et les étapes balisées du récit d’apprentissage introspectif, de tremper la ouate des bons sentiments dans le bain aigre-doux d’une certaine anxiété dépressive, pour mieux capturer l’essence du millénial lambda, coincé entre son désir d’accomplissement et sa peur de l’échec. Par ailleurs, un film qui offre le plaisir de retrouver Marisa Tomei ne peut être que très attachant. 4/6

Sang et or (Jafar Panahi, 2003)
En Iran aussi la fracture sociale signifie quelque chose. Il y a le Téhéran d’en bas, qui court à flanc de collines dans le chaos urbain infernal et pollué. Et il y a le Téhéran d’en haut, ghetto de riches désabusés tout acquis à la fête et aux dépenses somptuaires. Le sort veut qu’Hussein, gros géant livreur de pizzas, fragile et surnuméraire, fasse le go-between entre les prolétaires sans le sou et les privilégiés égoïstes pour qui sa misère est une tare supplémentaire. À partir d’un scénario de Kiarostami, ciselé à l’acide, sur l’engrenage de la pauvreté dans les grandes villes modernes, le cinéaste analyse sans emphase l’absurdité d’une situation bloquée. Loin de la leçon de morale censée être inculquée au peuple, son film nourrit la tension d’un thriller et épouse la logique implacable d’une tragédie en mouvement. 5/6

Peppermint candy (Lee Chang-dong, 1999)
Comment un gentil garçon est-il devenu un sale type ? En partant du suicide inexpliqué d’un quadragénaire torché au soju, le réalisateur rembobine le temps en une structure à rebours. Il égrène les épisodes de plus en plus éclairants de son existence et, ce faisant, passe au crible les vingt années de l’histoire socio-politique de la Corée précédant l’entrée dans le nouveau millénaire. Ravages de la dictature militaire, perte de l’innocence, obsession de la réussite, illusions en fuite : le portrait tire son amertume du mouvement du récit, dynamique de dépression qui consiste à retrouver, en creusant les strates du temps, l’image originelle et fondatrice d’une vie. Mais l’âpreté ne cède jamais vraiment à un réel sentiment de tristesse, peut-être parce qu’une certaine complaisance doloriste pèse sur ce film sépulcral. 4/6

Alexandre le bienheureux (Yves Robert, 1968)
Gros propriétaire terrien, Alexandre découvre le bien-être, peut-être même le bonheur et certainement la sagesse en réalisant le vieux rêve de tout individu : ne rien faire. Avec cet éloge tranquille de la paresse, le cinéaste affirme quant à lui un ton fait de tendresse buissonnière, de bonhomie cocasse. Mais également un sens de la nature qui s’exprime sans fausse poésie ni maniérisme, la peinture d’un univers villageois exempte de condescendance autant que de folklorisme. Plus profondément se fait jour un certain anarchisme s’attaquant à un état d’esprit petit-bourgeois bien français, un poujadisme paysan apte à transformer les gens sympathiques en garants de l’ordre commun, commandos d’une morale délétère : mort à la rêverie, mère de tous les vices. Drôle et enlevée, la comédie est charmante. 4/6


Et aussi :

L'aventure du Poséidon (Ronald Neame, 1972) - 4/6
Les derniers jours du disco (Whit Stillman, 1998) - 4/6
Orlando (Sally Potter, 1992) - 4/6
Zama (Lucrécia Martel, 2017) - 4/6
Seuls les indomptés (David Miller, 1962) - 5/6
Le plus sauvage d'entre tous (Martin Ritt, 1963) - 5/6
Dans l'ombre de Staline (Agnieszka Holland, 2019) - 4/6
Cyclo (Tran Anh Hung, 1995) - 4/6
Looking for Richard (Al Pacino, 1996) - 4/6
Tout simplement noir (Jean-Pascal Zadi & John Wax, 2020) - 3/6
Fatal games (Michael Lehmann, 1989) - 4/6
L'enfer de la corruption (Abraham Polonsky, 1948) - 4/6
Une femme cherche son destin (Irving Rapper, 1942) - 5/6


Et bien que je le connaisse absolument par coeur, j'ai profité de sa diffusion sur Arte pour revoir ce film qui reste à mes yeux l'un des plus beaux et bouleversants du monde (dont on attend d'ailleurs toujours la chronique sur le site) :
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Films des mois précédents :
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Juin 2020 - Le magnifique (Philippe de Broca, 1973)
Mai 2020 - Orfeu negro (Marcel Camus, 1959)
Avril 2020 - Un homme de trop (Costa-Gavras, 1967)
Mars 2020 - Comrades (Bill Douglas, 1986)
Février 2020Hellzapoppin (H.C. Potter, 1941)
Janvier 2020Les filles du docteur March (Greta Gerwig, 2019)
Décembre 2019It must be heaven (Elia Suleiman, 2019)
Novembre 2019Les misérables (Ladj Ly, 2019)
Octobre 2019Bacurau (Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles, 2019)
Septembre 2019Driver (Walter Hill, 1978)
Août 2019Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959)
Juillet 2019 - La sorcellerie à travers les âges (Benjamin Christensen, 1922)
Juin 2019Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
Mai 2019 - Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
Avril 2019 - Les oiseaux de passage (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018)
Mars 2019 - Le convoi (Sam Peckinpah, 1978)
Février 2019Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973)
Janvier 2019Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016)
Décembre 2018Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018 - L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (John Boorman, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Dernière modification par Thaddeus le 1 août 20, 14:34, modifié 1 fois.
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Beule
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Message par Beule »

Une grosse vingtaine de découvertes marquantes en juillet : pas facile d'extraire une sélection.
Je retiens en priorité Le Tombeau des lucioles. À l'évidence, c'est un modèle d'adaptation littéraire, en tout point respectueux de la chronologie et de la substance du court roman de Nosaka mais qui en infléchit la - toute relative - sécheresse factuelle pour tendre vers une narration diégétique infiniment plus probante en termes d'efficacité dramatique à l'écran. Le résultat est là : une émotion à fleur de peau de tous les instants. La netteté d'exécution du trait de Yoshifumi Kondô est aussi pour beaucoup dans cette réussite. Déchirant.

Juste derrière, un Yamada apparemment tenu par les japonais pour l'une des plus belles réussites du cinéma des années 90. Musuko ne me semble pas usurper cette flatteuse réputation : une chronique familiale au lyrisme secret, attentive aux mutations sociétales mais étrangère à toute tentation passéiste. Rentarô Mikuni y est bouleversant. Pour une fois (la première après quelque 25 films vus) la filiation avec Ozu n'est sans doute pas irrecevable. Yamada se permet même un plan signature sur une façade d'immeuble administratif à la manière du maître dans les années 50. Je ne serais pas plus surpris si ce film avait pu inspirer l'œuvre à venir de Kore-eda.

Gros coups de cœur également pour La Ballade de Tsugaru, qui confirme après Le Rendez-vous le mois dernier le talent de Kôichi Saitô à dessiner des entre-deux sentimentaux extrêmement troublants, pour l'immanente beauté de L'Étoile cachée de Ritwik Ghatak ou encore pour le baroque Under the blossoming cherry trees de Shinoda couvant un impressionnant feu infernal.

Mentions spéciales pour les prestations de Claudette Colbert dans Zaza, véritable feu d'artifice, et de ma chouchoute Chieko Baishô dans Le Château ambulant : les infinies nuances dont elle pare la voix de Sophie à tout âge dans le Château ambulant de Miyazaki sont un authentique tour de force.
Découvertes :

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1 – LE TOMBEAU DES LUCIOLES (Isao Takahata – 1988)

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2 – MY SONS (Yôji Yamada – 1991)

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3 – LA BALLADE DE TSUGARU (Kôichi Saitô – 1973)

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4 – L'ÉTOILE CACHÉE (Ritwik Ghatak – 1960)

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5 – SOUS LES CERISIERS EN FLEURS (Masahiro Shinoda – 1975)

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6 – MON VOISIN TOTORO (Hayao Miyazaki – 1988)

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7 – ZAZA (George Cukor – 1938)

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8 – UNE AUBERGE À OSAKA (Heinosuke Gosho – 1954)

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9 – À LA RECHERCHE DE GARBO (Sidney Lumet – 1984)

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10 – THE PETRIFIED FOREST (Masahiro Shinoda – 1973)

Redécouvertes majeures :
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UN PACTE AVEC LE DIABLE (John Farrow – 1949)

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BLUE COLLAR (Paul Schrader – 1978)

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L'ÉPREUVE DU BONHEUR (Henry King – 1951)
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Beule »

John Holden a écrit :Un top 5 international pour Juillet avec un Kinoshita bouleversant qui évite avec élégance le pathos écoeurant (...)
Dans mes souvenirs, la gageure n'est toutefois pas tenue jusqu'au bout. Il me semble que dans les séquences finales, celles des retrouvailles de l'institutrice Hideko Takamine et de ses anciens élèves, Kinoshita chargeait pas mal la barque niveau pathos. Mais c'est bien peu de chose en vérité, on est d'accord : un Kinoshita majeur et une magnifique leçon de résistance idéologique.
Tout à fait en phase aussi pour le Ghatak et le Endfield 8) . Et faut que je me décide à poursuivre l'exploration du coffret Pabst, tiens...
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Père Jules
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Père Jules »

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Sur le gong hier soir pour le mois de juillet, le très beau L'emploi d'Ermanno Olmi.
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