Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Je comprends ton impression, mais pour l'avoir écouté régulièrement, je dirais la même chose de la musique que du film. Les beautés qu'il recèle ne se révèlent pas tout de suite. J'imagine qu'un film n'a pas forcément à demander un effort excessif de la part du spectateur pour l'apprécier, mais j'ai constaté bien souvent à quel point une concentration appuyé ou un revisionnage amenaient à reconsidérer des oeuvres comme celles-là qui peuvent dérouter dans un premier temps.Vic Vega a écrit : 7) Dolls (qui commençait à amener un peu de renouveau, est touchant mais est gâché par le terne score d'Hisaishi)
Pour Dolls, je n'ai eu aucun mal à "accrocher" au film dès la première vision, à son projet de relecture du mélodrame et de la tradition théâtrale japonaise, à sa structure narrative entrelacée comme à tout ce qui était lié dans le montage à la sensation d'écoulement naturel des saisons. Mais pour le score, je persiste et signe après revisionnage, c'est pour moi une de ses moins bonnes partitions, d'ailleurs à l'origine de la brouille entre Hisaishi et un Kitano pas satisfait du résultat. Et comme pour moi la musique est un point primordial s'agissant d'un mélodrame (je ne peux pas penser à the Killer, à Sirk ou à Almodovar sans penser à leur musique qui est une part non négligeable de la force émotionnelle d'un bon mélo pour moi) ceci explique le classement du film dans mon top.Max Schreck a écrit :Je comprends ton impression, mais pour l'avoir écouté régulièrement, je dirais la même chose de la musique que du film. Les beautés qu'il recèle ne se révèlent pas tout de suite. J'imagine qu'un film n'a pas forcément à demander un effort excessif de la part du spectateur pour l'apprécier, mais j'ai constaté bien souvent à quel point une concentration appuyé ou un revisionnage amenaient à reconsidérer des oeuvres comme celles-là qui peuvent dérouter dans un premier temps.Vic Vega a écrit : 7) Dolls (qui commençait à amener un peu de renouveau, est touchant mais est gâché par le terne score d'Hisaishi)
De la même manière, il m'arrive parfois de sortir d'une projection plus que mitigé, et de constater progressivement que le film s'est imprimé fortement en moi, que son charme opère hors de la salle, sur la durée, tel un fantôme qu'on croyait sans épaisseur et qui ne cesse de me hanter (je ne dis pas ça pour Dolls, dont la dernière image m'a proprement bouleversé).
Merci ! J'ai lu avec intérêt ton topic sur Terrain MinéMac Lean a écrit :Stalker!!!! magnifiques avatar!!! magnifique signature!!!!!!!!!!
Pour développer un peu, je dirais que Hana-Bi est son grand chef d'oeuvre et le restera. On y retrouve tous les éléments intéressants qu'on a pu trouver dans ses films précédents : les personnages de yakuzas désabusés, l'humour naïf utilisé en décalage, la contemplation (le superbe passage où il filme ses tableaux), la narration éclatée... Kitano a su mélanger tous ces éléments sur fond de mélo dans Hana-Bi avec équilibre et justesse. Seul petit bémol, après multiples visions, la musique de Joe Hisaishi que je trouve moins bonne que d'habitude, limite un peu mielleuse.Stalker a écrit :Pas encore vu Violent Cop, L'été de Kikujiro et A scena at the sea. Pour le reste, je dirais :
1. Hana-Bi qui est dans mon all time Top 20
2. Jugatsu
3. Sonatine
4. Kids Return
5. Dolls
6. Zatoichi
7. Brother (pas aimé du tout en fait, à revoir...)
et... Getting Any dans la catégorie inclassable
A la bibliothèque de la fac de Montpellier III.Requiem a écrit :Moi aussi, par conformisme.TROMA a écrit :
Je pose la même question.
