Commentaires à propos de votre film du mois
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
J'ai vu en octobre
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
La sagesse de la pieuvre / My octopus teacher (Pippa Ehrlich & James Reed, 2020) **
En Afrique du Sud, après un burnout, un documentariste se ressource en se liant d'amitié avec une pieuvre auprès de laquelle il plonge chaque jour. L'histoire de cet apprivoisement mutuel entre l'homme et le céphalopode est fascinant et étrangement émouvant, la pieuvre étant un véritable personnage dramatique. Je suis un peu réservé sur la narration et le ton assez monotones de Craig Foster mais quelles images sous-marines ! Netflix
Aimez-moi ce soir / Love me tonight (Rouben Mamoulian, 1932) *** Mon film du mois
Un tailleur parisien se fait passer pour un baron et séduit une princesse languissante. Une comédie et un musical d'une inventivité de tous les instants dans la réalisation, les voies de l'humour et les dialogues pleins de sous-entendus sexuels. Maurice Chevalier déploie son habituelle énergie bravache et Jeanette MacDonald son charme irrésistible. La mise-en-scène de la chanson "Isn't it romantic?" est jubilatoire. Le reste aussi. BR US
Carré 35 (Eric Caravaca, 2017) ***
L'acteur Eric Caravaca enquête sur sa soeur Christine, morte à trois ans au Maroc en 1963, avant sa naissance à lui, et effacée de la mémoire familiale par leur mère. Avec des films personnels Super 8, des entretiens avec les proches concernés et des déplacements sur les lieux de l'histoire, un documentaire intimiste en forme de parcours dans les méandres d'un lourd secret de famille. Très fort émotionnellement. DVD Z2 FR
J'ai perdu mon corps (Jérémy Clapin, 2019) NS
A Paris, un jeune homme se débat dans le quotidien tandis qu'une main sectionnée tente une traversée de la ville. L'originalité graphique de cette main qui affronte les dangers au ras du sol m'a plu mais le ton monocorde et désabusé du garçon de l'histoire parallèle m'a vite cassé les pieds. Bref, je suis passé au fast-forward à la 42e minute et n'ai rien vu dans la suite accélérée qui aurait pu me faire revenir. De très belles images, mais... BR FR
La prière (Cédric Kahn, 2018) **
Dans les Alpes, un toxicomane de vingt-deux ans rejoint une communauté de réhabilitation par le travail et la prière. Un film austère dans son écriture mais généreux dans ses images et son message qui suit la transformation d'un être humain par le combat contre ses ombres et avec l'assistance des autres. Le jeune Anthony Bajon est très vrai dans un rôle à la fois physique et intérieur. Un beau regard sur le Don bien plus que sur la Foi elle-même. BR FR
Le quatrième homme / Kansas City confidential (Phil Karlson, 1952) **
Faussement soupçonné d'un braquage, un livreur en retrouve les véritables auteurs pour se venger. Un petit film noir tout en gros plans et coups de poings que la mise en scène nerveuse structure avec précision. Le casting de gueules (Jack Elam, Neville Brand, Lee Van Cleef) fait des étincelles et John Payne est un anti-héros parfait. Il y a aussi des flics véreux et un début de romance. Un classique dynamique de la Série B. BR FR
Sea fever (Neasa Hardiman, 2019) 0
Un chalutier est immobilisé au large par une créature tentaculaire. A bord, une étudiante en biologie tente de comprendre ce que c'est. Un petit film fantastique irlandais qui navigue dans les eaux du formidable "The Thing" de Carpenter mais s'échoue sur un scénario prévisible, une réalisation amorphe, un monstre et des personnages insignifiants (l'héroïne fait la gueule tout le temps). Même en accéléré, c'est terriblement ennuyant. BR FR
Matthias & Maxime (Xavier Dolan, 2019) **
Deux amis d'enfance amenés à s'embrasser pour un court-métrage sont déstabilisés par leur attirance mutuelle inavouée. Dolan joue lui-même l'un des deux copains de ce film de sentiments traversé comme d'habitude de moments d'hystérie, de musique et de tendresse. Un peu long et ponctué d'une fin à retournement abruptement plaquée, il fonctionne par morceaux tout en manquant d'unité. Mais le sujet est touchant. BR FR
Vacances romaines / Roman holiday (William Wyler, 1953) *
Une princesse en voyage officiel à Rome profite d'une échappée anonyme d'un jour dans la ville en compagnie d'un américain qu'elle ignore être un journaliste. J'avais le souvenir d'un film sympathique mais le revoir a été une douche froide, la réalisation poussive et le rythme désaccordé provoquant l'ennui presque dès le début. Reste les vues de Rome et le charme du visage d'Audrey Hepburn. Un classique bien fade. BR US
Un idiot à Paris (Serge Korber, 1967) 0
L'idiot d'un village de l'Allier débarqué à Paris fait des rencontres diverses. L'idiot est Jean Lefebvre, dans le seul rôle principal de sa carrière... Un navet irrécupérable où le casting déclame les insipides bons mots d'un Audiard à bout de souffle et où le rythme patine autour d'une idée uniforme : l'innocence ébahie du simplet. J'avais envie de le voir pour les images de Paris en 1966 (dont les Halles) mais même ça déçoit. Lamentable. BR FR
La ville sans Juifs / Die Stadt ohne Juden (Hans Karl Breslauer, 1924) **
L'expulsion de tous les Juifs de la ville d'Utopia provoque une crise économique majeure : certains notables demandent leur retour. Considéré perdu, retrouvé au Marché aux Puces de Paris en 2015 et restauré en 2018, un surprenant film muet autrichien dont certaines images sont terriblement prémonitoires (le harcèlement et les déportations) et dont le message progressiste résonne toujours très fort, un siècle plus tard. BR DE
La falaise mystérieuse / The uninvited (Lewis Allen, 1944) 0
Un frère et une soeur achètent un manoir anglais de bord de mer dont la précédente propriétaire, tombée de la falaise, a une fille qui semble possédée. Un ersatz du "Rebecca" (1940) de Hitchcock dont les chuchotements dans le noir, deux courtes scènes d'ectoplasmes et la méchante lesbienne fonctionnent mais dont le reste est creux, factice et soporifique. La tragique Gail Russell est belle, hélas sans savoir jouer. BR FR
The boys in the band (Joe Mantello, 2020) **
En 1968 à Manhattan, un trentenaire organise dans son appart une fête d'anniversaire pour un de ses amis. Tous sont gays. Avec l'alcool et un participant inattendu, la soirée tourne au règlement de comptes. La pièce de Matt Crowley (1968) et le film de William Friedkin (1970) nécessitaient-ils ce remake ? Non, sa plus-value n'apparaît que dans le final, moins désespéré. Mais le casting est bon et le texte original toujours percutant. Netflix
Michel-Ange / Il peccato (Andrei Konchalovsky, 2019) *
En 1515, Michel-Ange va chercher un énorme bloc de marbre à Carrare alors qu'il est tiraillé entre ses mécènes Della Rovere et Médicis. Le film est plastiquement formidable : la reconstitution de la Renaissance à Rome est exceptionnelle. Mais le scénario se fixe uniquement sur la personnalité torturée de l'artiste (incarné avec une intensité expressionniste par Alberto Testone) et sur 2h15, la monotonie et l'ennui s'installent. Quel dommage ! AP Ciné
*** excellent / ** bon / * moyen / 0 mauvais / NS ne sait
La sagesse de la pieuvre / My octopus teacher (Pippa Ehrlich & James Reed, 2020) **
En Afrique du Sud, après un burnout, un documentariste se ressource en se liant d'amitié avec une pieuvre auprès de laquelle il plonge chaque jour. L'histoire de cet apprivoisement mutuel entre l'homme et le céphalopode est fascinant et étrangement émouvant, la pieuvre étant un véritable personnage dramatique. Je suis un peu réservé sur la narration et le ton assez monotones de Craig Foster mais quelles images sous-marines ! Netflix
Aimez-moi ce soir / Love me tonight (Rouben Mamoulian, 1932) *** Mon film du mois
Un tailleur parisien se fait passer pour un baron et séduit une princesse languissante. Une comédie et un musical d'une inventivité de tous les instants dans la réalisation, les voies de l'humour et les dialogues pleins de sous-entendus sexuels. Maurice Chevalier déploie son habituelle énergie bravache et Jeanette MacDonald son charme irrésistible. La mise-en-scène de la chanson "Isn't it romantic?" est jubilatoire. Le reste aussi. BR US
Carré 35 (Eric Caravaca, 2017) ***
L'acteur Eric Caravaca enquête sur sa soeur Christine, morte à trois ans au Maroc en 1963, avant sa naissance à lui, et effacée de la mémoire familiale par leur mère. Avec des films personnels Super 8, des entretiens avec les proches concernés et des déplacements sur les lieux de l'histoire, un documentaire intimiste en forme de parcours dans les méandres d'un lourd secret de famille. Très fort émotionnellement. DVD Z2 FR
J'ai perdu mon corps (Jérémy Clapin, 2019) NS
A Paris, un jeune homme se débat dans le quotidien tandis qu'une main sectionnée tente une traversée de la ville. L'originalité graphique de cette main qui affronte les dangers au ras du sol m'a plu mais le ton monocorde et désabusé du garçon de l'histoire parallèle m'a vite cassé les pieds. Bref, je suis passé au fast-forward à la 42e minute et n'ai rien vu dans la suite accélérée qui aurait pu me faire revenir. De très belles images, mais... BR FR
La prière (Cédric Kahn, 2018) **
Dans les Alpes, un toxicomane de vingt-deux ans rejoint une communauté de réhabilitation par le travail et la prière. Un film austère dans son écriture mais généreux dans ses images et son message qui suit la transformation d'un être humain par le combat contre ses ombres et avec l'assistance des autres. Le jeune Anthony Bajon est très vrai dans un rôle à la fois physique et intérieur. Un beau regard sur le Don bien plus que sur la Foi elle-même. BR FR
Le quatrième homme / Kansas City confidential (Phil Karlson, 1952) **
Faussement soupçonné d'un braquage, un livreur en retrouve les véritables auteurs pour se venger. Un petit film noir tout en gros plans et coups de poings que la mise en scène nerveuse structure avec précision. Le casting de gueules (Jack Elam, Neville Brand, Lee Van Cleef) fait des étincelles et John Payne est un anti-héros parfait. Il y a aussi des flics véreux et un début de romance. Un classique dynamique de la Série B. BR FR
Sea fever (Neasa Hardiman, 2019) 0
Un chalutier est immobilisé au large par une créature tentaculaire. A bord, une étudiante en biologie tente de comprendre ce que c'est. Un petit film fantastique irlandais qui navigue dans les eaux du formidable "The Thing" de Carpenter mais s'échoue sur un scénario prévisible, une réalisation amorphe, un monstre et des personnages insignifiants (l'héroïne fait la gueule tout le temps). Même en accéléré, c'est terriblement ennuyant. BR FR
Matthias & Maxime (Xavier Dolan, 2019) **
Deux amis d'enfance amenés à s'embrasser pour un court-métrage sont déstabilisés par leur attirance mutuelle inavouée. Dolan joue lui-même l'un des deux copains de ce film de sentiments traversé comme d'habitude de moments d'hystérie, de musique et de tendresse. Un peu long et ponctué d'une fin à retournement abruptement plaquée, il fonctionne par morceaux tout en manquant d'unité. Mais le sujet est touchant. BR FR
Vacances romaines / Roman holiday (William Wyler, 1953) *
Une princesse en voyage officiel à Rome profite d'une échappée anonyme d'un jour dans la ville en compagnie d'un américain qu'elle ignore être un journaliste. J'avais le souvenir d'un film sympathique mais le revoir a été une douche froide, la réalisation poussive et le rythme désaccordé provoquant l'ennui presque dès le début. Reste les vues de Rome et le charme du visage d'Audrey Hepburn. Un classique bien fade. BR US
Un idiot à Paris (Serge Korber, 1967) 0
L'idiot d'un village de l'Allier débarqué à Paris fait des rencontres diverses. L'idiot est Jean Lefebvre, dans le seul rôle principal de sa carrière... Un navet irrécupérable où le casting déclame les insipides bons mots d'un Audiard à bout de souffle et où le rythme patine autour d'une idée uniforme : l'innocence ébahie du simplet. J'avais envie de le voir pour les images de Paris en 1966 (dont les Halles) mais même ça déçoit. Lamentable. BR FR
La ville sans Juifs / Die Stadt ohne Juden (Hans Karl Breslauer, 1924) **
L'expulsion de tous les Juifs de la ville d'Utopia provoque une crise économique majeure : certains notables demandent leur retour. Considéré perdu, retrouvé au Marché aux Puces de Paris en 2015 et restauré en 2018, un surprenant film muet autrichien dont certaines images sont terriblement prémonitoires (le harcèlement et les déportations) et dont le message progressiste résonne toujours très fort, un siècle plus tard. BR DE
La falaise mystérieuse / The uninvited (Lewis Allen, 1944) 0
Un frère et une soeur achètent un manoir anglais de bord de mer dont la précédente propriétaire, tombée de la falaise, a une fille qui semble possédée. Un ersatz du "Rebecca" (1940) de Hitchcock dont les chuchotements dans le noir, deux courtes scènes d'ectoplasmes et la méchante lesbienne fonctionnent mais dont le reste est creux, factice et soporifique. La tragique Gail Russell est belle, hélas sans savoir jouer. BR FR
The boys in the band (Joe Mantello, 2020) **
En 1968 à Manhattan, un trentenaire organise dans son appart une fête d'anniversaire pour un de ses amis. Tous sont gays. Avec l'alcool et un participant inattendu, la soirée tourne au règlement de comptes. La pièce de Matt Crowley (1968) et le film de William Friedkin (1970) nécessitaient-ils ce remake ? Non, sa plus-value n'apparaît que dans le final, moins désespéré. Mais le casting est bon et le texte original toujours percutant. Netflix
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En 1515, Michel-Ange va chercher un énorme bloc de marbre à Carrare alors qu'il est tiraillé entre ses mécènes Della Rovere et Médicis. Le film est plastiquement formidable : la reconstitution de la Renaissance à Rome est exceptionnelle. Mais le scénario se fixe uniquement sur la personnalité torturée de l'artiste (incarné avec une intensité expressionniste par Alberto Testone) et sur 2h15, la monotonie et l'ennui s'installent. Quel dommage ! AP Ciné
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Période de découvertes de films ayant reçu un ou plusieurs oscars, mon top 5 du mois.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
FILM D'OCTOBRE
APRÈS NOTRE SÉPARATION (Mikio Naruse, 1933) ****
Le reste du mois, par ordre de préférence :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : DENZEL WASHINGTON Whip Whitaker dans Flight
top 10, top de tous les temps, films ***** par année
top film par année
actrices, acteurs de l'année
mucho, mucho, mucho nullos
top film par année
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Un mois d'octobre durant lequel j'aurais tardé à trouver l'heureux élu, qui est finalement apparu le dernier jour comme par miracle.
Suivi de 2 films de loup-garous, ce qui est un hasard total.
1.
Tag - Sono Sion
2.
Bad Moon - Eric Red
3.
The Wolf of Snow Hollow - Jim Cummings
4.
Antoinette dans les Cévennes - Caroline Vignal
5.
Let's Scare Jessica to Death - John D. Hancock
Suivi de 2 films de loup-garous, ce qui est un hasard total.
1.
Tag - Sono Sion
2.
Bad Moon - Eric Red
3.
The Wolf of Snow Hollow - Jim Cummings
4.
Antoinette dans les Cévennes - Caroline Vignal
5.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Octobre 2020
***
FILMS DU MOIS
Diamants sur canapé
de Blake Edwards (1961)
Diamants sur canapé
de Blake Edwards (1961)
Merveilleuse comédie romantique, qui, derrière ses tonalités délicieusement enjouées, dessine discrètement une douce mélancolie qui la rend vraiment émouvante. Audrey, divine brindille flânant dans New York en Givenchy et collier de perles, ou voisine au lever en pyjama, masque de nuit et boucle d'oreille, est complètement désarmante de charme, de décalage, de fragilité, de contradictions. Edwards emballe le tout avec une grande élégance, que parachève la musique superbe de Mancini.
Vampire Hunter D: Bloodlust
de Yoshiaki Kawajiri (2000)
de Yoshiaki Kawajiri (2000)
Excellent film d'aventure conjugué au fantastique, d'un genre comme je n'en avais pas vu depuis très longtemps ! Constamment inventif, plastiquement somptueux, Kawajiri parvient à tirer tout le parti d'un récit très simple, qu'il met en image avec dynamisme et virtuosité, et réussit à insuffler un charisme certain à des personnages pourtant croqués en quelques traits. Il y a ce qu'il faut de romantisme gothique et de fulgurantes scènes d'actions, où chaque instant est l'objet d'une trouvaille, d'un travail d'animation ahurissant de fluidité, d'arrières plans divinement peints à la main et beaux à tomber.
Un été avec Coo
de Keiichi Hara (2008)
de Keiichi Hara (2008)
Après le magnifique Colorful et le très bon Miss Hokusai, cette dernière découverte vient confirmer qu'Hara est un de mes cinéastes préférés dans le domaine de l'animation japonaise, domaine que j'explore depuis quelques mois déjà, et qui me procure de très belles découverte, comme ici. Sous ses atours de fable enfantine se cache une incroyable densité de péripétie, d'émotions, de sujets. Le récit se laisse porter par le quotidien d'une famille qui se reconfigure avec l'arrivée d'un membre issu d'un autre monde, qui, à l'image des partis-pris esthétiques qui viennent l'illustrer, navigue avec brio entre le journal d'un foyer d'une grande justesse et la poésie qu'emmène avec lui l'intrusion du fantastique. Tout autant chaleureux et ensoleillé qu'il soit, il ne se détourne pas d'une grande noirceur qu'il fait poindre de manière assez surprenante avec une grande violence.
Ninja Scroll
de Yoshiaki Kawajiri (1993)
de Yoshiaki Kawajiri (1993)
Excellent film d'aventure conjugué au fantastique, d'un genre comme je n'en avais pas vu depuis très longtemps ! - bis
A ceci prêt qu'on y retrouve d'avantage le Kawajiri un peu déviant de Wicked City et que les moyens mis en jeux ne sont pas les mêmes (le film est aussi plus ancien de 7 ans). Plus trouble et sensuel, mais aussi techniquement plus rudimentaire, le film n'a donc pas la même tenue, et se montre volontiers plus turbulent dans ses idées (sans atteindre le niveau borderline de Wicked City), mais reste un très beau morceau d'animation, rythmé, brillamment mis en scène, exploitant jusqu'au dernières ressources une trame (là encore) pourtant assez simple.
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- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui pour moi aussi ; dans mon top 10 anime japonais.Omael a écrit : ↑1 nov. 20, 15:44
Un été avec Coo
de Keiichi Hara (2008)
Après le magnifique Colorful et le très bon Miss Hokusai, cette dernière découverte vient confirmer qu'Hara est un de mes cinéastes préférés dans le domaine de l'animation japonaise, domaine que j'explore depuis quelques mois déjà, et qui me procure de très belles découverte, comme ici. Sous ses atours de fable enfantine se cache une incroyable densité de péripétie, d'émotions, de sujets. Le récit se laisse porter par le quotidien d'une famille qui se reconfigure avec l'arrivée d'un membre issu d'un autre monde, qui, à l'image des partis-pris esthétiques qui viennent l'illustrer, navigue avec brio entre le journal d'un foyer d'une grande justesse et la poésie qu'emmène avec lui l'intrusion du fantastique. Tout autant chaleureux et ensoleillé qu'il soit, il ne se détourne pas d'une grande noirceur qu'il fait poindre de manière assez surprenante avec une grande violence.
- Omael
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Très beau film en effet.
J'ai l'impression que de manière assez injuste on ne parle pas beaucoup d'Hara en général, comparativement à d'autres cinéastes dans le domaine "hors Ghibli". On parle beaucoup de Hosada, de Yuasa, ou encore de Shinkai, mais assez peu de lui. Si Miss Hokusai était très bon, sans non plus être extraordinaire, Coo et plus encore Colorful (à mes yeux) sont vraiment de grands films, assez singuliers, riches et profonds.
J'ai son dernier Wonderland dans mes tablettes. Hâte de le voir.
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Le mois commence fort bien avec Tango, film qui pourrait faire penser à du Blier en plus lumineux, et avec un scénario que Leconte sait boucler. C'est drôle, plaisant, et c'est un bonheur de voir l'association Lhermitte-Noiret qui fonctionne si bien.
- Kevin95
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Pour les découvertes d'octobre...
LA TRAQUE - Serge Leroy (1975)
HEROES FOR SALE - William A. Wellman (1933)
CUL-DE-SAC - Roman Polanski (1966)
BAD BLOOD - Mike Newell (1981)
FATHER GOOSE - Ralph Nelson (1964)
Le tout...
LA TRAQUE - Serge Leroy (1975)
HEROES FOR SALE - William A. Wellman (1933)
CUL-DE-SAC - Roman Polanski (1966)
BAD BLOOD - Mike Newell (1981)
FATHER GOOSE - Ralph Nelson (1964)
Le tout...
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Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Arn
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
22 films vu ce mois-ci, dont 18 découvertes.
Le top 5 :
LE GOÛT DE LA CERISE (Ta'm e guilass, Abbas Kiarostami - 1997)
KAÏRO (Kairo, Kyoshi Kurosawa - 2001)
LES GUERRIERS DE LA NUIT (The Warriors, Walter Hill - 1979)
DANS UN RECOIN DE CE MONDE (Kono sekai no katasumi ni, Sunao Katabuchi - 2016)
EXTREME PREJUDICE (Walter Hill - 1987)
L'intégralité :
Le top 5 :
LE GOÛT DE LA CERISE (Ta'm e guilass, Abbas Kiarostami - 1997)
KAÏRO (Kairo, Kyoshi Kurosawa - 2001)
LES GUERRIERS DE LA NUIT (The Warriors, Walter Hill - 1979)
DANS UN RECOIN DE CE MONDE (Kono sekai no katasumi ni, Sunao Katabuchi - 2016)
EXTREME PREJUDICE (Walter Hill - 1987)
L'intégralité :
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- John Holden
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Top 5 Novembre :
Diario di un maestro…Vittorio De Seta (1973) [L'arachnéen]
Khāneh doust kojāst ? (Où est la maison de mon ami ?)…Abbas Kiarostami (1987) [Potemkine]
The Four Horsemen of the Apocalypse…Vincente Minnelli (1962) [Warner]
Doro no kawa (La Rivière de boue)…Kōhei Oguri (1981)
La Fille du diable…Henri Decoin (1946) [René Chateau]
Redécouverte du mois :
I miserabili...Riccardo Freda (1948) [Studio canal]
Diario di un maestro…Vittorio De Seta (1973) [L'arachnéen]
Khāneh doust kojāst ? (Où est la maison de mon ami ?)…Abbas Kiarostami (1987) [Potemkine]
The Four Horsemen of the Apocalypse…Vincente Minnelli (1962) [Warner]
Doro no kawa (La Rivière de boue)…Kōhei Oguri (1981)
La Fille du diable…Henri Decoin (1946) [René Chateau]
Redécouverte du mois :
I miserabili...Riccardo Freda (1948) [Studio canal]
- Beule
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Revu hier également. Présenté sous ses nouveaux atours HD, c'est encore meilleur que dans mon souvenirJohn Holden a écrit : ↑1 nov. 20, 19:50
Redécouverte du mois :
I miserabili...Riccardo Freda (1948) [Studio canal]
- Jeremy Fox
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Jack et toi, petite piqure de rappel : redites moi par quel biais avez vous pu le voir ?John Holden a écrit : ↑1 nov. 20, 19:50 Top 5 Novembre :
Diario di un maestro…Vittorio De Seta (1973) [L'arachnéen]
- John Holden
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Oui et ça même si je n'abonde pas dans le sens de Thoret qui considère cette version comme la plus réussie de toutes les adaptations. Je lui préfère celle de Raymond Bernard, plus en adéquation historiquement avec l'oeuvre de Victor Hugo. Ici, c'est vrai Riccardo Freda, de par son tempérament, privilégie l'action, l'aventure, mais quelle aventure !Beule a écrit : ↑1 nov. 20, 20:03Revu hier également. Présenté sous ses nouveaux atours HD, c'est encore meilleur que dans mon souvenirJohn Holden a écrit : ↑1 nov. 20, 19:50
Redécouverte du mois :
I miserabili...Riccardo Freda (1948) [Studio canal]
Ann Harding considère la version muette d'Henri Fescourt, encore supérieure. Il me faudrait enfin la découvrir.
A ce propos, y a t-il d'autres exemples de romans, essais ou nouvelles, ayant engendré un foisonnement aussi remarquable d'adaptations ?
- John Holden
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Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Edition L'arachnéen, avec un livre, disponible sur leur site ou sur le site de la Fnac également (Journal d'un maître d'école).Jeremy Fox a écrit : ↑1 nov. 20, 20:11Jack et toi, petite piqure de rappel : redites moi par quel biais avez vous pu le voir ?John Holden a écrit : ↑1 nov. 20, 19:50 Top 5 Novembre :
Diario di un maestro…Vittorio De Seta (1973) [L'arachnéen]
Pour ça qu'à compter de ce mois, j'ai pris la décision, quand c'est possible, d'indiquer le nom de l'éditeur.