Je pense qu'il a marché qu'en France.1kult wrote: Valérian : 4 040 253 entrées
Luc Besson
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Re: Luc Besson
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Re: Luc Besson
Because j'en ai marre du Besson bashing gratos, je me colle à la défense, Monsieur le juge !
Le dernier combat
Très beau n&b, film post apo crédible, bons acteurs, bonne ambiance & bon premier film (fauché). Fait un peu office de curiosité maintenant, mais justifie une superbe carte de visite pour la suite. 3.25/5
Subway
Mon premier kiff sur un travelling, une ambiance punk qui m'avait parlé à l'époque, un formidable Christophe Lambert, un paquet de dialogues cultes "Tu nous gonfles, avec tes tagada, tagada", une fin crève-coeur qui m'avait fait chialer & écouter en boucle "It's only mystery" par la suite... 5/5
Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film. Zic de Serra à tomber. 5/5
Nikita
Un chef d'oeuvre du film d'action, culte & pierre angulaire du genre "Girls with guns". Souvent copié, rarement égalé (coucou the Villainess). On retrouve la rage punk de Subway - cette intro !! "J'ai zappé"- et je ne crois pas à la posture. 5/5
Léon
Je l'ai vu 1000 fois, ce Gloria de Cassavetes inversé. La zic, ce sens du rythme, du cadrage, ces personnages émouvants, Reno avec un pantalon trop court en guise de clin d'oeil au fute trop long du victor de Nikita. Le meilleur rôle de Gary Oldman ever ; la révélation Nathalie Portman (Annihilation !!), la plante, ... je l'ai trop vu. Et cette vision du Little Italy portée par Danny Aiello ! Ca respire NY comme dans Die Hard 3 & Le métro 123 là-dedans. Quand on faisait du jdr ado, je ne compte pas le nombre de mecs qui se créaient un Léon ou un Victor sur leur feuille. Je n'aime pas trop la version longue ; intéressante à voir une fois, c'est tout. Le tube de Sting in fine : parfait. Culte, donc : 5/5.
Le cinquième élément
Space opera über fun, avec des acteurs ultra charismatiques, un rythme pétaradant, de bonnes blagues, des dialogues cultes ("Aziz : lumière !" ; "Où... où est-ce qu'il a appris à négocier ?"). dès que je tombe dessus à la télé, je scotche : 4.75/5
Jeanne d’Arc
Si ça commence à baisser côté musique, j'adhère totalement au projet. Toute la fin avec Dustin Hoffman est très couillue, proche du blasphème. 4.25/5
Angel-A ; Arthur ; The Lady ; Malavita : pas vus. Les sujets de me parlaient pas.
Lucy
Fun, concept malin, mais limite 2nd degré et grosse redite dans l'action. Le gros flingue qui clôt le gunfight & la femme forte : là pour le coup on est ds la posture/redite je crois. Besson a vieilli, comme les autres il a pris de la distance avec son média, ses personnages : 3/5
Valerian
Pas la cata annoncée, on trouve de très bonnes scènes, mais casting aux fraises (wtf ?), musique itou (j'ai du mal avec Desplat) et final copié/collé du 5ème élément impardonnable. Besson avait finalement mieux adapté Mézières en se l'appropriant dans ce dernier. Spielberg a eu le même pb avec son tintin, qu'il s'était bcp mieux accaparé avec son Indy shooté à l'homme de rio. 2.25/5
Le dernier combat
Très beau n&b, film post apo crédible, bons acteurs, bonne ambiance & bon premier film (fauché). Fait un peu office de curiosité maintenant, mais justifie une superbe carte de visite pour la suite. 3.25/5
Subway
Mon premier kiff sur un travelling, une ambiance punk qui m'avait parlé à l'époque, un formidable Christophe Lambert, un paquet de dialogues cultes "Tu nous gonfles, avec tes tagada, tagada", une fin crève-coeur qui m'avait fait chialer & écouter en boucle "It's only mystery" par la suite... 5/5
Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film. Zic de Serra à tomber. 5/5
Nikita
Un chef d'oeuvre du film d'action, culte & pierre angulaire du genre "Girls with guns". Souvent copié, rarement égalé (coucou the Villainess). On retrouve la rage punk de Subway - cette intro !! "J'ai zappé"- et je ne crois pas à la posture. 5/5
Léon
Je l'ai vu 1000 fois, ce Gloria de Cassavetes inversé. La zic, ce sens du rythme, du cadrage, ces personnages émouvants, Reno avec un pantalon trop court en guise de clin d'oeil au fute trop long du victor de Nikita. Le meilleur rôle de Gary Oldman ever ; la révélation Nathalie Portman (Annihilation !!), la plante, ... je l'ai trop vu. Et cette vision du Little Italy portée par Danny Aiello ! Ca respire NY comme dans Die Hard 3 & Le métro 123 là-dedans. Quand on faisait du jdr ado, je ne compte pas le nombre de mecs qui se créaient un Léon ou un Victor sur leur feuille. Je n'aime pas trop la version longue ; intéressante à voir une fois, c'est tout. Le tube de Sting in fine : parfait. Culte, donc : 5/5.
Le cinquième élément
Space opera über fun, avec des acteurs ultra charismatiques, un rythme pétaradant, de bonnes blagues, des dialogues cultes ("Aziz : lumière !" ; "Où... où est-ce qu'il a appris à négocier ?"). dès que je tombe dessus à la télé, je scotche : 4.75/5
Jeanne d’Arc
Si ça commence à baisser côté musique, j'adhère totalement au projet. Toute la fin avec Dustin Hoffman est très couillue, proche du blasphème. 4.25/5
Angel-A ; Arthur ; The Lady ; Malavita : pas vus. Les sujets de me parlaient pas.
Lucy
Fun, concept malin, mais limite 2nd degré et grosse redite dans l'action. Le gros flingue qui clôt le gunfight & la femme forte : là pour le coup on est ds la posture/redite je crois. Besson a vieilli, comme les autres il a pris de la distance avec son média, ses personnages : 3/5
Valerian
Pas la cata annoncée, on trouve de très bonnes scènes, mais casting aux fraises (wtf ?), musique itou (j'ai du mal avec Desplat) et final copié/collé du 5ème élément impardonnable. Besson avait finalement mieux adapté Mézières en se l'appropriant dans ce dernier. Spielberg a eu le même pb avec son tintin, qu'il s'était bcp mieux accaparé avec son Indy shooté à l'homme de rio. 2.25/5
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Re: Luc Besson
Quand je lis ça déjà je décrocheshubby wrote: Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film. Zic de Serra à tomber. 5/5

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Re: Luc Besson
C'est l'appel du large.Jeremy Fox wrote:Quand je lis ça déjà je décroche
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Re: Luc Besson
Les 2 films se passent dans l'eau. A part ça, je vois pas.shubby wrote:Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film.
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Re: Luc Besson
Flol wrote:Les 2 films se passent dans l'eau. A part ça, je vois pas.shubby wrote:Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film.

Last edited by shubby on 5 Apr 18, 19:47, edited 1 time in total.
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Re:
AtCloseRange wrote:Subway
Je n'ai vraiment de l'affection que pour 2 films de Luc Besson, Nikita et donc Subway.
Et bizarrement Subway vieillit plutôt bien malgré la musique d'Eric Serra. Mais le film serait différent sans donc elle est "indispensable". Les dialogues sont aux petits oignons et les acteurs parfaits.
C'est le film ultime de Christophe Lambert, son motorcylce Boy à lui. Difficile de croire qu'à peine 3-4 ans après il était hors du coup.
Et Adjani est magnifique à tous les points de vue. Sans parler de Galabru, Bacri, Anglade, Bohringer, Bouise, etc...
Besson a vraiment réussi à capter un certain air du temps avec un vrai talent visuel. Reste à savoir ce que peut en penser quelqu'un qui n'a pas connu cette époque
idem...j'ai eu un peu de mal cela dit à revoir "le dernier combat" que j'avais pourtant aimé à l'époque, film long et lent même s'il reste les acteurs et le sens du cadre de Besson.shubby wrote:Because j'en ai marre du Besson bashing gratos, je me colle à la défense, Monsieur le juge !
Le dernier combat
Très beau n&b, film post apo crédible, bons acteurs, bonne ambiance & bon premier film (fauché). Fait un peu office de curiosité maintenant, mais justifie une superbe carte de visite pour la suite. 3.25/5
Subway
Mon premier kiff sur un travelling, une ambiance punk qui m'avait parlé à l'époque, un formidable Christophe Lambert, un paquet de dialogues cultes "Tu nous gonfles, avec tes tagada, tagada", une fin crève-coeur qui m'avait fait chialer & écouter en boucle "It's only mystery" par la suite... 5/5
Surtout un très bel hommage de Besson à "Piranhas 2: les tueurs volants"...shubby wrote:Le grand bleuun climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film.
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Re: Luc Besson
Hé, il faut reconnaître malgré tout des passerelles entre les deux cinéastes, même génération, même volonté d’enchaîner les défis techniques/logistiques, même sens du spectacle couplé à une certaine balourdise narrative plus ou moins récurrente (je mets quiconque au défi de ne pas comprendre le propos de Terminator 2, merci la voix off empesée), sans oublier effectivement une fascination pour l'océan et la plongée. Et je ne sais pas si Cameron a étudié Le grand bleu mais c'est sûr que Besson a pris des notes en matant la version longue d'Abyss pour Le cinquième élément, c'est peut-être le cas de plagiat le plus éhonté (la même scène d'images de guerre culminant sur une explosion nucléaire mais rattrapées par un message d'amour du héros, le tout à travers le regard d'un alien pacifique, dans les deux cas le pivot et le propos du récit) que j'ai vu dans un film professionnel.Jeremy Fox wrote:Quand je lis ça déjà je décrocheshubby wrote: Le grand bleu
Un vrai chef d'oeuvre sur la mer ; cette destinée des 2 potes aboutit à un climax toujours aussi puissant, tutoyé un an plus tard par le Abyss de J. Cameron qui ne peut pas ne pas avoir vu ce film. Zic de Serra à tomber. 5/5
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Re: Luc Besson
Aucun rapport entre Abyss et Le grand bleu, pour le reste Shubby a raison (cette fois).Shin Cyberlapinou wrote:Hé, il faut reconnaître malgré tout des passerelles entre les deux cinéastes, même génération, même volonté d’enchaîner les défis techniques/logistiques, même sens du spectacle couplé à une certaine balourdise narrative plus ou moins récurrente (je mets quiconque au défi de ne pas comprendre le propos de Terminator 2, merci la voix off empesée), sans oublier effectivement une fascination pour l'océan et la plongée. Et je ne sais pas si Cameron a étudié Le grand bleu mais c'est sûr que Besson a pris des notes en matant la version longue d'Abyss pour Le cinquième élément, c'est peut-être le cas de plagiat le plus éhonté (la même scène d'images de guerre culminant sur une explosion nucléaire mais rattrapées par un message d'amour du héros, le tout à travers le regard d'un alien pacifique, dans les deux cas le pivot et le propos du récit) que j'ai vu dans un film professionnel.Jeremy Fox wrote: Quand je lis ça déjà je décroche

Effectivement, il y a ce même passage avec images de guerre vu par un alien dans Abyss et Le cinquième élément. Même si Besson s’en était inspiré, ce n’est qu’un passage. Et Le cinquième élément reste un film très fun (qui vieillit bien) sans tomber dans le tout n’importe quoi.
Pour Jeanne d’Arc, j’ai un avis inverse, il n’y a que la musique que j’adore (et encore uniquement les courts passages au violon).
J’aime également cette vision exotique du NY de Léon.
Angel-A ; Arthur ; The Lady ; Malavita, tu ne les as pas vu et tu as bien fait ! Malavita est une horreur absolue. Les autres sont plats et totalement sans intérêt.
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Re: Luc Besson
Allez, chipotons: quand Bruce Willis attaque sa journée et que la mise en scène est très analogue à une scène à la fonction identique de Brazil, que ce soit de l'hommage, de la reprise inconsciente ou du plagiat scandaleux, ça reste une scène périphérique. Mais dans mon exemple il s'agit de deux scènes très voisines, utilisées de la même façon en termes dramaturgiques et dont le dénouement (l'alien comprend qu'au delà des guerres l'humain mérite le salut car capable d'amour) constitue le climax du film. J'étais sincèrement choqué quand j'ai découvert ce montage d'Abyss après Le cinquième élément, d'autant que Besson avait pondu à l'époque un storytelling façon "c'est le gros film de SF dont je rêvais depuis 20 ans", pas vraiment une série B hongkongaise vite emballée et pas regardante sur le droit d'auteur. Ca a été le début de ma grosse méfiance envers Besson, ensuite pris comme un actioner SF concon et criard pour une soirée bière pizza ça fait effectivement le boulot.Supfiction wrote:Effectivement, il y a ce même passage avec images de guerre vu par un alien dans Abyss et Le cinquième élément. Même si Besson s’en était inspiré, ce n’est qu’un passage. Et Le cinquième élément reste un film très fun (qui vieillit bien) sans tomber dans le tout n’importe quoi.
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Re: Luc Besson
Pas faux. De bonne guerre, car Abyss avait (je développe) piqué au Grand Bleu cet homme qui se laisse volontairement couler vers le fond, ce en mode lacrymal efficace ds les 2 cas. Un sacrifice d'un côté, un suicide de l'autre.Shin Cyberlapinou wrote:Allez, chipotons: quand Bruce Willis attaque sa journée et que la mise en scène est très analogue à une scène à la fonction identique de Brazil, que ce soit de l'hommage, de la reprise inconsciente ou du plagiat scandaleux, ça reste une scène périphérique. Mais dans mon exemple il s'agit de deux scènes très voisines, utilisées de la même façon en termes dramaturgiques et dont le dénouement (l'alien comprend qu'au delà des guerres l'humain mérite le salut car capable d'amour) constitue le climax du film. J'étais sincèrement choqué quand j'ai découvert ce montage d'Abyss après Le cinquième élémentSupfiction wrote:Effectivement, il y a ce même passage avec images de guerre vu par un alien dans Abyss et Le cinquième élément. Même si Besson s’en était inspiré, ce n’est qu’un passage. Et Le cinquième élément reste un film très fun (qui vieillit bien) sans tomber dans le tout n’importe quoi.
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- David O. Selznick
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Re: Luc Besson
EuropaCorp va mal mais le salaire de Luc Besson va bien
Alors que son studio se débat dans des difficultés financières, Luc Besson va empocher 4,2 millions d'euros en tant que scénariste et réalisateur de sa dernière production, Anna.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 20160.html
Cynisme ordinaire :
Alors que son studio se débat dans des difficultés financières, Luc Besson va empocher 4,2 millions d'euros en tant que scénariste et réalisateur de sa dernière production, Anna.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 20160.html
Cynisme ordinaire :
En 2013, la rémunération perçue par Luc Besson en tant qu'auteur-réalisateur d'un film avait été plafonnée: elle devait être inférieure au bénéfice opérationnel d'EuropaCorp. Mais, depuis l'exercice clos fin mars 16, ce résultat opérationnel est dans le rouge. Autrement dit, le plafond est lui aussi devenu négatif... ce qui aurait réduit à zéro cette rémunération. En juin 2017, Luc Besson a donc obtenu que ce plafond soit supprimé.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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- Indices : bateau - requin
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Re: Luc Besson
Tu dis ça mais en fait avoue que tu aimerais le même tatoo :Thaddeus wrote: Léon
S’il ne fallait qualifier qu’un seul film au monde de poubelle nauséeuse, alors peut-être choisirais-je celui-ci. Le pire n’est pas encore constitué par les penchants stylistiques les plus horripilants de Besson, par ces plans m’as-tu vu en recherche constante de performance, par ces filtres esthétisants d’une insondable vulgarité. Il ne tient pas non plus à cette pseudo-poésie de maternelle qui fait s’attendrir sur un tueur neuneu et trop gentil (la preuve, il épargne femmes et enfants), dont le seul ami est une plante verte. Il réside dans l’irresponsabilité crasse consistant à rendre jolie l’ultraviolence, à montrer avec empathie et la plus abjecte complaisance un homme initier une gamine à la vengeance et au meurtre, et le justifier parce que les salauds en ce bas monde sont pléthoriques. Totalement gerbant. 0/6

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- Howard Hughes
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- Location: Have you seen the bridge?
Re: Luc Besson
Si je ne connaissais pas le film, je te croirai sur parole car tu le critiques avec talent. Et pourtant, j’ai toujours aimé (même adoré à une époque) ce film. Moi qui déteste pourtant la violence même au cinéma. Soit je suis un total paradoxe soit il y a bien autre chose que ce que tu décris dans ce film qui tu souvent du muet et dont la musique est primordiale.Thaddeus wrote: Léon
S’il ne fallait qualifier qu’un seul film au monde de poubelle nauséeuse, alors peut-être choisirais-je celui-ci. Le pire n’est pas encore constitué par les penchants stylistiques les plus horripilants de Besson, par ces plans m’as-tu vu en recherche constante de performance, par ces filtres esthétisants d’une insondable vulgarité. Il ne tient pas non plus à cette pseudo-poésie de maternelle qui fait s’attendrir sur un tueur neuneu et trop gentil (la preuve, il épargne femmes et enfants), dont le seul ami est une plante verte. Il réside dans l’irresponsabilité crasse consistant à rendre jolie l’ultraviolence, à montrer avec empathie et la plus abjecte complaisance un homme initier une gamine à la vengeance et au meurtre, et le justifier parce que les salauds en ce bas monde sont pléthoriques. Totalement gerbant. 0/6