Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

AtCloseRange a écrit :Ce n'est qu'une révision mais comme j'ai été à la limite de lui donner mon premier 10/10, il mérite bien une mise en avant.

C'est clair :shock: Ce qui en fait ton film préféré non ?
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Jeremy Fox a écrit :
AtCloseRange a écrit :Ce n'est qu'une révision mais comme j'ai été à la limite de lui donner mon premier 10/10, il mérite bien une mise en avant.

C'est clair :shock: Ce qui en fait ton film préféré non ?
Top 10 en tout cas.
Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en novembre

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

Dédé (René Guissart, 1935) ***
L'adaptation de l'opérette de Willemetz et Christiné est un bonheur de tous les instants, drôle, irrévérente, sexy, dynamique. Autour d'un magasin de chaussures, chacun prétend être un autre pour obtenir ce qu'il convoite. Le casting étincelle (Claude Dauphin, Albert Préjean, Danielle Darrieux, Ginette Leclerc dans un petit rôle), la mise en scène aussi. Et ces chansons : "Dans la vie faut pas s'en faire", "Pour bien réussir dans la chaussure". DVD Z2 Fr

The stag (John Butler, 2013) **
Cinq copains dublinois, plutôt intellos et sensibles, partent randonner pour enterrer la vie de garçon de l'un d'eux et sont rejoints par le futur beau-frère, un macho lourd et dirigiste. Cette très chouette comédie irlandaise exploite et détourne astucieusement les clichés de la masculinité et de la comédie romantique. On rit beaucoup (le début est excellent) mais l'émotion pointe aussi. Un coming of age doublé d'un feel good movie original et attachant. BR UK

Le coeur a ses raisons / Lemale et ha'halal / Fill the void (Rama Burshtein, 2012) **
Dans la communauté hassidique de Tel Aviv, une jeune fille de 18 ans est poussée à épouser son beau-frère, veuf de sa soeur. Ce film israélien qui observe sans jugement (à chaque spectateur son point de vue) les traditions familiales et sociales d'un petit groupe d'orthodoxes juifs baigne dans une photographie ouatée où les gros plans de visage disent les tumultes intimes. Un huis clos dépouillé, intense et éducatif sur une société méconnue. BR UK

Toi c'est moi (René Guissart, 1936) 0
Un navet. Adapté d'une opérette sur un échange d'identités aux Antilles (de studio), le film s'épuise d'une négligence totale de mise en scène (seul le crocodile en plastique, digne de Dada, m'a amusé), de rares chansons oubliables réduites à deux couplets ("Sous les palétuviers" surnage avec Pauline Carton) et de dialogues anodins. Pills, Tabet et Claude May on fait tellement mieux la même année avec le formidable "Prends la route". DVD Z2 Fr

Magic Mike XXL (Gregory Jacobs, 2015) **
La suite du "Magic Mike" de Soderbergh (2012) reprend sa bande de male strippers sur le retour (Channing Tatum & Co) dans un road movie entre Tampa et une convention de stripteasers à Myrtle Beach. La séquence finale (le show lui-même), trop longue et insipide, plombe le film, par ailleurs touchant dans son point de vue sur la fragilité de ces potes baraqués et le désir amusé des femmes. Sympathique et innocemment sexy. BR Fr

Bombshell / Mademoiselle Volcan (Victor Fleming, 1933) ***
Dans cette comédie crépitante, Jean Harlow se joue avec une malice irrésistible du rôle de Lola Burns, une star de Hollywood modelée sur l'actrice elle-même. Si les dialogues frisent l'overdose, la satire de l'industrie du cinéma, les clins d'oeil aux films contemporains et la construction du scénario font mouche. Et bien sûr, on ne peut détacher ses yeux de Harlow (22 ans à l'époque), formidable d'entrain, d'ironie et de glamour platine. DVD Z2 Fr

L'esclave blanche (Marc Sorkin, 1939) **
Une pimpante parisienne suit à Istanbul son mari, un diplomate turc, et se rebiffe quand elle se retrouve piégée au harem. Un mélo jubilatoirement incorrect, truffé de clichés islamophobes (on y parle de "race musulmane") où les fourbes ottomans sont Saturnin Fabre, Dalio (génial en sultan "Grandeur des Grandeurs"), Sylvie... Viviane Romance est superbe en occidentale révoltée et forme un couple sexy en diable avec John Lodge. TV

Gueule d'ange (Marcel Blistène, 1955) **
Un gigolo (Maurice Ronet) qui vit des femmes riches tombe sous la coupe d'une aventurière cupide et amorale. Du cinéma de papa Fifties pur jus, épicé par la faune qui le peuple (notamment les "clientes" : Dora Doll, France Roche, Rosy Varte...), une dose réjouissante de camp et la présence de Viviane Romance en garce de haut-vol dotée de répliques assassines. Louis Malle a du voir Ronet dans ce rôle avant de lui confier "Le feu follet". DVD Z2 Fr

Roar (Noel Marshall, 1981) **
Monté sur dix ans et naufrage à sa sortie, un projet cinématographique à la fois insensé et irresponsable. Le réalisateur-comédien, ses deux fils, sa femme Tippi Hedren et la fille de celle-ci, Melanie Griffith, y sont aux prises avec des fauves (lions, tigres, panthères...) dans un ranch sur pilotis. La mise en péril réelle des acteurs et de l'équipe face aux bêtes induit une tension éprouvante. Peut être le plus WTF de tous les films que j'ai vus. BR US

Les invités de huit heures / Dinner at Eight (George Cukor, 1932) ***
Un Ensemble Piece à la construction théâtrale comme les 30's en raffolaient, cette comédie de moeurs autour d'un dîner annoncé offre à certains des grands acteurs de leur temps (Marie Dressler, John et Lionel Barrymore, Wallace Beery...) des scènes taillées sur mesure. Billie Burke et Jean Harlow (inoubliable en fourreau de satin blanc par Adrian) sont les ressorts comiques d'un scénario au fond par ailleurs étonnamment sombre. DVD Z1 US

Que viva Eisenstein ! / Eisenstein in Guanajuato (Peter Greenaway, 2015) *
En 1931, Eisenstein qui est au Mexique pour tourner "Que viva Mexico!" y découvre le sexe et la joie de vivre avec son séduisant guide local, Palomino. Cet épisode sans doute majeur de la vie intime du cinéaste russe est vu avec la liberté factuelle et l'artifice baroque de Greenaway dans un exercice qui frise trop souvent l'hystérie (comme dans le jeu d'Elmer Bäck). Une scène de sodomie bavarde mérite de rester dans les annales. DVD Z2 Fr

The pleasure girls (Gerry O'Hara, 1965) *
Le weekend de cinq filles colocataires à Londres en 1965, centré sur leur aventures masculines. La capture du Swinging London, les touches discrètes d'érotisme, deux ou trois audaces dans le portrait des moeurs en libération et la présence du jeune Klaus Kinski sont les intérêts principaux de ce film autrement assez terne et ennuyeux. Sur un sujet très proche, "Les bonnes femmes" (Chabrol, 1960) était autrement réalisé et percutant. BR UK

Safety not guaranteed (Colin Trevorrow, 2012) ***
Un journaliste de Seattle et ses deux stagiaires enquêtent sur un type qui a passé une petite annonce pour trouver quelqu'un pour l'accompagner dans un voyage dans le Temps. Un formidable petit film indépendant dont le postulat de SF cache une comédie romantique originale, drôle et sincèrement touchante aux personnages vraiment bien écrits. Le casting est sans faille et la fin m'a tiré (c'est rare) des larmes inattendues. Un petit bijou. BR US

Le masque de la Mort Rouge / The mask of the Red Death (Roger Corman, 1964) *
Très librement inspiré d'Edgar Poe, un film à voir avant tout pour l'enthousiasmant Popism de ses couleurs tape à l'oeil (décors et costumes) et le jeu sans retenue de Vincent Price en Prince Prospero retranché de la peste avec sa cour dans son château extravagant. Hazel Court n'est pas mal non plus en dame satanique mais Jane Asher est d'une fadeur rare. La réponse US aux succès britanniques de la Hammer, le charme en moins. BR Allem

Les Perses (Jean Prat, 1961) ***
Cette adaptation d'Eschyle (les Perses apprennent la défaite de leur armée à Salamine) produite par l'ORTF et diffusée le 31/10/61 à 20h30 est restée l'une des plus grandes pages de la télévision française. Quelques comédiens togés et masqués évoluent en rythme dans le décor d'un palais perse en récitant les vers de la tragédie grecque sur une musique grandiose de Jean Prodromidès. Créatif, spectaculaire et génialement intemporel. DVD Z2 Fr

Un Français (Diastème, 2015) **
Des années 80 à aujourd'hui, le parcours personnel d'un néo-fasciste en repentance. Le début fait craindre le pire, avec ses caricatures de l'Extrême-Droite (crânes rasés, bombers, haines et Marseillaises) puis petit à petit, les séquences de l'évolution du personnage principal (Alban Lenoir, une révélation) diffusent une émotion sincère et portent le film vers des horizons inattendus. Je m'attendais à un réquisitoire, j'ai vu un beau portrait d'homme. BR Fr

Mad Max: Fury Road (George Miller, 2015) **
Il y a de l'excellent et du nul dans ce quatrième volet des aventures de Max Rockatansky après l'Apocalypse. Le nul : le casting des cinq filles de la troupe et Tom Hardy, transparent jusqu'à l'invisibilité. L'excellent : les visions enfiévrées d'un Enfer barbare et Charlize Theron, qui porte le film. Autrement, l'énergie hors norme des séquences est tétanisant et le féminisme appuyé franchement rafraîchissant dans le genre du film d'action. BR Allem

La tendresse des loups / Der Zärtlichkeit der Wölfe (Ulli Lommel, 1973) ***
L'histoire de Fritz Haarmann, le Boucher de Hanovre, serial killer homosexuel qui assassinait des garçons dans les années 20. Produit par Fassbinder (qui y a un petit rôle) et utilisant une partie de sa bande, un film à l'esthétique et à la mise en scène magnifiquement stylisées. Avec Kurt Raab, étonnant en tueur au crane rasé. Une intéressante rareté du Nouveau Cinéma Allemand aux accents de Nosferatu et de M. et d'humour aussi. BR UK

The big picture (Christopher Guest, 1989) **
Kevin Bacon est un apprenti réalisateur qui fait l'amère expérience de l'industrie du cinéma dans cette comédie qui se moque d'Hollywood, de ses magouilles et de sa faune. On sent que le scénario est truffé de situations vécues, la balade dans Los Angeles est chouette et certaines scènes excellentes (Martin Short en agent efféminé est génial) mais au final, la charge manque de la causticité espérée. Un régal : le look total Eighties. BR US

Dimanche d'août / Domenica d'agosto (Luciano Emmer, 1950) *** Mon film du mois
Le dimanche 7 août 1949, les Romains vont passer la journée à la plage d'Ostie. Du départ en vélo, en voiture ou en train au retour en soirée, le film suit quelques personnages de tous âges (notamment des ados) qui se croisent au bord de l'eau. Une chronique au charme fou par la fraîcheur de ses acteurs, les éléments de comédie et de sociologie parfaitement dosés et la lumière éclatante. Un petit chef-d'oeuvre populaire de l'après-guerre. BR Fr

Le Cercle / Der Kreis (Stefan Haupt, 2014) **
Ce docufiction suisse fusionne reconstitution (la fin des années 50) avec acteurs, images d'archives et interviews récents autour de Der Kreis, l'un des premiers magazines homosexuels (édité à Zurich entre 1932 et 1967), du Kreis-Club et de son équipe éditoriale, dont Ernst et Röbi (devenu le premier couple gay marié en Suisse en 2003). Un chapitre méconnu de l'histoire LGBT et un beau récit d'amour, d'homophobie et de résilience. DVD Z2 Fr

Stung (Benni Diez, 2015) *
Des guêpes géantes sèment la terreur dans une propriété décrépite. Un film allemand de grosses bêtes à petit budget, mi Eighties-mi SyFy, gore et pasticheur, dont les idées intrigantes ne compensent pas les faiblesses du scénario et de la réalisation. La campagne berlinoise qui fait office d'Amérique, le héros qui trébuche à chaque pas et les clins d'oeil à La Nuit des Morts Vivants, Them!, Aliens... sont sympas mais ça ne suffit pas. BR Fr
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Lockwood
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Message par Lockwood »

Ma triplette du mois:

1- Home Before dark (1958)

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2- Year of the dragon (1985)

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3- Sands of the Kalahari (1965)

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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

D'un podium plutôt homogène je vais distinguer Tandem, que j'ai trouvé particulièrement touchant. Il devance d'un cheveu Le Bandit, de Lattuada, et Jamais de la vie. La quatrième place mérite d'être mentionnée car Le Jeu du Faucon, de John Schlesinger, est un film fascinant et remarquablement mené.
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Le mois complet :
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Films découverts ou redécouverts :

Tandem, de Patrice Leconte (1987) : 8/10
Le Bandit (Il Bandito), de Alberto Lattuada (1946) : 8/10
Jamais de la vie, de Pierre Jolivet (2015) : 8/10

Le jeu du faucon (The Falcon and the Snowman), de John Schlesinger (1985) : 7,5/10

Waterloo, de Sergeï Bondarchuk (1970) : 7/10
Le Garde du corps, de François Leterrier (1983) : 7/10
Le Suspect idéal (Deceiver), de Jonas Pate et Josh Pate (1997) : 7/10

Les clefs de bagnoles, de Laurent Baffie (2003) : 6,5/10
Tendre Voyou, de Jean Becker (1966) : 6,5/10
La Bataille de la Montagne du Tigre (Zhì qu weihu shan), de Tsui Hark (2015) : 6,5/10

L'affaire Karen Mc Coy (The Real McCoy), de Russell Mulcahy (1993) : 6/10
Comme un avion, de Bruno Podalydès (2015) : 6/10

Les Fusils du Far-West (The Plainsman), de David Lowell Rich (1966) : 5,5/10

Rome Express, de Walter Forde (1932) : 4,5/10

L'Invité, de Laurent Bouhnik (2007) : 3,5/10

Films revus : Hors compétition :

Le Cercle Rouge, de Jean-Pierre Melville (1970) : 10/10

Monty Python Sacré Graal ! (Monty Python's Holy Grail), de Terry Jones et Terry Gilliam (1974) : 8,5/10

Les diamants sont éternels (Diamonds Are Forever), de Guy Hamilton (1971) : 7,5/10
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Message par vic »

Les films de novembre 2015.

1. Le conte de la Princesse Kaguya (Isao Takahata, 2013)

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2. Dommage que tu sois une canaille (Alessandro Blasetti, 1954)

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3. Queen & Country (John Boorman, 2014)

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4. The Bravados (Henry King 1958)

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5. The Lickerish Quartet (Radley Metzger, 1970)

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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

En décembre, on ne fait pas les choses à moitié : premier jour et déjà un prétendant concourant même pour le naphta de l'année.

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Message par Rockatansky »

Après un petit débat interne à moi même, La face cachée de Margo s'impose devant Roar comme film du mois.
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Message par Supfiction »

Tom Peeping a écrit : Safety not guaranteed (Colin Trevorrow, 2012) ***
Un journaliste de Seattle et ses deux stagiaires enquêtent sur un type qui a passé une petite annonce pour trouver quelqu'un pour l'accompagner dans un voyage dans le Temps. Un formidable petit film indépendant dont le postulat de SF cache une comédie romantique originale, drôle et sincèrement touchante aux personnages vraiment bien écrits. Le casting est sans faille et la fin m'a tiré (c'est rare) des larmes inattendues. Un petit bijou. BR US
Good choice. J'aime particulièrement Aubrey Plaza avec ses airs de post-ado mal dégrossie, mal dans sa peau et mal aimée et ses grands yeux noirs qui lui donnent parfois des airs de Natalie Wood (pas tant physiquement que dans l'attitude et le regard). Je l'avais vu faire la promo chez David Letterman.
Le genre de drame-comédie mélancolique et romantique (un peu dans le ton d'un Eternal sunshine of spotless mind) qui ne traverse même pas l'Atlantique faute de notoriété du casting sans doute mais aussi de la difficulté à le faire rentrer dans les cases habituelles de la comédie américaine.
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

AtCloseRange a écrit :Ce n'est qu'une révision mais comme j'ai été à la limite de lui donner mon premier 10/10, il mérite bien une mise en avant.
Quel film sublime!

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1h20 qui condensent tout ce qui fait la vie: l'amour, l'amitié, la mort, la vieillesse, les regrets, trouver sa place dans ce monde quelque soit son âge.
Aucun film n'est plus juste à mon sens et malgré sa temporalité et ses spécificités irlandaises, il est complètement universel et intemporel.
Tu fais bien plaisir !
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Message par hellrick »

Pas de top mais j'ai vu ça hier et je ne m'attendais pas à autant rigoler...vraiment un bon moment...du coup j'essaie de choper 35 heures c'est déjà trop :wink:

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Message par Supfiction »

hellrick a écrit :Pas de top mais j'ai vu ça hier et je ne m'attendais pas à autant rigoler...vraiment un bon moment...du coup j'essaie de choper 35 heures c'est déjà trop :wink:
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35 heures c'est déjà trop est vraiment sympa. Par contre idiocraty, sous prétexte de dénoncer le lissage vers le bas et la crétinisation des programmes télé, est vraiment trop débile et insupportable à mon goût.
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Et pas drôle.
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AtCloseRange
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par AtCloseRange »

Petit mois dominé par la découverte de la série Amazon the Man in the High Castle.

ça s'est donc joué entre le bien barré Here Comes the Devil et Le Cadeau de Joel Edgerton et c'est le film mexicain qui l'emporte.

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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Pas un immense mois non plus, néanmoins marqué par 2-3 belles découvertes.

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Le Samourai de Jean-Pierre Melville.
Le minimalisme froid, la réalisation ultra précise, le jeu en retrait et mutique de Delon, l'immense musique de François de Roubaix.. beaucoup de choses qui font de ce film une petite perle.


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Dheepan de Jacques Audiard.
Audiard réussit le pari de substituer le misérabilisme que pourrait traîner une telle histoire par la curiosité de la découverte d'une nouvelle vie, tout en donnant de la matière à cette cité de manière ultra convaincante, avant de faire basculer son film dans le revenge movie éprouvant.
C'est audacieux, c'est beau et très bien joué.


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The King of Comedy de Martin Scorsese
Y a vraiment des gens qui trouvent ce film mauvais ? Je peux comprendre qu'à l'époque ça ai surpris, mais c'est quand même immense. Le malaise constant, les allers-retours entre la réalité et le fantasme, De Niro hyper flippant et cette conclusion... où l'on ne sait même plus si c'est la réalité ou si l'on est enfermé dans l'esprit malade de Pupkin. Après, c'est peut-être un poil statique dans la réal... beaucoup de champ/contre-champs assez plats, mais en contrepartie le montage est une de fois plus assez fou et autant la photo que la bande-son sont magnifiques. C'est pas Taxi Driver ou The Goodfellas, on est d'accord, mais c'est quand même très grand.


Je noterais encore la découverte de 2 très beaux gialli de Aldo Lado et Umberto Lenzi, respectivement Je Suis Vivant et Le Tueur à l'Orchidée.
Je continue aussi de regarder les saisons de Louie, là ce fût la 2ème, qui brille par le génie de l'écriture et de l'humour à froid de Louis CK et le malaise qu'il arrive à dégager régulièrement.
Ah et vu aussi Frenzy de Hitch. C'est pas fou fou, mais il y a plusieurs bons moments, dont ce travelling arrière qui ressort de la maison du tueur, dans un silence de plomb.


Sinon j'ai aussi vu 2-3 immenses films de daube. Principalement Goodnight Mommy (Ich Seh Ich Seh), le film autrichien qui fait un peu parler de lui depuis quelques mois. Une plaie totale. Juste derrière, le trip autiste et super gonflant L'Etrange couleur des larmes de ton corps et enfin le dernier James Bond, Spectre, tout pourri de bout en bout, (dé)servi par un scénario idiot, un casting de boulets, une réal chiante, une photo immonde et une musique-soupe qui plombe la majeure partie des scènes.
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