Film du mois de décembre 2015
1. Mia Madre (Nanni Moretti, 2015)

2. Bunny Lake a disparu (Otto Preminger, 1965)

3. Au-delà des Montagnes (Jia Zhang-ke, 2015)


2. Bunny Lake a disparu (Otto Preminger, 1965)

3. Au-delà des Montagnes (Jia Zhang-ke, 2015)

Mes découvertes en détail :
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- Diên Biên Phu (Pierre Schoendoerffer, 1992)
La célèbre bataille, qui a sonné l’adieu de la France en Indochine, fut aussi le crépuscule des illusions pour des engagés idéalistes qui se sont sacrifiés alors qu’ils savaient la partie perdue. La reconstitution du bourbier des tranchées, du feu des coups de mortiers, du quotidien vécu par une fraternité de pauvres types cloués au plus près du sol, dans un enfer d’abandon, de peur, de pluie, de boue et de sang, souffre peu de reproches. Mais les plages situées à Hanoi, où un simili-Graham Greene consigne les soubresauts d’une guerre arrivée à son épilogue, sont plus futiles. L’articulation des deux registres accouche d’une œuvre sans réelle nécessité interne, sans principe de causalité définie, sans point de vue donc sans idéologie, sans inquiétude donc sans morale, qui a tendance à se figer en geste commémoratif. 4/6
Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
D’une rectitude absolue mais apte à entremêler rêves et souvenirs de la représentation mentale, grave comme une complainte mais désopilant de cocasserie, très personnel mais crucial dans les sujets qu’il aborde (la difficile harmonie entre les désirs individuel et collectif, l’engagement et le doute qui le lézarde, la valeur résiliente du souvenir et de la transmission), ce drame feutré multiplie les fausses contradictions comme autant de vertus qui concourent à en faire, après La Chambre du Fils, un nouveau parangon de délicatesse et de bienveillance. Attentif à révéler en chacun le fond de bonté qui l’anime, Moretti lui offre le droit de surmonter les épreuve de la vie à travers les voiles de la souffrance pour mieux se rapprocher des autres, de lui-même et de l’être aimé qui s’éteint. Un grand film pudique, introspectif, universel. 5/6
Le pont des espions (Steven Spielberg, 2015)
Après Lincoln, changement d’époque mais pas changement de programme et encore moins de méthode. Spielberg emploie le matériel historique au service d’un humanisme éclairé, comme une arène où se déploient sereinement la parole et l’intelligence. Aux embrouillaminis traditionnels du cinéma d’espionnage, il préfère la ligne claire d’un récit qui affirme toute son aisance de narrateur et substitue une profondeur à retardement offrant au film, faussement débonnaire, un éventail substantiel de niveaux de lecture. C’est la droiture et la reconnaissance mutuelle des personnages qui l’intéressent, et c’est la loyauté irréfragable à leurs causes respectives, fussent-elles incompatibles, qu’il s’applique à éclairer au sein d’une œuvre dense mais qui pâtit d’une partie centrale assez redondante. 4/6
La rue de la honte (Kenji Mizoguchi, 1956)
Nombreux sont les films à avoir dépeint le milieu de la prostitution, mais rares sont ceux témoignant de cette acuité, de cette précision, de ce refus de l’alibi compassionnel ou sentimentaliste. Incarnation d’un ordre dont la nécessité prend la forme impitoyable de la servitude, le bordel devient ici un lieu calme et monotone gouverné par les rites, l’emploi du temps, les situations. S’il n’accorde pas aux filles de joie la proposition concessive de la noblesse ou de la charité, Mizoguchi n’ôte rien à leur sort qui conjugue paradoxalement la misère et la grâce. Déployant le même art insaisissable que dans O’Haru, la même tristesse longuement épanchée, la même révolte secrète, ce dernier chapitre de la condition féminine parvient ainsi à donner, sans discours, la spectacle d’une vérité humaine toujours à l’agonie. 5/6
Le sauvage (Jean-Paul Rappeneau, 1975)
Un ex-parfumeur misanthrope, qui s’est improvisé une vie paisible en solitaire, voit débouler une enquiquineuse de premier calibre, toute en caprices, bavardages et fantaisie sans gêne. Ce ne sont pas Cary Grant et Katharine Hepurn, mais Rappeneau vise clairement leur registre avec cette comédie d’aventures aux ressorts bien éprouvés, dont la minceur de l’argument est colmatée par un goût fructueux des péripéties et par une nervosité rythmique sans défaut. Sur le schéma toujours payant de la comédie-poursuite emportée par sa propre force d’inertie, le film puise dans l’exotisme du décor et le charme de ses interprètes suffisamment d’atouts pour divertir : Montand, parfait aventurier déboussolé, et Catherine Deneuve, en tornade sexy, composent un couple aussi savoureux qu’antinomique. 4/6
L’état des choses (Wim Wenders, 1982)
Parce qu’il a été réalisé dans un état de déprime, alors que le tournage américain de Hammett était interrompu, on pourrait voir dans ce film de vacance et d’attente un règlement de comptes avec Hollywood, un amer constat de la mort du cinéma. Fausse route. Wenders l’a créé pour clamer l’espoir que son art reste un moyen de subsistance immuable. Où vais-je, où vont ma vie, mon expression, mon moi ? De quelles réalités est faite l’existence des gens de cinéma lorsqu’ils sont privés de fiction ? La réponse est pathétique : ils vivent par procuration, enfermés dans un hôtel bunker comme un navire échoué, abandonnés au bord du vide, gagnés par le silence et le désarroi. Égotique, contemplatif, très plastiquement composé par Alekan, le film exerce une fascination réelle mais intermittente. 4/6
Crumb (Terry Zwigoff, 1994)
Deuxième rejeton d’une famille sinistrée, entre un frère dépressif et un autre qui passe ses journée sur une planche à clous, le pape de la BD underground traverse cet épatant documentaire comme un jouisseur malicieux, à la fois très ouvert et définitivement irrécupérable avec son mauvais goût d’obsédé sexuel aux fantasmes felliniens. Son visage offre celui d’une Amérique marginale, arrière-monde de ce rêve qui, sans liberté réelle, tourne au cauchemar. Il est l’image d’une sérénité conquise, celle de l’homme aux fêlures apparentes qui est devenu ce qu’il voulait être, et dont les récits d’enfance, la vie dans le monde des comics, la passion pour les vieux disques, le quotidien familial sont captés par une caméra curieuse, bienveillante, qui réussit rendre la déviance et le sordide étrangement poétiques. 5/6
Elle a passé tant d’heures sous les sunlights… (Philippe Garrel, 1985)
Si un réalisateur se juge à la maîtrise de son art, par sa manière de "bien" mettre en scène, de "bien" diriger ses comédiens, alors Garrel s’applique ici à briser tous ces repères et franchit un pas de plus vers un cinéma brut, sauvage, quasi primitif. Construit comme une mise en abîme sur son propre tournage, aussi spontané et imparfait qu’une esquisse, ce magma poético-automatique multiplie à coup de faux raccords, de scènes interminables et de décalages sonores les tergiversations existentielles sur l’amour, la fidélité, la rupture, les affres de la création. Pour parvenir à apprécier une telle proposition, où l’on passe d’une eau-forte à la Rembrandt à un Picasso de la période bleue, il faut garder l’esprit bien ouvert, accepter la complaisance iconolâtre de l’auteur… et s’armer de beaucoup de patience. 3/6
Star wars VII : Le réveil de la Force (J.J. Abrams, 2015)
Commentaire à venir.
Un flic (Jean-Pierre Melville, 1972)
Fin de carrière en note mineure pour Melville, qui gratifie d’un ultime tour de piste solide et carré mais dispensé de la moindre surprise. On retrouve une dernière fois son goût caractéristique des milieux interlopes, sa poésie de l’insolite, sa propension à évacuer de l’écran tout réalisme au premier degré, et même au second pour imposer sa thématique obsessionnelle de l’amitié impossible entre le flic et le truand, de la fatalité auquel est soumis le sort de l’être humain. Brodant sur un canevas ultra-classique mais presque invertébré, déclinant des situations archétypales auquel sa technique assure toujours une belle efficacité (malgré le ridicule des maquettes et des transparences), il tend à une épure quasi mallarméenne dont les intentions suscitent le respect sans toutefois être pleinement concrétisées. 4/6
La mélodie du bonheur (Robert Wise, 1965)
Des montagnes enneigées, des lacs paisibles et des pâturages verdoyants, une grande maison exotique de Salzbourg avec capitaine veuf et bambins adorables, la montée nazie en discrète toile de fond, et des tonnes de gentillesse mielleuse comme unique horizon, une overdose de bons sentiments jusqu’à l’indigestion. Julie Andrews est charmante, qui reprend le rôle de super-gouvernante qu’elle tenait un an plus tôt dans Mary Poppins, Wise emballe l’affaire avec un métier très sûr d’artisan rodé aux conventions hollywoodiennes – et la comédie musicale, évidemment, remporta le succès phénoménal et les Oscars auxquels il était prédestiné. Sa fraîcheur a beau attirer la bienveillance et sa drôlerie faire parfois mouche, ses trois heures de mièvrerie sucrée paraissent bien longues. 3/6
Bunny Lake a disparu (Otto Preminger, 1965)
Abandonnant les productions lourdes pour revenir à un sujet plus intimiste, Preminger renoue avec les précieux polars freudiens de ses débuts et développe une intrigue machiavélique dont l’essentiel se joue à la lisière exacte de la raison vacillante et de la folie menaçante. Borderline dans sa forme, le film prend soin de ne jamais choisir tout à fait entre enquête policière et drame psychologique, réalisme et stylisation, sophistication et dépouillement, et navigue dans un entre-deux fragile et assuré où mystères, doutes, visions oniriques et personnages doubles ou triples se déploient comme jamais. Le suspense est vénéneux, qui fait du malaise, de l’inconfort et de l’indécision ses maîtres mots, et qui exerce une fascination maximale en explorant la marge entre l’ordinaire de son envers cauchemardesque. 5/6
Top 10 Année 1965
Un homme pour l’éternité (Fred Zinnemann, 1966)
On peut supposer que la grogne à l’encontre de l’engagement au Vietnam fut un adjuvant au succès public de ce film et à son triomphe aux Oscars, tant les choix opérés dans l’orchestration d’un genre enclin à l’académisme semblent ici dénués de toute personnalité. Adaptation historique comme Hollywood les aime, lourde de sens, opulente, solennelle, l’œuvre a pour elle d’exposer avec une certaine éloquence le débat moral entre Thomas More et Henry VIII, à l’origine de la rupture de l’Angleterre avec l’autorité pontificale, et de ne pas ajouter les cors de l’hagiographique au portrait flatteur d’une personnalité dont la rigueur et l’intégrité intellectuelles en appellent à l’admiration du spectateur. Rien de honteux dans cette démonstration de savoir-faire, rien d’exaltant non plus. 4/6
L’honneur des Prizzi (John Huston, 1985)
Dans la lignée de certaines de ses plaisanteries macabres, Huston marche en funambule sur la corde qui sépare le pastiche de la caricature et orchestre le ballet sardonique d’une poignée de crapules nourries au biberon de la roublardise, dont l’honneur est synonyme de mensonge, de crime et de tartufferie, pour la sauvegarde du fric, de la puissance et de l’autorité. Le mélange des genres produit un étrange déséquilibre, si bien que l’on hésite longtemps entre le diagnostic du produit raté et celui du détachement pince-sans-rire, mais la farce désenchantée finit par l’emporter aux points : plutôt que de faire le constat désespéré des mœurs sinistres de ces macaroni mondains et blanchis à la chaux, elle fait élégamment tourner l’humour au vinaigre et du comique un plat qui se mange froid. 4/6
Les égarés (André Téchiné, 2003)
Juin 1940, la débâcle. Le temps d’un épisode éphémère et utopique, une institutrice veuve et ses enfants nouent, chacun à sa manière, une relation ambiguë avec un mystérieux adolescent qui apparaît tour à tour comme un sauveur et une menace. Des ébats dans l’eau fraîche du lavoir aux ruses de la survie, le cinéaste effeuille le bénin quotidien dans la lumière dorée des étés impeccables, sans pathos, sans excès, presque sans action. Mais tout ce classicisme droit dans ses guêtres échoue à exprimer la tension entre les personnages, leur désir caché car transgressif, et ronronne comme une bonne copie consciencieuse, exempte de défaut majeur mais aussi d’éclat. Huis clos solaire et bucolique qui ne bouscule jamais les balises du label France, le film est d’une modestie qui confine à la banalité. 3/6
Après la répétition (Ingmar Bergman, 1984)
Une heure dix de monologue intérieur, sur la scène d’un théâtre sans décor construit, avec seulement quelques meubles, des objets, des paravents, des toiles peintes. Le temps nécessaire pour que les signes algébriques du rêve s’estompent, pour que les faux-semblants se résolvent d’eux-mêmes, pour que s’évanouisse le jeu des apparences et que seul demeure un vieil homme devant un mur de briques. Ce personnage, c’est probablement Bergman lui-même, possédé par la "représentation" de la vie et qui, derrière, cherche aveuglément des bribes de vérité qu’on n’aurait pas encore maquillées. Dans ce face-à-face de visages nus entre le metteur en scène et la jeune actrice, il n’y a pas de flonflons narratifs, pas d’extérieur, tout est dit en vase clos. L’exercice est original autant qu’il est mince et ardu. 3/6
Au-delà des montagnes (Jia Zhang-ke, 2015)
Trois parties, trois formats, trois chapitres développés avec une fructuosité qui témoigne d’un appétit romanesque assez impressionnant. Particules égarées dans un espace trop grand, les héros personnalisent une Chine aimantée par le capitalisme et la technologie, par la marche forcenée d’une société en pleine transformation. Ils éprouvent un changement de civilisation qui les coupe de leurs racines et de leur mémoire sauf par bouffées de nostalgie dérisoires, à l’image de la danse conclusive sur laquelle neige toute la tristesse du monde. Ce pourrait n’être qu’un soap banal avec coups du destin, déchirements sentimentaux et filiations problématiques, mais Jia substitue aux facilités de la telenovela un sentiment de perte et de regret diffus insufflant à ce très beau mélo un lyrisme inconsolable. 5/6
Katie Tippel (Paul Verhoeven, 1975)
Fidèle à sa manière, Verhoeven roule les clichés du mélodrame historique dans la fange et nous plonge le nez dans les bas-fonds miséreux d’Amsterdam à la fin du XIXème siècle. La fille aînée d’une famille de pauvres hères y vit un destin à la Cendrillon : sortie du caniveau, elle passe de laveries sordides en bordels et en sanatoriums, toujours victime de la convoitise que suscitent son corps et son innocence sur les autres, avant de rencontrer par hasard l’homme qui la fera accéder au monde de la haute. Si le cinéaste freine, de façon toute relative, son penchant pour la provocation, il injecte une bonne dose d’ironie sarcastique à une trajectoire qui n’a cependant rien de voltairien tant se manifeste comme souvent son attachement à une héroïne libre et fière, mais poussée dans ses derniers retranchements. 4/6
Un roi à New York (Charles Chaplin, 1957)
Produit et tourné en Angleterre, le film semble opérer une mise à plat (peu de perspectives, une réitération mécaniques des mêmes lieux : la chambre d’hôtel du roi) qui doit tout à l’esthétique télévisuelle. Comme si, à l’instar de Ford ou Hawks, le cinéaste estimait que ce détour garantissait la pureté nécessaire aux ultimes discours. Brocardant une Amérique en proie à l’intolérance, à la médiatisation à outrance et à l’instrumentalisation publicitaire, il charge le maccarthysme et règle ses comptes avec un pays dont les dérives démocratiques le disputent aux pressions idéologiques. Hélas ses intentions s’articulent avec platitude, et ses dispositifs tournent si souvent court qu’on peut se demander si son comique poussif et maladroit n’est pas le symptôme d’un soupçon de gâtisme. 3/6
Et aussi :
Béliers (Grímur Hákonarson, 2015) - 4/6
Le grand jeu (Nicolas Pariser, 2015) - 4/6
Le nouveau (Rudi Rosenberg, 2015) - 5/6
The big short (Adam McKay, 2015) - 4/6

Films des mois précédents :
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- Novembre 2015 – Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015 – Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015 – Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015 – La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015 – Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015 – Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015 – Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015 – Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015 – Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015 – La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015 – Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014 – Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014 – Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014 – Zardoz (Sean Connery, 1974)
Septembre 2014 – Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014 – Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014 – Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014 – Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014 – Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014 – L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014 – Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014 – Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 2014 – 12 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013 – La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013 – Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013 – L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013 – Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013 – La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013 – Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 – Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 – Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 – Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 – Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 – L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)