Kirk Douglas (1916-2020)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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odelay
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par odelay »

Il fallait s'y attendre, backlash aux US où bcp de gens ont mis la photo de Nathalie Wood pour parler de la mort de K. Douglas. Elle avait raconté avoir été agressée sexuellement par lui étant jeune.
Dernière modification par odelay le 6 févr. 20, 19:07, modifié 1 fois.
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Supfiction
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Supfiction »

cinéfile a écrit :Question à la volée, comme ça.
C'est quand la dernière fois qu'une des grandes chaines nationales (TF1, FR2/3, M6) a fait un hommage quelconque en première partie de soirée suite au décès d'acteur/actrice/réal ? J'ai absolument rien que me vienne sur les dernières années :(

Pour ce cher Kirk, ça ressemble malheureusement au syndrôme D Darrieux. S'il était mort il y a vingt ans, on aurait eu un bel hommage sur ces chaines avec discussion à la machine à café le lendemain.
Le système est rodé maintenant: France 5 est chargé du boulot sur le service public. Mais jamais le jour même, il faut attendre le Lundi.
Ce sera Nimitz à 21h. C’était Les violons du bal pour Marie José Nat il y a qq mois.
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Alexandre Angel
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Alexandre Angel »

Jeremy Fox a écrit :Mon hommage à Kirk Douglas sera de revisionner peut-être ce soir ce film sublime qu'est Liaisons secrètes de Richard Quine.
R.I.P
Impossible de le retrouver (je soupçonne une sœur de me l'avoir piqué sans me le rendre) alors du coup, ça a été Seuls sont les indomptés, qui vaut vraiment la peine.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Jeremy Fox
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Jeremy Fox »

Alexandre Angel a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Mon hommage à Kirk Douglas sera de revisionner peut-être ce soir ce film sublime qu'est Liaisons secrètes de Richard Quine.
R.I.P
Impossible de le retrouver (je soupçonne une sœur de me l'avoir piqué sans me le rendre) alors du coup, ça a été Seuls sont les indomptés, qui vaut vraiment la peine d'être fréquenté.
Mme Fox le visionne une fois par an ; c'est l'un de ses films de chevet et je retente régulièrement à ces occasions ; mais bizarrement il a toujours du mal à me toucher. :(

Par contre je viens de revoir le Quine et c'est toujours aussi pudique, juste, sensible et bouleversant tout en restant constamment lucide. Un chef d'oeuvre du mélo et du cinéma tout court avec un panel de comédiens tous parfaits, Douglas en tête.
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hansolo
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par hansolo »

odelay a écrit :Il fallait s'y attendre, backlash aux US où bcp de gens ont mis la photo de Nathalie Wood pour parler de la mort de K. Douglas. Elle avait raconté avoir été agressée sexuellement par lui étant jeune.
Mouais ...
J'imagine que ceux qui agissent ainsi feront de même a la mort de Robert Wagner, ou mettront la photo de Valentine Monnier a la mort de Polanski
:?
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Karras
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Karras »

Il trainait depuis longtemps sur mes étagères : découvert ce soir La vie privée de Vincent Van Gogh avec un Kirk Douglas vraiment habité par son personnage jusqu'au mimétisme physique lorsqu'il se présente à côté des autoportraits du peintre. La rencontre avec Anthony Quinn en Gauguin bourru fait partie des meilleurs moments du scénario. Au final, une œuvre picturale forte qui vaut autant pour son interprétation que par la mise en valeurs des peintures du maitre néerlandais.
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primus
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par primus »

Liaisons secrètes
Seuls sont les indomptés
La vie passionnée de Vincent Van Gogh


Trois formidables films avec Kirk Douglas.

Pas de blu pour le premier, du blu (allemand) sans VF, ni sous titres fr (sauf erreur) pour le deuxième et trop en mémoire le troisième pour le revoir ce soir. J'avais aussi pensé à ce trio pour me replonger dans sa filmo.
Liaisons secrètes est le meilleur mélo de cette époque que j'ai pu voir. Les deux acteurs sont au summum de leur beauté et la fin est bouleversante. L'attirance, la douleur sont tellement communicatives pendant tout le film...

Seuls sont les indomptés "Lonely are the brave", j'aime beaucoup le personnage du Douglas tiraillé entre passé et modernité. La fin là aussi est poignante.

Kirk Douglas laisse, quoiqu'on en dise, une incarnation terrestre inspirante, pleine de détermination. Je ne suis pas triste, la mort n'est qu'un passage (je ne discuterai pas davantage de ça ici) et il a accompli probablement tout ce qu'il avait prévu. Une pensée aussi pour sa femme, centenaire.
Demi-Lune a écrit : 14 oct. 21, 15:27Ah par contre je suis affirmatif, monfilm = primus.
Je suis également Julien, Soleilvert, Nicolas Brulebois, Riqueunee, Boris le hachoir, Francis Moury, Yap, Bob Harris, Sergius Karamzin ... et tous les "invités" pas assez bien pour vous 8)
O'Malley
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par O'Malley »

Voilà, tout comme Roy Neary et d'autres membres du forum, Kirk Douglas était la star hollywoodienne qui aura le plus marqué mon enfance et ma cinéphilie. Et il vient de s'en aller :cry:

Ses films m'ont toujours accompagnés depuis la découverte d'El Perdido un soir de janvier 1984 à La dernière séance (j'avais un peu plus de 7 ans).
Et, puis, à chaque fois que j'avais l'opportunité d'en découvrir un nouveau, c'était quasiment toujours pour un grand moment de cinéma: que ce soit Vingt mille lieues sous les mers lors de sa ressortie au cinéma au début de l'année 1985, Spartacus, Le phare du bout du monde, Furie ou Les vikings en vidéo, Le dernier train de Gun-Hill, Règlements de comptes à Ok Corral, Seuls sont les indomptés ou Le reptile à la télévision (il était souvent présent dans la programmation télévisuelle des années 1986-1990, à ma plus grande joie) .

J'avais aussi une véritable fascination pour son jeu, à la fois d'une grande intensité et d'une grande sensibilité, ou la vulnérabilité n'était pas loin.
Des héros souvent tragiques, des perdants magnifiques, des salauds charismatiques et finalement très humains, des personnages d'inadaptés qui tentaient de trouver leur place dans la vie, Kirk Douglas incarnait avec justesse tous ces rôles inoubliables qui m'ont fait très forte impression dans ma jeunesse.
Puis adolescent, jeune adulte, je l'ai redécouvert dans des films vus souvent plus jeunes mais dont je n'avais pas vraiment saisi la portée: La vie passionnée de Vincent Van Gogh (dont je trouve le jeu parfois un trop outré), La captive aux yeux clairs (formidable leçon de vie hawksienne ou Kirk Douglas alterne admirablement la fanfaronnerie et la sensibilité) et les superbes mélodrames sixties que sont Quinze jours ailleurs et L'arrangement où il faisait preuve d'un jeu à la fois sobre et intense.

Depuis l'année 1989 et son accident d'hélicoptère, j'ai toujours appréhendé le jour où il allait disparaître et quand toutes les grandes stars de sa génération commençaient à passer de vie à trépas (Burt Lancaster, Robert Mitchum, Frank Sinatra dans les années 90; Gregory Peck, Anthony Quinn, Charlton Heston ou Richard Widmark dans les années 2000), j'étais toujours étonné qu'il soit encore là (alors que j'avais dépassé la quarantaine)et toujours actif, alimentant un blog durant les années 2010 de ses humeurs passagères, jusqu'à sa magnifique diatribe anti-Donald Trump il y a quatre ans.
Car Kirk Douglas, c'est aussi plus de cent ans d'histoire des Etats Unis, avec un engagement politique et humanitaire soutenu durant sa longue vie, lui étant né sous la présidence de Woodrow Wilson, enfant des émigrants arrivés à Ellis Island. Le parcours est magnifique et même si le jour redouté depuis trois décennies est finalement venu, il n'y a pas de regrets vu son parcours et son grand âge. Hélas, il n'est plus notre contemporain mais il aura quand bien vécu et tenu.

R.I.P M.Kirk Douglas. Merci pour toutes les grandes émotions cinéphilies que vous m'avez procurées et qui, je n'en doute pas, sont loin d'être terminées.Iil me reste encore à découvrir pas mal de films et pas des moindres (Histoire de détective, Sept jours en mai, Première victoire, La brigade du Texas...), à redécouvrir (Liaisons secrètes, Le dernier de la liste, Les ensorcelés...), et à revoir.
Dernière modification par O'Malley le 7 févr. 20, 09:49, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Jeremy Fox »

O'Malley a écrit :.Iil me reste encore à découvrir pas mal de films et pas des moindres (Histoire de détective, La brigade du Texas...),
Je te les conseille fortement :wink:
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par O'Malley »

Jeremy Fox a écrit :
O'Malley a écrit :.Iil me reste encore à découvrir pas mal de films et pas des moindres (Histoire de détective, La brigade du Texas...),
Je te les conseille fortement :wink:
Je m'en doutais, ayant souvent lu tes avis très enthousiastes. J'attends juste désormais de belles copies HD pour les découvrir (et d'être un peu plus réceptif aussi, la vie familiale et professionnelle étant très dense actuellement). :wink:
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Supfiction
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Supfiction »

O'Malley a écrit :Voilà, tout comme Roy Neary et d'autres membres du forum, Kirk Douglas était la star hollywoodienne qui aura le plus marqué mon enfance et ma cinéphilie. Et il vient de s'en aller :cry:
Maintenant que tu le dis, Kirk Douglas peut-être même avant John Wayne et Errol Flynn a probablement été la première star hollywoodienne que j'ai identifiée lorsque j'ai découvert le cinéma à la télé.
Parce qu'il faisait des westerns mais pas que (Le dernier train de Gun-Hill, Règlements de comptes à Ok Corral, L'homme qui n'a pas d'étoiles, El Perdido, et puis Les vikings surtout avec ce personnage incroyable).

Parce qu'il avait un menton particulier et un rire (français) incroyable.
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par O'Malley »

Supfiction a écrit :
O'Malley a écrit :Voilà, tout comme Roy Neary et d'autres membres du forum, Kirk Douglas était la star hollywoodienne qui aura le plus marqué mon enfance et ma cinéphilie. Et il vient de s'en aller :cry:
Maintenant que tu le dis, Kirk Douglas peut-être même avant John Wayne et Errol Flynn a probablement été la première star hollywoodienne que j'ai identifiée lorsque j'ai découvert le cinéma à la télé.
Parce qu'il faisait des westerns mais pas que (Le dernier train de Gun-Hill, Règlements de comptes à Ok Corral, L'homme qui n'a pas d'étoiles, El Perdido, et puis Les vikings surtout avec ce personnage incroyable).

Parce qu'il avait un menton particulier et un rire (français) incroyable.
Et je pense que ce mélange de force et de vulnérabilité, de sensibilité devait aussi nous fasciner. il faisait un peu le pont entre John Wayne, Gary Cooper d'un côté, et Montgomery Clift, Marlon Brando, voir James Dean de l'autre.
Encore de la race des héros mais avec les traumas, les imperfections de la génération qui allait le suivre.
Et plus encore que Robert Mitchum, Charlton Heston ou Burt Lancaster qui naviguaient aussi entre les deux générations d'acteur.
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Supfiction
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Supfiction »

Kirk Douglas est mort : retour sur sa carrière en dix rôles marquants
https://www.telerama.fr/cinema/kirk-dou ... 151049.php
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Alexandre Angel
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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par Alexandre Angel »

O'Malley a écrit :Encore de la race des héros mais avec les traumas, les imperfections de la génération qui allait le suivre
Et aussi, y-a-t-il eu une autre star hollywoodienne de sa génération (et dans ce type de rôle) à porter, physiquement, les signes de son origine européenne, et slave qui plus est. Il est possible que c'était cela qui nous aimantait à sa personnalité : la ressenti d'une étrangeté et d'un déracinement.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

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Re: Kirk Douglas (1916-2020)

Message par O'Malley »

Alexandre Angel a écrit :
O'Malley a écrit :Encore de la race des héros mais avec les traumas, les imperfections de la génération qui allait le suivre
Et aussi, y-a-t-il eu une autre star hollywoodienne de sa génération (et dans ce type de rôle) à porter, physiquement, les signes de son origine européenne, et slave qui plus est. Il est possible que c'était cela qui nous aimantait à sa personnalité : la ressenti d'une étrangeté et d'un déracinement.
Effectivement et le déracinement familial explique sûrement en partie (avec aussi son parcours de jeunesse) le choix de ses rôles et les sujet qu'il a abordés tout au long de sa vie.
Dernière modification par O'Malley le 7 févr. 20, 14:22, modifié 1 fois.
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