il donne le chat au petit vieux sans-le-sou (celui qui fait croire qu'il rentre de vacances dans le sud de la France et qui vient à l'inauguration de la tour uniquement pour refourguer de faux titres financiers) dont l'amoureuse vient de mourir en tombant de l'ascenseur...
Tu sais quand même qui joue le petit vieux d'ailleurs??
Sinon, ce que j'aime dans ce film est qu'il tient ses promesses.
Essaie d'imaginer que je voyais beaucoup d' extraits de films à leur sortie quand j'étais petit (notamment et surtout dans Monsieur Cinéma, animé par Pierre Tchernia) en plus des affiches et des jeux d'exploitation.
J'étais comme envoûté mais souvent, bon nombre de films (du genre d'action) que je finissais par voir à la télé me décevaient au final.
Celui-là promettait quelque chose de grandiose et je rêvais de le voir (je suis presque sûr qu'il a du être interdit aux moins de treize ans tout de suite à sa sortie mais je n'ai pas trouvé de trace)
J'attendais sa reprise de 79 comme le Messie.
J'ose à peine te dire l'excitation quand je pus enfin le voir sur grand écran en Juillet de la même année et je n'avais eu l'once d'une déception (un tout petit peu sur la résolution du sinistre mais rien de méchant)!
Le résultat est toujours là, en termes techniques, narratifs et spectaculaires!
Ils se sont vraiment donné les moyens.
Dernière modification par Alexandre Angel le 2 déc. 18, 11:07, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Thaddeus a écrit :Pfff... A cause de vous je suis obligé de le rajouter sur ma watch-list de 7684 films. Je vais jamais en arriver à bout...
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
The Deuce...
J'ai OCS mais je résiste à la tentation, j'attends sagement le Blu-Ray en espérant que Warner ne tarde pas trop...
Alexandre Angel a écrit :
Thaddeus a écrit :Pfff... A cause de vous je suis obligé de le rajouter sur ma watch-list de 7684 films. Je vais jamais en arriver à bout...
C'est ce que je me dis tous les jours (et pas qu'une fois...) en venant ici .
@Alexandre : Le "petit vieux" (rien de péjoratif dans le contexte du film) c'est Fred Astaire.
J'avoue je viens de faire un tour sur IMDb car je ne le connais pas. Je vois qu'il avait les premiers rôles dans de nombreux films des années 50...
En tout cas il suscite assez facilement l'empathie du fait de la justesse de son jeu. J'étais même un peu triste pour lui à la fin du film en me disant qu'ils (les scénaristes) ne lui avaient pas fait de cadeaux...
Mais oui, je comprends parfaitement ton enchantement étant gamin car avec ce film il n'y a pas tromperie sur la marchandise, et ça fait du bien pour moi qui n'ai connu que les films catastrophes actuels, bourrés de CGI et cie.
Dernière modification par AntonChigurh le 2 déc. 18, 11:34, modifié 1 fois.
AntonChigurh a écrit :
@Alexandre : Le "petit vieux" (rien de péjoratif dans le contexte du film) c'est Fred Astaire.
J'avoue je viens de faire un tour sur IMDb car je ne le connais pas. Je vois qu'il avait les premiers rôles dans de nombreux films des années 50...
Il était une star dès les années 30 et le danseur le plus élégant et un des plus inventifs de l'histoire de la comédie musicale.
D'ailleurs, même dans La Tour infernale, il ne peut s'empêcher d'esquisser de petits pas de danse.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Film du mois de Novembre: Little Forrest (Yim Soon-rye - 2018) Prix de la mise en scène : La garce (King Vidor - 1949)
Prix d’interprétation : Keys to the heart (Choi Sung-hyun - 2017)
Prix spécial du Jury: Counters (Lee Il-ha - 2018)
Prix du scénario: Micro-Habitat (Jeon Go-woon - 2017)
Little Forrest (Yim Soon-rye - 2018) Micro-Habitat (Jeon Go-woon - 2017) Michel Strogoff (Viatcheslav Tourjansky - 1926)
Counters (Lee Il-ha - 2018) Romans 8:37 (Shin Yeon-shick - 2017) A haunting hitchhike (Jeong Hee-jae - 2017) La garce (King Vidor - 1949) le plus fort (Alf Sjöberg et Axel Lindblom - 1929)
Keys to the heart (Choi Sung-hyun - 2017) 1987 : when the day comes (Jang Joon-Hwan - 2018) One-sided love of princess (Choi Eun-hee - 1967) When Tat fu was young / Cherry blossoms (Eddie Fong - 1985-1988) Alexandrie Pourquoi (Youssef Chahine - 1979) L'homme de Kiev (John Frankenheimer - 1968) Haute pègre (Ernst Lubitsch - 1932) Synd (Gustav Molander - 1928)
entre et The great battle (Kim Kwang-sik - 2018) Adulthood (Kim In-seon - 2018) On your wedding day (Le Seok-keun - 2018) The girl raised as a future daughter-in-law (Choi Eun-hee - 1965) Le bled (Jean Renoir - 1929) Une femme qui s'affiche (George Cukor - 1954) Les eaux noires (Youssef Chahine - 1956) The night comes for us (Timo Tjahjanto - 2018) Violence sans raison (Koji Wakamatsu - 1969) A moment of romance (Benny Chan - 1990) L'homme du sud (Jean Renoir - 1945) Airforce (Howard Hawks - 1943)
Mate (Jung Dae-gun - 2017) Monstrum (Jong-ho – 2018) After my death (Kim ui-seok - 2018) Empty Quarter, une femme en Afrique (Raymond Depardon - 1985) Musique dans les ténèbres (Ingmar Bergman - 1948) La colline de l'adieu (Henry King - 1955) The child thou gavest me (John Stahl - 1921) La femme sur la plage (Jean Renoir - 1947) L'Héritage d'Ingmar (Gustav Molander - 1925) Nickelodeon (Peter Bogdanovich - 1976) Ikarie XB 1 (Jindřich Polák - 1963)
Believer (Lee Hae-Young - 2018) Dark Figure of crime (Kim Tae-gyun - 2018) When night falls on Myeongdong (Lee Hyong-pyo - 1964) Summer Heat (Ko Nakahira - 1968) Le violoniste de florence (Paul Czinner - 1926) Mikey and Nicky (Elaine May - 1976)
Old love (Park Ki-yong - 2017) Along with gods : the two world (Kim Yong-hwa - 2017) Ramone le mexicain (Maurizio Pradeaux - 1966) Laughing times (John Woo - 1981)
AntonChigurh a écrit :
@Alexandre : Le "petit vieux" (rien de péjoratif dans le contexte du film) c'est Fred Astaire.
J'avoue je viens de faire un tour sur IMDb car je ne le connais pas. Je vois qu'il avait les premiers rôles dans de nombreux films des années 50...
Si tu commences sa filmographie, tu risques de tenir plusieurs films du mois possibles (faut juste aimer la comédie musicale )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
PARENTHOOD - Ron Howard (1989) : 7/10 COSA AVETE FATTO A SOLANGE ? - Massimo Dallamano (1972) : 8/10 UN COUTEAU DANS LE CŒUR - Yann Gonzalez (2018) : 7/10 SLEUTH - Joseph L. Mankiewicz (1972) : 10/10 TWIN PEAKS : FIRE WALK WITH ME - David Lynch (1992) : 6/10 BLADE II - Guillermo del Toro (2002) : 8/10 L'UCCELLO DALLE PIUME DI CRISTALLO - Dario Argento (1970) : 9/10 LA RAISON DU PLUS FOU - François Reichenbach (1973) : 7/10 FIELD OF DREAMS - Phil Alden Robinson (1989) : 6/10 LA RAGAZZA CHE SAPEVA TROPPO - Mario Bava (1963) : 8/10 6 DONNE PER L'ASSASSINO - Mario Bava (1964) : 9/10 SCIPIONE L'AFRICANO - Carmine Gallone (1937) : 4/10 L'HONNEUR DU DRAGON - Prachya Pinkaew (2005) : 8/10 HOMEFRONT - Gary Fleder (2013) : 6/10 C'EST DINGUE... MAIS ON Y VA - Michel Gérard (1979) : 5/10 IL TRADIMENTO - Riccardo Freda (1951) : 7/10 SANS PEUR ET SANS REPROCHE - Gérard Jugnot (1988) : 6/10 UN JOUR AVEC, UN JOUR SANS - Sang-soo Hong (2015) : 7/10 LA DONNA DELLA DOMENICA - Luigi Comencini (1975) : 8/10 ALFERD PACKER : THE MUSICAL - Trey Parker (1993) : 5/10 RACHEL, RACHEL - Paul Newman (1968) : 9/10 FIFTY-FIFTY - Pascal Vidal (1981) : 1/10 BEAUMARCHAIS L'INSOLENT - Édouard Molinaro (1996) : 6/10 LES COWBOYS - Thomas Bidegain (2015) : 5/10 HAPPY DEATH DAY - Christopher Landon (2017) : 7/10 L'HOMME DE RIO - Philippe de Broca (1964) : 10/10 THE SPOILERS - Jesse Hibbs (1955) : 5/10 THE BLACK SHIELD OF FALWORTH - Rudolph Maté (1954) : 6/10 LA CENA DELLE BEFFE - Alessandro Blasetti (1942) : 7/10 PAYROLL - Sidney Hayers (1961) : 8/10 LES SORCIÈRES DE SALEM - Raymond Rouleau (1957) : 9/10 BACK TO THE FUTURE - Robert Zemeckis (1985) : 9/10 THE IMITATION GAME - Morten Tyldum (2014) : 7/10 LIFE OF BRIAN - Terry Jones (1979) : 8/10 SASKATCHEWAN - Raoul Walsh (1957) : 7/10 AWAY ALL BOATS - Joseph Pevney (1956) : 4/10 UN + UNE - Claude Lelouch (2015) : 5/10 RAMON IL MESSICANO - Maurizio Pradeaux (1966) : 3/10 CLUE - Jonathan Lynn (1985) : 8/10 LA PROCHAINE FOIS JE VISERAI LE CŒUR - Cédric Anger (2014) : 7/10 HORIZONS WEST - Budd Boetticher (1952) : 8/10 FRENZY - Alfred Hitchcock (1972) : 9/10
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)