Merci pour vos confirmations. Je vais me le refaire quand même, ça fait une éternité que je l'ai pas revu.El Dadal a écrit :Je crois que le film avait été tourné en super 35, il serait donc simplement dématté en 1.78, ce qui est effectivement un moindre mal, mais bon !
Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Bon revu et c'est toujours aussi moyen pour rester gentil, faut le savoir qu'il y a Carpenter derrière la caméra, sinon difficile de le deviner.
Oui bon la BO n'est pas mauvaise, mais j'aurai préféré qu'il s'en occupe lui même.
Les acteurs sont quand même fades, j'ai jamais aimé Chevy Chase, Sam Neil sort forcément un peu du lot, mais on est tellement dans le consensuel que son personnage ne peut pas prendre de l'épaisseur.
C'est dans l'ensemble très mou, il a aucun suspens,on reste dans le spectacle bien familial, c'est sur on est bien loin du livre de Wells.
Juste surpris par la qualité des sfx, qui sont toujours étonnants.
Film mineur que je ne reverrai pas.
Oui bon la BO n'est pas mauvaise, mais j'aurai préféré qu'il s'en occupe lui même.
Les acteurs sont quand même fades, j'ai jamais aimé Chevy Chase, Sam Neil sort forcément un peu du lot, mais on est tellement dans le consensuel que son personnage ne peut pas prendre de l'épaisseur.
C'est dans l'ensemble très mou, il a aucun suspens,on reste dans le spectacle bien familial, c'est sur on est bien loin du livre de Wells.
Juste surpris par la qualité des sfx, qui sont toujours étonnants.
Film mineur que je ne reverrai pas.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
C'est normal, car le film est adapté d'un roman de H.F. Saint, "Mémoires d'un Homme Invisible" que j'ai lu il y a bien longtemps.
Autant que je m'en souvienne, le livre jouait sur le fait qu'avec la technologie, il n'est plus vraiment nécessaire d'être visible pour réussir (puisque le héros devient milliardaire).
Le livre était beaucoup plus sombre que le film, car le héros souffrait réellement de sa condition.
C'est d'ailleurs selon moi le gros défaut du film, cette volonté d'en faire une semi-comédie, et Chevy Chase, d'ailleurs producteur du film, n'est pas vraiment crédible pour ce qui concerne l'aspect dramatique.
Sinon, les effets spéciaux sont excellents et j'aime beaucoup le score symphonique de Shirley Walker, mais il est clair qu'il s'agit d'un job alimentaire pour Carpenter.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Je n'ai pas cherché mais je voyais bien que ça ne collait pas au romand de Wells , vu ton commentaire les reproches sont les mêmes, le coté sombre oublié pour partir sur du familial, c'est un choix fatal et étrange de la part de Carpenter, mais film de studio oblige, on comprend pourquoi et à quel point ce genre d'expérience l'a dégoutté, merci pour la précision, je tenterai le livreMartin Brody a écrit : ↑9 févr. 24, 14:37C'est normal, car le film est adapté d'un roman de H.F. Saint, "Mémoires d'un Homme Invisible" que j'ai lu il y a bien longtemps.
Autant que je m'en souvienne, le livre jouait sur le fait qu'avec la technologie, il n'est plus vraiment nécessaire d'être visible pour réussir (puisque le héros devient milliardaire).
Le livre était beaucoup plus sombre que le film, car le héros souffrait réellement de sa condition.
C'est d'ailleurs selon moi le gros défaut du film, cette volonté d'en faire une semi-comédie, et Chevy Chase, d'ailleurs producteur du film, n'est pas vraiment crédible pour ce qui concerne l'aspect dramatique.
Sinon, les effets spéciaux sont excellents et j'aime beaucoup le score symphonique de Shirley Walker, mais il est clair qu'il s'agit d'un job alimentaire pour Carpenter.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Découvert il y a quelques mois, comme je m'attendais à un truc (très) mineur j'ai au final été agréablement surpris, on sait que Chevy Chase est même dans ses meilleurs jours un tempérament fort difficile (il pestait régulièrement contre son maquillage pourtant indispensable aux infographistes, Daryl Hannah fut également un calvaire dixit Carpenter), sa perte de vitesse entamée à cette époque n'a pas dû aider les choses avec ce projet qui doit renouveler son image mais pas trop non plus* et un récit qui oscille entre la SF, le thriller hitchcockien, la comédie romantique (difficile de croire que l'éhéroïne est prête à foutre sa vie en l'air pour le mec un peu falot qui l'a tringlé dans les chiottes quelques jours plus tôt) et le questionnement existentiel, des registres que Chase, vedette à l'attrait effectivement limité, ne maîtrise que très diversement, avec des comédiens comme Tom Hanks ou Jeff Bridges c'aurait eu une autre gueule.
Ensuite Carpenter maîtrise sa mise en scène (et utilise à son avantage l'exigence de Chase d'être présent à l'écran même quand il est invisible), je défendrai Los Angeles 2013 jusqu'à mon dernier souffle au moins pour le plan final (une idée de Kurt Russell) mais la tenue visuelle de ce film était un vrai problème, alors qu'ils ne sont séparés que de 4 ans (et Le village des damnés, lui aussi visuellement rigoureux, avait été tourné un an plus tôt), on avait évoqué de gros soucis de santé sans qu'il n'y ait eu confirmation ou précisions... En tout cas même un Carpenter en mode mercenaire ça reste bon à prendre, au moins à cette époque. 6/10.
* En cela le film est à rapprocher d'Un vampire à Brooklyn, avec un Eddie Murphy au fond du trou allant chercher un Wes Craven pas au top non plus dans l'espoir de donner un coup de fouet à sa carrière.
Ensuite Carpenter maîtrise sa mise en scène (et utilise à son avantage l'exigence de Chase d'être présent à l'écran même quand il est invisible), je défendrai Los Angeles 2013 jusqu'à mon dernier souffle au moins pour le plan final (une idée de Kurt Russell) mais la tenue visuelle de ce film était un vrai problème, alors qu'ils ne sont séparés que de 4 ans (et Le village des damnés, lui aussi visuellement rigoureux, avait été tourné un an plus tôt), on avait évoqué de gros soucis de santé sans qu'il n'y ait eu confirmation ou précisions... En tout cas même un Carpenter en mode mercenaire ça reste bon à prendre, au moins à cette époque. 6/10.
* En cela le film est à rapprocher d'Un vampire à Brooklyn, avec un Eddie Murphy au fond du trou allant chercher un Wes Craven pas au top non plus dans l'espoir de donner un coup de fouet à sa carrière.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Je te le déconseille fortement à part si tu veux tout savoir pour être un trader hors pair en télétravail, car le maintient de ses revenus est clairement ce qui intéresse le plus le héros du livre et je suis vraiment gré au film d'en faire l'impasse.Addis-Abeba a écrit : ↑9 févr. 24, 15:18Je n'ai pas cherché mais je voyais bien que ça ne collait pas au romand de Wells , vu ton commentaire les reproches sont les mêmes, le coté sombre oublié pour partir sur du familial, c'est un choix fatal et étrange de la part de Carpenter, mais film de studio oblige, on comprend pourquoi et à quel point ce genre d'expérience l'a dégoutté, merci pour la précision, je tenterai le livreMartin Brody a écrit : ↑9 févr. 24, 14:37
C'est normal, car le film est adapté d'un roman de H.F. Saint, "Mémoires d'un Homme Invisible" que j'ai lu il y a bien longtemps.
Autant que je m'en souvienne, le livre jouait sur le fait qu'avec la technologie, il n'est plus vraiment nécessaire d'être visible pour réussir (puisque le héros devient milliardaire).
Le livre était beaucoup plus sombre que le film, car le héros souffrait réellement de sa condition.
C'est d'ailleurs selon moi le gros défaut du film, cette volonté d'en faire une semi-comédie, et Chevy Chase, d'ailleurs producteur du film, n'est pas vraiment crédible pour ce qui concerne l'aspect dramatique.
Sinon, les effets spéciaux sont excellents et j'aime beaucoup le score symphonique de Shirley Walker, mais il est clair qu'il s'agit d'un job alimentaire pour Carpenter.
Certes le roman est plus sombre mais il contient déjà tous les défauts du film à venir (personnages torchés, méchant gouvernement en carton, fin qui ne mène nulle part...) avec en plus une ode à l'idéologie yuppie.
C'est un (petit) peu comme Ready Player One, en cela que le film n'est pas incroyable mais quand on connaît le matériau de base c'est un miracle que ces réals aient put en tirer un truc comestible.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Carlito Brigante a écrit : ↑9 févr. 24, 16:59Je te le déconseille fortement à part si tu veux tout savoir pour être un trader hors pair en télétravail.Addis-Abeba a écrit : ↑9 févr. 24, 15:18
Je n'ai pas cherché mais je voyais bien que ça ne collait pas au romand de Wells , vu ton commentaire les reproches sont les mêmes, le coté sombre oublié pour partir sur du familial, c'est un choix fatal et étrange de la part de Carpenter, mais film de studio oblige, on comprend pourquoi et à quel point ce genre d'expérience l'a dégoutté, merci pour la précision, je tenterai le livre
Ben justement ça toujours était mon rêve
Bon tu es fort pour refroidir l’ambiance Je vais éviter, ayant en plus peu de temps pour lire.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Il a quand même une certaine classe, surtout comparé à l'autre beauf qu'elle "côtoie " juste après, et puis c'est un coup de foudre, donc ...Shin Cyberlapinou a écrit : ↑9 févr. 24, 15:25 (difficile de croire que l'éhéroïne est prête à foutre sa vie en l'air pour le mec un peu falot qui l'a tringlé dans les chiottes quelques jours plus tôt)
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑9 févr. 24, 15:25que Chase, vedette à l'attrait effectivement limité, ne maîtrise que très diversement, avec des comédiens comme Tom Hanks c'aurait eu une autre gueule.
S'aurait était plus marrant, mais encore moins crédible.
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑9 févr. 24, 15:25 En cela le film est à rapprocher d'Un vampire à Brooklyn, avec un Eddie Murphy au fond du trou allant chercher un Wes Craven pas au top non plus dans l'espoir de donner un coup de fouet à sa carrière.
J'ai du mal à y voir un rapport, mais pour le coup ce Un vampire à Brooklyn est encore moins défendable, je l'ai revu il y a peu, c'est catastrophique.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Pas revu depuis des années et j'y pensais pas plus tard que ce matin en me disant que c'est surement le dernier que je racheterais en Blu ray car j'en ai un très mauvais souvenir.
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
C'est surtout dû au jeu catastrophique de Chevy Chase ...
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Quelqu'un comme Hanks aurait mieux vendu le côté everyman anonyme ("il était invisible avant de devenir invisible" dit Sam Neill) là où le personnage est en l'état à la fois mec ordinaire, fripouille sympathique et gaffeur maladroit, ces deux registres étant la marque de fabrique de Chase, insérée ici au chaussepied.Addis-Abeba a écrit : ↑9 févr. 24, 18:22Shin Cyberlapinou a écrit : ↑9 févr. 24, 15:25que Chase, vedette à l'attrait effectivement limité, ne maîtrise que très diversement, avec des comédiens comme Tom Hanks c'aurait eu une autre gueule.
S'aurait était plus marrant, mais encore moins crédible.
Sans parler du fond (pas vu et pas envie de voir Un vampire...), on parle de deux films de studio voyant deux vedettes comiques majeures issues du SNL qui confrontées à une forte dépressurisation au tournant des années 90 tentent de se réinventer en s'associant à un master of horror sans que la greffe ne prenne vraiment. En termes d'intentions et de plans de carrière je peux voir les passerelles.Addis-Abeba a écrit : ↑9 févr. 24, 18:22Shin Cyberlapinou a écrit : ↑9 févr. 24, 15:25 En cela le film est à rapprocher d'Un vampire à Brooklyn, avec un Eddie Murphy au fond du trou allant chercher un Wes Craven pas au top non plus dans l'espoir de donner un coup de fouet à sa carrière.
J'ai du mal à y voir un rapport, mais pour le coup ce Un vampire à Brooklyn est encore moins défendable, je l'ai revu il y a peu, c'est catastrophique.
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Re: Les Aventures d'un homme invisible (John Carpenter - 1992)
Aprs ya toujours pire dans la filmo de Carpenter, ya The Ward
« Quand des hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »