"Goodbye, Eddie, Goodbye"John Anderton wrote:Cette chanson (que je vais devoir m'écouter une nouvelle fois, c'est malin) est sur une cassette audio et je me la mets très souvent. Sur la même cassette, j'ai aussi entre parenthèse la première chanson, qui ouvre le film. Le titre m'échappe...
Phantom of the Paradise (Brian de Palma - 1974)
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Suite aux critiques positives de ce film je l’ai acheté et j’ai été assez déçu. A par lors des passages musicaux je me suis ennuyé ferme et je ne suis jamais rentré vraiment dans le film. D’ailleurs j’ai trouvé le film assez daté et un peu trop « hystérique » à mon goût.
Le thème principal est quand même très beau.
A+
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Le film est certes daté, mais ça ne veut pas dire qu'il a vieillit. C'est un film qui se réapproprit plusieurs légendes pour créer sa propre légende: Celle du fantôme du paradis. Et comme chaque légende, il est intemporel. Certaines scènes me parlent tellement(alors que je n'ai que 16 ans)que je me dis qu'elles parleront toujours au jeune public dans 10, 20, 30, 100ans.superdis wrote:Suite aux critiques positives de ce film je l’ai acheté et j’ai été assez déçu. A par lors des passages musicaux je me suis ennuyé ferme et je ne suis jamais rentré vraiment dans le film. D’ailleurs j’ai trouvé le film assez daté et un peu trop « hystérique » à mon goût.
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Sinon, je trouve que le côté 70s a un certain charme...
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c'est sure qu'a coté du film de Robert Wise "la mélodie du bonheur" le film de De palma peut paraitre hysterique et daté mais moi perso...superdis wrote:Suite aux critiques positives de ce film je l?ai acheté et j?ai été assez déçu. A par lors des passages musicaux je me suis ennuyé ferme et je ne suis jamais rentré vraiment dans le film. D?ailleurs j?ai trouvé le film assez daté et un peu trop « hystérique » à mon goût.
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Un excellent film. Je l'ai revu ce matin.

Un film bourré de références littéraires (Faust, Le Portrait de Dorian Gray, Le Fantôme de l'Opéra et même Frankeinstein) et cinématographiques (La Soif du Mal, Psychose, ou Dyonisus in '69). Ce mélange est assez incroyable. Parodiant même le style de KISS ou des concerts d'Alice Cooper, ça donne un Rock-Opéra vraiment démentiel!... Mais bon, j'ai déjà tout dit là : Ma page perso sur POTP

À noter que dans cette scène, la fille à gauche "se mange" un coup de poing accidentel de la part de Winslow
J'adore les noms des personnalités qui ont rendez-vous avec SWAN et dont on peut lire dans cette scène: David Geffen... Alice Cooper... George McGovern... Gary Stromberg... etc.


Un film bourré de références littéraires (Faust, Le Portrait de Dorian Gray, Le Fantôme de l'Opéra et même Frankeinstein) et cinématographiques (La Soif du Mal, Psychose, ou Dyonisus in '69). Ce mélange est assez incroyable. Parodiant même le style de KISS ou des concerts d'Alice Cooper, ça donne un Rock-Opéra vraiment démentiel!... Mais bon, j'ai déjà tout dit là : Ma page perso sur POTP

À noter que dans cette scène, la fille à gauche "se mange" un coup de poing accidentel de la part de Winslow

J'adore les noms des personnalités qui ont rendez-vous avec SWAN et dont on peut lire dans cette scène: David Geffen... Alice Cooper... George McGovern... Gary Stromberg... etc.


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"I was not in myself last night couldn't set things right with apologize or flower"
En plus d'adorer la musique le film à été un grosse surprise pour moi. Je m'attendais à quelques chose de déjanté et j'était sûr que j'allais pas entrer dans le film (vu que la c'est soit on adore, soit on déteste) et il n'en est rien, grand grand moment, fun et féroce, émouvant et beau, le film passe d'un trait à l'autre, se pavanne dans l'excès visuel et c'est un régal
. Je crois d'ailleurs que le DVD est ressortis pour pas chère (à confirmer ?) du coup je risque de foncer dessus.
En plus d'adorer la musique le film à été un grosse surprise pour moi. Je m'attendais à quelques chose de déjanté et j'était sûr que j'allais pas entrer dans le film (vu que la c'est soit on adore, soit on déteste) et il n'en est rien, grand grand moment, fun et féroce, émouvant et beau, le film passe d'un trait à l'autre, se pavanne dans l'excès visuel et c'est un régal

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PHANTOM OF THE PARADISE : génialissime !
... Ou quand Brian de Palma se lache !

Phantom of the Paradise (que j'ai enfin trouvé hier en DVD après des semaines de recherches infructueuses) fait partie de ces films dont je ressors HEUREUX ! Parce que chaque séquence, chaque plan, chaque image, est jubilatoire ! Je n'ose pas imaginer de l'effet qu'il me ferait si je le voyais avec une bonne dose de beu dans le pif en prime...
Car à propos de beu, c'est à croire que le Brian et ses petits copains (Paul Williams en tête, l'auteur de l'extraordinaire bande originale) en ont usé et abusé pour accomplir ce véritable prodige du cinéma. Non pas justement pour en faire un gros fourre-tout de n'importe quoi, mais au contraire, un objet brillantissime.
Tout y est parfaitement maîtrisé, à sa place alors qu'un tel projet avait tout de périlleux : ses thèmes (variation sur le Fantôme de l'Opéra et du Faust de Goethe -les deux étant étroitement liés, lire le roman de Leroux si ce n'est déjà fait ; le tout assorti d'une féroce critique de l'industrie du disque) et son traitement singulier.
En effet, ce film déjanté, cruel, cynique, touffu, mélange les genres avec bonheur, tant du point de vue musical (on passe du rock'n'roll au hard en passant par la pop), que visuel (de Palma nous offre à travers un superbe travail de mise en scène tour-à-tour kitchissime et avant-gardiste, un éventail de clins d'oeil heureux qui vont de l'Expressionnisme Allemand à Hitchcock en passant par le burlesque à la Harold Lloyd).
Phantom of the Paradise est un objet étonnant et brillant, servi par des acteurs énormes (à voir absolument en VO, ne serait-ce que pour l'étrange voix de Swan-Paul Williams et le personnage de Philbin).
Voilà ce que j'appelle un chef d'oeuvre.

Phantom of the Paradise (que j'ai enfin trouvé hier en DVD après des semaines de recherches infructueuses) fait partie de ces films dont je ressors HEUREUX ! Parce que chaque séquence, chaque plan, chaque image, est jubilatoire ! Je n'ose pas imaginer de l'effet qu'il me ferait si je le voyais avec une bonne dose de beu dans le pif en prime...

Car à propos de beu, c'est à croire que le Brian et ses petits copains (Paul Williams en tête, l'auteur de l'extraordinaire bande originale) en ont usé et abusé pour accomplir ce véritable prodige du cinéma. Non pas justement pour en faire un gros fourre-tout de n'importe quoi, mais au contraire, un objet brillantissime.
Tout y est parfaitement maîtrisé, à sa place alors qu'un tel projet avait tout de périlleux : ses thèmes (variation sur le Fantôme de l'Opéra et du Faust de Goethe -les deux étant étroitement liés, lire le roman de Leroux si ce n'est déjà fait ; le tout assorti d'une féroce critique de l'industrie du disque) et son traitement singulier.
En effet, ce film déjanté, cruel, cynique, touffu, mélange les genres avec bonheur, tant du point de vue musical (on passe du rock'n'roll au hard en passant par la pop), que visuel (de Palma nous offre à travers un superbe travail de mise en scène tour-à-tour kitchissime et avant-gardiste, un éventail de clins d'oeil heureux qui vont de l'Expressionnisme Allemand à Hitchcock en passant par le burlesque à la Harold Lloyd).
Phantom of the Paradise est un objet étonnant et brillant, servi par des acteurs énormes (à voir absolument en VO, ne serait-ce que pour l'étrange voix de Swan-Paul Williams et le personnage de Philbin).
Voilà ce que j'appelle un chef d'oeuvre.
