Hellboy (Guillermo del Toro - 2004)
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- Mogul
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je suis a peu près du même avis que Swan. C'est un bel emballage mais l'histoire est assez ininteressante
Je n'ai été impliqué à aucun moment de l'intrigue que ce soit dans celle du trio amoureux ou dans cette énième tentative de destruction du monde.
Les méchants sont laissés volontairement en arrière plan ce qui en devient génant lors d'une conclusion qui ne laisse passer véritablement aucune émotion, excepté la scène finale. La faute à un Raspoutine inexistant dont on a du mal à saisir l'importance, à des bestiaux lovecraftiens peu mise en valeur (aucune scène d'épouvante), une impression de banalité malgré l'originalité de l'univers et les persos de Mignola.
Je n'ai été impliqué à aucun moment de l'intrigue que ce soit dans celle du trio amoureux ou dans cette énième tentative de destruction du monde.
Les méchants sont laissés volontairement en arrière plan ce qui en devient génant lors d'une conclusion qui ne laisse passer véritablement aucune émotion, excepté la scène finale. La faute à un Raspoutine inexistant dont on a du mal à saisir l'importance, à des bestiaux lovecraftiens peu mise en valeur (aucune scène d'épouvante), une impression de banalité malgré l'originalité de l'univers et les persos de Mignola.
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Ben si, moins on les voit, plus ils sont mis en valeur, les bestiaux lovecraftiens...Tuck pendleton a écrit :je suis a peu près du même avis que Swan. C'est un bel emballage mais l'histoire est assez ininteressante
Je n'ai été impliqué à aucun moment de l'intrigue que ce soit dans celle du trio amoureux ou dans cette énième tentative de destruction du monde.
Les méchants sont laissés volontairement en arrière plan ce qui en devient génant lors d'une conclusion qui ne laisse passer véritablement aucune émotion, excepté la scène finale. La faute à un Raspoutine inexistant dont on a du mal à saisir l'importance, à des bestiaux lovecraftiens peu mise en valeur (aucune scène d'épouvante), une impression de banalité malgré l'originalité de l'univers et les persos de Mignola.
D., qui crois avoir lu quelque part que le personnage de Raspoutine et sa relation avec Hellboy sera approfondie dans le deuxième opus (prévu pour 2006!)...
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Globalement, c'est assez bon, surtout visuellement. La palette de couleurs est plus variée que les bruns-noirs-gris (enfin, je crois) qui dominent le comics mais la transcription de l'univers fonctionne: Hellboy avec ses bouchons sur la tête, et surtout Abraham Sapiens , incroyablement écailleux, liquide, bref plus poissonneux que sur le papier (et un brin plus affecté) mais tout à fait crédible. La tambouille Pulp-nazis-tentacules (Ilsa is back, presque...) prend et la vision d'apocalypse et de prison machin-dimensionnelle avec dieux informes invoqués dans le Vermis Mysteriis sont le truc le plus lovecraftien réussi vu depuis des lustres. Perso, je trouve dommage que - probablement pour cause de budget - l'action ne se déroule pas plus en Europe de l'est comme la bd Les germes de la destruction dont le film est tiré. La préoccupation de Del Toro étant de donner chair à son héros rougeaud, il a sans doute estimé que cella fonctionnerait mieux à New York, ce qui donne un côté Men In Black un peu prononcé (la scène du métro, des costard cravates traquant du monstre) et un peu déjà vu. Le final est un peu décevant, et même si la scène iconique de l'ablation de cornes de la bd marche, c'est un peu rapide et j'ai pas trop compris pourquoi le Dieu Schtroumpfoshoggoth sort de Raspoutine. Explication?
La fameuse humanisation genre Spiderman (plus évidente pour ce dernier, mais faut féliciter Guillermo d'avoir voulu faire l'effort avec un gros diable rouge) qui fait que GDT donne un rythme pas forcément aussi soutenu qu'on pouvait l'espérer, marche plus ou moins: le mode "être humain, c'est choisir" au début et à la fin, est amené un peu pompeusement. Mais ne faisons pas la fine bouche, la ch'tite romance avec Liz Sherman, le thème "je suis un monstre" sont bien menés. Y a de jolies trouvailles donc: le sang qui coule vers le puits de Raspoutine, les flammes finales et surtout Karl Von Truc, ninja nazi flippant et remonté, qui a l'air de sortir aussi d'un conte de Hoffman. Sympa (mieux que Spiderman, mais dans un autre genre).
La fameuse humanisation genre Spiderman (plus évidente pour ce dernier, mais faut féliciter Guillermo d'avoir voulu faire l'effort avec un gros diable rouge) qui fait que GDT donne un rythme pas forcément aussi soutenu qu'on pouvait l'espérer, marche plus ou moins: le mode "être humain, c'est choisir" au début et à la fin, est amené un peu pompeusement. Mais ne faisons pas la fine bouche, la ch'tite romance avec Liz Sherman, le thème "je suis un monstre" sont bien menés. Y a de jolies trouvailles donc: le sang qui coule vers le puits de Raspoutine, les flammes finales et surtout Karl Von Truc, ninja nazi flippant et remonté, qui a l'air de sortir aussi d'un conte de Hoffman. Sympa (mieux que Spiderman, mais dans un autre genre).
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*bon, j'ai pas réussi à éditer mon message*
Ni le chef-d'oeuvre esperé, ni la déception crainte, Hellboy rentre plutôt dans cette catégorie des films bizarres et hors normes, tellement à fond dans leur univers qu'ils finissent par devenir étranges. C'est indiscutablement un film personnel, d'une beauté fragile, où chaque instant frôle le ridicule sans jamais y sombrer. C'est constamment décalé et complètement barge, pas toujours bien maîtrisé, mais il s'en dégage une réelle intimité qui fait oublier tous les défauts objectifs. Voilà un film qui ressemble curieusement à son personnage : balèze, impressionnant, teigneux, mais qui, dans le fond, se revèle terriblement fragile, profondément attachant et avec un coeur gros comme ça.
J'aime.
Ni le chef-d'oeuvre esperé, ni la déception crainte, Hellboy rentre plutôt dans cette catégorie des films bizarres et hors normes, tellement à fond dans leur univers qu'ils finissent par devenir étranges. C'est indiscutablement un film personnel, d'une beauté fragile, où chaque instant frôle le ridicule sans jamais y sombrer. C'est constamment décalé et complètement barge, pas toujours bien maîtrisé, mais il s'en dégage une réelle intimité qui fait oublier tous les défauts objectifs. Voilà un film qui ressemble curieusement à son personnage : balèze, impressionnant, teigneux, mais qui, dans le fond, se revèle terriblement fragile, profondément attachant et avec un coeur gros comme ça.
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Autre explication?Tuck pendleton a écrit :bah au début on le voit se faire aspirer dans l'autre mondre. Il a du copiner avec l'indicible
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A chaque résurrection, Raspoutine ramenait avec lui un morceau de ShogNigurath, jusqu'à l'explosion finale. Finalement un bon moyen d'invasion "subtile" par nos amis Grands Anciens...John Constantine a écrit :Snikt ... j'ai pas trop compris pourquoi le Dieu Schtroumpfoshoggoth sort de Raspoutine. Explication?
Tu as oublié ce que je considère comme un des plus beaux plans du film (un des plus comics en tout cas), Hellboy sous la plui lors de l'enterrement de Broom...John Constantine a écrit :Snikt Y a de jolies trouvailles donc: le sang qui coule vers le puits de Raspoutine, les flammes finales et surtout Karl Von Truc, ninja nazi flippant et remonté, qui a l'air de sortir aussi d'un conte de Hoffman. Sympa (mieux que Spiderman, mais dans un autre genre).
D., qui va finir par se revoir le film très bientôt si vous continuez...
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Ca par contre, je dirai que j'ai pas trouvé ça transcendantal. Limite convenu.Dracu a écrit :Tu as oublié ce que je considère comme un des plus beaux plans du film (un des plus comics en tout cas)
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Certes, mais il me semble me souvenir qu'il n'y avait que deux fragments, que Broom a complétés par un troisième. Ou bien alors on ne l'a peut-être simplement vu regarder que deux fragments dans une scène, et pas le troisième avant la scène suivante.Dracu a écrit :SPOILERS TOUT PLEIN PARTOUT!!!
Les fragments ont été placés par Kroenen dans sa poche avant qu'il ne se "mette en stase" dans les égoûts, et je ne pense pas que la phrase de Broom que tu cites ne se rapporte pas spécifiquement à ces papiers, mais plutôt à sa recherche du mausolée de Raspoutine (enfin, si ma mémoire est bonne...).
Mouais. Le pouvour en tant que démon, j'avais compris, mais je trouve que c'est pousser l'anti-climax un peu loin.Dracu a écrit :Ca ne me choque au contraire pas du tout et j'irai même jusqu'à dire que j'aime vraiment beaucoup cette fin anti-climatique.
Hellboy est un démon, et sa nature vient de lui être rappelée assez radicalement par Raspoutine. Il est né dans ces régions profondes et abyssales où Raspoutine a envoyé l'âme de Liz, et je pense qu'il se rend compte qu'il a le pouvoir de ramener Liz dans le monde mortel. On ne sait finalement pas réellement ce qu'il a murmuré à l'oreille de Liz, mais ça m'étonnerait que ce soit ce qu'il prétend avoir dit.
Et, surtout, Hellboy n'est pas Superman, loin de là, et il n'est jamais présenté de façon héroïque dans le film!!
Bref, pas du tout ridicule, cette fin, mais tout à fait adaptée, et jubilatoire (en ce qui me concerne) lors de l'embrasement qui prouve définitivement à John Myers qu'il n'a aucune chance...
FIN SPOILERS EN TOUT GENRE
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SPOILERS
La fin m'a vraiment laissé sur ma faim. Pas seulement la résurrection, mais l'afrontement final. Trop expédié. Toute une montée au long du film, et puis tout se dégonfle d'un coup-- les méchantes bestioles de l'espace ne font même pas un peu de mal, elles s'en vont bien sagement parce qu'il n'y a plus de signal.
La fin est trop rapide finalement.
END SPOILERS
La fin m'a vraiment laissé sur ma faim. Pas seulement la résurrection, mais l'afrontement final. Trop expédié. Toute une montée au long du film, et puis tout se dégonfle d'un coup-- les méchantes bestioles de l'espace ne font même pas un peu de mal, elles s'en vont bien sagement parce qu'il n'y a plus de signal.
La fin est trop rapide finalement.
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Oui, il ya deux bouts de papier sur Kroenen, il les assemble et on voit qu'il en manque un troisième, il semble scanner les deux bouts de kroenen et reconstitue l'inscription (ça n'est effectivement pas super clair...).Olivier a écrit :Certes, mais il me semble me souvenir qu'il n'y avait que deux fragments, que Broom a complétés par un troisième. Ou bien alors on ne l'a peut-être simplement vu regarder que deux fragments dans une scène, et pas le troisième avant la scène suivante.Dracu a écrit :SPOILERS TOUT PLEIN PARTOUT!!!Les fragments ont été placés par Kroenen dans sa poche avant qu'il ne se "mette en stase" dans les égoûts, et je ne pense pas que la phrase de Broom que tu cites ne se rapporte pas spécifiquement à ces papiers, mais plutôt à sa recherche du mausolée de Raspoutine (enfin, si ma mémoire est bonne...).