Jean Gabin (1904-1976)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bogart
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Message par bogart »

Commissaire Juve a écrit :Bon, moi, j'adore... :P impossible de faire un classement... Probablement le comédien le plus représenté dans ma DVDthèque (un peu plus de 20 titres).


Pour compléter ta DVDthèque, MK2 prépare un coffret Gabin avec Remorques et Le Récif de Corail, suivi de cinq films inédits par Studio Canal:
Le Tonnerre de Dieu, Le Jardinier d'Argenteuil, Le Soleil des voyous, Chiens perdus sans collier et La Vierge du Rhin.
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Commissaire Juve
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Message par Commissaire Juve »

Les Studio Canal... oui :P (quoique les titres... y a mieux). Les MK2, non, non... :? MK2 qui refourgue sa camelote ; merci bien !

(Les MK2 et leur noir et blanc trop contrasté, voire à moitié restauré... je parle des pressages d'avant la série des Chaplin, style "Tirez sur le pianiste" ! :x )
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
Kurtz

Message par Kurtz »

La grande illusion
Le quai des brumes
L'air de paris (Carné)

Pépé le Moko, c'est pas mal mais ça a un peu vielli quand même...
come La bandera.
bogart
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Message par bogart »

Commissaire Juve a écrit :Les Studio Canal... oui :P (quoique les titres... y a mieux). Les MK2, non, non... :? MK2 qui refourgue sa camelote ; merci bien !

(Les MK2 et leur noir et blanc trop contrasté, voire à moitié restauré... je parle des pressages d'avant la série des Chaplin, style "Tirez sur le pianiste" ! :x )
8) Avec un peu de chance, on peut espèrer que MK2 sorte des pressages du même niveau que ceux des Chaplins.
bogart
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Message par bogart »

La chaîne ARTE proposera le jeudi 29 avril le classique de Julien Duvivier "Pépé le Moko" avec Gabin, qui trouva l'un de ses meilleurs rôles, ainsi que, Mireille Balin, Fréhel et Charpin.
Jean Hartog
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Message par Jean Hartog »

Tout comme Beule, je préfère de très loin le Gabin d'avant-guerre, à la fois fédérateur et fragile, à la statue tonitruante des années 50, tout en étant troublé par quelques interprétations de cette période (immense Voici le temps des assassins, en effet...).
Quelques films qui me touchent beaucoup:
Les bas-fonds
La grande illusion
Remorques
Gueule d'Amour
La bête humaine
La belle équipe
Voici le temps des assassins
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bogart
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Message par bogart »

Je suis d'accord avec les propos concernant sa période avant-guerre, néanmoins, il tournera quelques bons rôles avec des réalisateurs, tels que :

Gilles Grangier / Archimède le clochard (1958)
Henri Verneuil / Le Président (1961) et Un singe en hiver (1962)
Denys de La Patellière / Le Tatoué (1968)
Pierre Granier-Deferre / La Horse (1970) et Le Chat (1971)
Claude Bernard-Aubert / L'Affaire Dominici (1973)
Majordome
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Message par Majordome »

bogart a écrit :Je suis d'accord avec les propos concernant sa période avant-guerre, néanmoins, il tournera quelques bons rôles avec des réalisateurs, tels que :

Gilles Grangier / Archimède le clochard (1958)
Henri Verneuil / Le Président (1961) et Un singe en hiver (1962)
Denys de La Patellière / Le Tatoué (1968)
Pierre Granier-Deferre / La Horse (1970) et Le Chat (1971)
Claude Bernard-Aubert / L'Affaire Dominici (1973)
idem, mais je trouve qu'un film comme le Chat (que tu cites très justement) est une très belle exception. Signoret et Gabin y sont tout bonnement extraordinaires. Un film qui me fait chialer...
Jean Claude Dus
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Message par Jean Claude Dus »

bogart a écrit :Je suis d'accord avec les propos concernant sa période avant-guerre, néanmoins, il tournera quelques bons rôles avec des réalisateurs, tels que :

Gilles Grangier / Archimède le clochard (1958)
Yeah ! Et toujours avec Grangier, les Vieux de la Vieille (mon 1er souvenir de film) avec Fresnay et Noel-Noel.
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Invité

Message par Invité »

La marie du port pour le coté inhabituel voire meprisable de son role

Des gens sans importance glauque pourtant attachant, la france d'en bas comme dirait l'autre

Les grandes familles La horse Le patriarche dans toute sa splendeur tyrannique

Le jour se lève simple, efficace, beau

Le chat nous ne vieillirons pas ensembles

Le president sous l'assemblée rien de nouveau

etc etc ...

Gabin pour moi reste LA reference de l'acteur français même si y'a des grincheux pour considerer son jeu comme toujours semblable au point de se parodier apres-guerre. Objectivement ça doit etre vrai pour quelques films.
Jordan White
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Message par Jordan White »

Difficile de choisir dans une filmographie aussi importante en qualité et en quantité, Gabin étant l'un de ses acteurs dont la seule presence suffit parfois à sauver un film médiocre. Ses plus beaux films, ses plus belles interprétations sont comme tout le monde l'a déjà souligné avant 1950 avec des classiques du cinéma français.
Les rôles que je retiens, même si y'en a dix qui tapent au portillon pour y rentrer :

Gueule d'amour
Remorques
La bête humaine
Mélodie en sous-sol
Le clan des siciliens
Deux hommes dans la ville
Le jour se lève
Quai des Brumes
Un singe en hiver
Lord Henry
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Message par Lord Henry »

Ce topic, j'y entrave que dabe.
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bogart
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Hommage à Jean Gabin

Message par bogart »

Pour aider Lord Henry à comprendre ce topic :wink:

Paris Première consacre sa soirée du lundi 3 mai 04 en diffusant 2 films de ce grand acteur :


*Touchez pas au Grisbi de Jacques Becker 1953
<Ce film devait relancer la carrière de Gabin qui par la suite se verra confier des rôles similaires>

La bête humaine de Jean renoir 1938
<Classique du cinéma français>


* Première apparition à l'écran de Lino Ventura.
bogart
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Message par bogart »

Gabin aurait eu 100 ans cette année.
A cette occasion, les chaînes hertziennes rendent un hommage à ce comédien :

Arte* consacrera sa soirée thématique à Jean Gabin et Lino Ventura en diffusant "Razzia sur la chnouf d'Henri Decoin" (1954) suivi de 2 documentaires.

* Dimanche 16 mai à 20h45.



France 2* proposera "Les misérables de J-P Le Chanois" (1957) dans sa totalité, soit 3h37.

* Jeudi 20 mai à 13h50.
Bartlebooth
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Message par Bartlebooth »

Port du désir d'Edmond T. Gréville (1954). [vhs]
Avec Gabin, Jean-Roger Caussimon, ... Photo d'Alekan. Musique de Kosma. Prises de vues sous-marines par Louis Malle.

Très curieux thriller dans le port de Marseille, qui fait se croiser, autour d'un bar à putes et d'une épave à renflouer, un capitaine sans illusions, une jeune vertu à la recherche de sa soeur disparue, un coureur de jupons qui trouvera l'amour, des prostituées au grand coeur et des contrebandiers d'opérette.

J'ai de la sympathie pour Gréville, marginal malgré lui qui méritait mieux que sa carrière en dents de scie. Ses films les plus réussis (Remous, Menaces) ont un ton unique dans le cinéma français de l'époque. Et il y a toujours de beaux moments à glaner dans ses films de commande.

C'est le cas ici, et ce qui frappe chez Gréville, c'est sa totale absence de roublardise. Il ne cherche jamais à gommer les irrégularités d'une distribution très inégale, ou à sauver par des trucs de métier une scène mal écrite et naïvement dialoguée. Il en affronte bille en tête le ridicule - quitte à y placer une trouvaille visuelle inattendue -, préférant se concentrer sur ce qui l'intéresse vraiment : la saisie d'un geste d'acteur, le rendu d'une atmosphère (son point fort), la circulation du désir autour des filles, un détail sadique (le chef des bandits aime à piquer des épingles à chapeaux dans les seins de ses victimes), des variations sur le thème de la claustration (clés, verrous, portes ouvertes, fermées, entrebaillées...)

Cela donne un film curieusement en porte-à-faux, où ce qui est raté l'est carrément, où ce qui est réussi est étonnant. La découverte stupéfiante du secret de l'épave, la superbe séquence du meurtre dans la gare maritime, avec sa géniale trouvaille de montage finale, montrent de quoi Gréville était capable.
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