Commentaires à propos de votre film du mois

[AtCloseRange]

Je ne vois vraiment pas comment on peut défendre un truc aussi populiste que

Spoiler (cliquez pour afficher)

de faire casser la gueule à un méchant financier par l'authentique leader des Conti...

Dans mon souvenir (j'ai vu le film il y a quelques années) j'ai le souvenir de quelque chose d'un peu plus subtil que ça,

Spoiler (cliquez pour afficher)

il me semble qu'on ne le voit d'ailleurs pas se faire taper dessus, mais juste fuir sur une plage.

Je l'ai plutôt interprété comme une non-fin, sans aucune solution plutôt qu' une caricature des vilains riches contre les gentils pauvres, mais je me trompe peut-être.

ça par contre, à coup sûr, on est en plein dedans.

[Joshua Baskin]

Alors moi aussi, Denner est un des acteurs français préférés.
Il est présent dans chaque scène du film.
Il raconte l'histoire d'un jeune homme bien sous tout rapport, agent immobilier, une jolie concubine mais qui peu à peu sombre dans la folie, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Il se détache des humains pour s'attacher aux objets, à la nature et reste impassible quant à son sort.
Le film est assez éloigné de ce qu'a pu faire Alain Jessua par la suite, mais pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre.

A noter aussi que Jean Yanne tient son premier rôle au cinéma dedans et que Martin Scorsese est fan du film.

[Joshua Baskin]

Tout le film le laisse à penser, oui. J'avais d'ailleurs été horripilé par ce que je voyais, et puis je te dis, cette fin m'a paru un peu plus subtile qu'il n'y paraissait.

[Federico]

Alors moi aussi, Denner est un des acteurs français préférés.
Il est présent dans chaque scène du film.
Il raconte l'histoire d'un jeune homme bien sous tout rapport, agent immobilier, une jolie concubine mais qui peu à peu sombre dans la folie, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Il se détache des humains pour s'attacher aux objets, à la nature et reste impassible quant à son sort.
Le film est assez éloigné de ce qu'a pu faire Alain Jessua par la suite, mais pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre.

Le thème de la folie (ou des pétages de câble) me semble plutôt récurrent chez Jessua, non ?
Par contre je déconseille son très mauvais film suivant : Jeu de massacre (1967) dont le seul intérêt sont les interventions pop-art animées de Guy Peellaert (alors en pleine époque Pravda, la survireuse).

A noter aussi que Jean Yanne tient son premier rôle au cinéma dedans et que Martin Scorsese est fan du film.

Je pensais que Yanne avait débuté bien plus tôt au cinéma. Vérification faite, à part de la figuration dans les années 50, il était peu avant dans un Lelouch méconnu et qui n'a pas du être vu par beaucoup de monde à l'époque : La femme spectacle (film censuré et renié par son auteur). Donc on peut dire que le Jessua marque vraiment ses grands débuts.

[Joshua Baskin]

Alors moi aussi, Denner est un des acteurs français préférés.
Il est présent dans chaque scène du film.
Il raconte l'histoire d'un jeune homme bien sous tout rapport, agent immobilier, une jolie concubine mais qui peu à peu sombre dans la folie, sans que l'on sache vraiment pourquoi. Il se détache des humains pour s'attacher aux objets, à la nature et reste impassible quant à son sort.
Le film est assez éloigné de ce qu'a pu faire Alain Jessua par la suite, mais pour un coup d'essai, c'est un coup de maitre.

Le thème de la folie (ou des pétages de câble) me semble plutôt récurrent chez Jessua, non ?
Par contre je déconseille son très mauvais film suivant : Jeu de massacre (1967) dont le seul intérêt sont les interventions pop-art animées de Guy Pellaert (alors en pleine époque Pravda, la survireuse).

A noter aussi que Jean Yanne tient son premier rôle au cinéma dedans et que Martin Scorsese est fan du film.

Je pensais que Yanne avait débuté bien plus tôt au cinéma. Vérification faite, à part de la figuration dans les années 50, il était peu avant dans un Lelouch méconnu et qui n'a pas du être vu par beaucoup de monde à l'époque : La femme spectacle (film censuré et renié par son auteur). Donc on peut dire que le Jessua marque vraiment ses grands débuts.

Oui je comprends ce que tu veux dire par rapport à la folie, disons que le traitement de celle-ci est nettement plus soft que ce qu'on a pu voir par la suite (je pense notamment à Traitement de choc). Je te dirai ça pour Jeu de massacre car il est en attente sur ma pile.

[Supfiction]

Dans mon souvenir (j'ai vu le film il y a quelques années) j'ai le souvenir de quelque chose d'un peu plus subtil que ça,

Spoiler (cliquez pour afficher)

il me semble qu'on ne le voit d'ailleurs pas se faire taper dessus, mais juste fuir sur une plage.

Je l'ai plutôt interprété comme une non-fin, sans aucune solution plutôt qu' une caricature des vilains riches contre les gentils pauvres, mais je me trompe peut-être.

ça par contre, à coup sûr, on est en plein dedans.

Qu'est-ce que je disais ..

AtCloseRange, autant je partage tes goûts pour certains types de films et de belles découvertes récentes, autant là je ne suis pas du tout d'accord.

Je suppose que si tu considères Ma part du gateau comme populiste, il en va de même des Neiges du Kilimandjaro et de certains films de Ken Loach (on a d'ailleurs eu un semblant d'échange à propos du Vent se lève taxé lui aussi de démagogie) ?

Je ne pense pas qu'une discussion (même constructive) par écran interposé puisse faire changer d'avis mais bon je dis quand même ce que j'en pense, je ne trouve absolument pas ce(s) film(s) caricaturale(s).
Il expose une réalité qui elle l'est, caricaturale. Pas des méchants riches et des gentils pauvres, non, mais des gens qui galèrent pour des clopinettes et d'autres qui perdent tout jugement de valeurs et toute appréciation des conséquences de leurs actions.
D'ailleurs le personnage joué par Gilles Lelouch n'est pas du tout sans nuances, et je le trouve même dans l'ensemble plutôt sympathique.
Le film aurait été un peu ridicule justement s'il s'était terminé par un mea culpa ou un truc trop gentil façon Coline Serreau. Klapisch a du beaucoup cogité justement et devait s'attendre à ce genre de critiques. Le dénouement de son film était effectivement casse-gueule. Avec cette (non) fin (ouverte) il a réussi à s'en sortir sans tomber dans la démagogie.

[AtCloseRange]

ça par contre, à coup sûr, on est en plein dedans.

Qu'est-ce que je disais ..

AtCloseRange, autant je partage tes goûts pour certains types de films et de belles découvertes récentes, autant là je ne suis pas du tout d'accord.

Je suppose que si tu considères Ma part du gateau comme populiste, il en va de même des Neiges du Kilimandjaro et de certains films de Ken Loach (on a d'ailleurs eu un semblant d'échange à propos du Vent se lève taxé lui aussi de démagogie) ?

Je ne pense pas qu'une discussion (même constructive) par écran interposé puisse faire changer d'avis mais bon je dis quand même ce qu'en pense, je ne trouve absolument pas ce(s) film(s) caricaturale(s).
Il expose une réalité qui elle l'est, caricaturale. Pas des méchants riches et des gentils pauvres, non, mais des gens qui galèrent pour des clopinettes et d'autres qui perdent tout jugement de valeurs et les conséquences de leurs actions.
D'ailleurs le personnage joué par Gilles Lelouch n'est pas du tout sans nuances, et je le trouve même dans l'ensemble plutôt sympathique.
Le film aurait été un peu ridicule justement s'il s'était terminé par un mea culpa ou un truc trop gentil façon Coline Serreau. Klapisch a du beaucoup cogité justement et devait s'attendre à ce genre de critiques. Le dénouement de son film était effectivement casse-gueule. Avec cette (non) fin (ouverte) il a réussi à s'en sortir sans tomber dans la démagogie.

de toute façon, je n'ai absolument aucune sympathie pour le mec des Conti donc le film partait déjà assez mal. Je n'ai pas plus de sympathie pour les patrons voyous que pour les employés casseurs.

[Joshua Baskin]

Conti...nental ?
Oui le film parle peut-être de ça mais j'ai un peu oublié.

[AtCloseRange]

Conti...nental ?
Oui le film parle peut-être de ça mais j'ai un peu oublié.

Klapisch a embauché le leader emblématique des employés de Continental pour un petit rôle et c'est justement ce qui renforce ma détestation de ce final.

[Tommy Udo]

Ce n'est pas leur meilleur long-métrage (les intermèdes musicaux sont plombants) mais il y a des gags hilarants et Laurel y fait des trucs assez géniaux avec ses mains.

Pas très motivé au départ, suite à la lecture de quelques critiques très négatives genre Mélange lourd et indigeste qui n'arrache pratiquement aucun sourire.
Ce fut pourtant une très bonne surprise. Comme tu l'as bien résumé, les intermèdes musicaux ne sont pas toujours les bienvenus, mais il y a pas mal de moments très comiques.
Au final, le film m'a arraché bien plus qu'un sourire^^ Ce fut un plaisir de retrouver nos deux célèbres compères

[Jeremy Fox]

Je ne vois vraiment pas comment on peut défendre un truc aussi populiste que

Spoiler (cliquez pour afficher)

de faire casser la gueule à un méchant financier par l'authentique leader des Conti...

Dans mon souvenir (j'ai vu le film il y a quelques années) j'ai le souvenir de quelque chose d'un peu plus subtil que ça,

Spoiler (cliquez pour afficher)

il me semble qu'on ne le voit d'ailleurs pas se faire taper dessus, mais juste fuir sur une plage.

Je l'ai plutôt interprété comme une non-fin, sans aucune solution plutôt qu'une caricature des vilains riches contre les gentils pauvres
.

Tout à fait de ton avis et celui de Supfiction.

Et puis pour en revenir à la forme, ce que fait Klapisch continue à me ravir.

[Supfiction]

C'est le film avec Lindsay Lohan ? J'avais entendu dire que c'était pas terrible.. D'ailleurs j'imagine qu'il ne va même pas sortir en France.
Cette fille continue de me fasciner en dépit de toutes ses conneries et de sa déchéance.

[Federico]

Spoiler (cliquez pour afficher)

Le thème de la folie (ou des pétages de câble) me semble plutôt récurrent chez Jessua, non ?
Par contre je déconseille son très mauvais film suivant : Jeu de massacre (1967) dont le seul intérêt sont les interventions pop-art animées de Guy Pellaert (alors en pleine époque Pravda, la survireuse).

Je pensais que Yanne avait débuté bien plus tôt au cinéma. Vérification faite, à part de la figuration dans les années 50, il était peu avant dans un Lelouch méconnu et qui n'a pas du être vu par beaucoup de monde à l'époque : La femme spectacle (film censuré et renié par son auteur). Donc on peut dire que le Jessua marque vraiment ses grands débuts.

Oui je comprends ce que tu veux dire par rapport à la folie, disons que le traitement de celle-ci est nettement plus soft que ce qu'on a pu voir par la suite (je pense notamment à Traitement de choc). Je te dirai ça pour Jeu de massacre car il est en attente sur ma pile.

Alors bon courage !
D'excellents comédiens (Cassel et Duchaussoy) s'y ennuient à mourir et c'est contagieux. J'avais claqué une douzaine d'€ pour le DVD de la brève collection Les inclassables de Studio Canal uniquement parce que j'étais tombé sur le film à la télé et tombé en arrêt devant les planches flashy de Peellaert. Sans elles, c'est à se pendre. Il doit y avoir aussi la musique de Loussier qui vaut le coup mais j'avoue que je ne m'en souviens plus.

[Joshua Baskin]

C'est le film avec Lindsay Lohan ? J'avais entendu dire que c'était pas terrible.. D'ailleurs j'imagine qu'il ne va même pas sortir en France.
Cette fille continue de me fasciner en dépit de toutes ses conneries et de sa déchéance.

Oui, c'est bien celui-là. Je comprends qu'on puisse rester totalement hermétique au film mais je me suis laissé envoûter par cette histoire 100% futile. Comme je le disais dans le topic resté sans succès, l'ambiance de la ville de Los Angeles est sublimement rendu.

[Joshua Baskin]

Spoiler (cliquez pour afficher)

Oui je comprends ce que tu veux dire par rapport à la folie, disons que le traitement de celle-ci est nettement plus soft que ce qu'on a pu voir par la suite (je pense notamment à Traitement de choc). Je te dirai ça pour Jeu de massacre car il est en attente sur ma pile.

Alors bon courage !
D'excellents comédiens (Cassel et Duchaussoy) s'y ennuient à mourir et c'est contagieux. J'avais claqué une douzaine d'€ pour le DVD de la brève collection Les inclassables de Studio Canal uniquement parce que j'étais tombé sur le film à la télé et tombé en arrêt devant les planches flashy de Peellaert. Sans elles, c'est à se pendre. Il doit y avoir aussi la musique de Loussier qui vaut le coup mais j'avoue que je ne m'en souviens plus.

Ca m'intrigue, je vais essayer de le regarder rapidement.