Dans la chaleur de la nuit (Norman Jewison - 1967)
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Dans la chaleur de la nuit (Norman Jewison - 1967)
J'ai une grande tendresse pour ce film et nombre de thèmes qu'il développe, notamment les secrets, les non dits et le racisme primaire présents dans une petite bourgade américaine dans les années 60. Sans parler du jeu impeccable de Rod Steiger et de Sydney Poitier, et d'une amitié bien improbable qui se tisse petit à petit. Une espèce de de photo instantanée prise avant l'arrivée de Sidney Poitier, puis la petite prise de conscience qui s'effectue dans la population.
Quoi que ce film vous inspire, à vous ?
Question 2 : existe-t-il une version correcte de ce film en zone 2 ?
Quoi que ce film vous inspire, à vous ?
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[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Tu précises que Steiger a eu l'Oscar du meilleur second rôle, je te crois, mais sauf erreur, Poitier a eu l'Oscar du meilleur acteur tout court pour ce film, une première pour un acteur noir, me trompé-je ?
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Allons bon, vlà aut' chose. Va falloir que je vérifie tout ça.Lord Henry a écrit :C'est en vérité Steiger qui a reçu l'oscar du meilleur (premier) rôle.
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Vérifications faites, Steiger a bien eu l'oscar du meilleur acteur ( rôle principal ). Quant à Poitier, il n'a été nominé dans aucune des deux catégories d'acteur.
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Il n'est jamais agréable de venir jeter une ombre sur une si bienveillante unanimité, mais je dois à la vérité de dire que j'ai trouvé cette chaleur bien lourde.
On est en présence des grosses ficelles du cinéma à thèse, livré avec son quintal de signifiant qui tache.
Quant à l'histrionisme de Rod Steiger, il a toujours balancé au gré des films entre l'insupportable et le ridicule.
Mais je reconnais qu'il s'agit là d'une combinaison idéale pour les oscars.
On est en présence des grosses ficelles du cinéma à thèse, livré avec son quintal de signifiant qui tache.
Quant à l'histrionisme de Rod Steiger, il a toujours balancé au gré des films entre l'insupportable et le ridicule.
Mais je reconnais qu'il s'agit là d'une combinaison idéale pour les oscars.
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Difficilement supportable pour moi aussi.Lord Henry a écrit : On est en présence des grosses ficelles du cinéma à thèse, livré avec son quintal de signifiant qui tâche.
Poitier est l'archétype du "noir blanchi", récupéré et affadi par une machine hollywoodienne dispensatrice de bonne conscience à bon marché (pas de mystère, c'est le combo gagnant pour les Oscars).
Quelques années plus tard, le héros noir de "Night of the living dead" me parait drôlement plus convaincant, dans un film autrement plus percutant et beaucoup moins lourd.
- Marcus
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Ce film avait bcp fait parler de lui à l'époque, car c'était un des premiers films grand public à aborder ouvertement le racisme. D'où d'ailleurs la pluie d'oscars.
J'aime bien ce film, je l'avais découvert bcp plus jeune à une époque où je cherchais à voir tous les films ayant obtenus l'oscar du meilleur film (j'y suis presque). En le revoyant maintenant, c'est vrai qu'il est daté et bardé de grosse ficelle.
J'aime bien ce film, je l'avais découvert bcp plus jeune à une époque où je cherchais à voir tous les films ayant obtenus l'oscar du meilleur film (j'y suis presque). En le revoyant maintenant, c'est vrai qu'il est daté et bardé de grosse ficelle.
Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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