C'est le moins qu'on puisse dire. Nous sommes loin des Monty Python.Fanning a écrit :Mais ça reste pas festif du tout quand même.
Mike Leigh
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Juste vu Secrets and Lies que j'avais plutôt bien aimé, mais ça date et mes souvenirs sont confus, je me rappelle juste des belles performances des deux actrices principales (Blethyn et Jean-Baptiste).
Par contre hier soir, j'ai eu l'occasion de voir Naked et j'ai adoré. C'est une grosse claque dans la gueule ce film, difficile d'en parler avec aussi peu de recul, il y a tellement de sujets abordés. Pas le genre de film à regarder seul si vous êtes dépressif en tout cas .
Par contre hier soir, j'ai eu l'occasion de voir Naked et j'ai adoré. C'est une grosse claque dans la gueule ce film, difficile d'en parler avec aussi peu de recul, il y a tellement de sujets abordés. Pas le genre de film à regarder seul si vous êtes dépressif en tout cas .
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Gloire à David Thewlis.Cucumber a écrit :Par contre hier soir, j'ai eu l'occasion de voir Naked et j'ai adoré. C'est une grosse claque dans la gueule ce film, difficile d'en parler avec aussi peu de recul, il y a tellement de sujets abordés. Pas le genre de film à regarder seul si vous êtes dépressif en tout cas .
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Re: Votre Mike Leigh préféré?
Bob, je te condamne à une cure intensive de Ken Loach!!!Bob Harris a écrit : Si le cinéma social à l'anglaise a parfois tendance à me gonfler pour sa description parfois complaisante de la misère et de la pauvreté, (...)
(et tu reviendras demander pardon après)
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je découvre ( ) l'oeuvre de Leigh avec Secrets & Mensonges que j'ai visionné ce WE.
Je comprends que la direction outrancière des acteurs puisse agacer, et qu'on puisse préférer Loach dans des sujets similaires. Sauf que Leigh ne dénonce pas un système social; il filme plutôt leurs conséquences émotionnelles sur les petites vies de chacun. Et sur ce point, il tape diablement fort. Une mise en scène discrètement élégante, de vrais moments de bonheur simple, une dramatisation parfois appuyée mais cautionnée par la fragilité des sentiments de chacun, et "Secrets & Lies" filme leur équilibre instable et si émouvant.
Joli film.
Je comprends que la direction outrancière des acteurs puisse agacer, et qu'on puisse préférer Loach dans des sujets similaires. Sauf que Leigh ne dénonce pas un système social; il filme plutôt leurs conséquences émotionnelles sur les petites vies de chacun. Et sur ce point, il tape diablement fort. Une mise en scène discrètement élégante, de vrais moments de bonheur simple, une dramatisation parfois appuyée mais cautionnée par la fragilité des sentiments de chacun, et "Secrets & Lies" filme leur équilibre instable et si émouvant.
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+1 (j'ai le dvd en plus)Le Samouraï a écrit :Damned, ce topic me confirme qu'il faut absolument que je vois Naked !
vu secrets et mensonges, très beau film
mais comment se fait il que l'on parle pas de Vera Drake, même si en france on a dejà eu une affaire de femmes (grand film par ailleurs), l'emotion est forte du portrait de cette femme qui pratique des avortements, même si l'on peut reprocher des longueurs on est boulversé (paquet de mouchoirs) sans verser dans le larmoyant
Mon site: http://mondialcinema.com
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très beau film, en effet, mais il n'était pas encore sorti lors de la création de ce topic.NICOLAS mag a écrit :mais comment se fait il que l'on parle pas de Vera Drake, même si en france on a dejà eu une affaire de femmes (grand film par ailleurs), l'emotion est forte du portrait de cette femme qui pratique des avortements, même si l'on peut reprocher des longueurs on est boulversé (paquet de mouchoirs) sans verser dans le larmoyant
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ah oui j'avais pas fais attention-Kaonashi Yupa- a écrit : très beau film, en effet, mais il n'était pas encore sorti lors de la création de ce topic.
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J'aimais bien également Topsy Turvy, difficile à voir en France parce que Gilbert & Sullivan ne sont pas connus. Triste raison pour ne pas distribuer un film...
Il s'agit d'un film historique, sur les deux célèbres (?), du moins en Angleterre, compositeurs d'opérette, lors d'une crise d'inspiration. Le film allie une reflexion sur la création à un croisement des cultures, dans une comédie enlevée, qui n'ennuie jamais.
Et si je ne connaissais les deux lascars que de nom (mais je ne connais pas plus Offenbach, n'y connaissant pas grand chose à l'opérette), ça n'a pas nui à mon plaisir, bien au contraire...
Il s'agit d'un film historique, sur les deux célèbres (?), du moins en Angleterre, compositeurs d'opérette, lors d'une crise d'inspiration. Le film allie une reflexion sur la création à un croisement des cultures, dans une comédie enlevée, qui n'ennuie jamais.
Et si je ne connaissais les deux lascars que de nom (mais je ne connais pas plus Offenbach, n'y connaissant pas grand chose à l'opérette), ça n'a pas nui à mon plaisir, bien au contraire...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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BE HAPPY de Mike Leigh
Film sympathique, globalement attachant, mais qui ne m'aura pas plus marqué que cela. J'ai un peu de mal avec Mike Leigh, je pense. Dans son précédent film, VERA DRAKE j'avais déjà noté un penchant à l'exagération, à pousser le bouchon aux limites du crédible, voire du ridicule (concernant le personnage principal). J'ai eu le même sentiment aujourd'hui, à plusieurs reprises: Polly est gaie, heureuse, mais elle est devient agançante pour le spectateur. Son jeu, presque rempli de "tocs", ne s'atténue pas souvent (sourires, petites "pouffées" de rire en continu, débit incéssant de paroles, etc.). En de rares moments, sur la fin notamment, elle finit par perdre son sourire, et ça fait du bien. J'avoue avoir eu du mal avec Polly, à un certain moment (à peu près au bout d'une demi-heure, mais le pic d'énervement n'a pas duré). A cause de ça, le film m'a paru moins agréable: à part ce petit moment après la demi-heure, le personnage s'est remis en place sans trop exagéré, j'ai accepté ça sans effort, mais le mal était fait. C'est surtout ça.
Ensuite, le film tourne trop autour de son personnage, autour de son environnement proche. Ce que je veux dire par là c'est qu'il ne se passe pas grand chose, que les scénettes de vie quotidienne se succèdent, que c'est agréable un moment mais que sur deux heures, le temps peut paraitre un peu long.
Même si un tel personnage principal est finalement assez original, cette peinture peut paraitre clichesque: on a notre gentille héroine, le coeur sur la main, aimant désespérément les gens, communiquer avec eux, voulant les aider, mais elle se heurte à ces gens, justement, à ce monde extérieur qui tire systématiquement la gueule. Que ce soient le chauffeur de taxi, ses soeurs, son élève violent, etc., ça sent un peu le catalogue des causes désespérées à sauver. Heureusement, le film ne rentre pas vraiment dans ce jeu, mais il a quand même tendance à s'en approcher.
Je n'ai pas non plus été spécialement touché par cette réflexion sur le monde adulte, avec ces personnages presque ados attardés (les looks de Polly, ou sa relation avec sa colocataire) qui vivent dans une sorte de bulle.
Le film est assez drôle et, c'est à noter, bénéficie de très bonne répliques.
Une scène m'a marqué, par contre, et qui n'a pas grand chose à voir avec l'intrigue en elle-même: c'est la première leçon de tango et en particulier la prof. Son discours sur le tango (très intéressant), son jeu, l'ambiance, il s'est passé quelque chose.
Film sympathique, globalement attachant, mais qui ne m'aura pas plus marqué que cela. J'ai un peu de mal avec Mike Leigh, je pense. Dans son précédent film, VERA DRAKE j'avais déjà noté un penchant à l'exagération, à pousser le bouchon aux limites du crédible, voire du ridicule (concernant le personnage principal). J'ai eu le même sentiment aujourd'hui, à plusieurs reprises: Polly est gaie, heureuse, mais elle est devient agançante pour le spectateur. Son jeu, presque rempli de "tocs", ne s'atténue pas souvent (sourires, petites "pouffées" de rire en continu, débit incéssant de paroles, etc.). En de rares moments, sur la fin notamment, elle finit par perdre son sourire, et ça fait du bien. J'avoue avoir eu du mal avec Polly, à un certain moment (à peu près au bout d'une demi-heure, mais le pic d'énervement n'a pas duré). A cause de ça, le film m'a paru moins agréable: à part ce petit moment après la demi-heure, le personnage s'est remis en place sans trop exagéré, j'ai accepté ça sans effort, mais le mal était fait. C'est surtout ça.
Ensuite, le film tourne trop autour de son personnage, autour de son environnement proche. Ce que je veux dire par là c'est qu'il ne se passe pas grand chose, que les scénettes de vie quotidienne se succèdent, que c'est agréable un moment mais que sur deux heures, le temps peut paraitre un peu long.
Même si un tel personnage principal est finalement assez original, cette peinture peut paraitre clichesque: on a notre gentille héroine, le coeur sur la main, aimant désespérément les gens, communiquer avec eux, voulant les aider, mais elle se heurte à ces gens, justement, à ce monde extérieur qui tire systématiquement la gueule. Que ce soient le chauffeur de taxi, ses soeurs, son élève violent, etc., ça sent un peu le catalogue des causes désespérées à sauver. Heureusement, le film ne rentre pas vraiment dans ce jeu, mais il a quand même tendance à s'en approcher.
Je n'ai pas non plus été spécialement touché par cette réflexion sur le monde adulte, avec ces personnages presque ados attardés (les looks de Polly, ou sa relation avec sa colocataire) qui vivent dans une sorte de bulle.
Le film est assez drôle et, c'est à noter, bénéficie de très bonne répliques.
Une scène m'a marqué, par contre, et qui n'a pas grand chose à voir avec l'intrigue en elle-même: c'est la première leçon de tango et en particulier la prof. Son discours sur le tango (très intéressant), son jeu, l'ambiance, il s'est passé quelque chose.
Dernière modification par Nestor Almendros le 30 août 08, 09:53, modifié 1 fois.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Notez les films d'août 2008
Be happy de Mike Leigh
Le début des plus enjoué nous ferais presque douter que l'on se trouve devant un film de Mike Leigh (contrairement à Ken Loach qui arrive à reserver quelques moment de franche rigolade dans certains de ces films) avec le personnage déluré, loufoque (et un peu saoulant aussi) de Poppy une jeune femme qui voit la vie du bon côté. Quelques moments franchement drôle comme la leçon de flamenco, les leçon de conduite où Poppy titille la patience de son moniteur psychorigide ou ses multiples facéties avec ses amies. Petit à petit cette joie de vivre est mise à l'épreuve par la dure réalité à travers des situation plus (le petit garçon violent) ou moins (l'entrevue étrange avec le clochard) subtiles, voire totalement ratée comme le pétage de plomb final de l'instructeur de conduite, alors que les divers échanges qui précédaient en disaient suffisamment long sur sa frustration et sa haine de l'autre (étrangers en particulier) et surtout envers lui même. Petite faute de gout regrettable qui crée une noirceur artificielle pour un film assez réussi néanmoins. 4,5/6
Le début des plus enjoué nous ferais presque douter que l'on se trouve devant un film de Mike Leigh (contrairement à Ken Loach qui arrive à reserver quelques moment de franche rigolade dans certains de ces films) avec le personnage déluré, loufoque (et un peu saoulant aussi) de Poppy une jeune femme qui voit la vie du bon côté. Quelques moments franchement drôle comme la leçon de flamenco, les leçon de conduite où Poppy titille la patience de son moniteur psychorigide ou ses multiples facéties avec ses amies. Petit à petit cette joie de vivre est mise à l'épreuve par la dure réalité à travers des situation plus (le petit garçon violent) ou moins (l'entrevue étrange avec le clochard) subtiles, voire totalement ratée comme le pétage de plomb final de l'instructeur de conduite, alors que les divers échanges qui précédaient en disaient suffisamment long sur sa frustration et sa haine de l'autre (étrangers en particulier) et surtout envers lui même. Petite faute de gout regrettable qui crée une noirceur artificielle pour un film assez réussi néanmoins. 4,5/6
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Re: Notez les films de septembre 2008
Be Happy - Mike Leigh (2008) : 2/10
Je ne vais pas m'étendre sur un film reposant sur une idée simpliste et mièvre : "le monde des adultes est forcément triste, restons de jolis adolescents attardés, émerveillons-nous de tout et impliquons-nous dans la seule optique de rendre les gens un peu plus gentils". Be Happy, le film censé donner "la banane" et qui énerve au plus haut point, tant par un scénario plus que mince que par la pauvreté de la mise en scène. Restent deux moments intéressants, dont le dénominateur commun est pourtant en complète contradiction avec l'esprit, ou plutot le propos du film, tant l'esprit est absent : la violence des sentiments incarnée par la professeur de flamenco et le moniteur d'auto-école. L'introspection qui pourrait en découler étouffe finalement sous les couleurs et le sourire éternel et agaçant du personnage principal. Je n'ai finalement été happy qu'à la seconde où j'ai pu voir le début du générique de fin...
Je ne vais pas m'étendre sur un film reposant sur une idée simpliste et mièvre : "le monde des adultes est forcément triste, restons de jolis adolescents attardés, émerveillons-nous de tout et impliquons-nous dans la seule optique de rendre les gens un peu plus gentils". Be Happy, le film censé donner "la banane" et qui énerve au plus haut point, tant par un scénario plus que mince que par la pauvreté de la mise en scène. Restent deux moments intéressants, dont le dénominateur commun est pourtant en complète contradiction avec l'esprit, ou plutot le propos du film, tant l'esprit est absent : la violence des sentiments incarnée par la professeur de flamenco et le moniteur d'auto-école. L'introspection qui pourrait en découler étouffe finalement sous les couleurs et le sourire éternel et agaçant du personnage principal. Je n'ai finalement été happy qu'à la seconde où j'ai pu voir le début du générique de fin...
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Re: Votre Mike Leigh préféré?
j'ai vu qu'un coffret (8 films-11 dvd) allait sortie en octobre
quelqu'un en serait il plus notamment sur les films en question
quelqu'un en serait il plus notamment sur les films en question
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