Errol Flynn (1909-1959)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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droudrou21
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par droudrou21 »

feb a écrit :Le coffret, dont Cathy chronique les films, dont Julien Leonard est amoureux :mrgreen: et qui attend dans mon panier, se trouve sur Amazon.com :
http://www.amazon.com/TCM-Spotlight-Adv ... 797&sr=8-2
Le coffret est en zone 1/2/3/4 et propose une piste VO avec sous-titres français pour chaque film.
merci, grand amateur du cinéma de Walsh et des films d'Errol Flynn, je vais voir à m'offrir ce coffret.
someone1600
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par someone1600 »

someone1600 a écrit :Comme si j'avais besoin d'encore plus d'encouragement pour acheter ce coffret... :roll: :oops:
Ben voila apres avoir lu la superbe chronique de Julien Leonard, vraiment passionnante d'ailleurs, c'est certains que mon prochain achat sera ce coffret. :wink:
Julien Léonard
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Julien Léonard »

Je pensais qu'en termes de livres en français sur Errol Flynn, il n'y avait que Errol Flynn, le mal aimé d'Hollywood de Michael Friedland et Errol Flynn de Eric Leguèbe (sans oublier le carrément génial Mes 400 coups, de Flynn lui-même... le livre dont je lis et relis régulièrement quelques passages quand j'ai un coup de cafard).

Eh bien je viens d'en découvrir un autre sur Priceminister, dont je n'avais jamais entendu parler : Errol FLynn, l'insolent ! Je viens de le commander, histoire de voir de quoi ça a l'air, d'autant que la description laisse penser qu'il s'agit d'un livre assez précis (Plus que celui de Friedland ? Possible...). Et autre chose, je note également l'existence d'un Princes de la bourlingue qui semble être le récit autobiographique de son escapade de plusieurs mois à bord du Sirocco durant sa jeunesse (avant son arrivée à Hollywood). Ouvrage de 2003 pour la traduction française... On verra plus tard pour celui-là.

Sinon, vu :


Adventures of Don Juan (Les aventures de Don Juan) - Réalisé par Vincent Sherman / 1948 :

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Certes, la grande époque de Captain Blood et de L'aigle des mers est terminée. Vincent Sherman n'est pas Michael Curtiz, et la magie n'est plus la même. Du souffle, de l'épique, des affrontements de géants, une mise en image unique... tout cela a disparu. Du côté des films de capes et d'épées, Flynn est désormais rentré dans le rang. Mais d'un autre côté, le film est tout de même très divertissant, très coloré, avec son lot de duels et de courses poursuites. Sherman est de toute évidence un très solide artisan, concoctant chaque séquence avec un certain sens de l'emphase (décors, couleurs, personnages). On ne peut pas dire que tout ceci soit toujours fin, d’autant que certains tics (notamment dans la direction de Flynn) ont un peu vieilli, mais ça tient plus que bien la route.

Qualitativement, je range ce Adventures of Don Juan aux côtés du Vagabond des mers (avec Flynn également), c'est à dire dans les divertissements honorables, bien fichus, au scénario limpide et pas trop complexe, et privilégiant le rythme autour de quelques scènes d'action bien pensées. Les deux films partagent également le fait d'avoir un budget plutôt conséquent (on est à la Warner), car personnellement, je n'ai jamais pu croire que Le vagabond des mers était une série B... Vous avez vu les décors, les figurants, les détails en arrière plan ? On reste, quoiqu'on en pense, dans du cinéma dit "prestigieux" (au contraire d'un A l'abordage, produit par la Universal en 1952, bien plus limité). Bref, Flynn bouge bien et conserve sa vivacité, avec à ses côtés (et pour la dernière fois) l'excellent Alan Hale, acteur et personnage haut en couleur. On s'amuse, et c'est bien là l'essentiel. Un très bon film d'aventures.

A noter qu'en France, ce film demeure l'un des plus gros succès d'Errol Flynn, avec plus de 3 700 000 entrées ! Un bien beau score.

Merci à ma bienfaitrice pour m'avoir permis de découvrir ce film ! :D
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Cathy
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Cathy »

Le vagabond des mers, The Master of Ballantrae (1953) - William Keighley

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Un seigneur écossais qui s'est rebellé contre les anglais est obligé de fuir l'écosse. Il s'embarque sur un bateau pirate.

Adapté d'un roman de Stevenson, le Vagabond des mers est une honnête série B, mais une série B décousue. Tantôt film d'aventures terrestres avec cette lutte de l'écossais contre l'anglais occupateur, tantôt film de pirates avec ce bateau, l'évocation de l'Ile de la Tortuga, repaire des pirates, le film oscille entre deux registres. Tourné près de cinq ans après les Aventures de Don Juan, Errol Flynn apparaît malheureusement de plus en plus fatigué et prématurément vieilli. Alors certes il peut encore faire illusion dans certaines scènes, mais il y a un malaise en voyant celui qui fut si flamboyant dans d'autres films sembler jouer le vieil héros fatigué, surtout qu'en plus la caméra semble hésiter à faire des gros plans par moment ! Maintenant le film est agréable à voir, et montre le métier de Keighley, par contre le rôle du narrateur est assez lourd et plombant. Il y a toutefois un rythme soutenu. A noter que la copie du zone 1 est dans l'ensemble très belle, mais curieusement certaines scènes sont floues ou les couleurs "bavent". Yvonne Furneaux est superbe dans son rôle d'amoureuse traitresse, la brune opposée à la blonde mais quelque peu fade Beatrice Campbell. Un film d'aventures agréables, mais certainement pas un grand Errol Flynn !
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Profondo Rosso
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Profondo Rosso »

L'Ange des ténèbres de Lewis Milestone (1943)

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Norvège, 1942. Le village de Trollness vit à l'heure de l'occupation allemande depuis maintenant deux ans. Mais la résistance s'organise... Impliqués dans la lutte contre l'envahisseur, Gunnar Brogge, un marin-pêcheur, et sa fiancée, Karen Stensgard, doivent redoubler de prudence à la veille du parachutage d'une cargaison d'armes en provenance d'Angleterre...

Sorti en plein coeur de la Deuxième Guerre Mondiale, Edge of Darkness ne fait pas dans la demi mesure pour ce qui est d'exprimer un vindicatif et exalté appel à la lutte contre l'ennemi nazi. L'histoire nous plonge donc dans le drame d'un petit village côtier norvégien sous le joug de l'occupant allemand régnant d'une main de fer sur la petite communauté. Sous l'apparente soumission, la fureur monte pourtant lentement face à l'envahisseur et le scénario (de Robert Rossen qui adapte un roman de William Woods) explore très intelligemment les sentiments contradictoires qui anime les norvégiens. La fierté nationale et la haine des nazis côtoient donc la peur et la lâcheté bien ordinaire et compréhensible quand ce n'est pas la collaboration pure et simple comme avec un odieux personnage d'entrepreneur. Ses différentes facettes se dessine à travers une gammes de personnages variés et à la psychologie fouillée malgré l'évidente teneur propagandiste du film.

Errol Flynn est magistral de charisme en leader de la rébellion et même s'il est clairement le héros se fond dans la peau d'un pêcheur ordinaire membre de cette communauté. Une prestation nuancée et modeste où il excelle car ne roulant pas des mécaniques de manière inappropriée comme dans Sabotage à Berlin précédemment évoqué. La scène ou décidé à venger l'agression dont Ann Sheridan a été victime il est violemment ramené à la raison de la collectivité est ainsi magnifiquement intense. Walter Huston en médecin hésitant puis gagné par la fièvre guerrière est fascinant également, Ann Sheridan plus unidimensionnelle en résistante farouche offre également une solide prestation mais c'est l'ensemble du casting qui est admirable. D'ailleurs le camp nazi offre les figures les plus ambigües avec John Beal perdu qui rejoint les allemand par faiblesse et ne parviendra jamais à réparer son erreur, tout comme Nancy Coleman en polonaise soumise au bon plaisir de Koenig campé avec un sadisme parfait par Helmut Dantine.

Le film propose une lente montée en puissance dramatique où le village en attente de livraison d'armes par les anglais pour une attaque massive doit subir tout les tourments. La construction narrative invite d'ailleurs à cette tonalité noire puisque le récit s'ouvre par l'arrivée d'une armée allemande dans le village dévastée et jonchées de cadavres un flashback nous laissant découvrir les évènements. Les héros nous sont également présentés du point de vu ennemis lorsque les nazis devisent sur les éléments les plus perturbateurs de la communautés. L'atmosphère souffre alors d'une tension de tout les instants avec cette menace omniprésente pouvant sévir à tout moment. Ayant réussi à réellement nous attacher à cette petite communauté, Milestone n'en rend les malheurs et souffrances que plus fort pour ce qui est le grand atout du film, une force émotionnelle qui va au delà de l'aspect propagandiste et belliqueux. Les exactions nazies se font ainsi de plus en plus révoltante que se soit l'humiliation, un viol au filmage sobre et traumatisant où le terrible jet en pâture d'un vieil intellectuel qui a courageusement osé s'opposer au vol de sa maison.

La conclusion guerrière sur la rageuses réaction du village est donc un véritable exutoire amené avec une empathie massive du spectateur tant Milestone a su jouer de cette attente. L'affrontement final est un des plus furieux vu dans un film de guerre de cette période, moments héroïques et sacrificiels survoltés, destruction massive en pagaille le tout filmé avec une rage et une virtuosité phénoménale par Milestone (ce moment où Flynn approche du QG nazi en charrette lancé au galop et en saute pour jeter une grenade grandiose !). Cela rappelle beaucoup Went the day well film anglais du studio Ealing tout aussi rageur où un village anglais se soulevait contre invasion nazie souterraine. Edge of Darkness s'avère tout aussi dur et exaltant dans son ode au combat contre la tyrannie, se terminant sur une note pleine d'espoir mais tout aussi va t en guerre. Grand film de guerre et au passage un score ténébreux fabuleux de Frank Waxman notamment lors de l'assaut final où il s'orne d'élan funèbres à la Wagner. 6/6
Randolph Carter
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Randolph Carter »

Cathy a écrit :Le vagabond des mers, The Master of Ballantrae (1953) - William Keighley

Un seigneur écossais qui s'est rebellé contre les anglais est obligé de fuir l'écosse. Il s'embarque sur un bateau pirate.

Adapté d'un roman de Stevenson, le Vagabond des mers est une honnête série B, mais une série B décousue. Tantôt film d'aventures terrestres avec cette lutte de l'écossais contre l'anglais occupateur, tantôt film de pirates avec ce bateau, l'évocation de l'Ile de la Tortuga, repaire des pirates, le film oscille entre deux registres. Tourné près de cinq ans après les Aventures de Don Juan, Errol Flynn apparaît malheureusement de plus en plus fatigué et prématurément vieilli. Alors certes il peut encore faire illusion dans certaines scènes, mais il y a un malaise en voyant celui qui fut si flamboyant dans d'autres films sembler jouer le vieil héros fatigué, surtout qu'en plus la caméra semble hésiter à faire des gros plans par moment ! Maintenant le film est agréable à voir, et montre le métier de Keighley, par contre le rôle du narrateur est assez lourd et plombant. Il y a toutefois un rythme soutenu. A noter que la copie du zone 1 est dans l'ensemble très belle, mais curieusement certaines scènes sont floues ou les couleurs "bavent". Yvonne Furneaux est superbe dans son rôle d'amoureuse traitresse, la brune opposée à la blonde mais quelque peu fade Beatrice Campbell. Un film d'aventures agréables, mais certainement pas un grand Errol Flynn !
Je te trouve bien indulgente pour un film que je n'ai jamais pu regarder jusqu'au bout tant il m'est pénible de voir ce qu'est devenu Errol Flynn dans une adaptation indigne du chef-d'oeuvre de Stevenson.C'est ça,le Maître de Ballantrae,le personnage
insolent, violent et fascinant de Stevenson incarné par un jeune vieillard de 44 ans déjà rongé par l'alcool et qui devait mourir quelques années après sa pitoyable prestation?Je préfère garder le souvenir de l'époque et des films dans lesquels Errol apparaissait dans la gloire de sa jeunesse et qui semblait avoir l'éternité devant lui.Je garde en mémoire par contre une remarquable adaptation française du Maître réalisée à la télévision par Abder Isker(mort début 2011) dans laquelle James Durie(merveilleux Georges Descrières)s'oppose à son cadet interprété par Paul Guers.
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Cathy »

J'ai bien dit que j'avais eu du mal avec Errol Flynn dans le film. Mais au fur et à mesure, l'acteur se montre plus fringant. Le film se laisse quand même voir, enfin j'ai pu le voir sans jubliation mais sans déplaisir, c'est une série B, simplement. Maintenant je n'ai jamais lu le livre et je ne sais pas si on est éloigné du Master de Ballantrae original.
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Julien Léonard »

Le vagabond des mers, c'est un honnête film d'aventure. Assez efficacement réalisé par William Keighley (son dernier film ne sera pas son meilleur, c'est entendu) et produit par la Warner qui lui donne des moyens conséquents (il n'y a qu'à voir la différence avec la série B A l'abordage produite par la Universal un an auparavant pour se rendre compte de la différence de moyens entre les firmes). Décors, rythme, duels... Rien ne manque et on ne s'ennuie pas une seconde sur 85 minutes. Il est certain que si l'on compare avec la grande époque de Flynn (entre 1935 et 1948 environ, avec les Curtiz, les Walsh...), on ne peut qu'être déçu. Mais pour ce qu'il vaut en lui-même, Le vagabond des mers est plutôt solide. :wink:

Ce n'est que mon avis, et certes ce n'est pas un grand Errol Flynn, mais pour son dernier film à la Warner (il brisera son contrat juste après), c'est honorable. La suite en Europe sera beaucoup plus navrante. Et il faudra attendre son retour à Hollywood en 1957 pour revoir de très beaux films avec Flynn (Le soleil se lève aussi, Une femme marquée et Les racines du ciel).
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Cathy »

J'étais sûre que tu interviendrais pour défendre Errol Flynn :) !

A noter Profondo que je suis contente que tu aies visiblement autant apprécié Edge of Darkness que moi.
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Julien Léonard »

Cathy a écrit :J'étais sûre que tu interviendrais pour défendre Errol Flynn :) !

A noter Profondo que je suis contente que tu aies visiblement autant apprécié Edge of Darkness que moi.
Le seul Flynn que je ne défendrais pas du tout, c'est Montana. :mrgreen: :wink:

Sinon, avec le joli texte de Profondo, on peut dire que le cercle d'adorateurs du film de Milestone s’agrandit. Un film bizarrement méconnu qui mérite franchement le détour.
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Cathy »

Julien Léonard a écrit :
Cathy a écrit :J'étais sûre que tu interviendrais pour défendre Errol Flynn :) !

A noter Profondo que je suis contente que tu aies visiblement autant apprécié Edge of Darkness que moi.
Le seul Flynn que je ne défendrais pas du tout, c'est Montana. :mrgreen: :wink:

Sinon, avec le joli texte de Profondo, on peut dire que le cercle d'adorateurs du film de Milestone s’agrandit. Un film bizarrement méconnu qui mérite franchement le détour.
Effectivement, je ne comprends pas que le film de Milestone soit aussi méconnu, car c'est vraiment un très bon film prenant, et intelligent !
Lord Henry
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Lord Henry »

Julien Léonard a écrit : Adventures of Don Juan (Les aventures de Don Juan) - Réalisé par Vincent Sherman / 1948 :

.. Vous avez vu les décors, les figurants, les détails en arrière plan ?
Si je ne me trompe pas, pour des raisons budgétaires le film réutilise des séquences de Robin des Bois et recycle les costumes de La Vie Privée d'Elizabeth..
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Cathy »

Je ne me souviens pas de séquences de Robin des Bois, par contre la musique, oui !
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Profondo Rosso »

Cathy a écrit : A noter Profondo que je suis contente que tu aies visiblement autant apprécié Edge of Darkness que moi.
Ah oui j'avais moyennement accroché Sabotage à Berlin sur le coffret mais là l'émotion et le grand spectacle sont bien plus aboutis et prenant vraiment étrange effectivement que le film soit si méconnu ! Très belle découverte :D
Julien Léonard
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Re: Errol Flynn (1909-1959)

Message par Julien Léonard »

Lord Henry a écrit :
Julien Léonard a écrit : Adventures of Don Juan (Les aventures de Don Juan) - Réalisé par Vincent Sherman / 1948 :

.. Vous avez vu les décors, les figurants, les détails en arrière plan ?
Si je ne me trompe pas, pour des raisons budgétaires le film réutilise des séquences de Robin des Bois et recycle les costumes de La Vie Privée d'Elizabeth..
N'empêche que cela reste du recyclage intelligent. Du coup, le film fait assez thuné (mais c'est là la force des films de studios, qui peuvent toujours compter sur un savoir-faire et un vivier de moyens déjà présents, contrairement à des firmes moins argentées qui ne possèdent pas autant de ressources). :wink:
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