Vincente Minnelli (1903-1986)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010

Message par Jeremy Fox »

Donatien-Aldonze a écrit :Je suis d'accord avec toi, je trouve que la réputation peu flatteuse que traine ce film est un peu injuste. Pour ma part, je le trouve supérieur au diptyque du "Père de la marié" .
Sa réputation n'est pas aussi mauvaise que vous semblez le dire (la plupart de ce que j'en ai lu est plutôt flatteur au contraire) et je le trouve également bien plus réussi que le diptyque avec Spencer Tracy
Julien Léonard
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Donatien-Aldonze a écrit :Je suis d'accord avec toi, je trouve que la réputation peu flatteuse que traine ce film est un peu injuste. Pour ma part, je le trouve supérieur au diptyque du "Père de la marié" .
Sa réputation n'est pas aussi mauvaise que vous semblez le dire (la plupart de ce que j'en ai lu est plutôt flatteur au contraire) et je le trouve également bien plus réussi que le diptyque avec Spencer Tracy
Personnellement, je trouve Designing woman réellement enthousiasmant. Un petit chef-d'oeuvre même, oserais-je dire... :)
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Jeremy Fox
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010

Message par Jeremy Fox »

Julien Léonard a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
Sa réputation n'est pas aussi mauvaise que vous semblez le dire (la plupart de ce que j'en ai lu est plutôt flatteur au contraire) et je le trouve également bien plus réussi que le diptyque avec Spencer Tracy
Personnellement, je trouve Designing woman réellement enthousiasmant. Un petit chef-d'oeuvre même, oserais-je dire... :)
J'oserais de même d'autant plus que je suis habituellement assez difficile concernant la comédie.
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Sybille
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Re: Notez les films naphtas - Mars 2010

Message par Sybille »

Kevin95 a écrit :Designing Woman (Vincente Minnelli) Image
J'aime plutôt bien ce Minnelli moi aussi.
(le gag du chien est affligeant et répété assez souvent)
Dans Designing woman, il y a ce caniche géant. Et dans The courtship of Eddie's father, Glenn Ford a également affaire à un chien encombrant (je crois que c'est un de la même race, mais en taille mini). En tout cas aussi horrible l'un que l'autre. :o
Nestor Almendros
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Nestor Almendros »

THE ET SYMPATHIE (1956)

Cela m'a fait très plaisir de revoir ce film, d'abord parce que cela faisait un bon moment que je n'avais pas revu de Minnelli et qu'il est toujours agréable de replonger dans son oeuvre, ensuite parce que j'avais envie de le revoir depuis longtemps (car découvert dans les 90's - déjà - au Cinéma de Minuit ) et que l'occasion était trop belle (malgré un master tout moisi de chez moisi: ce n'est pas une rareté pour rien, malgré le nom illustre de son réalisateur).

J'ai apprecié le film, pourtant je ne peux m'empêcher d'être quelque peu mitigé dans mon appréciation. D'un côté l'histoire se révèle très audacieuse pour l'époque. Elle n'hésite pas à montrer une société intolérante aux valeurs caduques et instrumentalisées. Ce campus est sans histoire, la vie de ces élites y suit tranquillement son cours, pourtant derrière ce vernis respectable se cachent des mentalités réductrices et arriérées. Avant même d'aborder des thèmes comme l'homosexualité, le film traite du rejet de la différence. Il se trouve que le catalyseur du malaise est la virilité, argument majeur de l'éducation masculine, de celle qui conduit le monde et lui dicte ses lois. Le scénario s'attaque à quelque chose proche du tabou, de l'inavouable, de l'honteux, en choisissant de condamner les "signes extérieurs" de cette norme acceptée (jurons, démonstration de puissance, activités sportives, etc.) au détriment d'une qualité tout aussi honorable mais indigne chez un homme: la sensiblité. Le film transmet assez bien la force de la pression sociale, la fragilité d'une réputation à double tranchant, la difficulté de s'assumer au sein d'un monde cloisonné, et finalement le peu de place réellement occupé par la liberté individuelle. Beaucoup de choses intéressantes, pertinentes, courageuses.

D'un autre côté, je remarque quand même quelques défauts qui m'auront plus ou moins gênés. D'abord: un certain manque de subtilité dans les arguments, un trait assez grossier pour bien faire comprendre les enjeux. C'est excusé par le traitement de l'époque et la sensibilité du sujet, contrebalancé par une histoire qui est finalement beaucoup moins manichéenne qu'anticipée. Toutefois j'ai trouvé que l'imagination du spectateur n'était pas suffisamment sollicitée. Il y a bien quelques points sujets à débats mais peut-être pas suffisamment. Je pense notamment au personnage de Leif Erickson, le mari viril qui délaissera sa femme pour passer son temps avec ses élèves... garçons. Si l'homosexualité n'est pas traitée à travers ce personnage (pour qui ce ne sera jamais une alternative), le fait qu'il puisse être une sorte d'homosexuel refoulé qui ne trouve finalement son équilibre que dans l'environnement d'hommes jeunes est déjà quelque chose de plus intéressant. Peu d'indices vont dans ce sens mais la volonté de souffler l'hypothèse aux oreilles du spectateur est, pour moi, évidente.
Malgré une mise en scène délicate, je regrette un détachement trop limité du film par rapport à sa source théatrale. L'adaptation est plutôt honnête mais on sort trop rarement du canevas formel classique (longues scènes dialoguées entre deux ou trois personnes, dans une pièce ou un seul lieu).

Par contre, j'ai apprecié la fin du film et le travail de Minnelli sur les 2-3 dernières séquences: la scène de la forêt et la lecture de la lettre dans le jardin. A ces moments-là, par les cadres, la lumière et l'ambiance, Minnelli insuffle une sorte de magie, de presque surnaturel qui m'a rappelé BRIGADOON (de loin car je connais très mal le film). Et surtout, le film prend un nouvel essor, se découvre un nouvel angle aux yeux du spectateur. Dans ses dernières minutes, en écoutant le texte de la lettre, on réalise que le vrai sujet n'était peut-être pas celui que l'on croyait: ce n'est plus seulement le récit d'une injustice mais l'histoire d'une relation amoureuse brève, intense, et sans lendemain. L'histoire d'une initiation à la vie, avec ses joies et ses difficultés
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par francesco »

J'ai revu le film par hasard également et je suis d'accord sur tout, en particulier sur la beauté chimérique des dernières séquences.

En fait je réagis surtout parce que je n'avais jamais réalisé qu'une des intrigues de La Dernière séance (1971) se calquait d'une certaine manière sur la relation Kerr/Kerr dans le film de Minnelli (il faudrait lire le roman qui en est à l'origine). Et justement l'indifférence du mari (également prof de sport) qui est encore beaucoup plus profonde que dans Thé et sympathie (dans ce scénario ils ont au moins un passé et des échanges) se lit plus facilement comme une preuve de son homosexualité, à mon sens. (C'est explicitement dit par Cloris Leachman dans les bonus du DVD d'ailleurs, je crois.)

Suis-je le seul à avoir pensé à ça ?
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Jack Carter »

j'aurai plus de chances içi, peut-etre :lol:

je cherche quelqu'un pouvant me faire une copie de Thé ou Sympathie passé en vo au cinema de minuit il y a quelques semaines.

merci :)

edit : c'est bon, merci à la personne qui se reconnaitra :wink:
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Federico »

francesco a écrit :J'ai revu le film par hasard également et je suis d'accord sur tout, en particulier sur la beauté chimérique des dernières séquences.

En fait je réagis surtout parce que je n'avais jamais réalisé qu'une des intrigues de La Dernière séance (1971) se calquait d'une certaine manière sur la relation Kerr/Kerr dans le film de Minnelli (il faudrait lire le roman qui en est à l'origine). Et justement l'indifférence du mari (également prof de sport) qui est encore beaucoup plus profonde que dans Thé et sympathie (dans ce scénario ils ont au moins un passé et des échanges) se lit plus facilement comme une preuve de son homosexualité, à mon sens. (C'est explicitement dit par Cloris Leachman dans les bonus du DVD d'ailleurs, je crois.)

Suis-je le seul à avoir pensé à ça ?
Je sais que c'est complètement idiot mais Minnelli en a peut-être ri lui-même : le scénariste de quelques-uns de ses derniers films s'appelait John Gay... Bon, plus sérieusement, Minnelli est un géant. Je m'aperçois que je n'ai encore pas vu certains des films cités dans ce topic mais respect à l'homme qui a tourné tant de merveilles et si je devais en mettre un un peu au-dessus des autres, je choisirais le bouleversant Comme un torrent.
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par nobody smith »

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Étant un grand fan du travail de Van Gogh, j’ai trouvé dans ce lust for life un moyen parfait pour découvrir mon premier Vincente Minnelli. De manière assez prévisible, je reprocherais au film son académisme. Une impression laissée par un Kirk Douglas qui fait du Kirk Douglas et pas vraiment une véritable interprétation du peintre (ce qui ne me gène pas outre mesure vu mon appréciation de l’acteur) mais pas seulement. Rien dans le film ne cherche foncièrement à déranger ou bousculer émotionnellement le spectateur. Au contraire, on le ménage et le film ne se cherche aucunement à faire une plongée traumatisante dans l’esprit du peintre. On parle forcément de la violence mais on n’illustre pas forcément celle-ci avec la hargne qu’elle nécéssiterait. Qu’importe ce caractère polissé cela dit car le film se montre digne de son titre français : il est passionnée. Minnelli livre un œuvre qui distille à chaque seconde une passion pour la recherche artistique qui ne peut que toucher. Son exploration du processus créatif est ainsi captivante et la mise en scène est resplendissante avec un travail éblouissant sur les couleurs. Pour une première approche de Minnelli, je trouve donc le résultat fort encourageant (je dois d'ailleurs avouer que j’étais septique au départ à cause d'extraits pas particulièrement enthousiasmants de ses comédies musicales).
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Jeremy Fox »

nobody smith a écrit :(je dois d'ailleurs avouer que j’étais septique au départ à cause d'extraits pas particulièrement enthousiasmants de ses comédies musicales).
... Qui font pourtant partie des plus enthousiasmantes jamais réalisées :wink:
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Federico »

nobody smith a écrit :Image

Étant un grand fan du travail de Van Gogh, j’ai trouvé dans ce lust for life un moyen parfait pour découvrir mon premier Vincente Minnelli. De manière assez prévisible, je reprocherais au film son académisme. Une impression laissée par un Kirk Douglas qui fait du Kirk Douglas et pas vraiment une véritable interprétation du peintre (ce qui ne me gène pas outre mesure vu mon appréciation de l’acteur) mais pas seulement. Rien dans le film ne cherche foncièrement à déranger ou bousculer émotionnellement le spectateur. Au contraire, on le ménage et le film ne se cherche aucunement à faire une plongée traumatisante dans l’esprit du peintre. On parle forcément de la violence mais on n’illustre pas forcément celle-ci avec la hargne qu’elle nécessiterait. Qu’importe ce caractère policé cela dit car le film se montre digne de son titre français : il est passionnée. Minnelli livre un œuvre qui distille à chaque seconde une passion pour la recherche artistique qui ne peut que toucher. Son exploration du processus créatif est ainsi captivante et la mise en scène est resplendissante avec un travail éblouissant sur les couleurs. Pour une première approche de Minnelli, je trouve donc le résultat fort encourageant (je dois d'ailleurs avouer que j’étais septique au départ à cause d'extraits pas particulièrement enthousiasmants de ses comédies musicales).
Je l'ai revu l'autre jour et le seul point qui achoppe un peu et dans lequel Minnelli est tombé parce que ça fait partie des règles hollywoodiennes du biopic*, c'est d'avoir calqué l'apparence de Kirk Douglas sur l'imagerie populaire du peintre. Mais il faut reconnaître que Douglas est littéralement habité. En Gauguin, Anthony Quinn n'est pas mal non plus et pour ce qui est de la mise en scène et de la palette de couleurs, Minnelli nage dans son élément.
Ceci dit, je préfèrerai toujours The Moon and Sixpence d'Albert Lewin (avec George Sanders en Gauguin, même si il ne porte pas ce nom, c'est bien de lui qu'il s'agit) et l'insurpassable Van Gogh de Pialat.
Puisque nobody smith apprécie (?) le jeu de Kirk Douglas, qu'il se jette au plus vite sur le fabuleux diptyque minnellien Les ensorcelés / 15 jours ailleurs, films d'une puissance rare.

(*) En exemple parfait du "je n'ai pas besoin de me faire la tête de mon personnage pour être lui", il faut absolument voir la performance hors-concours de Philippe Clévenot en Louis Jouvet dans le sublime Elvire Jouvet 40 de Benoît Jacquot (1986).
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par nobody smith »

Jeremy Fox a écrit :
nobody smith a écrit :(je dois d'ailleurs avouer que j’étais septique au départ à cause d'extraits pas particulièrement enthousiasmants de ses comédies musicales).
... Qui font pourtant partie des plus enthousiasmantes jamais réalisées :wink:
ça date un peu dans mes souvenirs, j'avais trouvé que ça avait l'air un peu cucul :oops:
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Jeremy Fox »

nobody smith a écrit :
Jeremy Fox a écrit :
... Qui font pourtant partie des plus enthousiasmantes jamais réalisées :wink:
ça date un peu dans mes souvenirs, j'avais trouvé que ça avait l'air un peu cucul :oops:
C'est clair qu'au départ il faut accepter les conventions, le ton et le style du genre afin de pouvoir les apprécier (mais c'est valable pour les autres genres d'ailleurs) ; et pourtant celles de Minnelli sont peut-être les plus adultes.
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Watkinssien
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par Watkinssien »

nobody smith a écrit :Image

De manière assez prévisible, je reprocherais au film son académisme. [...] la mise en scène est resplendissante avec un travail éblouissant sur les couleurs.
Cela semble paradoxal, même si je comprends que tu parles de l'approche scénaristique du film. Parce que la mise en scène (pour laquelle a participé George Cukor, d'ailleurs), comme tu le soulignes d'ailleurs, est tout sauf académique. Un traitement lyrique et mélodramatique somptueux qui atteint une beauté constante.

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bronski
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Re: Vincente Minnelli (1903-1986)

Message par bronski »

Le film repasse dans trois-quarts d'heure :o Il est en VO j'espère (sur le canal TNT j'entends).
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