Sympathique, sociologiquement non dénué d'une lucidité teintée d'ironie, mais pas de quoi sauter au plafond non plus.John T. Chance a écrit : mais je suis prête à voir too hot to handle
W.S Van Dyke (1889-1943)
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tavernier et lourcelles ont adoréBeule a écrit :Sympathique, sociologiquement non dénué d'une lucidité teintée d'ironie, mais pas de quoi sauter au plafond non plus.John T. Chance a écrit : mais je suis prête à voir too hot to handle
tu as vu i take this woman ?
passe me voir du côté du rio grande, petite...
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Nope. Je dois dire que je ne sais même pas ce que c'est.John T. Chance a écrit :tavernier et lourcelles ont adoréBeule a écrit :
Sympathique, sociologiquement non dénué d'une lucidité teintée d'ironie, mais pas de quoi sauter au plafond non plus.
tu as vu i take this woman ?
PS: jene fais pas d'erreur, Too hot to handle c'est bien Un envoyé très spécial
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Tant qu'à sortir, sortons : je garde un souvenir plaisant de Red-Headed Woman avec Jean Harlow. Passe pour l'absence de personnalité, le film valait pour le comique de situation (c'est-à-dire le scénario) et les interprètes; mais le rythme et l'élan, propres à dynamiser tout cela, s'y trouvaient.John T. Chance a écrit :on sort du sujet mais conway m'indispose : pas de personnalité, pas de rythme, pas d'élan...
Lourcelles donne très envie de découvrir Too Hot to Handle.
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Non mais ça va pas ????Requiem a écrit :Vu seulement San Francisco que je tiens pour un sommet d'academisme, parangon du nouveau cinéma parlant d'outre atlantique. (Je connais d'ailleurs quelque'un qui l'utilise pour illustrer son cours au sujet du coup dans l'aile pris par le niveau moyen de la production cinématographique hollywoodienne avec l'arrivée du parlant...)
Voilà San Francisco, un de mes films préférés de l'époque, habillé pour l'hiver ! Les numéros musicaux de Jeanette sont formidables, la séquence entière du tremblement de terre (des premiers grondements au retour au calme) très étonnante pour un film hollywoodien des années 30 (même si un peu pompée sur le style Eisenstein) et la fin, quoique bien mélodramatique, parfaitement adaptée au lyrisme du tout. Faut d'ailleurs pas aller chercher plus loin où Scorsese a trouvé son inspiration pour la fin de Gangs of New-York... Franchement, Requiem et Jeremy, je vous trouve vraiment trop injustes !
PS : et j'aimerais bien assister une fois au cours de ta connaissance... il devrait y avoir de l'animation...
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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je tiens à donner des nouvelles sur mes appréciations sur van dyke :
-"they gave him a gun" : film un peu bancal mais un peu attachant. spencer tracy et franchot tone jouent 2 péquenauds qui se retrouvent plongés ds la première guerre mondiale. franchot tone prendra le mauvais chemin et c'est le drame... le ton pacifiste, un peu inédit et passé de mode ajoutent du charme. tracy est crédible en péquenaud, pas tone.
il y a qd même un déséquilibre entre les 2 moitiées du film.
- "forsaking all others" : comédie avec joan crowford, clark gable et robert montgomery. bon produit MGM à la manière de la screwball comedy. sympathique. gable y est très bon, crawford me fait craquer....
je pense que van dyke, bon techno MGM, est à l'aise ds la comédie. il a le sens du rythme, chose rare à la MGM.
je vous tiendrais au courant pour la suite...
-"they gave him a gun" : film un peu bancal mais un peu attachant. spencer tracy et franchot tone jouent 2 péquenauds qui se retrouvent plongés ds la première guerre mondiale. franchot tone prendra le mauvais chemin et c'est le drame... le ton pacifiste, un peu inédit et passé de mode ajoutent du charme. tracy est crédible en péquenaud, pas tone.
il y a qd même un déséquilibre entre les 2 moitiées du film.
- "forsaking all others" : comédie avec joan crowford, clark gable et robert montgomery. bon produit MGM à la manière de la screwball comedy. sympathique. gable y est très bon, crawford me fait craquer....
je pense que van dyke, bon techno MGM, est à l'aise ds la comédie. il a le sens du rythme, chose rare à la MGM.
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[quote="Lord Henry"]Il y en aurait des choses à raconter à propos du tournage de La Proie du Mort.
Je lui préfère très largement Victor Fleming, et je garde un souvenir très agréable des quelques films de Jack Conway programmés il y a belle lurette par notre ami à tous; j'ai nommé Patrick Brion.
les Conway que j'ai vus (Saratoga, Arsène Lupin, la fièvre du pétrole, Franc-jeu) ne m'ont pas emballé : c'est le travail d'un pur faiseur MGM (je préfére R Thorpe qui, au moins, imprimait un rythme à ses films.
Je lui préfère très largement Victor Fleming, et je garde un souvenir très agréable des quelques films de Jack Conway programmés il y a belle lurette par notre ami à tous; j'ai nommé Patrick Brion.
les Conway que j'ai vus (Saratoga, Arsène Lupin, la fièvre du pétrole, Franc-jeu) ne m'ont pas emballé : c'est le travail d'un pur faiseur MGM (je préfére R Thorpe qui, au moins, imprimait un rythme à ses films.
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Je continue de donner mes avis :
-I Take this woman : film d'auteur MGM (sternberg + borzage+ van dyke) Avec hedy lamarr et spencer tracy. au début, c'est marqué de traces sternbergiennes avec l'idée de rapports amoureux empreint des idées de domination et d'humiliation ( cf devil is a woman). puis le film avance, on sent le travail de borzage avec des scènes sentimentales . hedy épouse spencer par dépit ; lui fait tout pour la rendre heureuse, change de travail ( médecin dévoué des pauvres, il part pratiquer dans une clinique pour pauvres). mais hedy n'a pas oublié son véritable amour qui l'a tant fait souffrir... le film sombre dans les méandres du mélo où les glandes lacrymales sont beaucoup sollicitées jusqu'à une scène finale avec des mômes qui est horrible. un objet bizarre que ce film, une curiosité donc à garder en souvenir de la politique des auteurs façon MGM
-le monde est merveilleux : comédie policière avec claudette colbert et james stewart. ça part bien, le sens du tempo de van dyke sert la volonté de la MGM de surfer sur la vague screwball comedies. malheureusement, suite à une erreur de programmation, m'a fait rater une fin prometteuse. dommage donc
je dirais que van dyke était tributaire de la structure MGM, qui n'encourageait pas l'originalité, loin s'en faut
-I Take this woman : film d'auteur MGM (sternberg + borzage+ van dyke) Avec hedy lamarr et spencer tracy. au début, c'est marqué de traces sternbergiennes avec l'idée de rapports amoureux empreint des idées de domination et d'humiliation ( cf devil is a woman). puis le film avance, on sent le travail de borzage avec des scènes sentimentales . hedy épouse spencer par dépit ; lui fait tout pour la rendre heureuse, change de travail ( médecin dévoué des pauvres, il part pratiquer dans une clinique pour pauvres). mais hedy n'a pas oublié son véritable amour qui l'a tant fait souffrir... le film sombre dans les méandres du mélo où les glandes lacrymales sont beaucoup sollicitées jusqu'à une scène finale avec des mômes qui est horrible. un objet bizarre que ce film, une curiosité donc à garder en souvenir de la politique des auteurs façon MGM
-le monde est merveilleux : comédie policière avec claudette colbert et james stewart. ça part bien, le sens du tempo de van dyke sert la volonté de la MGM de surfer sur la vague screwball comedies. malheureusement, suite à une erreur de programmation, m'a fait rater une fin prometteuse. dommage donc
je dirais que van dyke était tributaire de la structure MGM, qui n'encourageait pas l'originalité, loin s'en faut
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c quoi le titre français de celui là ?John T. Chance a écrit :Je continue de donner mes avis :
-I Take this woman : film d'auteur MGM (sternberg + borzage+ van dyke) Avec hedy lamarr et spencer tracy. au début, c'est marqué de traces sternbergiennes avec l'idée de rapports amoureux empreint des idées de domination et d'humiliation ( cf devil is a woman). puis le film avance, on sent le travail de borzage avec des scènes sentimentales . hedy épouse spencer par dépit ; lui fait tout pour la rendre heureuse, change de travail ( médecin dévoué des pauvres, il part pratiquer dans une clinique pour pauvres). mais hedy n'a pas oublié son véritable amour qui l'a tant fait souffrir... le film sombre dans les méandres du mélo où les glandes lacrymales sont beaucoup sollicitées jusqu'à une scène finale avec des mômes qui est horrible. un objet bizarre que ce film, une curiosité donc à garder en souvenir de la politique des auteurs façon MGM
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cette femme est mienneKurtz a écrit :c quoi le titre français de celui là ?John T. Chance a écrit :Je continue de donner mes avis :
-I Take this woman : film d'auteur MGM (sternberg + borzage+ van dyke) Avec hedy lamarr et spencer tracy. au début, c'est marqué de traces sternbergiennes avec l'idée de rapports amoureux empreint des idées de domination et d'humiliation ( cf devil is a woman). puis le film avance, on sent le travail de borzage avec des scènes sentimentales . hedy épouse spencer par dépit ; lui fait tout pour la rendre heureuse, change de travail ( médecin dévoué des pauvres, il part pratiquer dans une clinique pour pauvres). mais hedy n'a pas oublié son véritable amour qui l'a tant fait souffrir... le film sombre dans les méandres du mélo où les glandes lacrymales sont beaucoup sollicitées jusqu'à une scène finale avec des mômes qui est horrible. un objet bizarre que ce film, une curiosité donc à garder en souvenir de la politique des auteurs façon MGM
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Re: WOODY S VAN DYKE
The Pagan (1929) avec Ramon Novarro, Dorothy Janis, Donald Crisp et Renée Adorée
Henry Shoesmith (R. Novarro), un métis, mène une vie nonchalante sur une petite île du Pacifique. Roger Slater (D. Crisp) arrive pour exploiter le copra avec sa pupille, une jeune métis nommée Tito (D. Janis)...
Van Dyke a tourné ce film en Polynésie peu de temps après White Shadows in the South Seas (1928) tourné aux Iles Marquises. Ici, l'intrigue est vraiment à l'eau de rose. Ramon Novarro a enregistré la chanson Pagan Love Song de Nacio Herb Brown & Arthur Freed pour la bande-son et elle devint un tube qui fut réutilisé plus tard, lorsque Arthur Freed devint producteur à la MGM. Malgré son intrigue sucrée, le film a du charme, principalement à cause de ses interpètes, Ramon Novarro et la très jolie Dorothy Janis qui n'avait alors que 19 ans. (Elle est d'ailleurs morte récement à l'âge de 100 ans). Donald Crisp est un affreux hypocrite qui élève Dorothy dans les soit-disants principes chrétiens alors qu'il ne pense qu'à abuser d'elle. Le film prend le rythme nonchalant de la vie dans les Iles et on passe un très bon moment bercé par la Pagan Love Song et le vent dans les palmiers.