Je me permets une petite précision... j'aime bien les points blancs, coups de poinçon, scratchs, stries, lignes verticales... enfin sans exagération non plus mais disons que ça ne me dérange pas... ça me dérange moins en tout cas que quand on bidouille le grain du film, pour le nettoyer, le lisser, l'atténuer, lui donner un aspect qu'il n'a pas, ou qu'on ne parvient pas à bien retranscrire ce qu'il y avait sur la pellicule à cause de déficiences techniques et de mauvais choix humains (et inversement).Boubakar a écrit : ↑20 nov. 20, 23:22 Je poursuis sur la vague actuelle avec Long Week-end, avec une image un peu en-deça, avec quelques points blancs, et ce sont surtout les scènes de nuit qui me paraissent les plus abimées. Pour la peine, il n'a pas le label torrente approved, mais je pense que pour un film aussi rare, cette copie doit relever du miracle.
C'est vraiment là dessus que je suis psycho-rigide mais les taches et autres pedzouilles de pellicules qu'on ne nettoierait pas ou qu'on oublierait, ça me passe à 2000 au dessus de la tête. Le pire, c'est qu'à la limite je pourrais même préférer le truc dans son jus, plutôt que le master pomponné, âpreté en habits du Dimanche. Quand j'ai le choix, je regarde la version grindhouse en premier, par exemple (afféterie commerciale et bête s'il en est, bonus inutile sauf pour moi, donc).
Si en plus, le film est rare ou si je ne l'ai jamais vu, c'est encore pire, je me contente sans souci d'une VHS ou d'un VCD pan & scan. Je viens d'un temps où pour découvrir des films, il fallait "se lever de bonne heure", écumer les vidéoclubs, une époque où l'on était loin de pouvoir tout trouver en claquant des doigts sur un clavier ou alors dans des conditions déplorables mais c'était ça ou rien.
Et je ne parle même pas du son. D'ailleurs, je n'en parle jamais, je n'y entends rien (ah). Il m'arrive juste de remarquer quand je trouve le travail d'un film sur le son, exceptionnel... je dois donc un peu m'y entendre (ah) mais disons que ça ne me gâche pas un film, ou alors il faut vraiment que ce soit une catastrophe.
Mais effectivement, j'ai l'image du taré, enfileur de mouches... c'est comme ça. C'est (aussi) de ma faute.