Commentaires à propos de votre film du mois

[Alexandre Angel]

Tiens, je n'ai lu aucun Conrad mais le film m'a définitivement donné envie de m'y plonger rapidement.

Je suis venu à Conrad par...Apocalypse Now

[cinéfile]

Premier sérieux prétendant du mois, avec l'excellentissime film noir The Killers. J'ai été particulièrement estomaqué par la construction du récit et par la mise en scène de Siodmak, toute en plan-séquences et incroyables mouvements de caméra. C'est d'une modernité et d'une maestria hallucinante. Et alors le couple Lancaster/Gardner (24 ans seulement à l'époque !), on fait difficilement plus charismatique.

Ah oui, j'adore ! Par sa construction, on peut dire que c'est un peu le Citizen Kane du film noir.

La séquence dans le diner avec les deux tueurs au début m'avait fait méchamment penser au début de History of Violence aussi.
D'ailleurs, c'est uniquement ce "prologue" qui reprend la nouvelle d'Hemingway.

[bruce randylan]

Tiens, je n'ai lu aucun Conrad mais le film m'a définitivement donné envie de m'y plonger rapidement.

Son chef d'oeuvre reste néanmoins Nostromo

Oulalala. Le seul que j'ai lu et ça m'avait très rapidement saoulé. Mais j'ai cru comprendre qu'il n'était pas forcément révélateur.

Sinon, immense coup de coeur

[Profondo Rosso]

Premier candidat avec Vif-Argent, premier film et assez fascinante tentative de mélo romantique fantastico-onirique à la Peter Ibbetson/Aventure de Madame Muir dans un contexte français. Formellement inventif, touchant et magnifiquement interprété très belle découverte !

[primus]

Ca me fait plaisir que cites ce film, que je trouve formidablement touchant.

C'est vraiment un film qui touche juste. Personne n'est méchant, il n'y a pas de véritable tort, juste une situation, des choix, que chacun assume comme il peut. Et puis je dois dire que Ray en bluray (le Artificial Eye, j'ignore s'il est vraiment bon, mais pour mon installation, c'est amplement suffisant), c'est juste magnifique.

Dans mon souvenir il l'est pour la mienne d'installation (videoprojection). Ce coffret Artificial eye montre davantage la richesse du travail des différents directeurs photo. Une opportunité en bluray qui reste unique je crois. Me reste à prendre le blu de House of music chez Critérion. Quel dommage de ne pas avoir eu ce cinéaste en bluray chez nous. Mais c'est un exemple de plus, peut-être comblé un jour mais trop tard pour qui a investi dans un import, comme pour Mizogushi. Même si je sais qu'il y a des complétistes pour tout acheter.

Edit: The music room. Pas House of music

[Watkinssien]

Premier sérieux prétendant du mois, avec l'excellentissime film noir The Killers. J'ai été particulièrement estomaqué par la construction du récit et par la mise en scène de Siodmak, toute en plan-séquences et incroyables mouvements de caméra. C'est d'une modernité et d'une maestria hallucinante. Et alors le couple Lancaster/Gardner (24 ans seulement à l'époque !), on fait difficilement plus charismatique.

[Major Tom]

Premier sérieux prétendant du mois, avec l'excellentissime film noir The Killers. J'ai été particulièrement estomaqué par la construction du récit et par la mise en scène de Siodmak, toute en plan-séquences et incroyables mouvements de caméra. C'est d'une modernité et d'une maestria hallucinante. Et alors le couple Lancaster/Gardner (24 ans seulement à l'époque !), on fait difficilement plus charismatique.

Ah mais oui !

[Demi-Lune]

Prospero's books, de Peter Greenaway (1991) 10/10 - Immense bonheur de revoir en salle ce chef-d'oeuvre foisonnant.

Tu l'as revu à Paris, cinéphage ? Si oui, quelle salle fait la reprise ?

[Thaddeus]

Et pendant ce temps-là, en loucedé... :

Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick) : 8/10 (+)

[Phnom&Penh]

Je suis venu à Conrad par...Apocalypse Now

Moi aussi, après j'ai lu Au cœur des ténèbres. Plus tard, étant en Asie, j'ai été passer une semaine à remonter les rivières de Bornéo. Qu'est-ce que je me suis fait chier Des fois, le cinéma et la littérature, c'est mieux que la vie
Après, j'ai lu le reste de Conrad, et c'est grand. Mais je me suis contenté de remonter les rivières de Bornéo, je ne suis pas parti à la chasse à la baleine.

[cinephage]

Prospero's books, de Peter Greenaway (1991) 10/10 - Immense bonheur de revoir en salle ce chef-d'oeuvre foisonnant.

Tu l'as revu à Paris, cinéphage ? Si oui, quelle salle fait la reprise ?

Il a été montré à l'étrange Festival, lors d'une séance unique. La copie n'était pas neuve du tout, alors qu'il a bien été annoncé qu'ils avaient recherché la plus belle copie disponible...
Ca augure donc mal d'une véritable reprise en salle de ce film si radical (on a quand même une poignée de personnes qui ont quitté la salle pendant la séance, je ne saurais dire si c'était à cause du film)

[Spongebob]

Premier sérieux prétendant du mois, avec l'excellentissime film noir The Killers. J'ai été particulièrement estomaqué par la construction du récit et par la mise en scène de Siodmak, toute en plan-séquences et incroyables mouvements de caméra. C'est d'une modernité et d'une maestria hallucinante. Et alors le couple Lancaster/Gardner (24 ans seulement à l'époque !), on fait difficilement plus charismatique.

Je l'ai redécouvert cet été grâce à l'excellente édition Blu-ray de Carlotta. Si je ne l'avais pas déjà découvert il y a quinze ans (et profondément étudié à la fac) il aurait été mon film du mois.

[Flol]

Et pendant ce temps-là, en loucedé... :

Eyes Wide Shut (Stanley Kubrick) : 8/10 (+)

J'en tire une seule conclusion : à 19 ans, j'en avais vraiment pas grand-chose à fiche du ciné - ou alors j'étais juste complètement con.
Et une seconde quand même : ce film est en fait tout à fait fascinant (toute la partie dans le manoir, mon dieu...).

Je l'ai redécouvert cet été grâce à l'excellente édition Blu-ray de Carlotta. Si je ne l'avais pas déjà découvert il y a quinze ans (et profondément étudié à la fac) il aurait été mon film du mois.

Dès la séquence d'intro, j'étais happé. Et le film ne m'a plus lâché par la suite - je crois même avoir entendu ma mâchoire tomber lors de la scène de braquage, entièrement en plan-séquence, où l'on commence au plus près des personnages rentrant dans l'usine, avant que la caméra ne s'élève de plus en plus et filme la fusillade et les bagnoles qui partent à toute blinde.

[Alexandre Angel]

Après, j'ai lu le reste de Conrad, et c'est grand. Mais je me suis contenté de remonter les rivières de Bornéo, je ne suis pas parti à la chasse à la baleine.

Une p'tite confusion avec l'autre, c'est possible ?

[Phnom&Penh]

Après, j'ai lu le reste de Conrad, et c'est grand. Mais je me suis contenté de remonter les rivières de Bornéo, je ne suis pas parti à la chasse à la baleine.

Une p'tite confusion avec l'autre, c'est possible ?

Oh merde. J'ai toujours confondu Conrad et Melville
Ça doit être pour cela que j'ai raté le charme des rives de Bornéo. Je recherchais une baleine
Je vais revenir à Proust. Il n'a jamais été en Asie, mais je me sens chez moi. À Paris