Question un peu bête mais vous les commandez sur Amazon US ? Après les frais d'imports ça doit faire un peu chéros non ? J'aimerai bien une copie de "The Man that would be king" ou quelques autres titres...
leprechaun a écrit : ↑3 mai 22, 07:34
Question un peu bête mais vous les commandez sur Amazon US ? Après les frais d'imports ça doit faire un peu chéros non ? J'aimerai bien une copie de "The Man that would be king" ou quelques autres titres...
Je les commande via MetalunaStore mais ils n'ont que les plus récents.
Alors qu'il était encore absorbé par le tournage de Ziegfeld Follies, Minnelli fut contacté par Arthur Freed, ce dernier lui demandant de venir remplacer Fred Zinnemann sur le plateau de The Clock, Judy Garland s'entendant assez mal avec le réalisateur du futur High Noon. Après avoir vu ce qui avait été déjà tourné, Minnelli décida, avec l'accord préalable de Zinnemann, de ne rien garder et de tout recommencer.
Film méconnu, The Clock, discrètement, simplement et sans grande progression dramatique (ce qui était assez avant-gardiste pour l’époque à Hollywood et ce qui explique peut-être le fait qu’il ne soit pas sorti dans nos contrées avant 1970) narre les 48 heures de permission à New York d’un soldat et sa rencontre avec une secrétaire avec qui il va passer ce court laps de temps à travers la ville. Minnelli nous démontre une nouvelle fois sa virtuosité -dès la superbe première séquence à la gare avec cette caméra délicatement aérienne, ces travellings et panoramique typiques du réalisateur- sa touchante sensibilité (beaucoup de ses souvenirs personnels glissés ici et là) ainsi que sa très belle direction d’acteurs, Robert Walker n’ayant jamais été aussi émouvant qu’ici et sa partenaire prouvant avec éclat que son talent ne se situait pas uniquement dans sa superbe voix mais qu’elle pouvait se révéler aussi une admirable et convaincante actrice dramatique ; elle a rarement été aussi attendrissante, belle et amoureusement filmée que dans ce film (deux gros plans sur son visage dans la séquence du restaurant ont l'air tout droit sortis d'un film muet de Murnau ou Griffith). Signalons aussi la place qu'occupe New York qui pourrait être considérée comme le troisième personnage principal alors que paradoxalement, le film a été intégralement tourné en studio (très belle utilisation des transparences et des stock-shots).
Mais cette chronique romantique se révèle néanmoins quelque peu inégale sur l'ensemble et certains scènes cassent un peu le ton touchant de cette belle histoire d'amour, celle entre autre assez pénible avec Keenan Wyn en homme ivre, cette autre un peu trop étirée du repas avec le laitier et son épouse ou encore cette dernière, trop longue également et qui n'apporte pas grand chose, narrant la difficulté de nos deux tourtereaux, suite aux lourdeurs administratives, à se procurer un certificat sanguin pour pouvoir se marier. A quelques reprises, l'ennui pointe le bout de son nez.
Mais à côté de ça, comment ne pas avoir frémi de bonheur lors de la sublime séquence nocturne du parc qui se termine dans un lyrisme purement minnellien (dialogues subtils, caméra caressante, grandes envolées musicales, travellings poétiques, splendides gros plans...), comment ne pas avoir ri aux éclats lorsque qu'un gamin envoie un violent coup de pied au tibia à Robert Walker alors que celui-ci était en train de faire à son amie de rencontre l'apologie des enfants, comment ne pas avoir tremblé pour le couple lors de ce suspense remarquablement mis en place dans le métro new-yorkais, alors qu'ils se sont perdus de vue, bousculés par la foule et que l'on pense qu'ils ne pourront jamais se retrouver ne connaissant pas leurs noms ni leurs adresses respectives...
Bref,il en a manqué de peu pour nous trouver devant l'un des très grands films du cinéaste. En l'état, The Clock est assez original et émouvant pour en faire néanmoins une belle réussite.
leprechaun a écrit : ↑3 mai 22, 07:34
Question un peu bête mais vous les commandez sur Amazon US ? Après les frais d'imports ça doit faire un peu chéros non ? J'aimerai bien une copie de "The Man that would be king" ou quelques autres titres...
Je les commande via MetalunaStore mais ils n'ont que les plus récents.
C'est très possible de commander les anciens titres , en plus c'est rapide ..
leprechaun a écrit : ↑3 mai 22, 07:34
Question un peu bête mais vous les commandez sur Amazon US ? Après les frais d'imports ça doit faire un peu chéros non ? J'aimerai bien une copie de "The Man that would be king" ou quelques autres titres...
et, comme mentionné récemment, il arrive de tomber sur des WA à 10-13 USD sur Amazon US, auquel cas, même avec les fdp et taxes, on peut arriver à un résultat comparable TTC à Metaluna (voire inférieur si alignement d'étoiles). Ca se joue à une poignée d'euros près ceci dit
(la semaine dernière par exemple, Children Of The Damned oscillait entre 9 et 10 USD )
Sans parler des bons plans occasionnels sur amazon fr/it/de/es: commandé "The Last Of Sheila" sur Amazon.it la semaine dernière pour 12 euros fdp compris
Alors qu'il était encore absorbé par le tournage de Ziegfeld Follies, Minnelli fut contacté par Arthur Freed, ce dernier lui demandant de venir remplacer Fred Zinnemann sur le plateau de The Clock, Judy Garland s'entendant assez mal avec le réalisateur du futur High Noon. Après avoir vu ce qui avait été déjà tourné, Minnelli décida, avec l'accord préalable de Zinnemann, de ne rien garder et de tout recommencer.
Film méconnu, The Clock, discrètement, simplement et sans grande progression dramatique (ce qui était assez avant-gardiste pour l’époque à Hollywood et ce qui explique peut-être le fait qu’il ne soit pas sorti dans nos contrées avant 1970) narre les 48 heures de permission à New York d’un soldat et sa rencontre avec une secrétaire avec qui il va passer ce court laps de temps à travers la ville. Minnelli nous démontre une nouvelle fois sa virtuosité -dès la superbe première séquence à la gare avec cette caméra délicatement aérienne, ces travellings et panoramique typiques du réalisateur- sa touchante sensibilité (beaucoup de ses souvenirs personnels glissés ici et là) ainsi que sa très belle direction d’acteurs, Robert Walker n’ayant jamais été aussi émouvant qu’ici et sa partenaire prouvant avec éclat que son talent ne se situait pas uniquement dans sa superbe voix mais qu’elle pouvait se révéler aussi une admirable et convaincante actrice dramatique ; elle a rarement été aussi attendrissante, belle et amoureusement filmée que dans ce film (deux gros plans sur son visage dans la séquence du restaurant ont l'air tout droit sortis d'un film muet de Murnau ou Griffith). Signalons aussi la place qu'occupe New York qui pourrait être considérée comme le troisième personnage principal alors que paradoxalement, le film a été intégralement tourné en studio (très belle utilisation des transparences et des stock-shots).
Mais cette chronique romantique se révèle néanmoins quelque peu inégale sur l'ensemble et certains scènes cassent un peu le ton touchant de cette belle histoire d'amour, celle entre autre assez pénible avec Keenan Wyn en homme ivre, cette autre un peu trop étirée du repas avec le laitier et son épouse ou encore cette dernière, trop longue également et qui n'apporte pas grand chose, narrant la difficulté de nos deux tourtereaux, suite aux lourdeurs administratives, à se procurer un certificat sanguin pour pouvoir se marier. A quelques reprises, l'ennui pointe le bout de son nez.
Mais à côté de ça, comment ne pas avoir frémi de bonheur lors de la sublime séquence nocturne du parc qui se termine dans un lyrisme purement minnellien (dialogues subtils, caméra caressante, grandes envolées musicales, travellings poétiques, splendides gros plans...), comment ne pas avoir ri aux éclats lorsque qu'un gamin envoie un violent coup de pied au tibia à Robert Walker alors que celui-ci était en train de faire à son amie de rencontre l'apologie des enfants, comment ne pas avoir tremblé pour le couple lors de ce suspense remarquablement mis en place dans le métro new-yorkais, alors qu'ils se sont perdus de vue, bousculés par la foule et que l'on pense qu'ils ne pourront jamais se retrouver ne connaissant pas leurs noms ni leurs adresses respectives...
Bref,il en a manqué de peu pour nous trouver devant l'un des très grands films du cinéaste. En l'état, The Clock est assez original et émouvant pour en faire néanmoins une belle réussite.
C'est excellent "The clock", rare, précieux, franchement c'est typiquement le genre de pépites à découvrir si on ne l'a jamais vu et qu'on aime Minnelli.
leprechaun a écrit : ↑3 mai 22, 07:34
Question un peu bête mais vous les commandez sur Amazon US ? Après les frais d'imports ça doit faire un peu chéros non ? J'aimerai bien une copie de "The Man that would be king" ou quelques autres titres...
et, comme mentionné récemment, il arrive de tomber sur des WA à 10-13 USD sur Amazon US, auquel cas, même avec les fdp et taxes, on peut arriver à un résultat comparable TTC à Metaluna (voire inférieur si alignement d'étoiles). Ca se joue à une poignée d'euros près ceci dit
(la semaine dernière par exemple, Children Of The Damned oscillait entre 9 et 10 USD )
Sans parler des bons plans occasionnels sur amazon fr/it/de/es: commandé "The Last Of Sheila" sur Amazon.it la semaine dernière pour 12 euros fdp compris
Tu peux leur commander des titres qui ne sont pas sur la page du site?
Vu les avis positifs, je me laisserais peut-être tenter par The Clock.
Oui il suffit d'envoyer un MP à Bruno sur FB ...
Pour les Parisiens, il suffit de lui demander les titres et il t'envoie un SMS dès qu'il les a. J'ai déjà tester.
"- Il y avait un noir a Orly, un grand noir avec un loden vert. J'ai préféré un grand blond avec une chaussure noire a un grand noir avec un loden vert
- Dites-moi, mon petit vieux, pour faire de la littérature, attendez la retraite. Bonne appétit."