Dino Risi (1916-2008)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Profondo Rosso
- Howard Hughes
- Messages : 18529
- Inscription : 13 avr. 06, 14:56
Les Nouveaux Monstres de Ettore Scola, Mario Moticelli et Dino Risi (1978)
Suite du film "Les Monstres" sorti en 1963, un des dernier sursauts de la comédie italienne avant la débacle des 80's et un petit bijou de méchanceté et d'humour noir.
Comme dans le premier volet on retrouve ces petits portraits acide de la bassesse humaine et de la cruauté ordinaire avec cette fois en toile de fond discrète tout le contexte politique et la violence qui a secoué l'Italie durant les 70's.
La crème des acteurs comique italien de l'époque (Vittorio Gassman, Alberto Sodrdi, Ugo Tognazzi...) s'en donnent à coeur joie dans cette suite d'histoires où la religion, la famille, le couple, le sexisme et d'autres chose passe à la moulinette avec une férocité inouïe.
Comme tout les films du genre c'est inégal mais les sketches mémorable ne manque pas entre autres :
- "Comme une reine" ou la journée d'un homme avec sa mère agée qu'il compte abandonner à son insu dans un hospice sordide...
- "Pornodiva" où des parents par appat du gain livre leurs enfant à un casting des plus glauque...
- "sans Paroles" l'histoire d'amour très fleur bleue et cliché entre une hotesse de l'air (Ornella Muti ) et un touriste tourne au drame bien cynique...
- "Tantum Ergo" un cardinal (fabuleux Gassman ) de passage suite à une panne de voiture remet dans le droit chemin une congrégation qui se mettais à douter...
Le duo Age-Scarpelli au scénario s'en donne à coeur joie dans la dérision et l'humour à froid c'est parfois tellement poussé dans la noirceur qu'on a presque du mal a en rire.
Seul bémol sur le dvd seule la vf est disponible (sauf quelques sketches dispo en VO en bonus) ce qui attenue parfois la truculence de certains sketches (comme Premier Soin qui gache la prestation de alberto Sordi en riche débauché incapable de secourir un accidenté) mais elle est globalement de qualité et un sympathique documentaire sur la comédie italienne des 50's au 70's, son contexte et ses influences. 5/6
Suite du film "Les Monstres" sorti en 1963, un des dernier sursauts de la comédie italienne avant la débacle des 80's et un petit bijou de méchanceté et d'humour noir.
Comme dans le premier volet on retrouve ces petits portraits acide de la bassesse humaine et de la cruauté ordinaire avec cette fois en toile de fond discrète tout le contexte politique et la violence qui a secoué l'Italie durant les 70's.
La crème des acteurs comique italien de l'époque (Vittorio Gassman, Alberto Sodrdi, Ugo Tognazzi...) s'en donnent à coeur joie dans cette suite d'histoires où la religion, la famille, le couple, le sexisme et d'autres chose passe à la moulinette avec une férocité inouïe.
Comme tout les films du genre c'est inégal mais les sketches mémorable ne manque pas entre autres :
- "Comme une reine" ou la journée d'un homme avec sa mère agée qu'il compte abandonner à son insu dans un hospice sordide...
- "Pornodiva" où des parents par appat du gain livre leurs enfant à un casting des plus glauque...
- "sans Paroles" l'histoire d'amour très fleur bleue et cliché entre une hotesse de l'air (Ornella Muti ) et un touriste tourne au drame bien cynique...
- "Tantum Ergo" un cardinal (fabuleux Gassman ) de passage suite à une panne de voiture remet dans le droit chemin une congrégation qui se mettais à douter...
Le duo Age-Scarpelli au scénario s'en donne à coeur joie dans la dérision et l'humour à froid c'est parfois tellement poussé dans la noirceur qu'on a presque du mal a en rire.
Seul bémol sur le dvd seule la vf est disponible (sauf quelques sketches dispo en VO en bonus) ce qui attenue parfois la truculence de certains sketches (comme Premier Soin qui gache la prestation de alberto Sordi en riche débauché incapable de secourir un accidenté) mais elle est globalement de qualité et un sympathique documentaire sur la comédie italienne des 50's au 70's, son contexte et ses influences. 5/6
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
J'adore celui-là !Profondo Rosso a écrit :- "sans Paroles" l'histoire d'amour très fleur bleue et cliché entre une hotesse de l'air (Ornella Muti ) et un touriste tourne au drame bien cynique...
Dommage que le DVD soit pourris !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2366
- Inscription : 10 mai 03, 10:20
Re: Filmo Dino Risi : vos préférés et pourquoi ?
Le Fanfaron est pour moi insurpassable dans la filmo de Risi.
Ce soir, j'ai découvert (DVD Z2, très bonne qualité) Il Giovedi ("Le Jeudi") qui date de 1962 et que je connaissais pas du tout. C'est en fait une variation sur Le Fanfaron, qui date de l'année précédente. Cette fois, c'est un père divorcé, loser et totalement immature qui passe une journée avec son fils de 8 ans qu'il n'a pas vu depuis 5 ans et dont la mère est remariée avec un riche homme d'affaires. Comme dans Le Fanfaron, les deux personnages - ici donc le père et le fils -passent la journée à se balader en voiture, faire des blagues, rencontrer des filles et de la famille, aller à la plage et à discuter beaucoup de la vie en chemin... Le film n'est pas aussi fort que Le Fanfaron, sans doute parce que la portée métaphysique est moindre, mais aussi parce que le père est joué par un acteur (Walter Chiari) qui est loin d'avoir le charisme de Gassman. En revanche, le jeune Roberto Ciccolini (qui n'a rien fait après) est formidable de justesse dans le rôle d'un gamin à la maturité précoce. C'est lui qui porte le film. La fin douce-amère est bien dans la veine des films italiens de l'époque et de ceux de Risi en particulier. Bref, un film plein de tendressse et de tristesse mais qui laisse toutefois un petit goût d'imperfection.
Ce soir, j'ai découvert (DVD Z2, très bonne qualité) Il Giovedi ("Le Jeudi") qui date de 1962 et que je connaissais pas du tout. C'est en fait une variation sur Le Fanfaron, qui date de l'année précédente. Cette fois, c'est un père divorcé, loser et totalement immature qui passe une journée avec son fils de 8 ans qu'il n'a pas vu depuis 5 ans et dont la mère est remariée avec un riche homme d'affaires. Comme dans Le Fanfaron, les deux personnages - ici donc le père et le fils -passent la journée à se balader en voiture, faire des blagues, rencontrer des filles et de la famille, aller à la plage et à discuter beaucoup de la vie en chemin... Le film n'est pas aussi fort que Le Fanfaron, sans doute parce que la portée métaphysique est moindre, mais aussi parce que le père est joué par un acteur (Walter Chiari) qui est loin d'avoir le charisme de Gassman. En revanche, le jeune Roberto Ciccolini (qui n'a rien fait après) est formidable de justesse dans le rôle d'un gamin à la maturité précoce. C'est lui qui porte le film. La fin douce-amère est bien dans la veine des films italiens de l'époque et de ceux de Risi en particulier. Bref, un film plein de tendressse et de tristesse mais qui laisse toutefois un petit goût d'imperfection.
Dernière modification par Tom Peeping le 12 mai 08, 23:19, modifié 1 fois.
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17114
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Filmo Dino Risi : vos préférés et pourquoi ?
+ 1 avec Tom Peeping !
Le fanfaron est pour moi le plus grand film de Dino Risi !
C'est un des fleurons de la comédie italienne, avec son amertume bouleversante et sa qualité d'observation !
Il faut dire que Vittorio Gassman et Trintignant sont parfaits !
Le fanfaron est pour moi le plus grand film de Dino Risi !
C'est un des fleurons de la comédie italienne, avec son amertume bouleversante et sa qualité d'observation !
Il faut dire que Vittorio Gassman et Trintignant sont parfaits !
Mother, I miss you
- Karras
- Howard Hughes
- Messages : 15365
- Inscription : 15 avr. 03, 18:31
- Liste DVD
- Localisation : La cité du Ponant
Re: Dino Risi
Dino Risi est décédé !
Le père de la comédie italienne s'en est allé.Dino Risi est mort samedi, à l'âge de 91 ans. Il laisse derrière lui une œuvre de 54 films.
Né à Milan, le 23 décembre 1916, le cinéaste se destinait à une autre carrière. Diplômé de médecine et spécialisé en psychiatrie, il décidera plus tard, de se lancer dans le 7e art pour laisser exprimer sa vision du monde. Assistant, scénariste, producteur, Dino Risi aura endossé plusieurs casquettes.
Après avoir réalisé quelques courts-métrages, il part à Rome, dans les années 1950, et tournera des films devenus des classiques. Pain, Amour, Ainsi-soit-il, avec Sofia Lauren mais aussi et surtout Pauvres mais beaux et Le Fanfaron (avec Jean-Louis Trintignant et Vittorio Gassman) le font connaître du grand public.
Les grands noms du cinéma italiens se pressent pour être filmés par Risi, l'homme qui ose fournir un regard critique sur la société italienne.
En 1974, il est sacré en France, par le César du meilleur film étranger pour Parfum de femme, toujours avec Gassman et Agostina Belli. En 2002, il reçoit un prix hommage à la Biennale de Venise, pour l'ensemble de son œuvre. Catherine Deneuve, Romy Schneider, Marcello Mastroianni ou encore Coluche ont tourné sous sa direction.
Dino Rossi, rappelé à l'ordre par le Vatican pour ses films sans tabous, a laissé un livre en guise de mémoires intitulé Mes Monstres et paru en 2004.
-
- Machino
- Messages : 1092
- Inscription : 30 nov. 04, 15:00
- Localisation : Tijuana ?
Re: Dino Risi
Un cinéaste de génie vient de mourir.
I wish I was in Tijuana, eating barbequed Iguana, I'd take requests on the telephone, I'm on a wavelength far from home. I'm on a Mexican Radio, I'm on a Mexican, woaa Radio !
-
- Six RIP Under
- Messages : 4656
- Inscription : 7 mars 07, 22:23
Re: Dino Risi
Encore un grand Monsieur qui nous quitte...AP - il y a 1 heure 4 minutes ROME - Le réalisateur Dino Risi, l'un des maîtres de la comédie italienne, s'est éteint samedi à Rome, à l'âge de 91 ans.
-
- The Virgin Swiss Hyde
- Messages : 6874
- Inscription : 22 févr. 04, 18:02
Re: Dino Risi
Après Mel Ferrer, il y a quelques jours, ca commence à faire beaucoup...
-
- Pipeaulogue
- Messages : 7754
- Inscription : 13 avr. 03, 00:48
- Localisation : Sur le forum DVDCLASSIK
Re: Dino Risi
Addio Maestro
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
- manuma
- Décorateur
- Messages : 3688
- Inscription : 31 déc. 07, 21:01
Re: Dino Risi
D'autant que pour moi ils représentent à eux-deux les 2 facettes du cinéma italien des années 60 et 70 que je vénère depuis l'adolescence et qui ont fait à mon avis toute sa grandeur : la comédie à l'italienne et le cinéma d'exploitation. Dino Risi, c'est Le Fanfaron et Parfum de femme, mes premiers rendez-vous cinématographiques avec l'Italie, 2 grosses claques à l'époque de leur découverte, et Mel Ferrer, même si j'aime bien Scaramouche, pour moi ça reste avant tout l'Alligator de Sergio Martino, L'Avion de l'apocalypse de Lenzi et moult autres plaisirs coupables dont je ne me lasse pas.Frank Bannister a écrit :Après Mel Ferrer, il y a quelques jours, ca commence à faire beaucoup...
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25416
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Dino Risi
Et vive Joseph Cotten dans le Continent des Hommes Poissons, Orson Welles dans La Grande Bataille...
Que le cinéma d'exploitation soit pour toi un plaisir coupable (d'ailleurs pourquoi serait-il coupable si ces films étaient un tantinet bons?), d'accord mais en faire un des aspects de la grandeur du cinéma italien des années 60 et 70, ça me fait un peu mal au coeur.
Pour Bertolucci, Risi, Scola, Bolognini, Antonioni, Rosselini, Visconti, Fellini voire Bava et Argento (et j'en oublie sans doute beaucoup) d'accord mais aller repêcher des réalisateurs de nanars pour les mettre d'une certaine façon au niveau des grands réalisateurs, ça revient à dire (c'est assez dans l'air du temps) que tout se vaut, le négligeable au niveau du grand (je tiens cependant à souligner que je n'aime pas forcément tous les grands réalisateurs sus-cités tout en leur reconnaissant leur place dans un panthéon du cinéma italien) .
Ces grands acteurs hollywoodiens délaissés parce que vieillissants ne devaient jouer dans ces films que pour mettre du beurre dans les épinards et je doute qu'ils aient jamais eu une grande fierté d'y participer.
C'est mon "coup de gueule" du soir
J'en profite pour faire un coup double et RIP pour Dino Risi (j'aime beaucoup le Fanfaron, Parfum de Femme et les Montres) et Mel Ferrer (pas forcément dans mes acteurs préférés mais rien que pour Scaramouche).
Que le cinéma d'exploitation soit pour toi un plaisir coupable (d'ailleurs pourquoi serait-il coupable si ces films étaient un tantinet bons?), d'accord mais en faire un des aspects de la grandeur du cinéma italien des années 60 et 70, ça me fait un peu mal au coeur.
Pour Bertolucci, Risi, Scola, Bolognini, Antonioni, Rosselini, Visconti, Fellini voire Bava et Argento (et j'en oublie sans doute beaucoup) d'accord mais aller repêcher des réalisateurs de nanars pour les mettre d'une certaine façon au niveau des grands réalisateurs, ça revient à dire (c'est assez dans l'air du temps) que tout se vaut, le négligeable au niveau du grand (je tiens cependant à souligner que je n'aime pas forcément tous les grands réalisateurs sus-cités tout en leur reconnaissant leur place dans un panthéon du cinéma italien) .
Ces grands acteurs hollywoodiens délaissés parce que vieillissants ne devaient jouer dans ces films que pour mettre du beurre dans les épinards et je doute qu'ils aient jamais eu une grande fierté d'y participer.
C'est mon "coup de gueule" du soir
J'en profite pour faire un coup double et RIP pour Dino Risi (j'aime beaucoup le Fanfaron, Parfum de Femme et les Montres) et Mel Ferrer (pas forcément dans mes acteurs préférés mais rien que pour Scaramouche).
Dernière modification par AtCloseRange le 7 juin 08, 21:11, modifié 1 fois.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Dino Risi
Merde, je voulais justement me faire un cycle dvd du cinéaste !
RIP !
RIP !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- manuma
- Décorateur
- Messages : 3688
- Inscription : 31 déc. 07, 21:01
Re: Dino Risi
C'est ton interprétation (que je respecte ... il va sans dire). Mais je ne portais pas de jugement de valeur sur le travail des uns et des autres et il va sans dire que Risi et Scola, ce n'est pas tout à fait la même chose que Lenzi ou Caiano dans le contenu et les ambitions. Il n'empêche que ce sont 4 cinéastes qui me passionnent à peu près autant et qui, chacun à sa façon, ont contribué à faire du cinéma italien des années 50, 60 et 70 une industrie cinématographique d'une exceptionnelle richesse.AtCloseRange a écrit :Pour Bertolucci, Risi, Scola, Bolognini, Antonioni, Rosselini, Visconti, Fellini voire Bava et Argento (et j'en oublie sans doute beaucoup) d'accord mais aller repêcher des réalisateurs de nanars pour les mettre d'une certaine façon au niveau des grands réalisateurs, ça revient à dire (c'est assez dans l'air du temps) que tout se vaut, le négligeable au niveau du grand.
Ensuite, qu'Henry Fonda n'ait pas fait La Grande bataille pour l'amour de l'art, qu'importe après tout, ça ne me chagrine pas.
Dernière modification par manuma le 7 juin 08, 23:37, modifié 1 fois.
-
- Réalisateur
- Messages : 6526
- Inscription : 25 févr. 04, 10:14
Re: Dino Risi
J'avais une grande affection pour le cinéma de ce metteur en scène qui ajoutait à ses comédies de la dérision et de la désinvolture. Je revois toujours avec plaisir des films tels que : La Marche sur Rome (1962); Le Fanfaron (1962); Parfum de femme (1975); La Carrière d'une femme de chambre (1976); Les Nouveaux monstres (1978). Par la suite il mit de la gravité dans le ton de ses films, notamment dans, Ames perdues (1977) et Cher papa (1979) deux films avec Vittorio Gassman, un de ses comédiens fétiches.
Sa rencontre avec Coluche dans les années 80 donna deux films "Le Fou de Guerre" et Le Bon roi Dagobert , certes inégale, mais on y retrouve le sens de la comédie de ses premiers films.
Sa rencontre avec Coluche dans les années 80 donna deux films "Le Fou de Guerre" et Le Bon roi Dagobert , certes inégale, mais on y retrouve le sens de la comédie de ses premiers films.
- Watkinssien
- Etanche
- Messages : 17114
- Inscription : 6 mai 06, 12:53
- Localisation : Xanadu
Re: Dino Risi
RIP !
Une des figures de la comédie italienne s'en va, encore !
Il pourra fanfaronner avec son ami Vittorio Gassman !
Une des figures de la comédie italienne s'en va, encore !
Il pourra fanfaronner avec son ami Vittorio Gassman !
Mother, I miss you