René Clément (1913-1996)
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Re: René Clément - un grand cinéaste oublié.
Tout d'abord, bravo, Lord pour ton analyse exemplaire (et je pese mes mots !!!) de ce cinéaste trop méconnu je trouve aussi...
à qui le dis tu ????? tu connais mon gout immoderé pour cette SUBLIME musique de Schifrin (clairement son 1er chef d'oeuvre) qu'on ne louera jamais assez...Lord Henry a écrit :Les Félins (1964): une envoûtante partition de Lalo Schifrin complètent le puzzle: vénéneux et éblouissant!
Film très étrange effectivement... je l'aime beaucoup aussi, de lui, je ne connais encore que "Jeux interdits", "Plein soleil", "Les félins", "La Course du lièvre" et "le passager de la pluie" mais ses autres films m'interessent aussi (reste à trouver le temps de les voir )Lord Henry a écrit :La Course du Lièvre à travers les Champs (1972): adaptation de David Goodis, placée sous les auspices de Lewis Carroll. Les adultes y poursuivent les jeux de leur enfance, l'arme au poing. Cette enfance qui ne cesse de les habiter, jusqu'à la mort. Polar irréel et magnifique, oeuvre d'une grande singularité, affranchie des conventions, La Course du lièvre.... est peut-être tout simplement le plus beau film de son auteur.
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Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
Il n'a pas l'air d'etre un film majeur de Clement, ni d'etre particulierement admiré, pourtant, avec un peu de recul, et une revision, je crierai peut etre au chef-d'oeuvre.
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
Il n'a pas l'air d'etre un film majeur de Clement, ni d'etre particulierement admiré, pourtant, avec un peu de recul, et une revision, je crierai peut etre au chef-d'oeuvre.
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J'ai déjà écrit dans un sujet que je lui avais consacré tout le bien que je pense de René Clément et notamment du Passager de la Puie, qui fut sans doute le dernier film du réalisateur à marquer le grand public.
Comme toujours chez lui, son personnage principal se débat pour avoir le sentiment aussi illusoire fût-il d'échapper au déterminisme insaisissable du destin.
Comme toujours chez lui, son personnage principal se débat pour avoir le sentiment aussi illusoire fût-il d'échapper au déterminisme insaisissable du destin.
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J'ai été lire ton sujet. Excellent, cela me donne d'autant plus envie de decouvrir le reste de sa filmo.Lord Henry a écrit :J'ai déjà écrit dans un sujet que je lui avais consacré tout le bien que je pense de René Clément et notamment du Passager de la Puie, qui fut sans doute le dernier film du réalisateur à marquer le grand public.
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C'est dingue comment je me suis emmerdé devant ce film !Frank Jessup a écrit :Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
Il n'a pas l'air d'etre un film majeur de Clement, ni d'etre particulierement admiré, pourtant, avec un peu de recul, et une revision, je crierai peut etre au chef-d'oeuvre.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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...Je me suis peut etre emballé en parlant de chef-d'oeuvre, mais cela reste un film trés attachant que je ne me lasserais pas de revoir.Kevin95 a écrit :C'est dingue comment je me suis emmerdé devant ce film !Frank Jessup a écrit :Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
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+ 1 (et c'est tellement mal joué !)Kevin95 a écrit :C'est dingue comment je me suis emmerdé devant ce film !Frank Jessup a écrit :Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
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je me rappelle plus trop du film (vu il y a plus de 8 ans), de l'intrigue mais ce fut une belle surprise, à l'atmopshère vénéneuse...peut-être pas le meilleur de René Clément mais un de mes préférés en tout cas...Kevin95 a écrit :C'est dingue comment je me suis emmerdé devant ce film !Frank Jessup a écrit :Le Passager de la Pluie de René Clement
Etrange film qui commence toute en legereté avec la divine et enfantine Marlene Jobert. Puis, à peine quelques instants plus tard, verse dans la plus pur horreur.
On se met donc sur ses gardes, en essayant de ne pas se fier aux apparences. Et pourtant, on a tord.
Le film, comme le nom du personnage, est melancolique. L'intrigue policiere, comme le nom du mort l'indique, n'est qu'un McGuffin. L'histoire, comme la fin le suggère, n'est qu'une romance.
Une delicieuse romance, decalé et onirique. Et peu importe les invraisemblance, puisque le duo Bronson/Jobert fonctionne à la perfection, et amène la legereté d'un côté et le cynisme de l'autre, donnant une atmosphère si particuliere à ce film.
Il n'a pas l'air d'etre un film majeur de Clement, ni d'etre particulierement admiré, pourtant, avec un peu de recul, et une revision, je crierai peut etre au chef-d'oeuvre.