Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Rubrique consacrée aux Blu-ray de films tournés à partir de 1980.

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hansolo
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par hansolo »

Tristan33 a écrit : 28 avr. 21, 09:31
hansolo a écrit : 28 avr. 21, 04:32 Ce n'est pas non plus comme si l achat en supermarché était le seul - ou le plus pratique - moyen d'acquérir un DVD/Blu ...
Hum, perso, je ne parle pas des supermarchés, ni même des distributeurs.
Je veux dire que l'industrie du cinéma se désintéresse du support physique ... donc les comportements changent. Pas l'inverse.
Ils pensent faire plus de fric avec le streaming, voilà tout. A partir de là il suffit de délaisser le support physique, et de dire que c'est dépassé (et ça marche très bien).
C'est un cercle vicieux ...

de plus en plus de personnes s'abonnent à des services SVOD (et constatent aussi qu'elles ne regardent pas plus d'une fois un DVD/BluRay acheté)
> ils n'achetent plus (ou beaucoup moins) de supports physiques
> les ventes de supports physiques chutent
> la vente de DVD/BluRay rapporte moins
> l'industrie produit moins de supports physiques
> on en trouve moins ...

C'est, avec décallage, le même mécanisme que la chute de vente de CDs suite à l'essor de YouTube/Spotify etc.
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Message par Rockatansky »

les gens ont arrêtés d'acheter des disques avant que la svod ne décolle donc ce sont les comportements des consommateurs à travers le piratage et autre propositions dématérialisées qui ont influés sur l'arrêt actuel des marchés physique
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par hansolo »

Rockatansky a écrit : 28 avr. 21, 11:09 les gens ont arrêtés d'acheter des disques avant que la svod ne décolle donc ce sont les comportements des consommateurs à travers le piratage et autre propositions dématérialisées qui ont influés sur l'arrêt actuel des marchés physique
C'est evidemment multifactoriel.

Il est indéniable que le telechargement illégal a porté un coup au marché physique.
La SVOD a pour sa part enfoncé le clou du cercueil: pourquoi acheter une série en DVD pour la visionner une fois, quand on peut l'avoir sur un service SVOD qui coute moins cher que l'achat des DVD correspondant? Autant limiter ses achats aux séries dont on est sur qu'on va les revoir plusieurs fois (elle ne doivent pas être légion).
Idem pour les films.

Il en est de même chez le comportement de bcp de cinéphiles: perso je n'ai plus acheté grand chose en série depuis des années. Les films que j'achetent sont essentiellement des films que je veux découvrir ou que j'adore; alors qu'il y a une dizaine d'années j'achetais volontiers des films que je ne regarderais sans doute qu'une fois ...
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par damdouss »

hansolo a écrit : 28 avr. 21, 15:17
Rockatansky a écrit : 28 avr. 21, 11:09 les gens ont arrêtés d'acheter des disques avant que la svod ne décolle donc ce sont les comportements des consommateurs à travers le piratage et autre propositions dématérialisées qui ont influés sur l'arrêt actuel des marchés physique
C'est evidemment multifactoriel.

Il est indéniable que le telechargement illégal a porté un coup au marché physique.
La SVOD a pour sa part enfoncé le clou du cercueil: pourquoi acheter une série en DVD pour la visionner une fois, quand on peut l'avoir sur un service SVOD qui coute moins cher que l'achat des DVD correspondant? Autant limiter ses achats aux séries dont on est sur qu'on va les revoir plusieurs fois (elle ne doivent pas être légion).
Idem pour les films.

Il en est de même chez le comportement de bcp de cinéphiles: perso je n'ai plus acheté grand chose en série depuis des années. Les films que j'achetent sont essentiellement des films que je veux découvrir ou que j'adore; alors qu'il y a une dizaine d'années j'achetais volontiers des films que je ne regarderais sans doute qu'une fois ...
La SVOD pour une série que l'on ne verra qu'une fois ça peut très bien se comprendre, mais les films de patrimoine à moins de se contenter d'une offre ultra limitée et ponctuelle, je ne vois pas comment certains se passeront d'achetre des dvd/blu ray de films rares ou inédits qui seront toujours indisponible sur netflix, amazon ou que sais-je encore... Le marché physique ne sera jamais mort quand on est cinéphile. Par contre le grand public non cinéphile n'achètera plus de sorties physiques à terme.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par hansolo »

damdouss a écrit : 28 avr. 21, 15:27 La SVOD pour une série que l'on ne verra qu'une fois ça peut très bien se comprendre, mais les films de patrimoine à moins de se contenter d'une offre ultra limitée et ponctuelle, je ne vois pas comment certains se passeront d'achetre des dvd/blu ray de films rares ou inédits qui seront toujours indisponible sur netflix, amazon ou que sais-je encore... Le marché physique ne sera jamais mort quand on est cinéphile. Par contre le grand public non cinéphile n'achètera plus de sorties physiques à terme.
Les films de patrimoine, c'est un marché de niche qui existera effectivement sans doute toujours (avec sans doute des prix qui vont augmenter vu que les éditeurs auront moins de ventes globales)

Mais en effet le grand public ne réachetera plus jamais (ou de manière très marginale) les updates des remastering de Ben-Hur ou Les tontons flingeurs (par ex.)
Et certains films de patrimoine qu'on apprécie modérement - même cinéphile; on reflechi a 2 fois avant de les acheter quand on sait qu'une intégrale est dispo même ponctuellement sur un service SVOD.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par damdouss »

hansolo a écrit : 28 avr. 21, 15:36 Les films de patrimoine, c'est un marché de niche qui existera effectivement sans doute toujours (avec sans doute des prix qui vont augmenter vu que les éditeurs auront moins de ventes globales)
Vu que cela va devenir un marché de niche dans le domaine du patrimoine autant multiplier les sorties d'inédits à très petits tirages (1000 exemplaires max). Quand on voit à l'étranger la restauration de films muets ou de classiques comme "La renarde" chez Kino, on se dit qu'il vaut mieux sortir des inédits que des rééditions en permanence... Puisque je parle de Powell/Pressburger : comment expliquer qu'un film de ces réalisateurs majeurs comme "The Elusive Pimpernel" ne soit sorti qu'en VHS ! Et j'inclus le cinéma muet car les droits doivent être moins chers : du John Ford de sa période muette dans une belle édition blu ray, perso je suis preneur (quitte à faire des sorties à la demande). Et pour rester sur Ford qui va sortir "Le soleil brille pour tout le monde" en France qui est un de ses chefs d'oeuvres ! Appel aux éditeurs : sortez-nous des inédits que diable, c'est à cela que la video physique servira !
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Message par Count Dooku »

Après même pour le cinéma de patrimoine, je trouve qu'il serait intéressant de disposer d'une proposition SVOD dédiée à ce segment. Ça permettrait sans doute de faire découvrir des raretés dont le potentiel est trop confidentiel pour un pressage en DVD/BR. Ce serait également une solution pour les films qui n'ont pas été restauré et qui ne répondent pas aux exigences d'une sortie physique : plutôt qu'une sortie d'un DVD sans bonus et avec un master fatigué, je préfèrerai juste découvrir le film en streaming. Au moins ça ne prendra pas de la place dans mon étagère et ça remplira sa fonction première qui est de découvrir le film.
Pour moi ça serait une solution avantageuse : réserver les sorties physiques aux films superbement restaurés et avec un vrai travail éditorial, et proposer en parallèle une offre SVOD pour les raretés et les films en mauvais état.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par damdouss »

Count Dooku a écrit : 28 avr. 21, 16:18 Après même pour le cinéma de patrimoine, je trouve qu'il serait intéressant de disposer d'une proposition SVOD dédiée à ce segment. Ça permettrait sans doute de faire découvrir des raretés dont le potentiel est trop confidentiel pour un pressage en DVD/BR. Ce serait également une solution pour les films qui n'ont pas été restauré et qui ne répondent pas aux exigences d'une sortie physique : plutôt qu'une sortie d'un DVD sans bonus et avec un master fatigué, je préfèrerai juste découvrir le film en streaming. Au moins ça ne prendra pas de la place dans mon étagère et ça remplira sa fonction première qui est de découvrir le film.
Pour moi ça serait une solution avantageuse : réserver les sorties physiques aux films superbement restaurés et avec un vrai travail éditorial, et proposer en parallèle une offre SVOD pour les raretés et les films en mauvais état.
On rentre après dans le débat "place sur les étagères/aimer conserver ce que l'on aime". Je pense qu'on peut très bien lire un livre sur un ordinateur mais rien ne remplacera un livre dans une bibliothèque. Rien de tel qu'un John Ford, un Powell-Pressburger sur une étagère dans une belle collection (et de belles éditions). Voir et revoir c'est aussi cela être cinéphile. Si une plate forme diffuse un film et que 2 ans plus tard on veut le revoir, on est marron s'il n'est plus dispo. Le support physique permet de le garder bien au chaud avec soi, de le revoir, de le faire partager, de revoir des analyses en bonus éclairantes (quel plaisir d'écouter un Tavernier même sur support dvd nous enthousiasmer sur un film)...
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par Boba Fett 69 »

damdouss a écrit : 28 avr. 21, 16:36
Count Dooku a écrit : 28 avr. 21, 16:18 Après même pour le cinéma de patrimoine, je trouve qu'il serait intéressant de disposer d'une proposition SVOD dédiée à ce segment. Ça permettrait sans doute de faire découvrir des raretés dont le potentiel est trop confidentiel pour un pressage en DVD/BR. Ce serait également une solution pour les films qui n'ont pas été restauré et qui ne répondent pas aux exigences d'une sortie physique : plutôt qu'une sortie d'un DVD sans bonus et avec un master fatigué, je préfèrerai juste découvrir le film en streaming. Au moins ça ne prendra pas de la place dans mon étagère et ça remplira sa fonction première qui est de découvrir le film.
Pour moi ça serait une solution avantageuse : réserver les sorties physiques aux films superbement restaurés et avec un vrai travail éditorial, et proposer en parallèle une offre SVOD pour les raretés et les films en mauvais état.
On rentre après dans le débat "place sur les étagères/aimer conserver ce que l'on aime". Je pense qu'on peut très bien lire un livre sur un ordinateur mais rien ne remplacera un livre dans une bibliothèque. Rien de tel qu'un John Ford, un Powell-Pressburger sur une étagère dans une belle collection (et de belles éditions). Voir et revoir c'est aussi cela être cinéphile. Si une plate forme diffuse un film et que 2 ans plus tard on veut le revoir, on est marron s'il n'est plus dispo. Le support physique permet de le garder bien au chaud avec soi, de le revoir, de le faire partager, de revoir des analyses en bonus éclairantes (quel plaisir d'écouter un Tavernier même sur support dvd nous enthousiasmer sur un film)...
D'autant plus si la plateforme, l'ayant-droit, ou n'importe quel autre gardien du camp du bien estime qu'il ne correspond plus aux mentalités du moment, et que le film est censuré, révisé, voire banni.

Comme je le dis souvent, personne ne viendra prendre un DVD ou un Blu-ray dans votre placard. Du moins pas encore.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par bocina »

Y a t'il beaucoup de cinéphiles dans votre entourage de 20-30 ans ? Aucun à mon niveau. Quand je dis cinéphile c'est pas aller mater un marvel tous les 2 mois au cinéma.
Autant chacune des dernières générations qui sont je pense le plus représentées ici (les 35 ans, 45 ans, 55 ans et plus) a eu son lot de cinéphiles (qui ont été explorer le cinéma actuel mais aussi celui des décennies antérieures) car le cinéma était un art ET un loisir important, autant désormais ca apparait comme étant très mineur pour les ados puis les jeunes adultes qui voient le cinéma comme du grand spectacle en mode jeu video avec 100000 images minutes. Et je pense que le jeune public n'en a que faire du physique (à part le leurs !) tout simplement parce qu'il sait pertinemment qu'illégalement (ce dont il se contrefout car il sait qu'il ne lui arrivera rien car il sait comment faire) il peut voir tout ce qu'il veut quand il veut. Il n'a aucune envie de mettre même 5 euros dans un blu ray car il n'aura souvent aucune envie de revoir un film car l'attrait de la nouveauté est toujours plus forte. Voir ce dont on parle, voir ce qui fait le buzz.
Et puis évidemment les abonnement à la Netflix, Amazon Prime et autres ca leur suffit également et ca enfonce le clou définitivement.

Mais le physique sera à mon sens, toujours là, moins voire plus présent dans les grandes enseignes, mais toujours disponible chez les éditeurs. C'est quand même toujours rentable de vendre 1000 exemplaires d'un film voire 2000, et merde alors c'est quand même pas la mort de trouver 2000 français qui veulent acheter un film ! Quand je vois certains titres du chat qui se vendent très bien alors que c'est vraiment pour le coup souvent du marché de niche de chez niche... Il y a encore de la vie.
Dernière modification par bocina le 28 avr. 21, 23:22, modifié 1 fois.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

Rockatansky a écrit :les gens ont arrêtés d'acheter des disques avant que la svod ne décolle donc ce sont les comportements des consommateurs à travers le piratage et autre propositions dématérialisées qui ont influés sur l'arrêt actuel des marchés physique
Les moyens de diffusion, ça s'additionne. Les bénéfices, ça se divise.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par nosferatu90 »

bocina a écrit : 28 avr. 21, 23:16 Y a t'il beaucoup de cinéphiles dans votre entourage de 20-30 ans ? Aucun à mon niveau. Quand je dis cinéphile c'est pas aller mater un marvel tous les 2 mois au cinéma.
Autant chacune des dernières générations qui sont je pense le plus représentées ici (les 35 ans, 45 ans, 55 ans et plus) a eu son lot de cinéphiles (qui ont été explorer le cinéma actuel mais aussi celui des décennies antérieures) car le cinéma était un art ET un loisir important, autant désormais ca apparait comme étant très mineur pour les ados puis les jeunes adultes qui voient le cinéma comme du grand spectacle en mode jeu video avec 100000 images minutes.
A mon niveau, je vois le succès des sections cinéma audiovisuel dans les lycées et des facs de cinéma dont les goûts et les travaux sont plus pointus que ce que je regarde moi-même !
bocina a écrit : 28 avr. 21, 23:16 Et je pense que le jeune public n'en a que faire du physique (à part le leurs !) tout simplement parce qu'il sait pertinemment qu'illégalement (ce dont il se contrefout car il sait qu'il ne lui arrivera rien car il sait comment faire) il peut voir tout ce qu'il veut quand il veut. Il n'a aucune envie de mettre même 5 euros dans un blu ray car il n'aura souvent aucune envie de revoir un film car l'attrait de la nouveauté est toujours plus forte. Voir ce dont on parle, voir ce qui fait le buzz.
Et puis évidemment les abonnement à la Netflix, Amazon Prime et autres ca leur suffit également et ca enfonce le clou définitivement.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par higa »

bocina a écrit : 28 avr. 21, 23:16 Y a t'il beaucoup de cinéphiles dans votre entourage de 20-30 ans ? Aucun à mon niveau. Quand je dis cinéphile c'est pas aller mater un marvel tous les 2 mois au cinéma.
Autant chacune des dernières générations qui sont je pense le plus représentées ici (les 35 ans, 45 ans, 55 ans et plus) a eu son lot de cinéphiles (qui ont été explorer le cinéma actuel mais aussi celui des décennies antérieures) car le cinéma était un art ET un loisir important, autant désormais ca apparait comme étant très mineur pour les ados puis les jeunes adultes qui voient le cinéma comme du grand spectacle en mode jeu video avec 100000 images minutes. Et je pense que le jeune public n'en a que faire du physique (à part le leurs !) tout simplement parce qu'il sait pertinemment qu'illégalement (ce dont il se contrefout car il sait qu'il ne lui arrivera rien car il sait comment faire) il peut voir tout ce qu'il veut quand il veut. Il n'a aucune envie de mettre même 5 euros dans un blu ray car il n'aura souvent aucune envie de revoir un film car l'attrait de la nouveauté est toujours plus forte. Voir ce dont on parle, voir ce qui fait le buzz.
Et puis évidemment les abonnement à la Netflix, Amazon Prime et autres ca leur suffit également et ca enfonce le clou définitivement.

Mais le physique sera à mon sens, toujours là, moins voire plus présent dans les grandes enseignes, mais toujours disponible chez les éditeurs. C'est quand même toujours rentable de vendre 1000 exemplaires d'un film voire 2000, et merde alors c'est quand même pas la mort de trouver 2000 français qui veulent acheter un film ! Quand je vois certains titres du chat qui se vendent très bien alors que c'est vraiment pour le coup souvent du marché de niche de chez niche... Il y a encore de la vie.
Tu généralises trop, les jeunes ceci, les jeunes cela...
Déja si l'offre numérique est si décevante, c'est que l'industrie du cinéma a longtemps refusé de donner au public ce qu'il demandait, et a préféré choisir un modèle qui ne lui coutait rien sans baisser ses prix (chose qui continue parfois aujourd'hui avec l'exploitation des même masters sans bonus).
Le téléchargement illégal, même s'il est souvent montré du doigt comme le fait d'une jeunesse superficielle aux dépends des artistes, fût un temps le meilleur outil pour échaper aux limitations du marché et les cinéphiles en tout genre en on bien profité.
Aujourd'hui, la meilleure offre qui existe est celle du streaming légal, et comme le téléchargement avant lui, celui-ci est accessible à (et utilisé par) tous, ce qui malheureusement n'est pas le cas du physique.
Faire une distinction entre les cinéphiles qui achètent, et les fans de marvel radins, c'est trop réducteur. Si tu trouve que l'offre en streaming est problématique (je suis d'accord avec ça), alors il faut en vouloir au fonctionnement bureaucratique de cette industrie et ses limitations, il reste que cette offre attire aussi un public cinéphile qui ne commence pas a 35 ans.
Il y a de tout dans ce public, mais le cinéma est sans fin et la cinéphilie n'est pas une affaire de moyens.
Je dis tout ça alors que moi, j'achète du physique, déja j'ai les moyens et puis le streaming ne me plait pas. Mais si j'avais des moyens plus limités (ce qui est le cas de la majorité, surtout pour les jeunes), je finirait sur netflix comme tout le monde, faute de mieux.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par la_vie_en_blueray »

Pure anecdote, j'ai deux ados, et ils n'en ont rien à faire du cinema. Youtube/Tictoc/Netflix/D+, ca leur prend deja tout leur temps.
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Re: Blu-ray/Dvd : évolution du marché

Message par tenia »

Oui, on parle d'offre numérique décevante, mais elle ne doit pas l'être pour tout le monde vu son poids financier maintenant sur le marché et là où ça amène le marché "home video" dans sa globalité.

Cela étant, ça n'est aucunement spécifiques aux "jeunes".
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