Fernandel (1903-1971)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

J'ai gravé "L'auberge rouge" il y a quelques temps et horreur :evil: :evil: :evil:
C'est une version colorisée.
Ils deviennent fous ma parole :evil:
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

MAJOR DUNDEE a écrit :J'ai gravé "L'auberge rouge" il y a quelques temps et horreur :evil: :evil: :evil:
C'est une version colorisée.
Ils deviennent fous ma parole :evil:
:shock:
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
bogart
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Message par bogart »

Commissaire Juve a écrit :
MAJOR DUNDEE a écrit :J'ai gravé "L'auberge rouge" il y a quelques temps et horreur :evil: :evil: :evil:
C'est une version colorisée.
Ils deviennent fous ma parole :evil:
:shock:
Quelle hérésie pour ce film dont l'atmosphère particulière qui baigne tout du long est due au noir et blanc !
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Tommy Udo
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Message par Tommy Udo »

Lundi 25/12 à 15h50 sur France 3 : Ignace (Pierre Colombier, 1937)
bogart
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Message par bogart »

Tommy Udo a écrit :Lundi 25/12 à 15h50 sur France 3 : Ignace (Pierre Colombier, 1937)

Un des grands succès d'avant-guerre du comédien, Ignace est ce qu'on appelle du comique troupier qui permet à Fernandel d'accumuler des gags pas toujours très fins ainsi que ses dons de chanteur. Ignace fait parti de ces films particuliers propre à une époque à jamais révolue.
A noter la présence du grand Charpin, Saturnin Favre et Raymond Cordy.
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arturo
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Message par arturo »

Monsieur Mostégui a écrit :Nous sommes d'accord, mais ne comparons pas de la pur comédie a des films comme "le jour se lève ou autre"!!! ce n'est pas du tout le même cinéma et les deux films que tu cites pourraient avoir un remake a notre époque sans changer une virgule! Alors que les "fernandeleries" dont tu parles devraient être réécrite d'un bout a l'autre pour être regardable aujourd'hui! Ce qui fait le charme de ces films c'est la naïveté des situations le contexte du film et bien d'autre choses qui ne peuvent être retranscrite aujourd'hui! De plus ce film était une superproduction pour l'époque! En complet décalage avec les films dont tu parles!


Anecdotes: Dès sa parution en 1894, le roman de Paul d'Ivoi remporta un énorme succès et l'adaptation théâtrale fit longtemps les beaux jours du Châtelet. En 1928, un film réalisé par Maurice Champreux et joué par le populaire Georges Biscot et Carlos Avril reçut un accueil favorable.
LES CINQ SOUS DE LAVARÈDE permit à son réalisateur Maurice Cammage de lancer ce couplet moralisateur : "Après tant de sujets âpres ou morbides, peuplés de désaxés et d'anormaux, semés de drames, de meurtres ou de suicides, voici un grand film sain, optimiste et gai qui vient à son heure."


Ce fut de nouveau le succès, grâce en grande partie à l'interprétation de Fernandel, alors à son zénith. Grâce aussi à une ampleur de moyens, une variété de décors, une abondance d'acteurs dont on n'avait pas alors l'usage dans les petites productions françaises.
D'ailleurs je ne sais pas si vous savez mais vers le milieu des années 60 Claude Chabrol voulut faire un remake des "cinq sous de lavarede"avec Jean-Paul Belmondo mais le film ne se fit pas pour je ne sais quelles raisons alors que le projet etait tres avancé .
bogart
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Message par bogart »

Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil (1954)



Incontestablement une des réussites de leur collaboration qui compte (8 films). Tourné comme un film à sketch dont le personnage principal (Fernandel) se trouve confronté à diverses situations, ce qui nous prévaut de deux, trois séquences jubilatoires <celle de la mouche en est le parfait exemple>
Au gré de ses multiples transformations, le comédien croise sur son chemin quelques seconds rôles du cinéma français d'alors, Andrex, Noël Roquevert, Édouard Delmont, Louis de Funès.
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Judyline
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Message par Judyline »

bogart a écrit :Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil (1954)



Incontestablement une des réussites de leur collaboration qui compte (8 films). Tourné comme un film à sketch dont le personnage principal (Fernandel) se trouve confronté à diverses situations, ce qui nous prévaut de deux, trois séquences jubilatoires <celle de la mouche en est le parfait exemple>
Au gré de ses multiples transformations, le comédien croise sur son chemin quelques seconds rôles du cinéma français d'alors, Andrex, Noël Roquevert, Édouard Delmont, Louis de Funès.
Un film qui m'avait également beaucoup plû lorsque je l'ai découvert! :D
J'aime beaucoup le principe de 'sketches' et les divers 'clin d'oeil' qui sont disséminés tout au long du film!
Ca me donne envie de le revoir, tiens...
andrino
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Message par andrino »

Judyline a écrit :
bogart a écrit :Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil (1954)



Incontestablement une des réussites de leur collaboration qui compte (8 films). Tourné comme un film à sketch dont le personnage principal (Fernandel) se trouve confronté à diverses situations, ce qui nous prévaut de deux, trois séquences jubilatoires <celle de la mouche en est le parfait exemple>
Au gré de ses multiples transformations, le comédien croise sur son chemin quelques seconds rôles du cinéma français d'alors, Andrex, Noël Roquevert, Édouard Delmont, Louis de Funès.
Un film qui m'avait également beaucoup plû lorsque je l'ai découvert! :D
J'aime beaucoup le principe de 'sketches' et les divers 'clin d'oeil' qui sont disséminés tout au long du film!
Ca me donne envie de le revoir, tiens...

A noter dans ce film, le tres bon numero de De Funes, antipathique au possible, et ce, avant sa grande epoque ouryenne !
bogart
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Message par bogart »

bogart a écrit :L'armoire volante de Carlo Rim (1948)*


A la vision de ce film, on comprend que le public de Fernandel n'ait pas suivi le comédien tant que son rôle s"éloigne de ses pitreries habituelles. Fernandel compose avec talent un personnage ambigu et insolite dans cette comédie macabre imprégnée d'onirisme. Un de ses plus belles interprétations que je place à côté des films de Marcel Pagnol ainsi que son incarnation du Capucin dans le film de Claude-Autant Lara "L'auberge rouge, (1951)"

*Edition Pathé. L'image proposée ne comporte peu de défaut, la compression sait se montrer discrète, les contrastes donnent un rendu de bon aloi au noir et blanc.
Revu hier ce petit bijou signé Carlo Rim dont la seconde vision m'a procuré un sentiment de bien-être!
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fripouille
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Message par fripouille »

je recherche le titre d'un film, avec Fernandel donc, et tout ce que je sais c'est que Fernandel, à un moment du film, regarde mourir sa femme dans son lit, suite à une longue maladie.. même que la femme est sur la gauche, et Fernandel à sa droite :D
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Major Dundee
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Message par Major Dundee »

fripouille a écrit :je recherche le titre d'un film, avec Fernandel donc, et tout ce que je sais c'est que Fernandel, à un moment du film, regarde mourir sa femme dans son lit, suite à une longue maladie.. même que la femme est sur la gauche, et Fernandel à sa droite :D
Certainement "Meurtre" de Richard Pottier (1950) avec Jeanne Moreau qui joue sa nièce.
fripouille
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Message par fripouille »

MAJOR DUNDEE a écrit :
fripouille a écrit :je recherche le titre d'un film, avec Fernandel donc, et tout ce que je sais c'est que Fernandel, à un moment du film, regarde mourir sa femme dans son lit, suite à une longue maladie.. même que la femme est sur la gauche, et Fernandel à sa droite :D
Certainement "Meurtre" de Richard Pottier (1950) avec Jeanne Moreau qui joue sa nièce.
oui c'est ça :D
merci Major !
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françois 2
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fernandel

Message par françois 2 »

ca y 'est, j'ai trouvé le jugement dernier... en italien.
zut
Alligator
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Message par Alligator »

Le Club des soupirants (Maurice Gleize, 1941) :

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Un club des soupirants à côté duquel je suis resté longtemps, bouche bée, hagard. Je ne comprends toujours pas ce qui m'est arrivé.
Qu'est-ce que c'est que ce film? Non qu'il y ait quelque chose d'incompréhensible dans le scénario, c'est juste que je me demande pourquoi on a écrit et filmé ce film. Que viennent faire ces personnages?
Un film simpliste, même pas drôle, aux personnages loufoques sans intérêt, à la morale sous-jacente suspecte (à moins que ce soit au contraire du second degré et la morale pro-maritale soit dégonflée par le ridicule du message?).
Pas de gags : pour une comédie c'est largement une faute de goût.
On dirait à peine un spectacle négligemment dilettante, voué tout à la cause et au dévouement de la dentition rieuse de Fernandel.

Je ne peux pas dire non plus que je me suis emmerdé : j'étais tout à mes réflexions et pensées devant ce divertissement tourné sous Vichy, à cette France morte, à ces préoccupations fades et bêtes. Si loin. Si loin?

Et pourtant... Marcel Aymé, qui porte bien son nom est au générique. Je ne peux imaginer qu'un écrivain de son envergure et de son irrévérence puisse être le maître de ce film, qu'il n'y ait pas voulu distiller ici ou là quelque coup de griffe à la morale benoite et raide d'antan. En fait, s'il n'y avait ce nom dans le groupe de scénaristes, je crois que j'aurais volontiers éviscéré ce film mollusque.
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