Commentaires à propos de votre film du mois

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Probablement pas de film ce soir, donc voilà mon petit top 5 dominé par un film de genre que j'avais toujours rêvé de découvrir et qui m'a tout sauf déçu. Et en 5ème position, un film qui vieillit étrangement mal dans mon esprit...

1.
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Next of Kin - Tony Williams

2.
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Hal - Amy Scott

3.
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Les Misérables - Ladj Ly

4.
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Simon Killer - Antonio Campos

5.
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Joker - Todd Phillips
7swans
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par 7swans »

Mes deux plus belles découvertes de l'année. Une sorte de confirmation.
Pourtant les attentes étaient fortes et hautes.

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Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Flol
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Flol »

Tu crois qu'on peut espérer un coffret, prochainement ?
7swans
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par 7swans »

Flol a écrit :Tu crois qu'on peut espérer un coffret, prochainement ?
Non et oui. Hartley a récupéré les droits de ses films et distribue lui même, avec sous titres français, anglais, espagnol, etc... pour arroser à l'international.

Donc le coffret existe déjà en fait. Faut "juste" accepter le prix... Y avait une promo récemment à ~65$ la trilogie +fdp (c'est actuellement repassé à ~86$).

J'ai trouvé la trilogie Henry Fool en Blu-Ray à 75€ dans le quartier latin. C'est cher, mais c'est précieux (même si moins convaincant que la Long Island Trilogy).
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The Boogeyman
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par The Boogeyman »

Mois d'octobre dominé par 2 excellentes saisons de 2 série Anglaises

Top Boy saison 3 (2019) - Ronan Bennett

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Peaky Blinders saison 5 (2019) - Steven Knight

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Puis suivent :

Moi, Daniel Blake (2016) - Ken Loach

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Géant (1956) - George Stevens

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Drôle de drame (1937) - Marcel Carné

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It’s a Free World ! (2008) - Ken Loach

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Portrait d’une enfant déchue (1970) - Jerry Schatzberg

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" Accélère minouche !" - Michel Poiccard /// “When you have to shoot shoot don't talk” - Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez /// "Alors tu vois où elles nous ont menées tes ondes négatives, tu devrais avoir honte.” - Oddball dit Le Cinglé /// "Wake up !... Time to die" - Leon Kowalski /// "C'est quoi minouche ?" - Patricia Franchini
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MJ
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par MJ »

7swans a écrit :Mes deux plus belles découvertes de l'année. Une sorte de confirmation.
Pourtant les attentes étaient fortes et hautes.

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Il faudrait que je me replonge dans l'oeuvre de Hartley (j'aime bcp ces deux films) : Il y en a d'autres que tu recommanderais en priorité?
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Boubakar
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Boubakar »

58 films (re)vus ce mois ci, voici mon top 5 :

1 - Ponette
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2 - J'accuse
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3 - Joker
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4 - Bergman, une année dans une vie
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5 - Nocturnal animals
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origan42
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par origan42 »

FILM D'OCTOBRE
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YAKUZA (Sydney Pollack, 1974) *****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
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Le corbeau jaune / Kiiroi karasu (Heinosuke Gosho, 1957) ****
La folle ingénue (Ernst Lubitsch, 1946) ****
Partir (Catherine Corsini, 2009) ****
Douleur et gloire (Pedro Almodóvar, 2019) ****
Monte Cristo (Henri Fescourt, 1929) ****
L'enquête (Gordon Douglas, 1965) ****
La fameuse invasion des ours en Sicile (Lorenzo Mattotti, 2019) ****
La coupe à 10 francs (Philippe Condroyer, 1974) ****
Toy Story 4 (Josh Cooley, 2019) ****

Je rentre à la maison (Manuel de Oliveira, 2001) ***
Sorry we missed you (Ken Loach, 2019) ***
Blonde Crazy (Roy Del Ruth, 1931) ***
La femme aux cheveux rouges / La belle aux cheveux roux (Jack Conway, 1932) ***
Topaze (Marcel Pagnol, 1936) ***
Parasite (Bong Joon-ho, 2019) ***
Les bruits de Recife (Kleber Mendonça Filho, 2012) ***
Entrée des employés / Employees' Entrance (Roy Del Ruth, 1933) ***
L'étreinte du serpent (Ciro Guerra, 2015) ***
La fille des monts / Heart o' the hills (Sidney A. Franklin, 1919) ***
Female (Michael Curtiz, 1933) ***
Photo de famille (Cécile Rouaud, 2018) ***
The Mind Reader (Roy Del Ruth, 1933) ***
Les pas perdus (Jacques Robin, 1964) ***

Papicha (Mounia Meddour, 2019) **
Le vampire a soif (Vernon Sewell, 1968) **
Crise (Georg Wilhelm Pabst, 1928) **
Crise (Ingmar Bergman, 1946) **
Marchandes d'illusions (Raoul André, 1954) **
Pas question le samedi (Alex Joffé, 1965) **
Les rebelles du Missouri (Gordon Douglas, 1951) **
John Rambo (Sylvester Stallone, 2008) **
Bacurau (Kleber Mendonça Filho / Juliano Dornelles, 2019) **
Les héritières (Marcelo Martinessi, 2018) **
Jewel Robbery (William Dieterle, 1932) **
Je suis à vous tout de suite (Baya Kasmi, 2015) **
X-Men - Dark Phoenix (Simon Kinberg, 2019) **
Je reste ! (Diane Kurys, 2003) **
Marie pour mémoire (Philippe Garrel, 1968) **
Ces dames s'en mêlent (Raoul André, 1965) **
Séduis-moi si tu peux ! (Jonathan Levine, 2019) **
Les adoptés (Mélanie Laurent, 2011) **
Haute tension (Alexandre Aja, 2003) **
Nick Carter va tout casser (Henri Decoin, 1964) **

Blanche comme neige (Anne Fontaine, 2019) *
Dernier amour (Benoît Jacquot, 2019) *
Nous finirons ensemble (Guillaume Canet, 2019) *
Chambre 212 (Christophe Honoré, 2019) *
Persécution (Patrice Chéreau, 2009) *
Partir (Maurice Tourneur, 1931) *

John Wick (Chad Stahelski / David Leitch, 2014) °
Rambo III (Peter MacDonald, 1988) °

RE-VISIONS
Julieta (Pedro Almodóvar, 2016) ***** ↑
Rambo (Ted Kotcheff, 1982) **** →
Thérèse Desqueyroux (Georges Franju, 1962) **** ↑
Jofroi (Marcel Pagnol, 1934, c.m.) **** →
Rambo II - La mission (George P. Cosmatos, 1985) *** →
Flag (Jacques Santi, 1987) ** →
INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : CARROLL BAKER Sylvia dans L'Enquête
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : ANTONIO BANDERAS Salvador Mallo dans Douleur et gloire
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Beule
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Beule »

Un mois d'octobre rachitique. Sans la découverte sur le fil du galop d'essai d'Anna Karina, souvent maladroit, comme à contretemps, mais habité d'une sincérité fébrile et touchante, je n'aurais même pas pu constituer un podium digne de ce nom. Et encore ai-je choisi de ranger le Cronenberg au rang des redécouvertes et non des révisions. Triste automne :| .
1 - Image
La légende de Zatoïchi : Voyage meurtrier (Kenji Misumi, 1964)

2 - Image
Faux-semblants (David Cronenberg, 1988)

3 - Image
Vivre ensemble (Anna Karina, 1973)
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Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai vu en octobre

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*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais

Le défunt récalcitrant / Here comes Mr. Jordan (Alexander Hall, 1941) **
Un boxeur saxophoniste tué dans un accident d'avion se réincarne dans le corps d'un autre, puis d'un autre. Une comédie fantastique comme les Forties les aimaient à base d'identités échangées, d'invisibilité et d'amours improbables. Le scénario ingénieux peut se lire comme une fable existentielle, platonicienne, christique ou bouddhiste avec l'humour et l'émotion indispensables. Avec Robert Montgomery et Claude Rains. BR UK

Le voyage de la peur / The hitch-hiker (Ida Lupino, 1953) ***
Deux amis partis pêcher sont pris en otage dans leur voiture par un serial killer. Ida Lupino (l'actrice et réalisatrice) a écrit et mis en scène ce huis-clos sec et nerveux, sans à côté ni temps mort, qui panache road movie et film noir autour d'une métaphore sur le Destin. Edmond O'Brien et Frank Lovejoy sont excellents, comme William Talman en psychotique inexpliqué. Le tout fait penser à un cauchemar, ce que le petit budget renforce. Formidable. BR US

Voyage dans la Préhistoire / Journey to the beginning of Time / Cesta do praveku (Karel Zeman, 1955) **
Quatre garçons remontent en barque le fleuve du Temps du Quaternaire au Paléozoïque et en découvrent les paysages et les animaux. Un classique tchèque du film pour enfants entre aventures et docu-fiction qui mêle avec réussite et beaucoup de charme prises de vues réelles, stop motion et animation. Le rythme mollasson l'empêche d'atteindre l'excellence mais j'imagine que l'avoir vu entre 7 et 10 ans laisse des souvenirs impérissables. BR UK

Blanche comme neige (Anne Fontaine, 2018) 0
Une jeune femme (Lou de Laâge, assez passe-partout) ayant réchappé à un assassinat se retrouve dans une maison des Alpes où elle se lie à sept hommes. La transposition du conte (surtout celui de Blanche Neige) dans un contexte contemporain est un exercice périlleux comme le rappelle ce film sans intérêt. L'ennui arrive vite et ni les paysages ni Isabelle Huppert en marâtre n'y font. Je crois que je n'aime pas le cinéma d'Anne Fontaine. BR FR

Joker (Todd Phillips, 2019) *** Mon film du mois
A Gotham City, le basculement d'Arthur Fleck dans la folie et sa création du personnage du Joker. Je ne connais pas l'univers Batman et tant mieux : ce film d'une force anxiogène stupéfiante, porté entièrement par la prestation d'une intensité effrayante de Joaquin Phoenix (qui est de tous les plans) est d'abord une plongée dans la psychose individuelle et collective comme le cinéma n'en avait encore jamais produit. Quel choc, quel constat, quel film ! Ciné

Border / Gräns (Ali Abbasi, 2018) ***
Une douanière suédoise au physique néandertalien et dotée d'un odorat animal rencontre un semblable qui la révèle à elle-même. Cet hybride de fantastique, de romance et de thriller glauque applique avec audace la mythologie nordique au thème universel de l'altérité physique, sociale et sexuelle. Ses deux personnages sont des créations formidables mises en valeur par un scénario et une mise en scène sans cesse surprenants. BR FR

Le plein de super (Alain Cavalier, 1976) ***
Quatre types proches de la trentaine convoient une Chevrolet de Lille à Nice. Un road-movie d'un dynamisme et d'une fraîcheur étonnants, porté par la liberté du ton et quatre acteurs charismatiques qui ont activement participé au scénario. Les enjeux de la masculinité sont au coeur du sujet, qui navigue avec brio entre humour potache et drame existentiel. On pense aux Valseuses, sorti deux ans plus tôt. C'est du même niveau : excellent. BR FR

Les démons de la liberté / Brute force (Jules Dassin, 1947) **
Les détenus d'une cellule partagée préparent leur évasion. Un film de prison qui se démarque par le réalisme de certaines séquences, l'onirisme d'autres et le style nerveux du scénario et de la mise en scène. Burt Lancaster, dans son deuxième film, a une présence rare et Hume Cronyn excelle en sous-directeur sadique fan de Wagner et de Michel-Ange. Avec d'intéressants caméos en flashbacks d'Ella Raines, Yvonne de Carlo et Ann Blyth. BR UK

Brooklyn village / Little men (Ira Sachs, 2016) **
Deux copains ados subissent la tension entre leurs parents née d'une histoire de loyer. L'impact sur les enfants des décisions des adultes forme la trame de ce film intimiste qui s'attache à ses quelques personnages avec sensibilité. Tout n'est pas dit mais suggéré (la ségrégation sociale et raciale, l'éveil du désir, la gentrification...) et ponctué de belles séquences des garçons arpentant les rues de Brooklyn en vélo et en skate. Lumineux. BR ES

L'ombre du passé / I could go on singing (Ronald Neame, 1963) **
Ayant laissé son compagnon et leur fils pour sa carrière, une chanteuse américaine les retrouve des années après à Londres lors d'une tournée. Un drame parental assez convenu mais dont l'immense intérêt est Judy Garland (son dernier film) qui joue et semble revivre des émotions et des situations proches de sa réalité. C'est très émouvant. Elle chante quatre morceaux dont "By Myself", une extraordinaire séquence. Avec Dirk Bogarde. DVD Z1 US

Le Golem / Der Golem, wie er in die Welt kam (Paul Wegener, 1920) ***
Dans un ghetto juif d'Europe centrale au 16e siècle, un rabbin anime un homme d'argile pour qu'il protège son Peuple, mais la statue s'emballe. Ce film fantastique allemand qui a défini un genre (le film de créatures, on pense évidemment à Frankenstein) a des images mémorables, notamment les superbes décors expressionnistes et la puissante silhouette du Golem. Un classique du cinéma muet au rythme soutenu et au pictorialisme fascinant. BR DE (restauration admirable de Murnau Stiftung)
... and Barbara Stanwyck feels the same way !

Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Film du mois d'octobre


1. Bacurau (Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles, 2019)


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2. La Compagnie des Loups (Neil Jordan, 1984)


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3. Joker (Todd Philips, 2019)


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Mes découvertes en détail :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Un éléphant ça trompe énormément (Yves Robert, 1976)
Étienne, Simon, Bouly et les autres… Le concours de Jean-Loup Dabadie en atteste : cet énorme succès des années 70 emprunte à Sautet, sur un mode plus vaudevillesque, plus léger, sans doute plus consensuel. Mais il se met aussi à l’heure italienne pour conter l’histoire de quatre amis unis pour le meilleur et pour le pire, l’un comme l’autre étant les femmes qui passent, qui s’installent, qui restent ou qui les quittent et dont ils parlent en riant ou en pleurant. La qualité de l’écriture, polissant, resserrant et insérant chaque épisode dans un ensemble boulonné au plus près, et le brio des comédiens, à travers lesquels passe toute la fantaisie d’un propos aussi vif et pétillant que dénué de vulgarité, participent d’une alchimie qui, dans ses meilleurs moments, transforme en lumière les ingrédients de l’anecdote. 4/6

The neon demon (Nicolas Winding Refn, 2016)
Le néant absolu érigé en système, le stade terminal d’un maniérisme consacrant la dévoration de l’image publicitaire par elle-même. Persuadé de son génie, Refn inflige une litanie de plans boursouflés et clinquants qui ne transmet rien d’autre que l’ivresse de sa propre maîtrise (pour lui) et l’ennui le plus mortel (pour nous). Ce qu’il conçoit comme une esthétique n’est qu’un glacis saturé de vulgarité et de laideur, ce qu’il imagine comme le top de la subversion qu’un lamentable inventaire de provocations puériles. Et ce circuit fermé de surfaces sans fond, ce navrant océan de bêtise et de mauvais goût de souligner à chaque instant le gap vertigineux qui se creuse entre son inanité et l’arrogance qui le motive. Par ailleurs il eût mieux fallu, pour incarner un parangon de beauté, qu’un anchois aux yeux de merlan frit. 1/6 (en étant gentil)

Jésus de Montréal (Denys Arcand, 1989)
Scorsese avait montré que le Christ était aussi un homme. L’année suivante, Arcand répond qu’un homme peut aussi être un Christ. Laissant percer comme à regret sa tendresse avant de la noyer sous des flots de vitriol, il pourfend les fausses extases du moment et les hyperboles du langage, multiplie les distances, les trompe-l’œil, les renversements dramatiques, les glissements de centres d’intérêt, comme pour ne pas se laisser enfermer dans un registre susceptible d’émousser sa verve satirique et son sens de la dérision. Avec un ton pamphlétaire qui fait mouche, une ironie qui sait laisser la porte ouverte à l’émotion, il développe une critique acerbe et mordante du règne publicitaire, des médias, du snobisme, du talent gâché, d’une société résignée qui a renoncé à ses idéaux comme à toute valeur spirituelle. 5/6

Chambre 212 (Christophe Honoré, 2019)
S’il fallait définir la tonalité de ce chassé-croisé amoureux tendre et ludique, grave mais enjoué, on pourrait en parler comme d’une comédie caustique de Bertrand Blier revisitée par les dispositifs scéniques et les jeux de lumière colorée des derniers films de Resnais. Honoré y cultive sans ambages une fantaisie des plus charmeuses, ne cherche jamais à en esquiver la nature artificielle pour mieux fonder sur elle la matière vive d’un examen de conscience qui fuit tout naturalisme pour céder en permanence à la théâtralité du fantasme. Auscultant avec une allègre légèreté la pérennité du mariage, l’usure des sentiments, les tours parfois trompeurs du souvenir et les appétits renouvelés de la maturité, il cisèle ainsi un divertimento pétillant de malice et de fraîcheur, servi par un quatuor d’acteurs à son image. 5/6

Homicide (David Mamet, 1991)
Le cinéaste navigue ici en eaux troubles : celles de la paranoïa des ethnies, de cette peur du complot qui obsède et parfois panique les membres d’une minorité. Si l’ossature narrative et les motifs relèvent du polar (fusillades, couloirs de commissariat, seconds couteaux), l’enquête dérive vers un propos plus ambigu qui éreinte le mythe du melting pot : que signifient ces replis identitaires, ces conflits interraciaux, ces menaces pesant sur une société multiculturelle ? Comme son héros, Mamet ne se retrouve pas plus dans la crispation d’une communauté juive se renfermant sur elle-même que dans les déviations fascisantes de l’Amérique. Il fait ainsi la preuve que l’avenir est aux familles ouvertes, composites, choisies librement, et non à celles autoritaires que l’on intègre en sacrifiant une part de soi-même. 4/6

La compagnie des loups (Neil Jordan, 1984)
Il était une fois une jeune fille qui s’était aménagée une pièce close, secrète, pleine de peluches et de confidents imaginaires. Sa grande sœur s’appelait Alice, mais c’est elle qui pénétrait dans une forêt enchantée peuplée de loups, de voyageurs mystérieux et d’animaux mythiques, où les désirs prenaient une coloration plus vive et plus sensuelle. Empruntant au décor, à l’atmosphère, à l’univers des contes de fées, Jordan inverse la fonction répressive de leurs archétypes pour métaphoriser les fantasmes et la sexualité en éveil d’une adolescente. Tel un Petit Chaperon Rouge revu par Bruno Bettelheim, le film puise son irrésistible pouvoir d’attraction dans le charme ambigu des frissons de l’enfance, que cultivent un climat onirique et des décors baroques oscillant entre Gustave Doré et Jean Cocteau. 5/6

Le désert des tartares (Valerio Zurlini, 1976)
Adapter le roman de Buzzati relevait de la gageure. Comment rendre par l’image la respiration d’une œuvre récusant les schémas traditionnels du récit dramatique et l’abstraite sécheresse des traités symboliques et métaphysiques ? Comment faire ressentir l’asphyxie volontaire d’un homme vaincu par son mirage, frustré de la tangibilité de son désir et conscient de l’inanité de tout sursaut devant la sombre fatalité ? Zurlini a su trouver des réponses convaincantes. Le Fort Bastiano est un lieu hors du temps, un enclos prisonnier de ses rites et de ses servitudes absurdes, voué à ses légendes. Et en même temps que l’enlisement, l’illusion fait son nid dans les replis du désert caillouteux. Un film rigoureux, exigeant, qui puise dans l’attente, le creux et le vide un climat envoûtant de réalisme fantasmatique. 4/6

Sorry we missed you (Ken Loach, 2019)
Loach n’en finit pas de mesurer l’onde de choc du big bang libéral, d’inventorier les effets destructeurs des nouvelles formes de l’exploitation économique sur les corps, les esprits et la famille. Après l’érosion puis la dissolution de la solidarité ouvrière, l’atomisation de la vie sociale, la substitution des illusions consuméristes aux utopies collectives, il prend acte de la dernière étape du processus, l’ubérisation du travail, et en examine les principes, les rouages et les conséquences. Nulle volonté de préserver une issue qui adoucirait la violence de la spirale, mais un instinct inentamé pour transcrire le quotidien des personnages, une vérité du regard, du mot, du geste, une proximité émotionnelle après lesquelles tant d’autres courent laborieusement et qui, chez lui, coulent de source et serrent le cœur. 4/6

Hors normes (Éric Toledano & Olivier Nakache, 2019)
L’application de la formule toledanakachienne, désormais des plus identifiables, a ici pour mérite de gripper volontairement son propre logiciel d’optimisme fédérateur et de se ménager quelques entrées plutôt inattendues. Car si les lieux communs abondent, tissant un scénario cousu de fil blanc (le jeune des banlieues qui s’ouvre au contact du handicap) ou recourant à des conventions archicuites (l’apparition des "personnages réels" au générique final), il faut reconnaître à cet éloge de l’engagement, de la solidarité et de l’activisme humanitaire qu’il équilibre avec justesse humour et gravité, tendresse et lucidité, et qu’il ne cède ni à la facilité du gag trop payant ni à l’alibi parasitaire du sentimentalisme. Il y a gagne ainsi une efficacité dramaturgique accentuant la force de conviction de son propos. 4/6


Et aussi :

Alice et le maire (Nicolas Pariser, 2019) - 4/6
Ne croyez surtout pas que je hurle (Frank Beauvais, 2019) - 4/6
Bacurau (Kleber Mendonça Filho & Juliano Dornelles, 2019) - 5/6
Joker (Todd Phillips, 2019) - 5/6
Les aventuriers (Robert Enrico, 1967) - 4/6
Samson et Dalila (Cecil B. DeMille, 1949) - 3/6
Zoolander (Ben Stiller, 2001) - 4/6
Martin Eden (Pietro Marcello, 2019) - 4/6
Trust me (Hal Hartley, 1990) - 4/6
Padre padrone (Paolo & Vittorio Taviani, 1977) - 3/6
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Films des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Septembre 2019Driver (Walter Hill, 1978)
Août 2019Le coup de l’escalier (Robert Wise, 1959)
Juillet 2019 - La sorcellerie à travers les âges (Benjamin Christensen, 1922)
Juin 2019Parasite (Bong Joon-ho, 2019)
Mai 2019 - Mandingo (Richard Fleischer, 1975)
Avril 2019 - Les oiseaux de passage (Cristina Gallego & Ciro Guerra, 2018)
Mars 2019 - Le convoi (Sam Peckinpah, 1978)
Février 2019Les noces rouges (Claude Chabrol, 1973)
Janvier 2019Un jour dans la vie de Billy Lynn (Ang Lee, 2016)
Décembre 2018Une affaire de famille (Hirokazu Kore-eda, 2018)
Novembre 2018High life (Claire Denis, 2018)
Octobre 2018Nos batailles (Guillaume Senez, 2018)
Septembre 2018Les frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)
Août 2018Silent voice (Naoko Yamada, 2016)
Juillet 2018 - L'homme qui voulait savoir (George Sluizer, 1988)
Juin 2018Sans un bruit (John Krasinski, 2018)
Mai 2018Riches et célèbres (George Cukor, 1981)
Avril 2018Séduite et abandonnée (Pietro Germi, 1964)
Mars 2018Mektoub my love : canto uno (Abdellatif Kechiche, 2017)
Février 2018Phantom thread (Paul Thomas Anderson, 2017)
Janvier 2018Pentagon papers (Steven Spielberg, 2017)
Décembre 2017Lettre de Sibérie (Chris Marker, 1958)
Novembre 2017L’argent de la vieille (Luigi Comencini, 1972)
Octobre 2017Une vie difficile (Dino Risi, 1961)
Septembre 2017Casanova, un adolescent à Venise (Luigi Comencini, 1969)
Août 2017La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Juillet 2017 - La fille à la valise (Valerio Zurlini, 1961)
Juin 2017Désirs humains (Fritz Lang, 1954)
Mai 2017Les cloches de Sainte-Marie (Leo McCarey, 1945)
Avril 2017Maria’s lovers (Andreï Kontchalovski, 1984)
Mars 2017À la recherche de Mr Goodbar (Richard Brooks, 1977)
Février 2017Raphaël ou le débauché (Michel Deville, 1971)
Janvier 2017La la land (Damien Chazelle, 2016)
Décembre 2016Alice (Jan Švankmajer, 1987)
Novembre 2016 - Dernières nouvelles du cosmos (Julie Bertuccelli, 2016)
Octobre 2016 - Showgirls (Paul Verhoeven, 1995)
Septembre 2016 - Aquarius (Kleber Mendonça Filho, 2016)
Août 2016 - Le flambeur (Karel Reisz, 1974)
Juillet 2016 - A touch of zen (King Hu, 1971)
Juin 2016 - The witch (Robert Eggers, 2015)
Mai 2016 - Elle (Paul Verhoeven, 2016)
Avril 2016 - La pyramide humaine (Jean Rouch, 1961)
Mars 2016 - The assassin (Hou Hsiao-hsien, 2015)
Février 2016Le démon des femmes (Robert Aldrich, 1968)
Janvier 2016La Commune (Paris 1871) (Peter Watkins, 2000)
Décembre 2015Mia madre (Nanni Moretti, 2015)
Novembre 2015Avril ou le monde truqué (Franck Ekinci & Christian Desmares, 2015)
Octobre 2015Voyage à deux (Stanley Donen, 1967)
Septembre 2015Une histoire simple (Claude Sautet, 1978)
Août 2015La Marseillaise (Jean Renoir, 1938)
Juillet 2015Lumière silencieuse (Carlos Reygadas, 2007)
Juin 2015Vice-versa (Pete Docter & Ronaldo Del Carmen, 2015) Top 100
Mai 2015Deep end (Jerzy Skolimowski, 1970)
Avril 2015Blue collar (Paul Schrader, 1978)
Mars 2015Pandora (Albert Lewin, 1951)
Février 2015La femme modèle (Vincente Minnelli, 1957)
Janvier 2015Aventures en Birmanie (Raoul Walsh, 1945)
Décembre 2014Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon (Elio Petri, 1970)
Novembre 2014Lifeboat (Alfred Hitchcock, 1944)
Octobre 2014Zardoz (John Boorman, 1974)
Septembre 2014Un, deux, trois (Billy Wilder, 1961)
Août 2014Le prix d’un homme (Lindsay Anderson, 1963)
Juillet 2014Le soleil brille pour tout le monde (John Ford, 1953)
Juin 2014Bird people (Pascale Ferran, 2014)
Mai 2014Léon Morin, prêtre (Jean-Pierre Melville, 1961) Top 100
Avril 2014L’homme d’Aran (Robert Flaherty, 1934)
Mars 2014Terre en transe (Glauber Rocha, 1967)
Février 2014Minnie et Moskowitz (John Cassavetes, 1971)
Janvier 201412 years a slave (Steve McQueen, 2013)
Décembre 2013La jalousie (Philippe Garrel, 2013)
Novembre 2013Elle et lui (Leo McCarey, 1957)
Octobre 2013L’arbre aux sabots (Ermanno Olmi, 1978)
Septembre 2013Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Août 2013La randonnée (Nicolas Roeg, 1971)
Juillet 2013Le monde d’Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013Chronique d’un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 – Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013L’heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 – Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 – Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 – Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 – Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 – Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 – Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 – Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 – Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 – Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 – L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 – L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 – Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 – Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 – L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1967) Top 100
Octobre 2011 – Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 – Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 – Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 – L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
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Roilo Pintu
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Roilo Pintu »

Top Five du mois d'Octobre

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1- Midsommar – Aris Aster (2019)
2- La bonne année - Claude Lelouch (1973)
3- Douleur et gloire - Pedro Amoldovar (2019)
4- Les plus belles années d'une vie - Claude Lelouch (2019)
5- Un jour de pluie à New York - Woody Allen (2019)

Mention pour Gemini man d'Ang Lee et sa performance technique impressionnante (vu en 3D HFR 60 fps)
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Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Arn »

Un assez gros mois avec 40 films vus dont 31 découvertes. Grosse présence de l'Italie notamment dans le haut du classement.

1. COLORADO (La resa dei conti, Sergio Sollima - 1966)
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2. LAWRENCE D'ARABIE (Lawrence of Arabia, David Lean - 1962)
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3. DJANGO (Sergio Corbucci - 1966)
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4. KEOMA (Enzo G. Castellari - 1976)
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5. TROIS JOURS ET UNE VIE (Nicolas Boukhrief - 2019)
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6. NE COUPEZ PAS! (Kamera o tomeru na!, Shin'ichirô Ueda - 2017)
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7. EL MERCENARIO (Il mercenario, Sergio Corbucci - 1968) - 8/10
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8. LE CONVOYEUR (Nicolas Boukhrief - 2004)
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9. LIEN D'AMOUR ET DE SANG (Beatrice Cenci, Lucio Fulci - 1969)
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10. LA CLASSE OUVRIÈRE VA AU PARADIS (La classe operaia va in paradiso, Elio Petri - 1971)
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La totale :
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Films découverts :

COLORADO (La resa dei conti, Sergio Sollima - 1966) - 8/10
LAWRENCE D'ARABIE (Lawrence of Arabia, David Lean - 1962) - 8/10
DJANGO (Sergio Corbucci - 1966) - 8/10
KEOMA (Enzo G. Castellari - 1976) - 8/10
TROIS JOURS ET UNE VIE (Nicolas Boukhrief - 2019) - 8/10 **
NE COUPEZ PAS! (Kamera o tomeru na!, Shin'ichirô Ueda - 2017) - 8/10
EL MERCENARIO (Il mercenario, Sergio Corbucci - 1968) - 8/10
LE CONVOYEUR (Nicolas Boukhrief - 2004) - 8/10
LIEN D'AMOUR ET DE SANG (Beatrice Cenci, Lucio Fulci - 1969) - 8/10

LA CLASSE OUVRIÈRE VA AU PARADIS (La classe operaia va in paradiso, Elio Petri - 1971) - 7/10 **
DIVORCE À L'ITALIENNE (Divorzio all'italiana, Pietro Germi - 1961) - 7/10
LE DERNIER FACE À FACE (Faccia a Faccia, Sergio Sollima - 1967) - 7/10
LES TUEURS DE L'OUEST (El precio de un hombre: The Bounty Killer, Eugenio Martín - 1966) - 7/10
LA CHAMBRE DES TORTURES (Pit and the Pendulum, Roger Corman - 1961) - 7/10
LE VIEIL HOMME ET L'ENFANT (Claude Berri - 1967) - 7/10
CAPITAINE CONAN (Bertrand Tavernier - 1996) - 7/10
LES TUEURS (The Killers, Robert Siodmak - 1946) - 7/10
DEATHGASM (Jason Lei Howden - 2015) - 7/10
THE DESCENT (Neil Marshall - 2005) - 7/10
FAIR GAME (Mario Andreacchio - 1986) - 7/10
LE PONT DU NORD (Jacques Rivette - 1981) - 7/10
UNE CORDE UN COLT... (Robert Hossein - 1969) - 7/10

CÉRÉMONIE SANGLANTE (Ceremonia sangrienta, Jorge Grau - 1973) - 6/10
LONG WEEKEND (Colin Eggleston - 1978) - 6/10 **
HAPPY GILMORE (Dennis Degan - 1996) - 6/10

SEXE, MENSONGE ET VIDÉO (Sex, Lies, and Videotape, Steven Soderbergh - 1989) - 5/10
THE LAST MOVIE (Dennis Hopper - 1971) - 5/10
ROUBAIX, UNE LUMIÈRE (Arnaud Desplechin - 2019) - 5/10 **
JOKER (Todd Phillips - 2019) - 5/10 **

LES GRIFFES DE LA NUIT (Nightmare On Elm Street, Samuel Bayer - 2010) - 4/10
KICKBOXER (Mark DiSalle, David Worth - 1989) - 4/10


Films revus :

TWO LOVERS (James Gray - 2008) - 10/10 **

LE LOUP GAROU DE LONDRES (An American Werewolf in London, John Landis - 1981) - 9/10
NEXT OF KIN (Tony Williams - 1982 - 9/10

THE LOST CITY OF Z (James Gray - 2016) - 8/10
L’ANNÉE DU DRAGON (Year of the Dragon, Michael Cimino - 1985) - 8/10
VAMPIRES EN TOUTE INTIMITÉ (What We Do in the Shadows, Jemaine Clement & Taika Waititi - 2014) - 8/10
APOCALYPSE NOW [FINAL CUT] (Francis Ford Coppola - 1985) - 8/10 **

HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU (Harry Potter and the Goblet of Fire, Mike Newell - 2005) - 6/10

LES NOUVEAUX SAUVAGES (Relatos salvajes, Damián Szifron - 2014) - 5/10
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John Holden
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par John Holden »

37 films en Octobre, dominés par 3 découvertes du Festival Lumière. Mais c'est une sortie, un film d'animation génial, singulier qui prend la tête.

1. La Fameuse Invasion des ours en Sicile...Lorenzo Mattotti (2019) (salle)

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2. Employees' Entrance...Roy Del Ruth (1933)(Festival Lumière)

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3. Sylvia (L'enquête)...Gordon Douglas (1965) (Paramount channel)

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4. Le Temps de vivre...Bernard Paul (1969)(Festival Lumière)

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5. Ingenjör Andrées luftfärd (Le vol de l'aigle)...Jan Troell (1982)(Festival Lumière)

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Alexandre Angel
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois

Message par Alexandre Angel »

John Holden a écrit : Employees' Entrance...Roy Del Ruth (1933)(Festival Lumière)

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C'est bon, ça! :D
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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