Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Boubakar a écrit :Je ne vois pas en quoi c'est un problème de voir autant de films, si on structure sa journée comme il faut sans être forcément collé à la télé toute la journée (plusieurs d'entre eux font moins d'une heure). Avec de l'organisation, c'est possible de voir, et d'apprécier, des films, d'avoir du temps pour sa vie personnelle (même en cette période où j'ai la chance sortir assez souvent, habitant près d'une forêt, pour aller courir), professionnelle, voir ses amis par visio/téléphone. J'espère ne pas arriver à m'écoeurer du cinéma, car j'adore toujours autant !
Ce n'est pas un problème. Si, comme tu l'expliques, tu parviens à organiser ta vie pour, d'une part, et que cette cadence n'écorne pas le plaisir que tu prends à chaque découverte, d'autre part, alors c'est très bien.
Je dis juste que, à titre personnel, je ne fonctionne pas comme ça. Je ne pourrais pas découvrir autant de films et à un tel rythme. Ce n'est même pas une question de planning ou d'emploi du temps. J'ai juste besoin d'un intervalle d'une journée au moins (voire deux) entre chaque film. Pour laisser décanter, pour faire passer le souvenir et l'empreinte de l'expérience, quelle qu'elle soit.
Je suis d'accord avec toi sur le fond, mais ça dépend quand même beaucoup des films en question.
Si tu t'enquilles à la suite 2001, Once Upon a Time in America, Barry Lyndon et The Deer Hunter, là ok je comprends qu'il faille décanter et ça me paraitrait aberrant de se bouffer tout ça en peu de temps.
Mais je t'assure que s'il s'agit de Universal Soldier : Day of Reckoning, The Slumber Party Massacre et Just a Gigolo (pour citer quelques-uns de mes films vus ce mois), pas besoin de prendre tant de précautions de visionnage.