Rock Hudson (1925-1985)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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Pro memoria Rock Hudson
Rock Hudson est un grand acteur - pas seulement un honnête acteur grand de taille - et ne m'a jamais déçu quelque fût le rôle qu'il jouait : il est vrai que je ne l'ai vu que dans des films assez bons, bons, très bons ou géniaux. J'ai peut-être raté ses navets mais quelle importance puisque j'ai justement vu le restant...
Je m'inscrit vigoureusement en faux contre les jugements émis contre ICE STATION ZEBRA [Destination Zebra, station polaire] (USA 1968) de John Sturges qui est un film plastiquement très beau, et au suspense bien mené.
Enfin, histoire de prolonger le commentaire sur le "paradoxe du comédien" que la sociologie de 1950 lui sur-imposa, je voudrais tout de même rappeler l'extraordinaire courage d'Hudson qui fut la première star d'Hollywood à mourir du Sida et à l'annoncer publiquement, ce qui bouleversa le monde entier et donna un coup d'envoi décisif aux actions en faveur d'un nouveau regard sur les séropositifs et les malades.
Ce fut ensuite qu'on vit les personnalités se révéler : Liz Taylor se lança à fond la caisse dans l'action publique, la collecte de fonds, le soutien psychologique et moral - elle fut là-bas ce qu'est encore ici l'infatigable Line Renaud : une parole bienveillante dans un océan d'incompréhension et de discrimination.
On vit aussi cette ordure - je maintiens le terme qui dans le contexte dont je parle est encore trop faible à mon goût : en dépit de son talent je ne peux plus la voir dans un film sans avoir envie de détourner mon regard : elle enlaidit désormais à mes yeux LE DETECTIVE, LA MALEDICTION, LA GRANDE MENACE et autre films dans lesquels elle jouait et que j'aime tant regarder - de Lee Remick déclarer qu'elle refusait désormais d'embrasser un acteur sur la bouche à moins qu'il n'exhibât un certificat de santé.
Et l'adorable et toujours sublime Joan Collins de se moquer d'elle et de prôner l'optimisme érotique et la tolérance : Joan forever... qui révéla une grandeur morale bien digne son intangible beauté.
Tout cela, cette recomposition des postures et des attitudes face aux malades et à la maladie, à la reconnaissance de la différence, se produisit là-bas médiatiquement grâce, au premier chef, à l'aveu publique d'Hudson et au coup de tonnerre qu'il produisit : il est mort, on peut le dire avec le recul, en héros après en avoir tant incarné. Le paradoxe du comédien, il l'a retourné in-extremis contre la société qui lui avait imposé.
Hudson, en conclusion, a été bon acteur dans pas mal de grands films et fut aussi un homme très courageux... un grand acteur et un grand homme : pas seulement un homme grand de taille...
Je m'inscrit vigoureusement en faux contre les jugements émis contre ICE STATION ZEBRA [Destination Zebra, station polaire] (USA 1968) de John Sturges qui est un film plastiquement très beau, et au suspense bien mené.
Enfin, histoire de prolonger le commentaire sur le "paradoxe du comédien" que la sociologie de 1950 lui sur-imposa, je voudrais tout de même rappeler l'extraordinaire courage d'Hudson qui fut la première star d'Hollywood à mourir du Sida et à l'annoncer publiquement, ce qui bouleversa le monde entier et donna un coup d'envoi décisif aux actions en faveur d'un nouveau regard sur les séropositifs et les malades.
Ce fut ensuite qu'on vit les personnalités se révéler : Liz Taylor se lança à fond la caisse dans l'action publique, la collecte de fonds, le soutien psychologique et moral - elle fut là-bas ce qu'est encore ici l'infatigable Line Renaud : une parole bienveillante dans un océan d'incompréhension et de discrimination.
On vit aussi cette ordure - je maintiens le terme qui dans le contexte dont je parle est encore trop faible à mon goût : en dépit de son talent je ne peux plus la voir dans un film sans avoir envie de détourner mon regard : elle enlaidit désormais à mes yeux LE DETECTIVE, LA MALEDICTION, LA GRANDE MENACE et autre films dans lesquels elle jouait et que j'aime tant regarder - de Lee Remick déclarer qu'elle refusait désormais d'embrasser un acteur sur la bouche à moins qu'il n'exhibât un certificat de santé.
Et l'adorable et toujours sublime Joan Collins de se moquer d'elle et de prôner l'optimisme érotique et la tolérance : Joan forever... qui révéla une grandeur morale bien digne son intangible beauté.
Tout cela, cette recomposition des postures et des attitudes face aux malades et à la maladie, à la reconnaissance de la différence, se produisit là-bas médiatiquement grâce, au premier chef, à l'aveu publique d'Hudson et au coup de tonnerre qu'il produisit : il est mort, on peut le dire avec le recul, en héros après en avoir tant incarné. Le paradoxe du comédien, il l'a retourné in-extremis contre la société qui lui avait imposé.
Hudson, en conclusion, a été bon acteur dans pas mal de grands films et fut aussi un homme très courageux... un grand acteur et un grand homme : pas seulement un homme grand de taille...
"Felix qui potuit rerum causas cognoscere "
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Je ne connais pas le reste de sa carrière mais pour moi il reste l'homme d'un film dans lequel il m'a profondément marqué : Seconds de John Frankenheimer.
Il y joue un rôle qui rappelle d'ailleurs étrangement son rôle public et il du "se sortir les doigts du cul" (charmante métaphore militaire totalement à propos) pour incarner ce personnage. Cette sorte de rôle schizophrénique est pour beaucoup dans sa performance impeccable.
Je vais tenter de ne pas spoiler de trop mais pour la séquence d'orgie dans la montagne il dut vraiment se faire violence pour se déshabiller et se mêler à ce qui était unje véritable orgie dyonisiaque sur laquelle le torunage était tolérée.
De la même façon l'extrémement traumatisante fin du film est jouée avec une conviction étonnante et rarement un personnage ne m'aura autant communiqué son mal être et au final son horreur et sa peur.
Donc rien que pour sa performance dans ce film fabuleux, Hudson est un acteur trés intéressant même si le reste de sa carrière le présente de façon moins evidente au vu de vos posts.
Il y joue un rôle qui rappelle d'ailleurs étrangement son rôle public et il du "se sortir les doigts du cul" (charmante métaphore militaire totalement à propos) pour incarner ce personnage. Cette sorte de rôle schizophrénique est pour beaucoup dans sa performance impeccable.
Je vais tenter de ne pas spoiler de trop mais pour la séquence d'orgie dans la montagne il dut vraiment se faire violence pour se déshabiller et se mêler à ce qui était unje véritable orgie dyonisiaque sur laquelle le torunage était tolérée.
De la même façon l'extrémement traumatisante fin du film est jouée avec une conviction étonnante et rarement un personnage ne m'aura autant communiqué son mal être et au final son horreur et sa peur.
Donc rien que pour sa performance dans ce film fabuleux, Hudson est un acteur trés intéressant même si le reste de sa carrière le présente de façon moins evidente au vu de vos posts.
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je viens de le revoir ce jour dans "taza,fils de cochise" une belle petite product universal comme je l'ai adore.
Ce western reste dans la "mini-trilogie" comme je la nonme de :
la flèche briseé
au-mepris des lois
taza fils de cochise
3 western fabuleux
Ce western reste dans la "mini-trilogie" comme je la nonme de :
la flèche briseé
au-mepris des lois
taza fils de cochise
3 western fabuleux
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Cher Francis, apparemment la mouche qui vous a piqué ne devait pas être de la variété tsé-tsé. Il me paraît plus judicieux de mettre les paroles attribuées à Lee Remick – pour peu que celles-ci soient authentiques – sur le compte d'une ignorance qui, à l'époque et sur le sujet, était la chose la mieux partagée du monde.
Gardons-nous de transformer cette merveilleuse artiste en étendard de l'homophobie ou autre expression d'un moralisme rétrograde et obscurantiste.
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Et puis c'est l'éternel débat sur la question de la séparation de l'artiste et de l'individu...Lord Henry a écrit :Cher Francis, apparemment la mouche qui vous a piqué ne devait pas être de la variété tsé-tsé. Il me paraît plus judicieux de mettre les paroles attribuées à Lee Remick – pour peu que celles-ci soient authentiques – sur le compte d'une ignorance qui, à l'époque et sur le sujet, était la chose la mieux partagée du monde.
Gardons-nous de transformer cette merveilleuse artiste en étendard de l'homophobie ou autre expression d'un moralisme rétrograde et obscurantiste.
Ne doit-on plus lire le chef-d'oeuvre de L.F. Céline parce qu'humainement c'était un salaud ?
Ne doit-on plus regarder les films avec l'autre enfoiré, président de la R.I.A.A. ?
2 exemples parmi tant d'autres...
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Je suis d'accord, si on faisait des enquêtes de moralité (c'est quoi déjà ça), on cracherait sur pas mal de visages autrefois vénérés.Majordome a écrit :Et puis c'est l'éternel débat sur la question de la séparation de l'artiste et de l'individu...Lord Henry a écrit :Cher Francis, apparemment la mouche qui vous a piqué ne devait pas être de la variété tsé-tsé. Il me paraît plus judicieux de mettre les paroles attribuées à Lee Remick – pour peu que celles-ci soient authentiques – sur le compte d'une ignorance qui, à l'époque et sur le sujet, était la chose la mieux partagée du monde.
Gardons-nous de transformer cette merveilleuse artiste en étendard de l'homophobie ou autre expression d'un moralisme rétrograde et obscurantiste.
Ne doit-on plus lire le chef-d'oeuvre de L.F. Céline parce qu'humainement c'était un salaud ?
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Night of the hunter forever
Caramba, encore raté.
- Jeremy Fox
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Entièrement d'accord avec vous. Il faut séparer l'artiste de l'individu le plus possible.Alex Blackwell a écrit :Je suis d'accord, si on faisait des enquêtes de moralité (c'est quoi déjà ça), on cracherait sur pas mal de visages autrefois vénérés.Majordome a écrit :
Et puis c'est l'éternel débat sur la question de la séparation de l'artiste et de l'individu...
Ne doit-on plus lire le chef-d'oeuvre de L.F. Céline parce qu'humainement c'était un salaud ?
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Vous pouvez me compter dans vos rangs....Le MacCarthysme est révolu.Jeremy Fox a écrit :Entièrement d'accord avec vous. Il faut séparer l'artiste de l'individu le plus possible.Alex Blackwell a écrit :
Je suis d'accord, si on faisait des enquêtes de moralité (c'est quoi déjà ça), on cracherait sur pas mal de visages autrefois vénérés.
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Sur l'artiste et la personne
Oui vous avez tous raison : la comédienne est une chose, ce qu'elle a déclaré à ce moment-là une autre. Mais je n'arrive pas à oublier ça lorsque je la vois à présent... d'autant que d'autres gens ont déclaré d'autre choses à la même époque : l'ignorance n'était pas si partagée que ça tout de même si on souhaitait s'informer objectivement.
Pour Lord Henry : ces déclarations de Lee Remick et la remontrance de Joan Collins à son encontre ne sont pas inventées, croyez-moi. Je m'en souviens très bien parce qu'elles m'avaient frappé à l'époque étant donné que c'étaient deux actrices que j'aimais justement l'une assez et l'autre beaucoup. Les avais-je lues ou biens entendues citer ? Aucun souvenir de la nature de la source (orale ou écrite) en revanche...
Les piqures de mouche ne me font pas oublier les exigences méthodologiques de l'histoire du cinéma, vous en conviendrez pour le coup, cher Lord Henri...
Pour Lord Henry : ces déclarations de Lee Remick et la remontrance de Joan Collins à son encontre ne sont pas inventées, croyez-moi. Je m'en souviens très bien parce qu'elles m'avaient frappé à l'époque étant donné que c'étaient deux actrices que j'aimais justement l'une assez et l'autre beaucoup. Les avais-je lues ou biens entendues citer ? Aucun souvenir de la nature de la source (orale ou écrite) en revanche...
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Re: Rock Hudson (1925-1980)
Personne n'a jeté un oeil au documentaire ROCK HUDSON BEAU TENEBREUX diffusé dimanche sur Arte?
J'ai été agacé à plus d'un titre: le documentaire se focalise essentiellement sur l'homosexualité cachée l'acteur. On ne nous épargne aucun détail intime sur quelques coucheries, les soirées en club, les fêtes au bord de la piscine, la fin de sa vie et son hospitalisation à Paris, l'évocation du SIDA, etc. J'aurais été probablement moins en colère si le doc avait été davantage sur l'homosexualité à Hollywood ou si le titre avait été plus clair genre "Rock Hudson et sa vie cachée", etc. Mais là, sous couvert d'un doc presque biographique on déballe les petits secrets, les anecdotes d'amants: c'est du Voici masqué par l'alibi culturel. On reprend les images "volées", prises d'hélicoptère, de la sortie d'hopital, sur une nacelle, alors que l'acteur est mourant. On n'hésite pas à replacer le spectateur dans une position voyeuriste nauséabonde alors qu'il serait tellement plus honorable de parler de son travail. Mais non: "homosexualité" revient toutes les dix secondes. A croire que c'est le seul résumé de sa vie qui intéresse aujourd'hui. Très désagréable et rapidement saoûlant puisque c'est vraiment l'axe principal du documentaire.
Et d'autant plus frustrant que le documentaire est parfois richement illustré, avec des interviews tv, des extraits d'une série tv des 70's, dans bande-annonces (dont le fameux SECONDS que Brion n'a toujours pas pu diffuser dans le Cinéma de MInuit).
Mais bon, j'ai surtout eu la nausée... Indigne d'Arte.
J'ai été agacé à plus d'un titre: le documentaire se focalise essentiellement sur l'homosexualité cachée l'acteur. On ne nous épargne aucun détail intime sur quelques coucheries, les soirées en club, les fêtes au bord de la piscine, la fin de sa vie et son hospitalisation à Paris, l'évocation du SIDA, etc. J'aurais été probablement moins en colère si le doc avait été davantage sur l'homosexualité à Hollywood ou si le titre avait été plus clair genre "Rock Hudson et sa vie cachée", etc. Mais là, sous couvert d'un doc presque biographique on déballe les petits secrets, les anecdotes d'amants: c'est du Voici masqué par l'alibi culturel. On reprend les images "volées", prises d'hélicoptère, de la sortie d'hopital, sur une nacelle, alors que l'acteur est mourant. On n'hésite pas à replacer le spectateur dans une position voyeuriste nauséabonde alors qu'il serait tellement plus honorable de parler de son travail. Mais non: "homosexualité" revient toutes les dix secondes. A croire que c'est le seul résumé de sa vie qui intéresse aujourd'hui. Très désagréable et rapidement saoûlant puisque c'est vraiment l'axe principal du documentaire.
Et d'autant plus frustrant que le documentaire est parfois richement illustré, avec des interviews tv, des extraits d'une série tv des 70's, dans bande-annonces (dont le fameux SECONDS que Brion n'a toujours pas pu diffuser dans le Cinéma de MInuit).
Mais bon, j'ai surtout eu la nausée... Indigne d'Arte.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Rock Hudson (1925-1980)
Est-ce qu'on pourrait changer la date de son décès dans le titre ? Rock Hudson est décédé en 1985, et non en 1980. Merci.
A part ça, j'aurais quand même bien voulu voir ce documentaire sur Arte. Une rediffusion est-elle prévue ?
A part ça, j'aurais quand même bien voulu voir ce documentaire sur Arte. Une rediffusion est-elle prévue ?
L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Re: Rock Hudson (1925-1985)
Ce qu'en dit "Nestor Almendros" ne me fait plus regretter d'avoir raté le documentaire en question ...
Le côté paparazzi ou people à base de ragots ou d'indiscrétions, ce n'est pas ce qui m'intéresse ...
J'aurais aimé en savoir plus à propos de l'acteur - que je redécouvre justement en ce moment au travers de ses films avec Douglas Sirk - et non de sa vie privée donc ...
Le côté paparazzi ou people à base de ragots ou d'indiscrétions, ce n'est pas ce qui m'intéresse ...
J'aurais aimé en savoir plus à propos de l'acteur - que je redécouvre justement en ce moment au travers de ses films avec Douglas Sirk - et non de sa vie privée donc ...
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- Déçu
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Re: Rock Hudson (1925-1980)
Je viens de me rendre compte des dates, en effet.joe-ernst a écrit :Est-ce qu'on pourrait changer la date de son décès dans le titre ? Rock Hudson est décédé en 1985, et non en 1980. Merci.
A part ça, j'aurais quand même bien voulu voir ce documentaire sur Arte. Une rediffusion est-elle prévue ?
Pour la redif' il y a peut-être l'offre replay sur Free et Arte+7 sur le net je crois.
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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- Régisseur
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Re: Rock Hudson (1925-1985)
J'aime beaucoup cet acteur. C'est marrant parce qu'il semble ne pas avoir bonne réputation et pourtant à chaque fois que j'ai pû voir un film avec lui, je l'ai toujours trouvé très bon. En quelques années, j'ai pû voir plusieurs Douglas Sirk, quelques comédies avec Doris Day, "Géant" et pas plus tard qu'hier "Victime du destin" (un titre comme ça...) de Raoul Walsh dans lequel il interprète John Wesley Harding (qui jusqu'à ce que je vois ce film était d'abord le titre d'une chanson de Dylan et une BD de Joe Daly. J'ignorais complétement que c'était un hors la loi !). Si le Walsh ne casse pas trois pattes à un canard, Rock Hudson est une fois de plus impeccable. Quand je pense que pendant longtemps il fut, pour moi, l'acteur-de -"Detroit" -mort-du-Sida!! Ma maman était fan de Rock Hudson (elle avait vu plus jeune la plupart de ses mélos. Elle adorait aussi Jane Wyman -l'ex de Reagan, me disait-elle). J''avais donc découvert Rock Hudson, petit, à la télé, en regardant le feuilleton "Detroit", l'histoire se déroulait autour d'une usine automobile avec plusieurs intrigues familiales. Un "Dallas" avant l'heure, quoi. Ma mère était fan, je ne captais pas trop pourquoi. Lorsqu'il est mort, ma mère était très triste. Maintenant, je comprends pourquoi.