Le Blues des achats
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Re: Le blues des achats
On sera bientôt tous invités à un dîner de cons je vous le dis.
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Re: Le blues des achats
cinephage a écrit :Edit : dépassé pour dépassé, les forums internet, heu, comment dire... C'est pas tiktok, quoi...
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- damdouss
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Re: Le blues des achats
ou bien ne serait-ce pas nous qui aurions au contraire l'embarras du choix des invitations !Dunn a écrit :On sera bientôt tous invités à un dîner de cons je vous le dis.
- tenia
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Re: Le blues des achats
C'est très exactement mon expérience : ce n'est forcément tant une question de jugement que d'intérêt. Tout le monde n'est pas passionné par le cinéma, donc tout le monde n'a pas envie d'avoir autant de films chez soi, hormis le cadeau de Noël traditionnel ou ce Disney pour les gamins ou cette comédie ultra populaire qu'on ressort à chaque jour de pluie.cinephage a écrit :Bof, certes personne autour de moi n'en achète, mais lorsqu'on discute cinéma, ils sont bien content de pouvoir m'en emprunter un, parce qu'ils ont quand même une PS4 à la maison... Après, le cinéma ne les passionne pas tous. C'est exotique, ça les amuse, ou ça les occupe une soirée, et ils se disent que je suis un "vrai cinéphile", parce que chez moi il y a des dvds partout, ils comprennent quand même qu'une bonne partie des films de ma videothèque, ils ne sont pas près de les trouver sur Netflix ou Orange...
Et dans l'autre sens, certains comprennent qu'on puisse être passionné et que ce n'est pas très différent de quelqu'un qui adore lire et a d'immenses bibliothèques remplies chez lui. Différents intérêts, différentes pratiques, qui n'empêchent pas d'échanger là dessus : quand j'ai emménagé en Belgique et que j'ai fait remonter le montant de l'assurance habitation à cause de mes milliers de BRs (une bonne partie achetée sur Amazon ou éditeurs indés, donc avec factures dispo en ligne), mon assureuse ne m'a pas prise pour un fou mais en a profité pour me demander... si je savais où trouver au moins en DVD une pièce de théatre des années 80 sur laquelle elle n'arrivait pas à mettre la main.
- Sybille
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Re: Le blues des achats
Le dématérialisé a des avantages que vous avez déjà clairement exposés. Pour ma part, je reste encore très attachée aux dvds. J'ai toujours acheté de façon réfléchie et jamais en aussi grande quantité que certains d'ici , ce qui fait que grosso modo, je suis contente de la (quasi) intégralité des films que je possède.
Certes j'en achète moins qu'il y a quelques années car ça me fait moins envie directement (sans qu'il s'agisse de blues pour autant) mais c'est clairement un type d'achat que je ne compte pas du tout laisser tomber actuellement.
Sinon, le cinéma (les films) a vraiment un statut particulier. Je ne sais pas mais imaginez le même fonctionnement avec les livres : si on dépendait d'une ou plusieurs plateformes (même avec un catalogue conséquent) pour pouvoir lire. Devoir attendre leur bon vouloir et leur propre sélection préalable, au lieu de choisir puis acheter directement le bouquin qu'on veut ?
Certes j'en achète moins qu'il y a quelques années car ça me fait moins envie directement (sans qu'il s'agisse de blues pour autant) mais c'est clairement un type d'achat que je ne compte pas du tout laisser tomber actuellement.
Sinon, le cinéma (les films) a vraiment un statut particulier. Je ne sais pas mais imaginez le même fonctionnement avec les livres : si on dépendait d'une ou plusieurs plateformes (même avec un catalogue conséquent) pour pouvoir lire. Devoir attendre leur bon vouloir et leur propre sélection préalable, au lieu de choisir puis acheter directement le bouquin qu'on veut ?
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Re: Le blues des achats
Ben c’est déjà le cas. Kindle/Amazon est propriétaire. Adobe est ses DRM,... Pour moi c’est l’inconvénient n°1 du demat’Sybille a écrit :Sinon, le cinéma (les films) a vraiment un statut particulier. Je ne sais pas mais imaginez le même fonctionnement avec les livres : si on dépendait d'une ou plusieurs plateformes (même avec un catalogue conséquent) pour pouvoir lire. Devoir attendre leur bon vouloir et leur propre sélection préalable, au lieu de choisir puis acheter directement le bouquin qu'on veut ?
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Re: Le blues des achats
Oui, ce que je veux dire, c'est qu'il y a quantité de gens qui se contentent "d'attendre" qu'un film ou série passent sur Netflix et les intéressent assez pour regarder, alors qu'ils n'envisageraient jamais de fonctionner pareil avec les livres. C'est ça que je trouve bizarre.
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Re: Le blues des achats
Après faut éviter d'opposer les gens, d'un côté les golmons de Netflix de l'autre la majesté de la cinéphilie de ceux qui achètent des BR. Pour moi les pinaillages sur certaines éditions m'hallucinent tout autant qu'un mec qui regarde des films sur son téléphone, chacun son karma.damdouss a écrit :Je pense que paradoxalement les gens qui ne jurent que par le dématérialisé sont plus dans la "consommation" (au sens premier du terme pas au sens mercantile) qu'un acheteur/collectionneur de dvd ou blu ray. Aussitôt vu aussitôt jeté ! Comme si une oeuvre (car c'est de l'art bon sang) était juste bonne à jeter comme un kleenex : ingurgitée, digérée rapidement et rejetée (pour rester poli). A contrario les amateurs de matérialisé sont plus cinéphiles (considérant un film comme une oeuvre digne d'intérêt d'être possédée, échangée, partagée (non par pur "consommation" justement car la posséder est un moyen d'appropriation de l'oeuvre !).Flol a écrit :J'ai régulièrement droit aux mêmes réactions quand j'aborde le sujet du matérialisé au boulot. Tant pis pour eux, j'ai envie de dire ; mais le truc qui me dérange là-dedans, c'est qu'il y a toujours une espèce de mépris dans leurs réponses, qui suintent la moquerie parce qu'on est des ringards à acheter encore des Blurays.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
OUI J'EN AI GROS SUR LA PATATE.
Par contre pour en revenir aux collègues mentionnés par Flol et 7swans : leur dire que leur consommation en ligne massive augmente l'empreinte carbone et le réchauffement climatique est un argument qui peut toucher les soi disant "écolos" parmi eux (encore faut-il que ça leur importe...). Après on empêchera jamais les gens d'être des moutons. Heureusement qu'il reste des brebis égarées comme nous
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Re: Le blues des achats
Tu veux dire qu'il existe des torrente de Netflix
- damdouss
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Re: Le blues des achats
Non c'est plus simple que cela : la totalité de mes proches ou amis qui ne regardent plus QUE Netflix et Cie se considèrent eux mêmes comme non cinéphiles (une série ou deux sympas, un blockbuster ou deux sympas et ça leur suffit)! Donc je n'oppose rien c'est un peu la réalité (je ne parle pas de ceux qui ont Netflix en plus de leurs visionnages de classiques que ce soit en matérialisé, au cinéma ou à la tv d'ailleurs )...Rockatansky a écrit :Après faut éviter d'opposer les gens, d'un côté les golmons de Netflix de l'autre la majesté de la cinéphilie de ceux qui achètent des BR. Pour moi les pinaillages sur certaines éditions m'hallucinent tout autant qu'un mec qui regarde des films sur son téléphone, chacun son karma.damdouss a écrit : Je pense que paradoxalement les gens qui ne jurent que par le dématérialisé sont plus dans la "consommation" (au sens premier du terme pas au sens mercantile) qu'un acheteur/collectionneur de dvd ou blu ray. Aussitôt vu aussitôt jeté ! Comme si une oeuvre (car c'est de l'art bon sang) était juste bonne à jeter comme un kleenex : ingurgitée, digérée rapidement et rejetée (pour rester poli). A contrario les amateurs de matérialisé sont plus cinéphiles (considérant un film comme une oeuvre digne d'intérêt d'être possédée, échangée, partagée (non par pur "consommation" justement car la posséder est un moyen d'appropriation de l'oeuvre !).
Par contre pour en revenir aux collègues mentionnés par Flol et 7swans : leur dire que leur consommation en ligne massive augmente l'empreinte carbone et le réchauffement climatique est un argument qui peut toucher les soi disant "écolos" parmi eux (encore faut-il que ça leur importe...). Après on empêchera jamais les gens d'être des moutons. Heureusement qu'il reste des brebis égarées comme nous
Je rajoute que je suis d'accord sur les pinaillages sur certaines éditions car là ça dépasse presque la cinéphilie passionnée pour virer vers la maniaquerie patalogique mais c'est un autre débat et je ne parlais pas de cela...
Et je le répète ne faire que consommer des plates formes en HD de surcroît pour surchauffer des serveurs monstrueux et surchauffer la planète avec : rien que cela l'argument me convainc à ne pas défendre ces joujoux que ce sont les plateformes dématérialisées. Après ceux qui en ont rien à faire libre à eux car il y en aura toujours malheureusement....
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Re: Le blues des achats
Tu venais de me faire marrer avec un de tes posts et tu gâches tout.Dunn a écrit :Tu veux dire qu'il existe des torrente de Netflix
Et le pire, le pire c'est que je ne "pinaille" jamais.
Je dis juste la vérité.
Je vais vous "pinailler", moi, z'allez voir !
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Re: Le blues des achats
Ça m'a bien faire rire !
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Re: Le blues des achats
N'est-ce pas ! Bien fait de ne pas corriger Je ne m'adressais pas à Torrente particulièrement d'ailleurs contrairement au message plus haut...tenia a écrit :Moi c'est "patalogique" qui m'a fait rire.
- Geokaplan
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Re: Le blues des achats
Moi je vous comprends. Ce que j'ai remarqué avec le temps c'est que contrairement a ce qu'on pourrait penser, beaucoup de gens ne prennent plus le temps de se faire une seance cinéma en rentrant chez eux. Il n'y a plus vraiment ce rituel de se mettre en condition pour un film comme a l'epoque où en attendait un grand classique sur une chaine ou on sortait le dvd pour passer un bon moment. La plupart des gens se gavent de choses nouvelles mais surtout faciles d'accès, en direct, en replay ou en streaming style netflix etc... Et evidemment les sorties ciné s'en ressentent fortement, moins d'exigence pour un public de plus en plus facilement satisfait. Il n'y a qu'a voir ce qui sort en production originale pour les longs netflix, de la catastrophe culturelle mais qui fait le "job", c'est a dire divertir. Moi ce que j'aime en grand amoureux du cinema c'est d'abbord posseder ma copie du film, et prendre un reel plaisir a les visionner dans des conditions optimales (sur mon grand ecran et en bluray, avec une belle jaquette en prime.) Vos collegues se moquent peut etre de vous, mais le jour ou nous vivrons dans une societe completement dématérialisée je pense que vous serez le moins ridicule a ne pas devoir payer une tripotée d'abonnements en chaine streaming ou perdre du temps a telecharger pour revoir un petit chef d'oeuvre. Ce que vous achetez en bluray vous appartiendra pour toujours et ca, ca n'a pas de prix. Surtout que c'est prouvé que meme sur netflix en hd, le format reste compressé donc rien de tel qu'un bon vieux bluFlol a écrit : ↑22 juil. 20, 14:30 J'ai régulièrement droit aux mêmes réactions quand j'aborde le sujet du matérialisé au boulot. Tant pis pour eux, j'ai envie de dire ; mais le truc qui me dérange là-dedans, c'est qu'il y a toujours une espèce de mépris dans leurs réponses, qui suintent la moquerie parce qu'on est des ringards à acheter encore des Blurays.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
OUI J'EN AI GROS SUR LA PATATE.