André de Toth (1913-2002)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Abdul Alhazred
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Abdul Alhazred »

Un avis que je trouve intéressant sur La rivière de nos amours, actuellement diffusé par l'Action Christine à Paris. Le billet porte également sur de Toth :
http://leclubdescinephilesincorrigibles ... mours.html

J'en profite pour faire la pub de ce blog récent, écrit par Gilles Cèbe (essentiellement connu de nos jours pour son ouvrage de référence sur Sergio Leone). Il démarre, je trouve, sur de bonnes bases, et je pense qu'il pourra intéresser plus d'un classikien :
http://leclubdescinephilesincorrigibles.blogspot.com/
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cinephage
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par cinephage »

Abdul Alhazred a écrit :Un avis que je trouve intéressant sur La rivière de nos amours, actuellement diffusé par l'Action Christine à Paris. Le billet porte également sur de Toth :
http://leclubdescinephilesincorrigibles ... mours.html
Merci pour ce billet intéressant, même si je n'y souscris pas tout à fait pour ma part. Il y a bien, à mon sens, un regard panthéiste dans l'approche de la nature de De Toth, soulignée par deux approches, celle de Kirk Douglas et celle du photographe, s'opposant tous deux à la démarche des militaires, qui, eux, l'ignorent totalement.
Et je trouve que cette notion de nature englobante est ici tout à fait pertinente, les personnages étant toujours inscrits dans un cadre naturel, tantôt spectaculaire, tantôt idyllique, mais toujours approchée avec un lyrisme qu'on trouve rarement dans les autres films de De Toth que j'ai pu voir. L'ouverture du film est à ce propos éclairante, et pour moi sans ambiguité, de même que certains très grands travellings embrassant l'intégralité du campement en extérieur (si ça ce n'est pas une façon d'inscrire l'ensemble de la population dans un même espace naturel !).

Par ailleurs, je trouve discutable la notion "du grand western" de de Toth, surtout si c'est pour évoquer un huis-clos qui tient autant du film noir que du western, sinon plus.

Pour conclure, à mon sens, s'il y a un film à évoquer désormais lorsque l'on parle de The indian fighter, mais plutôt en termes de postérité, c'est sans doute Avatar, autre film au discours pro-autochtone et panthéiste, dont l'intrigue est riche de nombreux points communs avec celle du film de de Toth...
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Lord Henry »

Autant je le rejoins à propos de La Rivière de Nos Amours, autant je ne partage pas son enthousiasme à propos d' Enfants de Salauds.
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cinephage
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par cinephage »

cinephage a écrit :L'ouverture du film est à ce propos éclairante, et pour moi sans ambiguité, de même que certains très grands travellings embrassant l'intégralité du campement en extérieur (si ça ce n'est pas une façon d'inscrire l'ensemble de la population dans un même espace naturel !).
J'indique ici un de ces plans en question, dont le propos d'inscrire l'homme au sein de la nature me parait pourtant assez lisible.



Cela dit, indépendamment de ce désaccord dans l'interprétation, c'est un blog intéressant, bien écrit et qui construit ses arguments, derrière lequel on sent le passionné. Une belle découverte. :D

EDIT : parcourant le blog, assez agréable à lire, je constate à quel point nos positions sont contraires, puisqu'il met en "film le plus honni de 2011" l'apollonide, qui est mon film préféré de l'année...
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par riqueuniee »

magobei a écrit :Vu la Chevauchée des bannis hier soir: comme la plupart d'entre vous, j'ai été vraiment séduit. C'est un magnifique western de neige, transcendé par le N&B, qui jette une lumière crépusculaire sur le genre: c'est la fin de l'open range (quelque part la fin du western), d'où une vision très pessimiste, noire. Dans sa passionnante interview, Tavernier dit que ce Day of the Outlaw est plus proche du film noir que du western classique, et je suis d'accord.
Je viens de voir le film, et je rejoins le clan des séduits. C'est épuré (décors très sobres, peu d'action), mais la tension et le suspense sont constants. Si le thème n'est pas hyper-original, le traitement l'est, notamment dans la dernière partie (celle qui justifie le titre français). Et, en effet, c'est plus proche, dans l'ambiance, du film noir que du western (impression renforcée par le jeu de Ryan).
Très belle découverte.
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Jeremy Fox
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Jeremy Fox »

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Femme de feu (Ramrod, 1947) de André de Toth
MGM


Avec Joel McCrea, Veronica Lake, Don DeFore, Donald Crisp, Preston Foster, Arleen Whelan, Lloyd Bridges, Charles Ruggles
Scénario : Jack Moffitt, C. Graham Baker & Cecile Kramer d’après une histoire de Luke Short
Musique : Adolph Deutsch
Photographie : Russel Harlan (Noir et blanc)
Un film produit par Harry Sherman pour Enterprise Productions


Sortie USA : 02 mai 1947

Ramrod est le premier western du cinéaste André De Toth ; au vu de cet essai pourtant très intéressant sur le papier, les spectateurs de l’époque ont du avoir du mal à imaginer que le cinéaste allait devenir un des représentants les plus enthousiasmants du genre quelques années plus tard. Il faudra d’ailleurs ensuite attendre quatre ans avant qu’il en réalise un deuxième, le très remuant Le Cavalier de la mort (Man in the Saddle), qui marquait dans le même temps le début de son excellente collaboration avec Randolph Scott. Né en Hongrie en 1912, fils d’un officier des Hussards, André De Toth entre dans l’industrie cinématographique en 1931. Touche-à-tout, il sera tour à tour scénariste, monteur, acteur puis assistant réalisateur. En 1939, expatrié en Angleterre après avoir assisté à l’invasion de la Pologne, on le voit au générique d’œuvres de Zoltan Korda telles que Le Voleur de Bagdad. Il gagne ensuite les USA où il débute en conduisant des camions avant d’être de nouveau engagé par un autre réfugié, le même Korda qui le place réalisateur de seconde équipe sur Le Livre de la jungle. Il devient cinéaste attitré dès l’année suivante se spécialisant dans les films de genre, aussi à l’aise dans l’aventure, les thrillers ou les films d’espionnage. En 1943, il réalise un film remarquable et sacrément courageux pour l’époque, un des plus puissants pamphlets antinazi qui ait été tourné, None Shall Escape, d’une lucidité telle qu’il prévoyait le procès de Nuremberg.

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1870 dans une petite ville de l'Utah. Dave Nash (Joel McCrea) travaille pour Walt Shipley (Ian MacDonald), éleveur de moutons en guerre contre Ben Dickason (Charles Ruggles) et Frank Ivey (Preston Foster), deux ranchers puissants et autoritaires qui ne souhaitent pas partager leurs pâturages avec un vulgaire 'Sheepman'. La rivalité entre les deux clans n’est pas si simple à gérer puisque la fille de Ben, Connie (Veronica Lake), s’est amourachée de Walt, l’ennemi de son père, alors que ce dernier lui destinait son partenaire Frank Ivey pour époux. Un soir, humilié par le camp adverse, Walt préfère quitter la partie, abandonnant ses terres et sa ‘fiancée’. Mais Connie, blessée dans son amour-propre, décide de poursuivre le combat ; pour tenir tête à son père et à son promis, elle engage Dave qui, à son tour embauche ami Bill Schell (Don DeFore) pour lui prêter main forte. Alors que Dave avait dans l’idée pour arriver à ses fins de ne pas utiliser la violence, il va néanmoins se retrouver au centre d’un combat sans merci et sans scrupules au cours duquel les deux clans vont s’entredéchirer causant morts sur morts. Même le shérif Jim Crew (Donald Crisp) ne pourra rien y faire…

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En 1947, celui que l’on allait appeler le 4ème borgne d’Hollywood, réalisait un vieux rêve, celui de tourner un western en décors naturels (ici l’Utah) au sein duquel une femme serait le moteur de l’intrigue. C’est John Ford qui devait se charger de mettre en scène cette histoire de Luke Short (plus tard, auteur adapté avec plus de réussite au travers d’autres westerns tels Coroner Creek (Ton heure a sonné) de Ray Enright, Station West (La Cité de la peur) de Sidney Lanfield, Blood on the Moon (Ciel rouge) de Robert Wise ou Ambush (Embuscade) de Sam Wood). Mais préoccupé par le tournage de La Poursuite infernale (My Darling Clementine), Ford suggère à la production (un nouveau studio nommé Enterprise) le nom d’André de Toth à qui il cède la place en lui faisant entièrement confiance ; le jeune cinéaste hérita du casting prévu au départ et d'une intrigue complexe. Il eut aussi la chance de pouvoir faire tourner son épouse d’alors, Veronica Lake, qui n’aura plus d’autres occasions par la suite de jouer dans un western.

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Comme bon nombre de westerns tournés à partir du milieu des années 40, Ramrod a tendance à loucher du côté du film noir en reprenant quelques-uns de ses codes, son atmosphère et, tout à fait logiquement, sa noirceur. L'histoire de départ contenait de très nombreux éléments intéressants notamment dans les relations entre les personnages, et surtout l'amitié liant Dom DeFore et Joel McCrea. Beaucoup d'autres très bonnes intentions que l'on sent tout du long à la vision du film sans que jamais la mayonnaise n'arrive à prendre ; c'est d'autant plus rageant que l'intrigue originale (avec cette femme à la tête d'un des deux camps adverses, une ambigüité chez quasiment tous les personnages...) aurait très bien pu accoucher d'un grand et beau western si l'écriture des trois scénaristes n'avait pas été aussi catastrophique à l'instar des dix premières minutes. Alors que nous en sommes en tout début de film, nous avons la désagréable impression d'en avoir loupé plus de la moitié tellement la mise en place s'avère inutilement obscure, complexe et, pour tout dire, quasiment incompréhensible à la première vision. Les dialogues sont truffés de noms de personnages que nous n'avons pas encore eu le temps de connaître ou même de voir à l'écran ; on se perd ainsi dès le prologue dans les méandres alambiqués d'une intrigue qui est pourtant, à l'étudier de plus prêt, claire comme de l'eau de roche.

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Le manque de rigueur du scénario se poursuivra tout du long, le résultat étant la quasi impossibilité de s'attacher à des personnages peu étoffés et à ce qui leur arrive. Au travers de cette ronde ininterrompue de violence et de morts, il y avait pourtant matière à se retrouver devant un second Duel au soleil. Jugez plutôt ! Connie est une femme ayant assistée toute sa vie à la faiblesse d'un père dominé par celui qu'il lui destine pour époux. Quand l'homme qu'elle aime abandonne la lutte pour les terres et la vie de couple, elle ne se démonte pas et entre en guerre contre le clan de son père. "From now on, I'm going to make a life of my own. And, being a woman, I won't have to use guns." Cela devient pour elle une obsession que de gagner ce combat quitte à faire tuer des innocents et, pour arriver à ses fins, sans avoir peur d'utiliser ses charmes auprès du plus grand nombre. Ce qui ne l'empêche pas de temps à autre d'avoir des problèmes de conscience. Sur le papier, un personnage bougrement riche et intéressant comme la plupart de ceux qui gravitent autour d'ailleurs : le shérif (Charles Ruggles, plus habitué à tourner dans des comédies), le 'Ramrod' (l'intendant) interprété par Joel McCrea, son ami par Don DeFore ou encore l'adversaire que joue l'excellent Preston Foster. Malheureusement à l'écran, les personnages ne brillent pas par leur charisme, pas plus que les comédiens du coup.

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Veronica Lake n'est guère convaincante avec quasiment une expression de visage unique tout au long du film ; en tout cas, nous sommes loin de la femme de feu annoncée par le titre français. Au sein de ce casting pourtant prestigieux, seul Don DeFore tire son épingle du jeu et arrive à nous émouvoir. La séquence de sa mort est d'ailleurs un superbe moment de mise en scène ; dommage que la traque qui a précédé ait été interminable sans que ce ne soit justifié, la séquence dans son ensemble n'étant pas plus importante qu'une autre. Toujours ce manque de rigueur du scénario qui fait se suivre avec à coups hachés des séquences trop distendues ou trop brèves, le tout accompagné d'une musique envahissante, de dialogues opaques et de beaux extérieurs naturels pas forcément bien mis en valeurs. Un western qui avait tout pour plaire mais qui se révèle au final assez terne et sans âme. Nous y trouvons néanmoins quelques fabuleuses séquences comme le splendide premier plan, long travelling savant, figure de style qui deviendra la marque de fabrique du cinéaste. Et puis, superbe photographie de Russel Harlan ! N'empêche que la déception a été à la hauteur de l'attente.

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Mais tout le monde n’est pas de cet avis, bien au contraire ; Martin Scorsese ou Bertrand Tavernier ne tarissent pas d’éloges à son égard. Le premier le considère même comme étant "un western cynique et macabre, qui conserve une fraîcheur étonnante". En lisant ceci, j'ai l'impression de ne pas avoir vu le même film (visionné deux fois de suite) mais le mieux est de vous faire votre propre opinion afin de savoir dans quel camp vous allez vous ranger car l'édition de ce film est quand même une sacré aubaine pour tous les amateurs de westerns qui attendaient depuis très longtemps de pouvoir enfin découvrir ce Ramrod devenu très rare avant sa 'résurrection' fin 2011 au festival Lumière.
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Flavia
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Flavia »

riqueuniee a écrit :
magobei a écrit :Vu la Chevauchée des bannis hier soir: comme la plupart d'entre vous, j'ai été vraiment séduit. C'est un magnifique western de neige, transcendé par le N&B, qui jette une lumière crépusculaire sur le genre: c'est la fin de l'open range (quelque part la fin du western), d'où une vision très pessimiste, noire. Dans sa passionnante interview, Tavernier dit que ce Day of the Outlaw est plus proche du film noir que du western classique, et je suis d'accord.
Je viens de voir le film, et je rejoins le clan des séduits. C'est épuré (décors très sobres, peu d'action), mais la tension et le suspense sont constants. Si le thème n'est pas hyper-original, le traitement l'est, notamment dans la dernière partie (celle qui justifie le titre français). Et, en effet, c'est plus proche, dans l'ambiance, du film noir que du western (impression renforcée par le jeu de Ryan).
Très belle découverte.
Très contente de lire vos avis :D Film très original, très sombre, pour ma part un chef d'oeuvre. Film du mois sans hésitation.
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Jeremy Fox
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Jeremy Fox »

Flavia a écrit :
riqueuniee a écrit : Je viens de voir le film, et je rejoins le clan des séduits. C'est épuré (décors très sobres, peu d'action), mais la tension et le suspense sont constants. Si le thème n'est pas hyper-original, le traitement l'est, notamment dans la dernière partie (celle qui justifie le titre français). Et, en effet, c'est plus proche, dans l'ambiance, du film noir que du western (impression renforcée par le jeu de Ryan).
Très belle découverte.
Très contente de lire vos avis :D Film très original, très sombre, pour ma part un chef d'oeuvre.
Oui, pas très loin en effet me concernant aussi.

Mais si un éditeur pouvait avoir la bonne idée de sortir son plus grand western à mon avis : The Bounty Hunter (Terreur à l'Ouest) avec Randolph Scott. :idea:
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Flavia
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Flavia »

Très bonne idée :mrgreen: Randolph Scott 8)
daniel gregg
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par daniel gregg »

Jeremy Fox a écrit :
* Femme de feu (Ramrod) : André de Toth 1947 : 1/10
Ah oui quand même ! :lol:
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Jeremy Fox
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Jeremy Fox »

De Toth reste néanmoins l'un de mes réalisateurs de série B préférés ; sur 11 westerns, seuls 3 que je n'aime pas du tout : Ramrod, The Last of Comanches et Les Massacreurs du Kansas

En revanche, gros coups de cœur pour La Mission du Commandant Lex (G. Cooper), Terreur à l'Ouest (R. Scott), La rivière de nos amours (K. Douglas) et La Chevauchée des Bannis (R. Ryan).

Et ses autres très bons opus : Le cavalier traqué (R. Scott), Le Cavalier de la mort (R. Scott), La Trahison du Capitaine Porter (R. Scott)

Puis le plaisant Carson City (R. Scott)

Voilà résumé la filmo westernienne du monsieur : Bref, bilan très positif !
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Flavia »

Le cavalier de la mort (Man in the Saddle) - André De Toth - 1951
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Owen Merritt (Randolph Scott) petit fermier taciturne avale son orgueil quand Laurie Bidwell (Joan Leslie), la femme qu'il aime, se marie avec Will Isham (Alexander Knox) riche propriétaire terrien. Celui-ci qui est d'une jalousie maladive fait le serment de ruiner son rival et engage des hommes pour attaquer son rantch. Owen Merritt décide de rendre les coups.

Le Cavalier de la mort est un des six westerns que Randolph Scott tourna sous la direction d'André de Toth : ce film est agréable à voir pour la présence nonchalante de Randolph Scott et par une mise en scène relevée d'André De Toth. Il sait filmer, et il le prouve à plusieurs reprises, tentant des audaces comme la fusillade dans le saloon plongé dans le noir. Les acteurs sont excellents, Randolph Scott apporte son charisme et sa prestance dans le rôle de ce fermier qui subit les assauts répétés des hommes de main de Isham, face à lui Alexander Knox excelle en méchant rongé par la jalousie.
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Ce western se regarde sans déplaisir, et c'est là l'essentiel :D
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Jeremy Fox
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par Jeremy Fox »

Le test du zone 2 de Ramrod édité par Wild Side dans sa collection les introuvables
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par monk »

La mission du commandant Lex

Semi déception après les avis vraiment positifs glanés ici et là sur le forum. C'est un film tout à fait correct, avec son lot de retournements malins, pas de temps morts et une mise en scène dynamique et efficcasse.Ni chiant ni pénible, je ne me suis que peu senti concerné, trouvant Gary Cooper peu impliqué (trop à l'aise justement ?) et si les twists sont bien vus et bien amenés, ils ne m'ont pas parus terriblement surprenants, peut être parce que le titre français annonce un peu la couleur.
C'est bien fait, peut être un peu trop rapide (pour une fois...), mais à mon humble avis, ça ne dépasse pas le stade du divertissement, là où j'attendais quelque chose de plus fort. Je ne pense pas le garder.
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AtCloseRange
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Re: André de Toth (1912-2002)

Message par AtCloseRange »

L'Homme au Masque de Cire
Oserais-je dire que c'est presque moins bon que son "remake" (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs)?
Vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Quand Vincent Price n'est pas à l'écran (et c'est pas mal le cas dans la première partie), on s'ennuie beaucoup.
On a droit à du jocari et à du french cancan pour mettre en avant la 3d...
Je ne sauve guère que l'incendie initial avec la fonte des statues qui fait toujours son effet.
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