Christian-Jaque (1904-1994)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Re: Notez les films naphtas - Janvier 2010

Message par bruce randylan »

Si tous les gars du monde fait partie de ceux que j'aimerai bien trouver du bonhomme.
En attendant c'est vrai que la première moitié de l'enfer des anges est fabuleuse, que Ernest le rebelle est fendard dans son genre ( mieux que un de la légion sur un postulat assez proche ) ou que la chartreuse de Parme est un très beau film.
J'ai un peu plus de mal avec Lucrèce Borgia par contre.

Mais je suis toujours triste de voir le peu de considération que la critique lui porte. Il n'est même cité dans le documentaire "le cinéma français : de la libération à aujourd'hui" :cry:
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Ann Harding
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Re: Notez les films naphtas - Janvier 2010

Message par Ann Harding »

bruce randylan a écrit :Mais je suis toujours triste de voir le peu de considération que la critique lui porte. Il n'est même cité dans le documentaire "le cinéma français : de la libération à aujourd'hui" :cry:
Il y a quand même quelques historiens du cinéma qui apprécient Christian-Jaque. Il y a un excellent numéro de la revue 1895 paru en 1999 qui lui est consacré, sous la direction de J. Lourcelles et J.A. Gili.
bruce randylan
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par bruce randylan »

Big Up :D

Ernest le rebelle ( 1938 )

Encore une comédie à la gloire de Fernandel où Christian-Jaque met son style et technique en sourdine pour laisser le champ libre à Fernandel qui fait son grand numéro dans les tribulations malchanceuses d'un musicien en amérique du sud.

Ernest est donc un accordéoniste qui à cause d'un mal de mer et d'une naïveté exagérée se retrouve sans papier dans un pays inconnu avant d'être vendu comme esclave dans une plantation pour finir comme militaire sous les ordres d'un dictateur à la gâchette facile. :P

Les nombreuses péripéties permettent un bon rythme de croisière et font oublier quelques passages moins réussis ainsi que de légères baisses de régimes. Les décors naturels, la galerie de tronche pour les seconds-rôles ( dont Harry Baur ), l'humour ( un peu ) noir, la musique entrainante, des dialogues amusants et le cabotinage de Fernandel aident à en faire un divertissement sympathique mais vite oubliable.
Quelques séquences restent plus longtemps que d'autres en mémoire ( Fernandel malade faisant la grimace devant un mari jaloux, le tabassage qu'il subit dès qu'il approche la femme du propriétaire de la plantation et toute la partie finale avec le dictateur, assez drôle en général ).

Après comme je le disais la réalisation de Christian-Jaque est impersonnelle mais on sent qu'il s'amuse bien pour le dernier tiers qui plus palpitant et humoristique avec des idées de cadrages étonnantes ( la plongée au dessus de la table du général ).



Babette s'en va-t-en guerre ( 1959 )

Image

Comme beaucoup de film de cette période du réalisateur, voilà un film sans prétention mais qui demeure tout à fait agréable pour une Brigitte Bardot assez drôle dans le rôle de cette jeune idiote qui réussit à mettre pourtant le IIIème Reich en déroute. :o
Son personnage est amusant et ça fait plaisir que le réalisateur utilise le charme de son actrice et son physique de sex idol. Ca donne une fraicheur bienvenue au film qui lui évite de se prendre au sérieux. Ce n'est pas non plus très fin mais on sourit de temps en temps. En fait la petite Bardot se fait voler la vedette par un Francis Blanche génial dans le rôle d'un officier allemand adepte de la torture et des exécutions rapides. Il est d'une "Kolossal finesse". :lol: :lol:

Le film ne manque en plus ni de rythme ni de rebondissements et sa facture technique est également tout a fait honorable ( scope & couleur ).

un DVD existe ( ou a existé ? ) chez René Chateau mais serait de bien triste qualité.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par bruce randylan »

Et puisque je suis là, j'avais également beaucoup aimé son d'hommes à hommes ( 1948 ), un très beau drame sur le créateur de la croix rouge.
Il fallait un peu de temps pour accrocher au jeu de Jean-Louis Barrault mais le film vaut vraiment la peine.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par nobody smith »

bruce randylan a écrit :Babette s'en va-t-en guerre ( 1959 )

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Comme beaucoup de film de cette période du réalisateur, voilà un film sans prétention mais qui demeure tout à fait agréable pour une Brigitte Bardot assez drôle dans le rôle de cette jeune idiote qui réussit à mettre pourtant le IIIème Reich en déroute. :o
Son personnage est amusant et ça fait plaisir que le réalisateur utilise le charme de son actrice et son physique de sex idol. Ca donne une fraicheur bienvenue au film qui lui évite de se prendre au sérieux. Ce n'est pas non plus très fin mais on sourit de temps en temps. En fait la petite Bardot se fait voler la vedette par un Francis Blanche génial dans le rôle d'un officier allemand adepte de la torture et des exécutions rapides. Il est d'une "Kolossal finesse". :lol: :lol:

Le film ne manque en plus ni de rythme ni de rebondissements et sa facture technique est également tout a fait honorable ( scope & couleur ).

un DVD existe ( ou a existé ? ) chez René Chateau mais serait de bien triste qualité.
J’avais un peu peur de découvrir ce film qui marque après trois rafraîchissantes découvertes ma première incursion dans ce qu’on pourrait dénommer le côté obscur de Christian-Jaque. Soulagé au bout du compte de voir un objet certes anodin mais effectivement quand même fort agréable. Même si la production ne réclame qu’une mise en scène fonctionnelle, Jaque arrive à s’atteler à la tâche avec efficacité. Comme le note Bruce, scope et couleurs pétaratantes assurent au film un certain cachet niveau charme (sans parler de Brigitte Bardot fort alléchante :oops: ). Je reste néanmoins assez dubitatif sur le script parfois bien poussif et aux gags arriérés. Pendant un temps, j’ai trouvé que l’histoire ne se maintenait à flot que grâce aux dialogues pas piqués de Michel Audiard. Heureusement, l’arrivée d’un effectivement kolossal Francis Blanche permet de relancer la machine et l’écriture arrive enfin à se rapprocher du côté farce de guerre d’un Fanfan la tulipe qui manquait jusqu’alors au projet. Pas une réussite majeure donc mais ce Babette s’en va-t-en guerre ne fait en aucun cas descendre en flèche mon enthousiasme pour le réalisateur.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Music Man »

UN REVENANT de Christain Jaque (1946)

Comme Ann Harding et Alligator, ce film m'a vraiment beaucoup plu. Les dialogues acides et vifs d'Henri Jeanson sont vraiment d'une excellence rare.
Les interprètes sont tous brillants avec une mention spéciale pour la grande Marguerite Moreno.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par nobody smith »

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Après un de la légion, comédie efficace mais inodore, François Ier est la deuxième collaboration entre Fernandel et Christian-Jaque auquel j’assiste. Je dois dire que par rapport à sa flatteuse réputation, j’expire une légère déception. Déception de la part de Jaque qui malgré des cadrages parfois charmants et percutants (le recadrage opéré par FR3 apparaît véritablement comme une infamie) se perd régulièrement dans une illustration passive. Déception également de la part de Fernandel dont l’abattage m’a par instant écoeuré dans sa surenchère (les excès de l’acteur m’apparaissent avec le recul plus digeste dans un de la légion). Heureusement que le travail sur l’écriture est lui ô combien plus passionnant. Outre des dialogues globalement brillants (la démonstration de l’emprunt d’état), le scénario affiche une richesse rafraîchissante dans ses multiples couches narratives se superposant avec assez de pertinence. De quoi assurer toute ma sympathie envers le spectacle en somme.

Sinon, je rappelle pour les jaquophiles la diffusion dans le cinéma de minuit de Nana ce dimanche.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Nestor Almendros »

NANA (1955)

Je n'ai pas vraiment été emballé. Je pense que c'est surtout l'histoire qui m'a finalement assez peu intéressé, tant dans ses personnages que dans ses péripéties. L'ensemble manque cruellement d'émotion, à mon goût. J'ai eu un peu l'impression de voir une sorte de ballet désincarné, des personnages peu empathiques dans un tourbillon virevoltant (assez bien rythmé). L'héroine, par exemple, cache son jeu jusqu'au bout derrière une façade séduisante mais trompeuse (Boyer lui dira "tu n'aimes personne" à la toute fin, seulement). C'est peut-être l'un des problèmes de ce projet: une héroine agréable et fausse, sans que jamais (ou rarement) la mise en scène et le scénario n'arrivent à exploiter suffisamment cette voie. On assiste seulement à une cour acharnée entre deux hommes et la débrouillardise opportuniste d'une cible consentante.
J'ai remarqué un maquillage "coloration nauséeuse" sur beaucoup d'acteurs masculins. On pouvait même, parfois, sentir la différence avec un cou qui n'avait pas été retouché. Cette coloration argileuse bizarre se justifie peut-être par les techniques de l'époque: le film étant très coloré, il y avait peut-être une volonté de neutraliser les teintes de peau au bénéfice des costumes et décors. Mais peut-être que ce maquillage particulier entrait aussi dans la mise en scène pour appuyer cette désincarnation des personnages masculins, pour les rendre mortuaires? Je ne le pense pas mais l'idée m'a effleuré.

Restent, peut-être, quelques répliques d'Henri Jeanson (que j'ai connu plus inspiré). Je n'ai pas détesté Martine Carol, qui déclame suffisamment bien son texte, avec le ton qu'il faut.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Nestor Almendros »

BABETTE S'EN VA-T-EN GUERRE (1959)

Pas grand chose à ajouter aux avis de Bruce et nobody postés plus haut. J'ai tenté le visionnage uniquement sur le nom de Christian-Jaque et, si j'ai passé un moment correct, je n'en aurai bientôt plus de souvenirs. Diffusé au Ciné-Club de France 2, ce film est la première tentative de comédie franche sur la 2e Guerre Mondiale (conclue moins de 15 ans auparavant). Et c'est peut-être par ce biais que réside un certain intérêt au film. Le scénario s'évertue à ridiculiser l'ennemi grâce à l'énorme Francis Blanche aux accents dévastateurs, à la hargne démesurée et à l'homosexualité latente (cf son jeune et blond subordonné). Comme vous, je me suis surtout raccroché aux dialogues d'Audiard, faiblement inspiré ici (malgré quelques sursaut bienvenus). Le scénario est effectivement bien poussif, peu porté sur l'intrigue, ce qui est bien dommage. Sans aller jusqu'à la farce, cette entreprise de réussite malgré elle méritait beaucoup mieux.
C'est surtout Bardot qui, je trouve, tire bien son épingle du jeu: elle joue avec conviction une très ravissante idiote et fait preuve d'un second degré étonnant (il fallait oser incarner un personnage caricatural aussi proche de son image).

Master vieux d'au moins 30 ans qui en rend pas justice aux techniciens (je me demande où tu as vu, nobody, des couleurs pimpantes :wink: ).
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par nobody smith »

Nestor Almendros a écrit :Master vieux d'au moins 30 ans qui en rend pas justice aux techniciens (je me demande où tu as vu, nobody, des couleurs pimpantes :wink: ).
Je parlais surement plus des intentions de départ des techniciens sur la saturation des couleurs que véritablement du rendu donné par le master. Cela dit, si dans mon souvenir il n'était pas fameux, je ne trouvais pas qu'il saccageait complètement le travail accompli.
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Major Dundee »

Nestor Almendros a écrit :BABETTE S'EN VA-T-EN GUERRE (1959)

C'est surtout Bardot qui, je trouve, tire bien son épingle du jeu: elle joue avec conviction une très ravissante idiote et fait preuve d'un second degré étonnant (il fallait oser incarner un personnage caricatural aussi proche de son image).
Comme c'est bien vu :fiou: :arrow:
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Nestor Almendros »

Major Dundee a écrit :
Nestor Almendros a écrit :BABETTE S'EN VA-T-EN GUERRE (1959)

C'est surtout Bardot qui, je trouve, tire bien son épingle du jeu: elle joue avec conviction une très ravissante idiote et fait preuve d'un second degré étonnant (il fallait oser incarner un personnage caricatural aussi proche de son image).
Comme c'est bien vu :fiou: :arrow:
Je voulais dire "proche de son image aux yeux du public" bien sûr :mrgreen: Si elle a l'apparence d'une bimbo facile, son parcours cinématographique montre qu'elle avait de l'ambition et qu'elle était plus intelligente que ce qu'elle pouvait laisser transparaitre... :fiou:
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Major Dundee »

Nestor Almendros a écrit :
Major Dundee a écrit : Comme c'est bien vu :fiou: :arrow:
Je voulais dire "proche de son image aux yeux du public" bien sûr :mrgreen: Si elle a l'apparence d'une bimbo facile, son parcours cinématographique montre qu'elle avait de l'ambition et qu'elle était plus intelligente que ce qu'elle pouvait laisser transparaitre... :fiou:
Intelligence qui est partie en vrille au fur et à mesure que les années passaient alors !!!
Mais bon j'ai du mal à être sympa quand je parle de Bardot :oops:
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Cathy »

Major Dundee a écrit :
Nestor Almendros a écrit : Je voulais dire "proche de son image aux yeux du public" bien sûr :mrgreen: Si elle a l'apparence d'une bimbo facile, son parcours cinématographique montre qu'elle avait de l'ambition et qu'elle était plus intelligente que ce qu'elle pouvait laisser transparaitre... :fiou:
Intelligence qui est partie en vrille au fur et à mesure que les années passaient alors !!!
Mais bon j'ai du mal à être sympa quand je parle de Bardot :oops:
Je pense qu'on nest pas stupide quand on arrive à mener une telle carrière, surtout en acceptant de se foutre d'un côté blonde stupide. Maintenant que Bardot ait mal évolué est une autre chose, mais elle a prouvé qu'elle avait su s'entourer des bons metteurs en scène pour la mettre en valeur, ce qui prouve à mon avis une certaine forme d'intelligence, même si je n'aime pas non plus Bardot, la femme, pas l'actrice dont j'aime bien les films :oops: !
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Re: Christian-Jaque (1904-1994)

Message par Major Dundee »

Cathy a écrit : Je pense qu'on nest pas stupide quand on arrive à mener une telle carrière, surtout en acceptant de se foutre d'un côté blonde stupide. Maintenant que Bardot ait mal évolué est une autre chose, mais elle a prouvé qu'elle avait su s'entourer des bons metteurs en scène pour la mettre en valeur, ce qui prouve à mon avis une certaine forme d'intelligence, même si je n'aime pas non plus Bardot, la femme, pas l'actrice dont j'aime bien les films :oops: !
Encore une fois tu as raison, bien sûr c'est tout à fait autre chose, mais malheureusement à son niveau j'ai du mal à faire la part des choses :oops: ce qui me gâche souvent le plaisir que je prends à certains de ses films. J'aime beaucoup "La vérité", j'aime bien "Et dieu créa la femme" et j'adore (le mot n'est pas trop fort) "En cas de malheur". 8)
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