Steven Spielberg

[Alexandre Angel]

Moi aussi, j'aime bien 1941. J'ai de la tendresse pour ce film, qui n'est pas toujours léger, pas toujours drôle mais assez souvent quand même dans l'ensemble (le numéro de Robert Stack est irrésistible et l'auto clin d'oeil à Jaws, au début, est réellement savoureux) et c'est très spectaculaire. C'est un joujou assez jubilatoire qui vieillit très bien sur le plan technique en même temps qu'un rêve de cinéphilie pour Spielberg qui réalise en quelque sorte son Monde fou, fou, fou à lui.
En plus, le gars se plante sur la durée : le film dure un peu moins de 2h00.

[Outerlimits]

Always est un joli film, par contre Hook est un vrai désastre artistique, surtout dans sa 2ème partie (la première est assez bien faite et dégage de véritables émotions ). En fait c'est la cata dès qu'ils arrivent sur l"île. C'est le moment qui devrait nous émerveiller alors que non, c'est tout que ce qui précède qui se montre poetique et magique.
Sinon, entièrement d'accord avec lui sur Indy 4 mais pas du tout en ce qui concerne l'excellent 1941.
Je trouve aussi qu'il y a un sacré bachage à propos du BGG qui comporte des idées intéressantes et une mise en scéne souvent inspirée lors de certains passages.
Pour ma part, il n'y a que 3 films du réalisateur que je déteste : Hook, Indy 4 et Ready Player One.

[Torrente]

The Filmtaker, ex-"cousin" des "Cousins font leur cinéma", a publié son Flop 4 de Spielberg.



Pour ma part, j'en reste à deux films seulement que je n'aime pas : Ready Player One et le détesté (car détestable) Indy IV.
Je sauve Hook, 1941 (je l'aime bien celui-là en fait), Le Monde perdu (que je préférais même au premier à sa sortie, mais depuis j'ai changé), ou Always.

À noter qu'il a la gentillesse de parler du travail d'un Classikien à la fin de sa vidéo.

Pour moi, le pire du pire, ça serait : La Liste de Shindler et Le terminal (désolé, je sais que je suis seul)...
... talonnés de près par Lincoln (que je viens de voir et que j'ai profondément détesté... mais pas haï comme les 2 cités précédemment), Jurassic Park (j'ai jamais compris) et la deuxième partie de A.I..

Pas encore vu : Ready player one, Le BGG, Il faut sauver le soldat Ryan (j'ose pas), Always (ou alors j'ai oublié... c'est fort possible) et La couleur pourpre (j'ai le Laserdisc quelque part depuis 15 ans mais jamais motivé).

1941 m'a hanté pendant des années quand j'étais gamin, j'ai toujours adoré.

[Major Tom]

Je re-saigne.
Vous êtes vraiment très très méchants

[la_vie_en_blueray]

The Filmtaker, ex-"cousin" des "Cousins font leur cinéma", a publié son Flop 4 de Spielberg.

J'aime bien ce besoin irrepressible de faire des videos Youtube pour avoir le même point de vue que n'importe qui sur le web. C'est même pas sujet à controverse ni à discussion.

Un mec qui ferait une video expliquant en quoi un de ces 4 est profondément un film de Spielberg, au lieu de ca serait bien plus intéressant.

[Alexandre Angel]

Assez d'accord.
Et puis pour en revenir à 1941, ce n'est pas que je serais pas content qu'il casse un film que j'aime bien.
Je n'en suis pas fou à ce point-là et Spielberg, de toutes manières, n'est pas, pour moi, un réalisateur de chevet.
Donc, je ne suis pas contrarié. Simplement, je trouve qu'il ne reflète pas la réalité : il est injuste, au sens de mal ajusté. On a l'impression qu'il présente le film comme une scorie incompréhensible, un peu malade, au sein d'une période brillante. Non : 1941 est brillant, à sa manière, témoignant de la grande forme juvénile du Spielberg d'alors.
Il s'inscrit dans le corpus des films les plus spectaculaires du réalisateur, faisant jonction entre Jaws/Close Encounters et Indy. Pour moi, en 1979, 1941 était l'équivalent, en ampleur spectaculaire du Superman de Donner et de certaines séquences du Superman 2, de Lester (la baston dans les rues de Metropolis).
Après, le fait de juger le film comme vain, puéril et lourdingue peut s'entendre.

[Flol]

The Filmtaker, ex-"cousin" des "Cousins font leur cinéma", a publié son Flop 4 de Spielberg.

J'aime bien ce besoin irrepressible de faire des videos Youtube pour avoir le même point de vue que n'importe qui sur le web. C'est même pas sujet à controverse ni à discussion.

Un mec qui ferait une video expliquant en quoi un de ces 4 est profondément un film de Spielberg, au lieu de ca serait bien plus intéressant.

Complètement. Mais déjà plus de 5000 abonnés, la messe est dite (je me demande encore pourquoi je me suis pas lancé dans ce business, moi aussi).
Pour répondre à la question :
Hook
Amistad
The BGG
Indiana Jones IV (même si c'est un peu tirer sur une ambulance)

[Flol]

Donc, je ne suis pas contrarié. Simplement, je trouve qu'il ne reflète pas la réalité : il est injuste, au sens de mal ajusté. On a l'impression qu'il présente le film comme une scorie incompréhensible, un peu malade, au sein d'une période brillante. Non : 1941 est brillant, à sa manière, témoignant de la grande forme juvénile du Spielberg d'alors.
Il s'inscrit dans le corpus des films les plus spectaculaires du réalisateur, faisant jonction entre Jaws/Close Encounters et Indy. Pour moi, en 1979, 1941 était l'équivalent, en ampleur spectaculaire du Superman de Donner et de certaines séquences du Superman 2, de Lester (la baston dans les rues de Metropolis).
Après, le fait de juger le film comme vain, puéril et lourdingue peut s'entendre.

Le vrai problème de 1941 selon moi, c'est surtout que c'est une comédie jamais drôle. Un peu comme le pourtant culte Animal House sorti un an avant.
Spielberg a vu trop grand, il était trop obnubilé par le défi technique technique et logistique permanent que représentait le film, avec ses 50 personnages à gérer et ses constructions gigantesques à construire (et détruire). Et au final, l'aspect purement comédie du truc est totalement raté. Il suffit de voir la scène de bagarre, techniquement impressionnante mais finalement totalement vaine.

[Major Tom]

J'avoue que 1941 me fait quand même sourire. La première apparition de Wild Bill Kelso (le meilleur personnage du film) de dos, puis passant sous l'aile pour sortir de dessous la caméra, marche sur moi. La musique de Williams qui va avec est à l'image (enfin au son) du reste de la B.O. : une tuerie.

[Alexandre Angel]

J'avoue que 1941 me fait quand même sourire.

J'avoue aussi que je me marre plutôt bien dans l'ensemble. Il y a un côté potache qui résonne avec Landis et Dante, et un peu les ZAZ aussi. (et encore une fois, Robert Stack, en Général Stilwell, qui pleure devant Dumbo, moi j'adore)

[Watkinssien]

Pour avoir revu 1941 récemment, je peux dire que le film réussit à mes yeux quelque chose de très intéressant. J'ai toujours du mal à rentrer lors du premier quart d'heure du film et plus le film avance, plus je le trouve réellement brillant et dingue dans son rythme.

[harry]

Dans n'importe quel top Spielberg je garderais toujours une place pour le "mal aime/oublie" 1941. Je prefererais toujours un gars qui en fait trop que pas assez...
Le rythme, la realisation, le cast, la photo, les effets, le score, le look du film, etc... Y'a une sorte d'apotheose pour un Spielberg qui est pourtant, a l'epoque, un jeune (avec du succes) qui debute.

1941 c'est les dernieres folies des 70's avant les annees 80.

Une bafouille que j'avais faite y'a quelques annees:
https://www.iletaitunefoislecinema.com/ ... berg-1979/

[Roilo Pintu]

L'épisode de Columbo réalisé par Spielberg (le livre témoin) en diffusion demain sur TMC à 13h55.

[Supfiction]

1941 c'est les dernieres folies des 70's avant les annees 80.

J’ai du mal avec cette assertion. Ou alors, il faut définir « folies ». Si je compare un film de Dante avec un Pollack ou un Cimino des années 70 par exemple, inutile de dire où se trouve la folie.

[jay]

1941 c'est les dernieres folies des 70's avant les annees 80.

J’ai du mal avec cette assertion. Ou alors, il faut définir « folies ». Si je compare un film de Dante avec un Pollack ou un Cimino des années 70 par exemple, inutile de dire où se trouve la folie.

Je ne veux pas parler à la place de Harry, mais avec le terme "folies", plus qu'à un genre de films, je pense qu'il faisait davantage allusion aux derniers soubresauts du Nouvel Hollywood et de la tout puissance des réalisateurs au sein des grands studios américains. La porte du paradis sortira l'année suivante.