Mais l'enthousiasme communicatif de ses numéros de claquette demeure pour notre plus grand bonheur...
Aujourd'hui, je regarderai encore une fois "Too Darn Hot", "Why Can't you Behave ?", "Tom, Dick or Harry", "Always True to You in my Fashion" et "From this Moment On" du sublime Kiss Me, Kate. Et aussi Coco à la porte de Mulholland Dr....
Au-delà de son formidable talent pour les claquettes, elle était aussi célèbre pour la beauté de ses jambes (assurées pour une forte somme d'argent, je crois).
Roy Neary a écrit :Au-delà de son formidable talent pour les claquettes, elle était aussi célèbre pour la beauté de ses jambes (assurées pour une forte somme d'argent, je crois).
Jambes que l'on peut admirer en long, en large et en travers dans le numéro Too darn hot de Kiss me Kate
J'aimais beaucoup son côté déluré, voire même coquin (son numéro du tonnerre avec la statue de l'homme de Cro-Magnon, dans Un jour à New York, est à cet égard si explicite qu'on se demande comment les censeurs du Hays Office n'ont pas tiqué). Il en subsiste quelque chose, soixante ans plus tard, dans Mulholland Dr. (cette lueur pétillante qu'elle a toujours dans le regard), et la manière dont Lynch la filme vaut tous les hommages. Alors que sa carrière n'avait guère survécu à l'âge d'or de la comédie musicale, il est heureux (si l'on ose dire) qu'elle ait pu nous quitter sur ce dernier rôle, tout à la fois fée bienveillante et fantôme hollywoodien dans un monde peuplé de fantômes beaucoup plus inquiétants.
A sa virevoltante façon, elle a significativement contribué à écrire la légende sans rivale des comédies musicales de la MGM. Cela, même si elle n'y tint que des seconds rôles.
Si je ne devais retenir qu'un film, exercice futile j'en conviens, ce serait On the Town, chef-d'oeuvre qui vint bousculer les habitudes du genre.
Présentatrice de la petite featurette sur le DVD de Kiss Me Kate, elle avait l'air encore toute pimpante.
Allez, j'ajoute mon petit hommage perso: souvenir merveilleux aussi de son solo claquette sur "Shake the blues away" d'Irving Berlin dans le merveilleux Parade de Printemps de Walters.
Et quels débuts pleins de fantaisie déjà chez Capra (Vous ne l'emporterez pas avec vous... la petite fille de Barrymore, ballerine élève de Mischa Auer) ou chez La Cava (la team mate de G. Rogers dans Pension d'artiste).
Si je me rappelle ce qu'écrivait il y a peu Lord Henry, le remake de Roberta, Les rois de la couture, doit être diffusé par TCM. Les cablés pourront donc lui rendre hommage à cette occasion, même si la reine du tap dancing n'a que peul'occasion de s'y exprimer.
Beule a écrit :
Et quels débuts pleins de fantaisie déjà chez Capra (Vous ne l'emporterez pas avec vous... la petite fille de Barrymore, ballerine élève de Mischa Auer) .
Je n'avais jamais fait gaffe que c'était elle : quelle drôlerie !
Rien de plus à ajouter sinon que je suis triste. J'adore sa présence et sa vivacité dans On the town, sa jeunesse et sa fraîcheur dans Vous ne l'emporterez pas avec vous...
Bref
Jeanne Crain, Ingrid Thulin, Ann Miller... Sale temps pour les filles nées dans les années 20 !
melody ranch...1940...avec gene autry
