marlène dietrich et james garner

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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james
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marlène dietrich et james garner

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pour cet nouvelle anneé 2004 les chaines du sat ce mette au diapason et esperons que cela continuras en effet sur cinéclassic et cinébox deux vedette du cinéma seront a l'honneur pour marlène dietrich ce seras dans trois western:"femme ou demon, les ecumeurs, et la furie de l'or noir" et pour james garner" sept secondes en enfer, la bataille de la valleé du diable, ne tirez pa sur le sheriff, et tueur malgré lui".vala james :D
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Jeremy Fox
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Re: marlène dietrich et james garner

Message par Jeremy Fox »

james a écrit :pour cet nouvelle anneé 2004 les chaines du sat ce mette au diapason et esperons que cela continuras en effet sur cinéclassic et cinébox deux vedette du cinéma seront a l'honneur pour marlène dietrich ce seras dans trois western:"femme ou demon, les ecumeurs, et la furie de l'or noir" et pour james garner" sept secondes en enfer, la bataille de la valleé du diable, ne tirez pa sur le sheriff, et tueur malgré lui".vala james :D

Pour Marlene, il manquera quand même son plus beau western, Rancho notorious de Fritz Lang.
Par contre, je conseille à tout le monde de découvrir l'excellent Sept secondes en enfer de John Sturges, film qui pourrait être la suite de Règlements de compte à OK Corral puisqu'il démarre juste après le fameux gunfight.
james
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Re: marlène dietrich et james garner

Message par james »

Jeremy Fox a écrit :
james a écrit :pour cet nouvelle anneé 2004 les chaines du sat ce mette au diapason et esperons que cela continuras en effet sur cinéclassic et cinébox deux vedette du cinéma seront a l'honneur pour marlène dietrich ce seras dans trois western:"femme ou demon, les ecumeurs, et la furie de l'or noir" et pour james garner" sept secondes en enfer, la bataille de la valleé du diable, ne tirez pa sur le sheriff, et tueur malgré lui".vala james :D

Pour Marlene, il manquera quand même son plus beau western, Rancho notorious de Fritz Lang.
Par contre, je conseille à tout le monde de découvrir l'excellent Sept secondes en enfer de John Sturges, film qui pourrait être la suite de Règlements de compte à OK Corral puisqu'il démarre juste après le fameux gunfight.
j'ai pas du tout appreciez ce western de sturges qui reste assez pitoyable,james garner en wyatt earp et jason robards en doc holliday bof..... le real s'eloigne du sujet malgré des efforts technique seul robert ryan tire son epingle du jeu comme d'habitude un grand acteur,le reste très superficielle est passable ,j'ai pas aimez mais cela est mon avis a moi je l'ai meme vu sur grand ecran dans un vieux cinoche de quartier,western qui nous montre ses limites :(
je suis fana de ce genre ciné,je recherche et propose.merci
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Jeremy Fox
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Le Sturges, j'ai vraiment l'impression d'être le seul à l'apprécier sur le forum ;-)
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Beule
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Re: marlène dietrich et james garner

Message par Beule »

james a écrit :
Jeremy Fox a écrit :

Pour Marlene, il manquera quand même son plus beau western, Rancho notorious de Fritz Lang.
Par contre, je conseille à tout le monde de découvrir l'excellent Sept secondes en enfer de John Sturges, film qui pourrait être la suite de Règlements de compte à OK Corral puisqu'il démarre juste après le fameux gunfight.
j'ai pas du tout appreciez ce western de sturges qui reste assez pitoyable,james garner en wyatt earp et jason robards en doc holliday bof..... le real s'eloigne du sujet malgré des efforts technique seul robert ryan tire son epingle du jeu comme d'habitude un grand acteur,le reste très superficielle est passable ,j'ai pas aimez mais cela est mon avis a moi je l'ai meme vu sur grand ecran dans un vieux cinoche de quartier,western qui nous montre ses limites :(
Ooh ça j'aime :D :mrgreen:
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Jeremy Fox
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Re: marlène dietrich et james garner

Message par Jeremy Fox »

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Pousse-toi, chérie (Move Over Darling)

Réalisation : Michael Gordon
Avec Doris Day, James Garner, Polly Bergen, Thelma Ritter
Scénario : Hal Kanter & Jack Sher
Photographie : Daniel L. Fapp (DeLuxe 2.35)
Musique : Lionel Newman
Une production 20th Century Fox / Melcher Arcola Productions
USA – 103 mn -1963


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Nicholas Arden (James Garner) décide de se remarier cinq ans jour pour jour après la disparition de sa femme que l'on croyait noyée suite au crash de son avion dans l'océan. Mais voilà qu’Ellen (Doris Day) ‘refait surface’ le jour de la noce, venant d’être retrouvée sur une île déserte où elle s’était réfugiée avec l’autre unique survivant de l'accident qu’elle s’amusait à appeler Adam (Chuck Connors) ! Ellen va alors se rendre à l’hôtel où les nouveaux jeunes mariés doivent se retrouver, pour empêcher que la nuit de noces soit ‘consommée’ et pour que son époux annonce à sa nouvelle femme (Polly Bergen) qu’elle compte bien reprendre sa place. Une fois ce problème à moitié réglé, ça va être au tour de l’homme d’éprouver une forte jalousie en se mettant à imaginer ce qui a bien pu se passer durant ce long laps de temps entre son épouse et son bellâtre d’Adam !!!

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Le jour même de son second mariage, un homme voit réapparaitre sa première femme qu’il croyait morte noyée suite au crash en pleine mer de l’avion où elle avait pris place voilà cinq ans de ça. Leurs retrouvailles ayant donc lieu comme par hasard le jour de ces nouvelles noces, la ‘ressuscitée’ va tout faire pour récupérer son époux mais avant ça empêcher que ce nouveau mariage ne soit ‘consommé’. Dans le même temps, apprenant que sa première femme a vécu sur une ile déserte pendant ses cinq ans ‘d’absence’ en compagnie d’un autre naufragé, c’est au tour du mari ‘bigame malgré lui’ de se retourner les sangs, s’imaginant tout ce qui a pu se passer sur ce lieu isolé entre les deux rescapés, d’autant que cet homme très viril avait été surnommé Adam… A la lecture de ce pitch, on se rend bien compte que les éléments humoristiques et les quiproquos sont bien en place et que, bien écrit, bien dirigé et bien interprété, ce 'package' cocasse pourrait facilement donner lieu à une comédie de situations vaudevillesques tout à fait réjouissante. Et bien, c’est à peu près le cas !

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Issu d’une famille aisée, Michael Gordon fut d’abord acteur de théâtre avant de passer à la réalisation au début des années 40. D’un tempérament ‘humaniste’, homme cultivé et très sympathique selon les dires, il fit un film sur le problème de l’euthanasie (An Act of Murder), quelques séries noires et enfin une adaptation du Cyrano d’Edmond Rostand avec José Ferrer. Porté sur une des premières listes édictées par le sénateur McCarthy, victime de la chasse aux sorcières, il dut pour cette raison arrêter sa carrière durant presque une décennie entre 1951 et 1959. Cette année là, grâce au producteur Ross Hunter qui l’accueillera au studio Universal après qu’il ait dû faire acte de contrition, ce sera un retour triomphal puisqu’il se fera par l’intermédiaire de l’énorme succès financier -tout comme ce sera le cas pour sa chanson-titre- de Confidences sur l’oreiller (Pillow Talk) avec l’inénarrable et irrésistible duo composé pour la première fois par Rock Hudson et Doris Day. Aucun de ses films suivants ne renouvellera ce niveau de réussite, pas même ce Move Over Darling qui nous concerne ici, toujours avec Doris Day qui a cette fois pour partenaire un James Garner souvent hilarant.

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Si Move Over Darling ne vous dit strictement rien, vous en avez néanmoins très probablement tous entendu parler un jour ou l’autre sans le savoir puisque il s’agit non moins que du projet repris à la suite du film inachevé de George Cukor avec Marilyn Monroe, Something’s got to Give, dans lequel on pouvait voir la comédienne nue au bord d’une piscine ; les amateurs de Doris Day ne pourront que regretter que cette séquence n’ait pas été reprise dans la nouvelle version. Marilyn décédée avant la fin du tournage, ses partenaires Dean Martin et Cyd Charisse refusèrent de poursuivre et le film s’arrêta, les quelques séquences tournées étant devenus cultes et toujours facilement visibles. L’année suivante, le casting fut entièrement revu et le scénario légèrement réécrit pour pouvoir s’adapter au tempérament et au jeu d’actrice de Doris Day, totalement différents de ceux de Marilyn. L’intrigue est lointainement inspirée d’un poème de Lord Tennyson, ‘Enoch Arden’, dans lequel un homme supposé mort revient chez lui quelques années plus tard et constate que son épouse est sur le point de se remarier. Ici, la situation est inversée comme c’était déjà le cas dans Too Many Husbands de Wesley Ruggles avec Jean Arthur, Fred MacMurray et Melvyn Douglas ainsi que dans Mon épouse favorite (My Favorite Wife) avec le trio Cary Grant, Irene Dunne et Randolph Scott.

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Move Over Darling est d’ailleurs le remake de ce film RKO de Garson Kanin. A ce propos il y a un très joli hommage/Private Joke à cette comédie durant celle de Michael Gordon, puisqu’à un moment donné Doris Day évoque ce film pour essayer de faire comprendre sa situation ; et pour cause que ces dernières se ressemblent ! L’actrice est ici peu gâtée par les costumes et les coiffures de l’époque qui ne la mettaient plus guère en valeur ; elle n'est pas non plus gênée de casser son image ‘propre sur elle’ en étant d’abord vêtue en marin avant d’être ‘shampouinée’ sous un lavomatic. Quoiqu'il en soit, toujours aussi énergique tout en sachant parfois se rendre émouvante, elle se démène une fois encore avec son dynamisme habituel –au point d’en faire parfois un peu trop-, interprète la très bonne chanson du générique –coécrite par son fils Tony Melcher- ainsi qu’une charmante berceuse à ses craquants enfants dans le film, et est accompagnée par une tripotée de seconds rôles tous plus drôles et cocasses les uns que les autres, Thelma Ritter et Edgar Buchanan en tête.

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Le réalisateur du désopilant Pillow Talk réussit son remake, nous donnant l’occasion d’éclater de rire à de nombreuses reprises notamment lors des scènes de tribunal avec un inénarrable Edgar Buchanan en juge, celles avec les enfants tirant leur fierté d’être les seuls de l’école à avoir une mère morte noyée, celle du massage tonique que donne à Polly Bergen une Doris Day déguisée en infirmière suédoise, ou encore à l’occasion de la séquence au cours de laquelle James Garner imagine l’idylle édénique entre sa femme et le second naufragé -qui n’est autre qu’un Chuck Connors vraiment très drôle- digne précurseur des meilleurs moments des ZAZ. Mais, après Le Piment de la vie (The Thrill of it All), c’est à nouveau James Garner qui se révèle être la meilleure surprise de ce casting, volant la vedette à ses partenaires par son festival d’irrésistibles mimiques et son don pour la comédie qui nous était encore assez méconnu. En revanche, Polly Bergen s’avère totalement en porte à faux, très peu en phase avec le rythme du film, très en deçà de tous les autres comédiens.

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Les amateurs de finesse, d’élégance et de bons mots ne seront certainement pas à la fête d'autant que certaines séquences s'avèrent laborieuses ; les autres ne recherchant qu’à passer deux heures à rire et sourire devant une joyeuse folie ambiante, des situations cocasses, boulevardières et gentiment grivoises devraient pouvoir y trouver leur compte tout en sachant que cette comédie ne saurait égaler certaines autres que Doris Day a précédemment tourné pour la Universal, celles avec Rock Hudson notamment. L’actrice étant toujours une valeur sûre, le film sera cependant l’un des plus gros succès de l’année 1964, la Fox, au bord de la faillite après le catastrophique échec du Cléopâtre de Mankiewicz, pouvant ainsi survivre grâce en partie à cette comédie de Michael Gordon.

********************************************************

Le film n'existe qu'en zone 1 avec VF mais sans stf. Copie moyenne.

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L'étranger...
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Jeremy Fox a écrit :Le Sturges, j'ai vraiment l'impression d'être le seul à l'apprécier sur le forum ;-)
Non ,non, moi aussi je l'apprécie, c'est un réalisateur qui aime le grand public et qui fait du cinoche de divertissement dans le noble sens du terme, il ne cherche pas à intellectualiser son sujet mais à le rendre plus spéctaculaire...et alors ? Ou est le mal ? Moi ça me convient tout à fait, c'est du trés bon cinéma de drive-in et ça fait du bien!

VIVE STURGES !!! :lol:
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Message par Jeremy Fox »

L'étranger... a écrit :
Jeremy Fox a écrit :Le Sturges, j'ai vraiment l'impression d'être le seul à l'apprécier sur le forum ;-)
Non ,non, moi aussi je l'apprécie, c'est un réalisateur qui aime le grand public et qui fait du cinoche de divertissement dans le noble sens du terme, il ne cherche pas à intellectualiser son sujet mais à le rendre plus spéctaculaire...et alors ? Ou est le mal ? Moi ça me convient tout à fait, c'est du trés bon cinéma de drive-in et ça fait du bien!

VIVE STURGES !!! :lol:
Je parlais plus précisément de Sept secondes en enfer qui est justement anti-spectaculaire au possible : Tu l'as vu ?
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Message par L'étranger... »

Jeremy Fox a écrit :
L'étranger... a écrit :
Non ,non, moi aussi je l'apprécie, c'est un réalisateur qui aime le grand public et qui fait du cinoche de divertissement dans le noble sens du terme, il ne cherche pas à intellectualiser son sujet mais à le rendre plus spéctaculaire...et alors ? Ou est le mal ? Moi ça me convient tout à fait, c'est du trés bon cinéma de drive-in et ça fait du bien!

VIVE STURGES !!! :lol:
Je parlais plus précisément de Sept secondes en enfer qui est justement anti-spectaculaire au possible : Tu l'as vu ?
Euh non :mrgreen: , pas celui là...
Mais ça fait tellement longtemps que tu nous bassines avec, que c'est un peu comme si je l'avais vu :lol: . Ceci dit, si tu veux me le passer, je suis ton homme.



Bon sérieusement, c'est vrai que je peux comprendre les gens qui critiquent la mise en scène de Sturges qui n'est pas vraiment fabuleuse...mais je pense vraiment qu'il faisait ses films (peut-être trop simplement pour certains) pour plaire au plus grand nombre de spectateurs...et ça, pour moi, c'est une qualité aussi.
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Message par Jeremy Fox »

L'étranger... a écrit :


Bon sérieusement, c'est vrai que je peux comprendre les gens qui critiquent la mise en scène de Sturges qui n'est pas vraiment fabuleuse...mais je pense vraiment qu'il faisait ses films (peut-être trop simplement pour certains) pour plaire au plus grand nombre de spectateurs...et ça, pour moi, c'est une qualité aussi.
Là tu parles de ses moins bons films en parlant de spectaculaire (Les 7 mercenaires) mais sa série des années 50 ne peut pas se définir comme ça et je trouve sa mise en scène souvent très belle et parfois inspirée : Fort Bravo / Le trésor du pendu / Coups de fouet en retour / Règlements de comptes à OK Corral / Le dernier train de Gun Hill)

Ce qu'il a fait par la suite, il y a à boire et à manger
Lord Henry
A mes délires
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Message par Lord Henry »

Je saisis l'opportunité de cette discussion pour présenter mes respectueuses salutations à cette auguste communauté, et en guise de première - et modeste - intervention, je me joins à Jeremy Fox pour vanter les qualité de Sept Secondes en Enfer, western crépusculaire au style sec et à la violence nihiliste .

A mes yeux la meilleure réalisation de Sturges après qu'il eut quitté la MGM à la fin des années cinquante.
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