Stalag 17 (Billy Wilder - 1953)
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Encore une découverte chez Wilder... et encore un film emballant de maîtrise ! (décidément, ce type n'arrive pas à me décevoir... ça viendra sûrement, mais alors je serai indulgent tant il m'aura déjà régalé)
Stalag 17, pour un film dont l'action se voit principalement cloisonnée entre les quatre murs d'un cabanon de prisonniers, impressionne par sa mise en scène très mobile et découpée. Il s'y trouve une véritable énergie, jusque dans le ton très libre ne lésinant pas sur l'humour, que l'on peut aisément assimiler à cette force de résistance qu'ont les prissoniers, en action permanente dans l'élaboration de plans de fuite.
Le personnage de Holden (parfait) est un modèle d'écriture et de définition, tant il est finalement peu bavard et rare à l'écran, mais omniprésent de par sa marginalité, son individualisme, qui en font une figure isolée face au reste des captifs, figure de groupe, eux.
Otto Preminger dans le rôle du général allemand sadique est également jubilatoire avec son sourire narquois et son ton obsquieux.
Au final, un film intelligent, casse-gueule, plein de vie, parfaitement rythmé et au ton juste. Belle réussite.
Stalag 17, pour un film dont l'action se voit principalement cloisonnée entre les quatre murs d'un cabanon de prisonniers, impressionne par sa mise en scène très mobile et découpée. Il s'y trouve une véritable énergie, jusque dans le ton très libre ne lésinant pas sur l'humour, que l'on peut aisément assimiler à cette force de résistance qu'ont les prissoniers, en action permanente dans l'élaboration de plans de fuite.
Le personnage de Holden (parfait) est un modèle d'écriture et de définition, tant il est finalement peu bavard et rare à l'écran, mais omniprésent de par sa marginalité, son individualisme, qui en font une figure isolée face au reste des captifs, figure de groupe, eux.
Otto Preminger dans le rôle du général allemand sadique est également jubilatoire avec son sourire narquois et son ton obsquieux.
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+10Gounou a écrit :Encore une découverte chez Wilder... et encore un film emballant de maîtrise ! (décidément, ce type n'arrive pas à me décevoir... ça viendra sûrement, mais alors je serai indulgent tant il m'aura déjà régalé)
Stalag 17, pour un film dont l'action se voit principalement cloisonnée entre les quatre murs d'un cabanon de prisonniers, impressionne par sa mise en scène très mobile et découpée. Il s'y trouve une véritable énergie, jusque dans le ton très libre ne lésinant pas sur l'humour, que l'on peut aisément assimiler à cette force de résistance qu'ont les prissoniers, en action permanente dans l'élaboration de plans de fuite.
Le personnage de Holden (parfait) est un modèle d'écriture et de définition, tant il est finalement peu bavard et rare à l'écran, mais omniprésent de par sa marginalité, son individualisme, qui en font une figure isolée face au reste des captifs, figure de groupe, eux.
Otto Preminger dans le rôle du général allemand sadique est également jubilatoire avec son sourire narquois et son ton obsquieux.
Au final, un film intelligent, casse-gueule, plein de vie, parfaitement rythmé et au ton juste. Belle réussite.
Un grand film où Wilder réussit à trouver un équilibre vraiment parfait entre humour (le duo Animal / Harry), émotion et audace (le traitement du film est vraiment gonflé pour l'époque). Chapeau bas pour un des tout meilleurs films de Wilder.
Dernière modification par AtCloseRange le 27 mars 11, 18:30, modifié 1 fois.
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à la même époque on le retrouve dans La Nuit du Chasseur.Gounou a écrit :Je savais qu'il me disait quelque chose !!andrino a écrit :A noter aussi dans ce film, le tres jeune Peter Graves, qui deviendra plus tard le chef de MISSION IMPOSSIBLE, le vrai, pas le fac pas du tout similé de Cruise!...
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Excellent film en effet.
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Re: Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
Sybille (juin 2007) a écrit :
Stalag 17
Billy Wilder (1952) :
A mi-chemin entre le drame et la comédie, "Stalag 17" projette le spectateur dans l'univers clos d'un camp de prisonniers américains pendant la Seconde Guerre mondiale. Un climat bien particulier, au potentiel fortement comique, règne entre Américains et Allemands, qui tous composent des personnages haut en couleur, tour à tour attachants ou risibles dans leurs manifestations de courage, de camaraderie ou leurs petites excentricités. William Holden campe au contraire un homme assez mystérieux, indépendant et jalousé de ses compatriotes. C'est autour de lui que gravite l'intrigue principale, une intrigue au suspense efficacement dosé, à la surprise minimale mais néanmoins inattendue. Se caractérisant par un humour à la fois léger et intelligent, auxquels s'ajoutent, lorsqu'ils existent, des sentiments d'amitié jamais faussés mais sincères et touchants, "Stalag 17" est un excellent film, dans lequel on retrouve tout le sel des meilleures réalisations de Billy Wilder. 8/10
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
Stalag 17 (Billy Wilder - 1953)
Entre comédie purement burlesque et drame, Wilder livre en 1953 "Stalag 17" qui inspirera la série "Papa Schultz" (aussi "stalag 13"). Ce film est une fois de plus pour le réalisateur l'occasion de livrer un portrait ambigü et réjouissant de l'Homme après l'échec que fut "le gouffre aux chimères" (avec Kirk Douglas) en 51. Et surtout le portrait d'un opportuniste cynique en la personne de Shefton (William Holden, fabuleux), personnage qui n'a rien à envier à bien d'autres chez Wilder (je pense par exemple à celui de Bogart dans Sabrina (1954)) et qui n'agit que dans son propre intérêt. Sauf que de plus en plus dans le camp où lui comme d'autres américains sont prisonniers des allemands, on en arrive à le soupçonner d'être un traître. Après tout, tous ceux qui s'échappent du camp se font constamment décimer par les balles et curieusement, Shefton préfère profiter de la situation pour rester à s'enrichir aux dépens des autres dans le camp. Victime toute désignée, il a intérêt à trouver le véritable délateur si il veut sauver sa peau...
Le film oscille constamment entre le drame noir (on échappe pas à la terrible réalité de la condition de prisonnier) et la comédie burlesque (le soldat qui confie ses armes à un détenu pour jouer avec eux à la balle ). Surtout, il est assez passionnant dans l'écriture de ses différents personnages et des contradictions et espoirs qui les font tenir. Je pense à ce duo d'amis à la Laurel et Hardy (l'un est plus petit que l'autre) dont Adam, surnommé "Animal", ne pense qu'aux filles et son pote Shapiro qui, alors que celui-ci déprimera de plus en plus, ira même jusqu'a se travestir en Betty Grable pour lui remonter le moral. En fait, chacun joue un rôle dans le film, du commandant joué par Otto Preminger (qui chausse ses bottes d'honneur pour recevoir l'appel d'un supérieur ) au caricaturiste qui imite des acteurs (et ira même jusqu'a organiser une parodie collective d'Hitler ) en passant par le traître qui, somme toute, joue un prisonnier exemplaire et au dessus de tout soupçon. Et Wilder de filmer le tout avec une minutie formidable dans un film qui n'est même pas un "film de guerre" au sens où on l'entend. Plus un film de Billy Wilder, entre satire d'une humanité inquiétante et comédie (parfois) grinçante.
5/6
Entre comédie purement burlesque et drame, Wilder livre en 1953 "Stalag 17" qui inspirera la série "Papa Schultz" (aussi "stalag 13"). Ce film est une fois de plus pour le réalisateur l'occasion de livrer un portrait ambigü et réjouissant de l'Homme après l'échec que fut "le gouffre aux chimères" (avec Kirk Douglas) en 51. Et surtout le portrait d'un opportuniste cynique en la personne de Shefton (William Holden, fabuleux), personnage qui n'a rien à envier à bien d'autres chez Wilder (je pense par exemple à celui de Bogart dans Sabrina (1954)) et qui n'agit que dans son propre intérêt. Sauf que de plus en plus dans le camp où lui comme d'autres américains sont prisonniers des allemands, on en arrive à le soupçonner d'être un traître. Après tout, tous ceux qui s'échappent du camp se font constamment décimer par les balles et curieusement, Shefton préfère profiter de la situation pour rester à s'enrichir aux dépens des autres dans le camp. Victime toute désignée, il a intérêt à trouver le véritable délateur si il veut sauver sa peau...
Le film oscille constamment entre le drame noir (on échappe pas à la terrible réalité de la condition de prisonnier) et la comédie burlesque (le soldat qui confie ses armes à un détenu pour jouer avec eux à la balle ). Surtout, il est assez passionnant dans l'écriture de ses différents personnages et des contradictions et espoirs qui les font tenir. Je pense à ce duo d'amis à la Laurel et Hardy (l'un est plus petit que l'autre) dont Adam, surnommé "Animal", ne pense qu'aux filles et son pote Shapiro qui, alors que celui-ci déprimera de plus en plus, ira même jusqu'a se travestir en Betty Grable pour lui remonter le moral. En fait, chacun joue un rôle dans le film, du commandant joué par Otto Preminger (qui chausse ses bottes d'honneur pour recevoir l'appel d'un supérieur ) au caricaturiste qui imite des acteurs (et ira même jusqu'a organiser une parodie collective d'Hitler ) en passant par le traître qui, somme toute, joue un prisonnier exemplaire et au dessus de tout soupçon. Et Wilder de filmer le tout avec une minutie formidable dans un film qui n'est même pas un "film de guerre" au sens où on l'entend. Plus un film de Billy Wilder, entre satire d'une humanité inquiétante et comédie (parfois) grinçante.
5/6
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Re: Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
La question de l'influence ou non du film sur la série Papa Schultz a fait l'objet d'un procès que les créateurs de la série ont remporté. Pour cette raison, les deux ne sont même pas liés dans les "movie connections" sur imdb.Anorya a écrit : Wilder livre en 1953 "Stalag 17" qui inspirera la série "Papa Schultz"
Par contre, ce qui est vraiment intéressant, je trouve, c'est dans l'autre sens la manière dont Wilder et Edwin Blum, pour l'occasion, ont totalement réécrit la pièce originale pour en faire oeuvre personnelle ; c'est bien expliqué ici http://www.dvdclassik.com/Critiques/sta ... wilder.htm
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Re: Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
Groumpf, ça veut dire qu'il faut que j'édite mon message ?
Merci pour le lien sinon.
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Re:
+ 1Gounou a écrit :Stalag 17, pour un film dont l'action se voit principalement cloisonnée entre les quatre murs d'un cabanon de prisonniers, impressionne par sa mise en scène très mobile et découpée. Il s'y trouve une véritable énergie, jusque dans le ton très libre ne lésinant pas sur l'humour, que l'on peut aisément assimiler à cette force de résistance qu'ont les prisonniers, en action permanente dans l'élaboration de plans de fuite.
Le personnage de Holden (parfait) est un modèle d'écriture et de définition, tant il est finalement peu bavard et rare à l'écran, mais omniprésent de par sa marginalité, son individualisme, qui en font une figure isolée face au reste des captifs, figure de groupe, eux.
Otto Preminger dans le rôle du général allemand sadique est également jubilatoire avec son sourire narquois et son ton obséquieux.
Au final, un film intelligent, casse-gueule, plein de vie, parfaitement rythmé et au ton juste. Belle réussite.
Un très bon film, plus personnel qu'il n'y parait pour Wilder, avec un William Holden excellent, et une amusante évocation de Betty Grable, sans cesse évoquée durant le film.
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Re: Stalag 17 (Billy Wilder, 1953)
Stalag 17
8/10
Au sein du « Stalag 17 », un camp de prisonniers allemand, des soldats américains passent un hiver boueux, qu'ils égaillent comme ils le peuvent par une bonne humeur et une solidarité à toute épreuve. Mais, suite à une tentative d'évasion funeste, le soupçon d'une trahison vient gangrener la fraternité qui les unissait...
Dans le cinéma d'après-guerre, chacun avait sa façon de panser ses blessures. Billy Wilder a choisi la thérapie par le rire, en adaptant avec brio un succès de Broadway sur les oubliés du conflit: les prisonniers de guerre. Le traitement, d'emblée fantaisiste, du sujet peut déstabiliser dans un premier temps, mais l'humour se trouve finalement excellemment dosé (il faut dire que, délicieusement burlesques ou plutôt grivois, la plupart des gags font encore mouche aujourd'hui) au sein d'un scénario lui-même très bien ficelé. Wilder fait preuve d'un sens du rythme remarquable dans sa réalisation, son découpage, et son écriture toujours corrosive. Sans lourdeurs, quelques scènes plus graves nous rappellent que la guerre n'est pas toujours drôle (deux corps trahis gisant dans la boue, un officier torturé que l'on menace de déportation, les yeux hagards d'un soldat qui ne se remet pas de la boucherie dont il a été le témoin), puis la comédie reprend le pas... Derrière l'humour, point de patriotisme pesant, mais au contraire, une description relativement réaliste de l'organisation des camps (le désir d'évasion, les lettres et les colis, les fantasmes, la malnutrition, les divertissements improvisés, les petits trafics...) et un héros troublant, antipathique, qui fait le choix d'aller à contre-courant du mouvement général en s'affichant individualiste et opportuniste. Ce personnage étonnant, aussi clairvoyant que cynique, est interprété (à contrecoeur parait-il) par le très bon William Holden. Le rôle lui vaudra un oscar, le premier et le seul de sa carrière.
« Stalag 17 » est un film décidément déroutant mais toujours délicieux. Bien souvent oublié dans la filmographie de Billy Wilder, il mérite aujourd'hui d'être rangé sans scrupule sur nos étagères, entre « To be or not to be » de Lubistch et « Le dictateur » de Chaplin...
Dans le cinéma d'après-guerre, chacun avait sa façon de panser ses blessures. Billy Wilder a choisi la thérapie par le rire, en adaptant avec brio un succès de Broadway sur les oubliés du conflit: les prisonniers de guerre. Le traitement, d'emblée fantaisiste, du sujet peut déstabiliser dans un premier temps, mais l'humour se trouve finalement excellemment dosé (il faut dire que, délicieusement burlesques ou plutôt grivois, la plupart des gags font encore mouche aujourd'hui) au sein d'un scénario lui-même très bien ficelé. Wilder fait preuve d'un sens du rythme remarquable dans sa réalisation, son découpage, et son écriture toujours corrosive. Sans lourdeurs, quelques scènes plus graves nous rappellent que la guerre n'est pas toujours drôle (deux corps trahis gisant dans la boue, un officier torturé que l'on menace de déportation, les yeux hagards d'un soldat qui ne se remet pas de la boucherie dont il a été le témoin), puis la comédie reprend le pas... Derrière l'humour, point de patriotisme pesant, mais au contraire, une description relativement réaliste de l'organisation des camps (le désir d'évasion, les lettres et les colis, les fantasmes, la malnutrition, les divertissements improvisés, les petits trafics...) et un héros troublant, antipathique, qui fait le choix d'aller à contre-courant du mouvement général en s'affichant individualiste et opportuniste. Ce personnage étonnant, aussi clairvoyant que cynique, est interprété (à contrecoeur parait-il) par le très bon William Holden. Le rôle lui vaudra un oscar, le premier et le seul de sa carrière.
« Stalag 17 » est un film décidément déroutant mais toujours délicieux. Bien souvent oublié dans la filmographie de Billy Wilder, il mérite aujourd'hui d'être rangé sans scrupule sur nos étagères, entre « To be or not to be » de Lubistch et « Le dictateur » de Chaplin...
8/10
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Re:
Son dernier film aurait pu être la liste de schindler.Il s'est intéressé au sujet dès la parution du livre (en 83 ou 84), mais Spielberg avait déjà acheté les droits. (lu dans le livre de Cameron Crowe)Lylah Clare a écrit :D'accord à une exception près : malheureusement son dernier film, Buddy Buddy, qui malgré la présence de Jack Lemmon et de Walter Matthau, n'est pas terrible.
En ce qui concerne Papa Schulz, la série figure sous le titre de Stalag 13 consacré aux génériques de séries américaines édité par NewRose , datant d'une vingtaine d'années (?). Le livret précise que la série (enfin ses concepteurs) fut traînée devant les tribunaux pour plagiat du film de Wilder , et perdit le procès.
Dernière modification par riqueuniee le 7 avr. 13, 11:24, modifié 1 fois.