Il y a 2 choses :
- la logique très variable entre, effectivement, les spectateurs occasionnels et les gros consommateurs (et effectivement le poids de ces gens dans le public d'une part et la fréquentation de l'autre).
- la logique qui voudrait qu'on est cinéphile que si on fréquente assidument les salles, c'est-à-dire une logique de lieu et non d'oeuvres.
Le point que je faisais rejoint plutôt la 2e remarque : je ne juge pas la façon de regarder un film, et imagine moi aussi qu'on peut penser la majorité des cinéphiles attachés à la salle, mais dans un pays où les moyens confortables de voir un film se sont multipliés, je crois simplement que le simple indicateur de fréquentation de la salle n'est plus représentatif du nombre de cinéphile.
Ma remarque était simplement sur cet aspect là.
damdouss a écrit : ↑16 déc. 20, 10:50il est très cinéphile, collectionneur acharné de dvd mais ne va jamais ou rarement au cinéma...
C'est mon cas : j'ai vu entre 2012 (inclus) et cette année plus de 2000 films, mais à peine 10% en salles. Pendant 2 ans, j'ai vécu dans une ville où le seul cinéma à moins d'1h de route ne diffusait que la dernière grosse machine du moment uniquement en VF. Ces 2 années-là, je ne suis allé que 10 fois au ciné en tout, mais j'ai quand même vu 340 films au total.
Depuis que j'ai emménagé dans une ville avec 1 complexe et 3 cinés A&E, je vois toujours autant de films, sauf que je vais bien plus souvent au cinéma (bon, moins cette année évidemment
), ce qui change déjà pas mal de choses.
Pour autant, je ne me considère pas plus cinéphile qu'avant, tout comme je ne me suis pas senti moins cinéphile ces 2 années paumées loin d'un cinéma à la programmation plaisante pour moi. Mais je crois que j'inclus beaucoup plus de "véritables cinéphiles" dans le grand public "devenu "consommateur de film" peu importe le lieu, le moyen" que toi, ce qui explique un possible décalage dans nos visions des choses.
damdouss a écrit : ↑16 déc. 20, 10:50Par contre le bonheur de voir un film en salles quand il se présente est incomparable d'un visionnage sur petit écran.
Ce qui n'est pas forcément mon cas, dans le sens où les oeuvres que je vois en salles ne sont pas du tout les mêmes que celles que je découvre chez moi, et que je me rends compte que cela joue finalement bien plus pour moi que le medium de visionnage (sauf, bien sûr, cas extrême).