The Boogeyman a écrit :Faut évoluer un peu. Et puis vu la crédibilité des Oscars depuis 20 ans, c'est pas en virant Netflix que le blason sera redoré.
Marrant, tu fais dans le jeunisme idiot (pléonasme ?) dans la première phrase, pour passer à une phrase de vieux con dans la seconde !
Roy Neary a écrit :Je comprends la réaction de Spielberg. J'aurais simplement apprécié qu'il entre plus profondément dans le sujet en évoquant aussi la responsabilité des majors qui ont quasiment "tué" la production à budget moyen et ont conduit ainsi des cinéastes à aller sur Netflix qui les accueille bras ouverts. Le cas Scorsese est emblématique puisque c'est l'un des plus grands cinéastes en activité.
C'est exactement ce que je pense. La charge de Spielberg est salutaire, il a potentiellement le pouvoir, par sa place unique dans le ciné américain actuel, de faire réagir d'autres acteurs essentiels du milieu, et, qui sait, faire effet boule de neige pour que ça change. Pour que les majors stoppent leur course effrénée et stupide aux licences et univers partagé en tout genre, et reviennent à plus de films à budget moyen (sur l'échelle hollywoodienne).
Scorsese, comme Cuaron, aurait largement préféré voir leur nouveau film sortir en salles, je n'en doute pas une seconde. Mais pour le premier, les recherche de financements se font toujours plus compliquée (cf.
Le Loup de Wall Street, et surtout
Silence, dont le budget réduit se ressent par moments), Netflix lui a permis de faire
The Irishman. Attendons voir le résultat, mais j'ai cru comprendre que Netflix n'est pas trop invasif dans la production, Scorsese aurait ainsi pu faire le film qu'il voulait.
Pour le second, je trouve le choix vraiment regrettable, mais je peux tout à fait me mettre à la place du producteur qui galère à trouver un distributeur au niveau international, pour un film en noir & blanc et en espagnol...