bogart a écrit :Et que pensez-vous du film "Le Carrosse d'or" considéré comme un de ses meilleurs films et peu cité dans ce topic
A mon grand dam, je n'ai jamais réussi à accrocher à ce film. Et j'ai du essayer au moins trois fois !
On l'a rapidement évoqué dans un autre topic, et je ne suis pas le seul dans ce cas... (que les coupables se dénoncent, ne me laissez pas seul !)
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
bogart a écrit :Et que pensez-vous du film "Le Carrosse d'or" considéré comme un de ses meilleurs films et peu cité dans ce topic
A mon grand dam, je n'ai jamais réussi à accrocher à ce film. Et j'ai du essayer au moins trois fois !
On l'a rapidement évoqué dans un autre topic, et je ne suis pas le seul dans ce cas... (que les coupables se dénoncent, ne me laissez pas seul !)
En attendant le coffret Renoir de Criterion en Aout :
"LE CAROSSE D'OR"
Un joyau du film de divertissement, une effusion de couleurs Powellienne( c'est dire le caractere insolite et unique de ce film a l'interieur du cinema francais), une bonne humeur constante et contagieuse entoure cette petite troupe de theatre italienne venue chercher le succes ...et l'amour en Amerique centrale au XVIIIeme Siecle, bref du bonheur, que du bonheur
bruce randylan a écrit :
On purge bébé
Une récréation dans la carrière de Renoir. Le rythme est assze soutenu, les dialogues relativement amusant mais le résultat est plutot moyen à cause d'acteurs trop cabotinants ( et mal deservi par la post-synchronisation ) et par une mise en scène qui m'a paru un peu hésitante.
Amusant mais anecdotique. Une durée plus longue avec un meilleur devellopement aurait peut être été bénéfique.
Incroyable que ce soit le meme cinéaste qui ait réalisé le fleuve et cette purge vaudevilesque insuportable.
Deception. La mise en scéne de Renoir et la superbe photo font certes leurs effets, mais sur les 2h et quelques, l'ennui m'a vite pris. Des personnages et une histoire dans lesquels je n'ai vu quasiment aucun interet, ou qui ne m'ont pas passionés.
Deception. La mise en scéne de Renoir et la superbe photo font certes leurs effets, mais sur les 2h et quelques, l'ennui m'a vite pris. Des personnages et une histoire dans lesquels je n'ai vu quasiment aucun interet, ou qui ne m'ont pas passionés.
Idem.
L'intérêt du film m'a totalement échappé, et j'ai eu beaucoup de mal pour aller jusqu'au bout.
Vous connaissez quelqu'un qui peut prétendre avoir eu la vie sauve, grâce à "Gorge profonde"?
Deception. La mise en scéne de Renoir et la superbe photo font certes leurs effets, mais sur les 2h et quelques, l'ennui m'a vite pris. Des personnages et une histoire dans lesquels je n'ai vu quasiment aucun interet, ou qui ne m'ont pas passionés.
Idem.
L'intérêt du film m'a totalement échappé, et j'ai eu beaucoup de mal pour aller jusqu'au bout.
idem bis. j'ai pas tenu 1h15 devant ( faut dire que je l'ai regardé en direct ). Je le regarderais en entier tout de même mais quel deception !
De plus l'actrice ( peut-on appeler ça une actrice ? ) est catastrophique et completement horripilante !
Filmé par Pabst et Louise Brooks, ça aurait pu avoir de la gueule, mais ici, pas grand chose à sauver...
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
La mouche savante a écrit :
Idem.
L'intérêt du film m'a totalement échappé, et j'ai eu beaucoup de mal pour aller jusqu'au bout.
idem bis. j'ai pas tenu 1h15 devant ( faut dire que je l'ai regardé en direct ). Je le regarderais en entier tout de même mais quel deception !
De plus l'actrice ( peut-on appeler ça une actrice ? ) est catastrophique et completement horripilante !
Filmé par Pabst et Louise Brooks, ça aurait pu avoir de la gueule, mais ici, pas grand chose à sauver...
Et moi qui l'ai acheté . J'espère que je ne partagerai pas votre jugement.
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)
La mouche savante a écrit :
Idem.
L'intérêt du film m'a totalement échappé, et j'ai eu beaucoup de mal pour aller jusqu'au bout.
idem bis. j'ai pas tenu 1h15 devant ( faut dire que je l'ai regardé en direct ). Je le regarderais en entier tout de même mais quel deception !
De plus l'actrice ( peut-on appeler ça une actrice ? ) est catastrophique et completement horripilante !
Filmé par Pabst et Louise Brooks, ça aurait pu avoir de la gueule, mais ici, pas grand chose à sauver...
Je ne serais pas aussi dithyrambique sur l'actrice, mais elle m'a egalement enervé parfois à en faire trop (bien que dans le muet, on est bien obligé d'en faire trop). Moi aussi j'ai pensé à Pabst et Louise Brooks.
La Grande illusion (Jean Renoir, 1937). Crépuscule ou aurore de l'Europe moderne ? C'est aujourd'hui un fait admis que la guerre de 14 mit un terme à la vielle société aristocratique européenne - et qu'elle fut aussi le creuset de la nation en ce qu'elle permit une rencontre des Français de toutes les régions, de toutes les classes sociales. Cette rencontre fut parfois rude et tint plus du choc des cultures que du Melting Pot ; l'arrogance des officiers et les inégalités flagrantes face aux conditions de vie et de combat ont été les causes de nombreuses ruptures, mutineries. Mais ce n'est pas le sujet choisi par Renoir qui préfère se centrer sur la vie de prisonniers dans un camp de guerre. Sa vision est presque utopique et semble marquée par une aspiration à une union nationale ; c'est que le contexte est grave : l'Allemagne se fait plus menaçante et la France plus partagée que jamais après l'échec presque consommé du Front populaire. Pourtant, la Grande illusion n'est pas qu'un film de circonstance. Son message social est universel. La barrière entre les classes n'est pas infranchissable et la compréhension mutuelle est possible. Son propos n'est jamais simpliste bien qu'il ne se départisse jamais d'une certaine candeur. C'est un film de Foi, Foi en l'homme et en certaines de ses valeurs : sens de l'honneur, du devoir, de la patrie, de l'humain. C'est aussi un film d'espoir, mais d'un espoir faible, presque ténu. La guerre est déjà aux portes de la France et visiblement l'auteur en est conscient. Un monument de l'histoire du cinéma et même de l'histoire tout court.
Excellent
"Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti" (Albert Camus)