Nos visionnages : vite fait (index P.1)

[Invité1]

Je veux bien indexer, mais... Qué The Vault ? Ce film ?

À mon humble avis, ça se regarde vite fait un jour de pluie mais il n'y a absolument rien de transcendant.
Ça commence comme un film de braquage pour finalement se diriger vers du fantastique.
The Signal, du même réal', est nettement plus passionnant.

[El Dadal]

Femme Fatale (Shout Factory, zone A)


Dans l'ensemble du bon travail. Warner a fourni à l'éditeur un scan 2K tiré d'un interpositif, ce qui semble être la norme quand un négatif n'est pas utilisé par la major. Avantages de partir de cette génération intermédiaire : une stabilité de texture sur tout le métrage, intertitres compris, et un étalonnage sur lequel se baser avec plus de sécurité. Les extérieurs jour sont parfois un peu hétérogènes dans le rendu, certains intérieurs aussi (pendant le casse inaugural par exemple), mais on peut attribuer ça au tournage je pense. Dans l'ensemble l'image est dense, avec une qualité tactile appréciable, et la compression est plutôt bien gérée pour du Shout. Deux pistes audio sont proposées : DTS MA 5.1 ou 2.0. Le 5.1 est plutôt sobre dans ses effets, la partition de Ryuichi Sakamoto jamais mixée très haut (à comparer avec les menus du disque, pétaradants avec son Bolerish), mais ça fait le job, toujours propre. À noter par contre que les STA ne sont pas débrayables pendant les dialogues en français, et si on peut jouer de leur hauteur via le lecteur (si le votre le propose), ils sont parfois placés dans le tiers haut de l'image pour ne pas se superposer à divers panneaux. Un peu gênant, donc à garder en tête.
En plus de tous les suppléments historiques produits à l'époque par Laurent Bouzereau, Shout a produit deux nouveaux entretiens avec Gregg Henry (qui revient sur tous ses rôles pour De Palma) et le monteur Bill Pankow (idem). Le temps de parole consacré à Femme Fatale est somme toute relativement court, et on reste sur de l'anecdotique sympa.

Quoi qu'il en soit, enchanté d'avoir enfin pu revoir ce De Palma mal aimé, un peu raté mais toujours fascinant. C'était ma première fois depuis la sortie salle. Et Rebecca Romijn-Stamos m'a encore bien tenu en haleine

[Flol]

Ça commence comme un film de braquage pour finalement se diriger vers du fantastique.
The Signal, du même réal', est nettement plus passionnant.

The Vault, ça fait typiquement partie de ces films intrigants sur le papier, mais que t'as oublié environ 2h après les avoir vus.
Tout ce dont je me souviens, c'est que la promesse vendue par le twist fantastique se révélait finalement super décevante.
J'avais oublié que le mec avait aussi participé à The Signal, mais pas sûr que c'était le plus doué des 3 ayant bossé dessus, puisqu'on y trouvait aussi et surtout David Bruckner (l'un des mecs les plus à suivre en ce moment, pour moi).

[Torrente]

J'avais oublié que le mec avait aussi participé à The Signal, mais pas sûr que c'était le plus doué des 3 ayant bossé dessus, puisqu'on y trouvait aussi et surtout David Bruckner (l'un des mecs les plus à suivre en ce moment, pour moi).

J'avais beaucoup aimé The signal, à l'époque.

Mais pas The ritual.
Alors je craignais The light house, mais donc tu dis que c'est bien ? Tu avais écrit quelque chose dessus ? (j'avoue, je ne me souviens plus).

Apparemment, il vient de terminer sa version d'Hellraiser...

[Flol]

Alors je craignais The light house, mais donc tu dis que c'est bien ? Tu avais écrit quelque chose dessus ? (j'avoue, je ne me souviens plus).

Oui, j'en avais même fait mon film du mois d'octobre. Et j'en avais dit ça :

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"That's my kind of shit right there !
Du fantastique intelligent, qui gère aussi bien les moments de trouille ultime (et il y en a bien 3-4 qui m'ont foutu très mal à l'aise, chose suffisamment rare pour être signalée) que les moments plus intimes et touchants.

Parce qu'il est quand même principalement question ici de la gestion du deuil, de la mort et de l'au-delà. Autant de sujets qui me bouleversent et qui sont traités avec beaucoup de justesse, notamment grâce à la prestation exceptionnelle de Rebecca Hall, toute en colère rentrée.
Sans oublier la mise en scène de Bruckner, décidément l'un des meilleurs fers de lance du ciné de genre actuel (tout ce qu'il touche se transforme en or), qui sait jouer habilement avec les silences et les mouvements de caméra tout en douceur, pour mieux nous amener vers des instants de pure flippe malaisante.
Je regrette juste un climax un poil trop démonstratif dans ses effets, mais heureusement compensé par un magnifique final qui m'a saisi.

David Bruckner : I got my eyes on you !

(je ne sais même pas pourquoi je parle anglais, cherchez pas)"

Apparemment, il vient de terminer sa version d'Hellraiser...

Yep, avec un Pinhead au féminin. Je pars super confiant.

[Torrente]

OK merci. Je note, je note.

Moi aussi, j'ai mes yeux rivés sur lui. Hellraiser étant ma franchise horrifique préférée (oui, et alors ?), 'l'a pas intérêt à trop déconner le petit père.

[Flol]

Hellraiser étant ma franchise horrifique préférée

C'est vrai que c'est une très bonne trilogie.

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(hum hum...)

[Torrente]

Hellraiser étant ma franchise horrifique préférée

C'est vrai que c'est une très bonne trilogie.

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(hum hum...)

Je préfère Hellraiser Inferno et surtout Hellraiser Deader.

[Flol]

Inferno, je l'ai vu. C'était quand même pas ouf.
Deader, je l'ai vu. C'était quand même cata.

En revanche, je n'ai vu ni Revelations et Judgment. Mais je crois que ces 2 là sont au-delà de mes forces.

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[Torrente]

Inferno, je l'ai vu. C'était quand même pas ouf.
Deader, je l'ai vu. C'était quand même cata.

Arrête avec tes "quand même", t'es pas crédible pour le coup.

En revanche, je n'ai vu ni Revelations et Judgment. Mais je crois que ces 2 là sont au-delà de mes forces.

Ils sont nuls.

[El Dadal]

Petit retour rapide sur Raging Bull en UHD chez Criterion



Le film avait déjà un blu pas trop mal paru chez MGM, il s'offre une cure de jouvence avec cette nouvelle resto 4K. Densité, contrastes, fluidité... c'est un quasi sans faute. La vapeur, les fumées (Jake aux enfers sous les coups de butoir de Sugar Ray...), ainsi que l'intermède de home movies en couleur... Vraiment une incroyable expérience en termes de texture. Cela dit, ce n'est pas parfait à mes yeux, car le N&B n'est plus neutre mais, selon les scènes, a une tendance certaine à tirer vers le vert. Je ne sais si c'est finalement plus proche du matériau d'origine, mais c'est difficile à accepter après toutes ces années. Le point noir selon moi.
RAS niveau son avec la VO en DTS 2.0 d'origine, propre, sans souffle, ample et parfois assez furieuse. Un mix vraiment puissant, j'avais oublié à quel point le film est impressionnant sur ce point (sur et en dehors du ring).
Les suppléments reprennent quasi toutes les archives existantes dispos sur les éditions précédentes, auxquelles Criterion ajoute quelques nouvelles analyses du style Scorsese. Bien fait, mais manque un petit quelque chose je trouve.

[odelay]

Les suppléments sont sur le disque 4k ou sur le BR (donc zoné)?

[El Dadal]

Yep, tout est sur le blu.

[Flol]

Cela dit, ce n'est pas parfait à mes yeux, car le N&B n'est plus neutre mais, selon les scènes, a une tendance certaine à tirer vers le vert.

Je pense qu'il faudrait que t'appelles tes techniciens préférés pour la 3ème fois.

[El Dadal]

C'est faux. Il me prend pour une buse, lui. Mais ça me passe au-dessus, hein.