Je crois qu'ici personne n'a dit que c'était mieux de regarder TF1 ou M6 plutôt que ses BR.tenia a écrit :Perso, mettre un BR plutôt que la TV me permet surtout d'éviter de finir Moi moche et méchant à 23h15 parce que démarré à 21h20 au lieu de 21h05 (au lieu de 20h45) et coupé 2 fois par des plages pub interminables.
Le Blues des achats
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Re: Le blues des achats
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Le blues des achats
Thesix parlait de "ces 20 dernières années, j'ai vu pas mal de films à la télé". J'ai supposé qu'il parlait bien des chaines TV, et non de VOD ou SVOD, d'où ma remarque sur cet autre avantage par rapport à ce support.
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Re: Le blues des achats
Oui et non. Il y a 20 ans, cela coïncidait aussi avec mon premier abonnement au câble. Donc la plupart des films vus à la télé, en plus des chaînes classiques, ont été vus sur le bouquet CinéCinéma, et en particulier CinéCinéma Classic puis Ciné+ Classic, TCM et 3 ou 4 autres chaînes spécialisées.tenia a écrit :Thesix parlait de "ces 20 dernières années, j'ai vu pas mal de films à la télé". J'ai supposé qu'il parlait bien des chaines TV, et non de VOD ou SVOD, d'où ma remarque sur cet autre avantage par rapport à ce support.
En effet je ne supporte pas la moindre coupure de publicité.
Mais cette période m'a quand même fait quasiment arrêter l'achat de DVD. J'ai vraiment repris depuis à peine deux ou trois ans. Depuis que je vous connais en fait.
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Re: Le blues des achats
Petite anecdote :
J'étais dans le bureau d'une amie graphiste hier, j'ai profité de ce passage de courtoisie pour lui revendre mon intégrale DVD de Lost. A tout hasard, je lance à ses deux collègues (jeunes femmes de 25-30ans) : "Si vous voulez j'ai plein de séries en DVD et Blu-Ray à vendre, si ça peut vous intéresser...".
Regards dubitatifs et réponse : "Qu'est ce que tu veux qu'on fasse de DVD/Blu-Ray, on saurait même pas avec quoi les lire".
J'ai pas insisté. Je crois qu'on vie vraiment dans un autre monde. Les gens, les vrais qui habitent la planète terre, sont passés à autre chose.
J'étais dans le bureau d'une amie graphiste hier, j'ai profité de ce passage de courtoisie pour lui revendre mon intégrale DVD de Lost. A tout hasard, je lance à ses deux collègues (jeunes femmes de 25-30ans) : "Si vous voulez j'ai plein de séries en DVD et Blu-Ray à vendre, si ça peut vous intéresser...".
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Re: Le blues des achats
J'ai régulièrement droit aux mêmes réactions quand j'aborde le sujet du matérialisé au boulot. Tant pis pour eux, j'ai envie de dire ; mais le truc qui me dérange là-dedans, c'est qu'il y a toujours une espèce de mépris dans leurs réponses, qui suintent la moquerie parce qu'on est des ringards à acheter encore des Blurays.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
OUI J'EN AI GROS SUR LA PATATE.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
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Re: Le blues des achats
Après franchement moi perso ça fait longtemps que j'ai arreté de regarder dans la gamelle du voisin, de tous temps les gens ont trouvé hallucinant le nombre de films que j'avais chez moi, que cela soit des vhs, des ld, des dvd ou des blu ray, je pense que ce n'est pas nouveau, c'est juste l'interet qu'on porte à la possession/vision de films qui n'est pas le même que le "commun" des mortels.
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Re: Le blues des achats
Ha, moi je dis que c'est toujours bien de regarder Moi, moche et méchant.Rockatansky a écrit :Je crois qu'ici personne n'a dit que c'était mieux de regarder TF1 ou M6 plutôt que ses BR.tenia a écrit :Perso, mettre un BR plutôt que la TV me permet surtout d'éviter de finir Moi moche et méchant à 23h15 parce que démarré à 21h20 au lieu de 21h05 (au lieu de 20h45) et coupé 2 fois par des plages pub interminables.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Le blues des achats
J'achete pour moi, pas par rapport aux envies des autres.
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Re: Le blues des achats
J'ai visiblement eu de la chance à mon boulot. Si je passais un peu pour un extra-terrestre au boulot, où la tendance était plutôt TV / Streaming illégal / Netflix, les échanges restaient toujours très ouverts et sympathiques, notamment parce que les films que je voyais en matérialisé n'étaient pas dispos sur leurs canaux. De fait, c'était cher, ça prenait de la place et ils trouvaient ça dispensables à titre personnel, mais ils comprenaient pourquoi j'y trouvais mon bonheur, et généralement, la discussion tournait vite à un échange de conseils sur les dernières découvertes, peu importe le format de visionnage.
Sauf que les fils existent toujours, ils sont simplement passés hors des murs : qualité variable, allers-retours des droits, censure au jour le jour, la dépendance a changé d'endroit et s'est faite plus discrète. Et cette discrétion donne l'impression d'une liberté retrouvée alors qu'en pratique, ces consommateurs n'ont jamais autant mis tous leurs oeufs dans le même panier.
Finalement, il y a comme un renoncement heureux : je me simplifie la vie en remettant tout à une tierce personne, et j'ai l'impression que c'est un progrès formidable, sans voir qu'au fond, des contraintes existent toujours. Y a qu'à voir ceux qui découvrent ahuris que Netflix peut brider la qualité visuelle de ses contenus et que, incroyable, ce n'est pas du tout couvert par les termes et conditions de la plate-forme.
C'est intéressant parce que ça reflète un déplacement technique très symbolique de l'accès aux services : en physique, tu as plein de "fils à la patte" avec ton lecteur, ta TV, tes disques que tu dois commander et payer individuellement, alors que tout cela est déporté vers l'opérateur en démat' (avec la flexibilité pour certains de regarder leurs programmes sur leurs smartphones, tablettes ou PC, sans compter les partages d'écran via les partages de compte, ce qui est vu comme une liberté supplémentaire).7swans a écrit :Regards dubitatifs et réponse : "Qu'est ce que tu veux qu'on fasse de DVD/Blu-Ray, on saurait même pas avec quoi les lire".
J'ai pas insisté. Je crois qu'on vit vraiment dans un autre monde. Les gens, les vrais qui habitent la planète terre, sont passés à autre chose.
Sauf que les fils existent toujours, ils sont simplement passés hors des murs : qualité variable, allers-retours des droits, censure au jour le jour, la dépendance a changé d'endroit et s'est faite plus discrète. Et cette discrétion donne l'impression d'une liberté retrouvée alors qu'en pratique, ces consommateurs n'ont jamais autant mis tous leurs oeufs dans le même panier.
Finalement, il y a comme un renoncement heureux : je me simplifie la vie en remettant tout à une tierce personne, et j'ai l'impression que c'est un progrès formidable, sans voir qu'au fond, des contraintes existent toujours. Y a qu'à voir ceux qui découvrent ahuris que Netflix peut brider la qualité visuelle de ses contenus et que, incroyable, ce n'est pas du tout couvert par les termes et conditions de la plate-forme.
Tout à fait (et à cela s'ajoute le matériel qui va avec).Rockatansky a écrit :c'est juste l'interet qu'on porte à la possession/vision de films qui n'est pas le même que le "commun" des mortels.
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Re: Le blues des achats
Tout ca pour nous dire que tu as une amie graphiste7swans a écrit :Petite anecdote :
J'étais dans le bureau d'une amie graphiste hier, j'ai profité de ce passage de courtoisie pour lui revendre mon intégrale DVD de Lost. A tout hasard, je lance à ses deux collègues (jeunes femmes de 25-30ans) : "Si vous voulez j'ai plein de séries en DVD et Blu-Ray à vendre, si ça peut vous intéresser...".
Regards dubitatifs et réponse : "Qu'est ce que tu veux qu'on fasse de DVD/Blu-Ray, on saurait même pas avec quoi les lire".
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Re: Le blues des achats
Non mais moi aussi, évidemment. J'ai juste arrêté d'aborder certains sujets avec certaines personnes.la_vie_en_blueray a écrit :J'achete pour moi, pas par rapport aux envies des autres.
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Re: Le blues des achats
Oui, moi aussi au bureau, j'évite de la ramener ou j'embraye dans leur sens, sachant que si on laisse tomber le sujet serie TV, on va embrayer sur le foot.Flol a écrit : Non mais moi aussi, évidemment. J'ai juste arrêté d'aborder certains sujets avec certaines personnes.
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Re: Le blues des achats
Anecdote aussi hallucinante côté jeune.
Je suis allé dans une boutique avec un gérant et une toute jeune stagiaire en bijouterie ...elle avait un casque sur les oreilles.
Le gérant l'appelle mais elle ne l'entends pas.
Je lui dis discrètement qu'elle ne doit pas entendre vu qu'elle écoute de la musique..
Il me réponds qu'elle regarde un film...sur son portable..tout en limant ses bijoux.... hallucinant.
Je suis allé dans une boutique avec un gérant et une toute jeune stagiaire en bijouterie ...elle avait un casque sur les oreilles.
Le gérant l'appelle mais elle ne l'entends pas.
Je lui dis discrètement qu'elle ne doit pas entendre vu qu'elle écoute de la musique..
Il me réponds qu'elle regarde un film...sur son portable..tout en limant ses bijoux.... hallucinant.
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Re: Le blues des achats
Je pense que paradoxalement les gens qui ne jurent que par le dématérialisé sont plus dans la "consommation" (au sens premier du terme pas au sens mercantile) qu'un acheteur/collectionneur de dvd ou blu ray. Aussitôt vu aussitôt jeté ! Comme si une oeuvre (car c'est de l'art bon sang) était juste bonne à jeter comme un kleenex : ingurgitée, digérée rapidement et rejetée (pour rester poli). A contrario les amateurs de matérialisé sont plus cinéphiles (considérant un film comme une oeuvre digne d'intérêt d'être possédée, échangée, partagée (non par pur "consommation" justement car la posséder est un moyen d'appropriation de l'oeuvre !).Flol a écrit :J'ai régulièrement droit aux mêmes réactions quand j'aborde le sujet du matérialisé au boulot. Tant pis pour eux, j'ai envie de dire ; mais le truc qui me dérange là-dedans, c'est qu'il y a toujours une espèce de mépris dans leurs réponses, qui suintent la moquerie parce qu'on est des ringards à acheter encore des Blurays.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
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Par contre pour en revenir aux collègues mentionnés par Flol et 7swans : leur dire que leur consommation en ligne massive augmente l'empreinte carbone et le réchauffement climatique est un argument qui peut toucher les soi disant "écolos" parmi eux (encore faut-il que ça leur importe...). Après on empêchera jamais les gens d'être des moutons. Heureusement qu'il reste des brebis égarées comme nous
Dernière modification par damdouss le 22 juil. 20, 15:07, modifié 3 fois.
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Re: Le blues des achats
Bof, certes personne autour de moi n'en achète, mais lorsqu'on discute cinéma, ils sont bien content de pouvoir m'en emprunter un, parce qu'ils ont quand même une PS4 à la maison... Après, le cinéma ne les passionne pas tous. C'est exotique, ça les amuse, ou ça les occupe une soirée, et ils se disent que je suis un "vrai cinéphile", parce que chez moi il y a des dvds partout, ils comprennent quand même qu'une bonne partie des films de ma videothèque, ils ne sont pas près de les trouver sur Netflix ou Orange...Flol a écrit :J'ai régulièrement droit aux mêmes réactions quand j'aborde le sujet du matérialisé au boulot. Tant pis pour eux, j'ai envie de dire ; mais le truc qui me dérange là-dedans, c'est qu'il y a toujours une espèce de mépris dans leurs réponses, qui suintent la moquerie parce qu'on est des ringards à acheter encore des Blurays.
Est-ce que je les méprise moi, quand ils passent leur temps à mater La Casa de Papel en faisant la vaisselle ? Non. Alors que je pourrais clairement.
Mais dans ces cas-là, face à la majorité, mieux vaut s'écraser (et c'est un peu la raison pour laquelle j'ai arrêté de me faire livrer au taf, puisqu'à chaque fois ça générait les mêmes réactions moqueuses).
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Après, ça ne les impressionne pas vraiment, parce que le kif, c'est les séries, et que je n'en ai pas beaucoup, et encore, les rares que j'ai ce sont des vieux trucs dépassés qui datent d'au moins 10 ans, et que personne de sérieux ne regarde encore aujourd'hui.
Mais je n'ai pas de difficulté avec ça, ça ne me marginalise pas tant que ça. Essayez les jeux de rôle dans les années 80...
Edit : dépassé pour dépassé, les forums internet, heu, comment dire... C'est pas tiktok, quoi...
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