François Truffaut (1932-1984)

[odelay]

Virus Cannibal de Truffaut ?

[tchi-tcha]

Virus Cannibal de Truffaut ?

Mon Top 5 Bruno Trufault :
1. Le Dernier Métro de l'Apocalypse
2. Tirez sur le Zombie
3. Emanuelle et Jules et Jim
4. Le Crocodile du Mississipi
5. La Salope d'à côté (si quelqu'un possède un enregistrement télé VHS avec le logo d'époque )

Sinon, plus sérieusement, j'aurai du mal à suivre mes petits camarades qui trouvent des qualités à Fahrenheit 451, certainement le film que j'aime le moins de Truffaut (qu'en fait j'aime tellement peu que je n'en sauverai que la musique de Bernard Hermann).

Pour sa défense, j'avais déjà connaissance de la faible réputation du film (Truffaut qui réalise un mauvais film anglais pour prouver par l'exemple que le cinéma anglais n'existe pas), je partais donc avec un a priori négatif. Avoir lu le roman avant n'a pas aidé non plus (du tout). Cheap et chiant, pour être brutal, un film de SF fait par un mec qui n'a guère d'affinités avec le genre.

(c'était tchi-tcha qui fait son The Eye Of Doom )

[Telmo]

Virus Cannibal de Truffaut ?

Tout comme Le dernier métro est de Bruno Mattei.

[TheDeerHunter]

Virus Cannibal de Truffaut ?

Mon Top 5 Bruno Trufault :
1. Le Dernier Métro de l'Apocalypse
2. Tirez sur le Zombie
3. Emanuelle et Jules et Jim
4. Le Crocodile du Mississipi
5. La Salope d'à côté (si quelqu'un possède un enregistrement télé VHS avec le logo d'époque )

Sinon, plus sérieusement, j'aurai du mal à suivre mes petits camarades qui trouvent des qualités à Fahrenheit 451, certainement le film que j'aime le moins de Truffaut (qu'en fait j'aime tellement peu que je n'en sauverai que la musique de Bernard Hermann).

Pour sa défense, j'avais déjà connaissance de la faible réputation du film (Truffaut qui réalise un mauvais film anglais pour prouver par l'exemple que le cinéma anglais n'existe pas), je partais donc avec un a priori négatif. Avoir lu le roman avant n'a pas aidé non plus (du tout). Cheap et chiant, pour être brutal, un film de SF fait par un mec qui n'a guère d'affinités avec le genre.

(c'était tchi-tcha qui fait son The Eye Of Doom )

Alors toi, attention! Je vais défoncer ta gueule de cinéaste! Tu n'aurais pas du!! Il ne faut jamais me provoquer!

[VitoCorleone]

Virus Cannibal de Truffaut ?

Mon Top 5 Bruno Trufault :
1. Le Dernier Métro de l'Apocalypse
2. Tirez sur le Zombie
3. Emanuelle et Jules et Jim
4. Le Crocodile du Mississipi
5. La Salope d'à côté (si quelqu'un possède un enregistrement télé VHS avec le logo d'époque )

Sinon, plus sérieusement, j'aurai du mal à suivre mes petits camarades qui trouvent des qualités à Fahrenheit 451, certainement le film que j'aime le moins de Truffaut (qu'en fait j'aime tellement peu que je n'en sauverai que la musique de Bernard Hermann).

Pour sa défense, j'avais déjà connaissance de la faible réputation du film (Truffaut qui réalise un mauvais film anglais pour prouver par l'exemple que le cinéma anglais n'existe pas), je partais donc avec un a priori négatif. Avoir lu le roman avant n'a pas aidé non plus (du tout). Cheap et chiant, pour être brutal, un film de SF fait par un mec qui n'a guère d'affinités avec le genre.

(c'était tchi-tcha qui fait son The Eye Of Doom )

Il ne faut pas regarder fahrenheit par ce prisme de la SF, sinon forcément vous n'y trouverez pas votre compte et vous serez déçu ! Comme l'a souvent dit Truffaut dans ses interviews, le personnage principal du film est le Livre, filmé sous toutes les coutures. Il faut voir ce film comme l'hommage aux livres d'un homme qui aime les livres. Ni plus ni moins.
Je continuerai donc toujours à défendre ce film, bien qu'il ne soit pas mon Truffaut préféré.

[tchi-tcha]

Alors toi, attention! Je vais défoncer ta gueule de cinéaste! Tu n'aurais pas du!! Il ne faut jamais me provoquer!

Tu frapperais un autre amoureux de Brigadoon ?
Je mets les pieds où je veux, Little John, et c'est souvent dans mes chaussures.
(citation approximative)

Bref...

Il y a des films de Truffaut que j'aime toujours autant (comme Tirez sur le Pianiste, La Peau Douce ou Vivement Dimanche), mais c'est finalement un cinéaste vers lequel je reviens assez peu.

J'aime toujours aussi peu les films qui ne m'emballaient pas en les découvrant (La Mariée..., La Sirène..., Adèle H, Le Dernier Métro qui m'ennuie et ne m'a jamais touché), ce qui n'est pas forcément une surprise. Je reste cohérent avec moi-même, on va dire.
Par contre, la vraie surprise avait été de méchamment réviser à la baisse Jules et Jim, et j'ai du mal à m'expliquer pourquoi. Et je me rends compte que la figure du Truffaut passeur cinéphile est plus importante pour moi que son œuvre de réalisateur, finalement.

(Du coup, j'hésite entre revoir La Nuit Américaine ou me contenter d'en garder le souvenir - et la musique - en tête...)

Pour finir, et pour revenir à Fahrenheit 451, VitoCorleone a sans doute raison, c'est beaucoup plus un hommage aux livres par un amoureux des livres qu'un strict film de SF.

Vous faites chier, là, vous me donnez envie de le revoir

[TheDeerHunter]

Alors toi, attention! Je vais défoncer ta gueule de cinéaste! Tu n'aurais pas du!! Il ne faut jamais me provoquer!

Tu frapperais un autre amoureux de Brigadoon ?
Je mets les pieds où je veux, Little John, et c'est souvent dans mes chaussures.
(citation approximative)

Bref...

Il y a des films de Truffaut que j'aime toujours autant (comme Tirez sur le Pianiste, La Peau Douce ou Vivement Dimanche), mais c'est finalement un cinéaste vers lequel je reviens assez peu.

J'aime toujours aussi peu les films qui ne m'emballaient pas en les découvrant (La Mariée..., La Sirène..., Adèle H, Le Dernier Métro qui m'ennuie et ne m'a jamais touché), ce qui n'est pas forcément une surprise. Je reste cohérent avec moi-même, on va dire.
Par contre, la vraie surprise avait été de méchamment réviser à la baisse Jules et Jim, et j'ai du mal à m'expliquer pourquoi. Et je me rends compte que la figure du Truffaut passeur cinéphile est plus importante pour moi que son œuvre de réalisateur, finalement.

(Du coup, j'hésite entre revoir La Nuit Américaine ou me contenter d'en garder le souvenir - et la musique - en tête...)

Pour finir, et pour revenir à Fahrenheit 451, VitoCorleone a sans doute raison, c'est beaucoup plus un hommage aux livres par un amoureux des livres qu'un strict film de SF.

Pour finir, je vais te défoncer! Je te l"ai dit, faut pas y aller et tu y es es allé. Il est bientôt 3h donc
j"ai une mega flemme. Mais tu as une place de choix! Dans quelques heures....

Vous faites chier, là, vous me donnez envie de le revoir

[TheDeerHunter]

Tu frapperais un autre amoureux de Brigadoon ?
Je mets les pieds où je veux, Little John, et c'est souvent dans mes chaussures.
(citation approximative)

Bref...

Il y a des films de Truffaut que j'aime toujours autant (comme Tirez sur le Pianiste, La Peau Douce ou Vivement Dimanche), mais c'est finalement un cinéaste vers lequel je reviens assez peu.

J'aime toujours aussi peu les films qui ne m'emballaient pas en les découvrant (La Mariée..., La Sirène..., Adèle H, Le Dernier Métro qui m'ennuie et ne m'a jamais touché), ce qui n'est pas forcément une surprise. Je reste cohérent avec moi-même, on va dire.
Par contre, la vraie surprise avait été de méchamment réviser à la baisse Jules et Jim, et j'ai du mal à m'expliquer pourquoi. Et je me rends compte que la figure du Truffaut passeur cinéphile est plus importante pour moi que son œuvre de réalisateur, finalement.

(Du coup, j'hésite entre revoir La Nuit Américaine ou me contenter d'en garder le souvenir - et la musique - en tête...)

Pour finir, et pour revenir à Fahrenheit 451, VitoCorleone a sans doute raison, c'est beaucoup plus un hommage aux livres par un amoureux des livres qu'un strict film de SF.

Pour finir, je vais te défoncer! Je te l"ai dit, faut pas y aller et tu y es es allé. Il est bientôt 3h donc
j"ai une mega flemme. Mais tu as une place de choix! Dans quelques heures....

Vous faites chier, là, vous me donnez envie de le revoir

Pour finir, je vais te défoncer! Je te l"ai dit, faut pas y aller et tu y es es allé. Il est bientôt 3h donc
j"ai une mega flemme. Mais tu as une place de choix! Dans quelques heures...

[tchi-tcha]

Pour finir, je vais te défoncer! Je te l"ai dit, faut pas y aller et tu y es es allé. Il est bientôt 3h donc
j"ai une mega flemme. Mais tu as une place de choix! Dans quelques heures...

[mode hs on]
La première fois je me dis que c'est (peut-être) de l'humour. La deuxième fois je me dis que c'est un troll (encore un) qui vient de se rappeler du mot de passe de son multi-compte créé il y a dix ans.
Bref : ignorer.
[mode hs off]

Si on met bêtement la filmographie de Truffaut dans deux colonnes j'aime/j'aime pas, côté j'aime il y aurait des titres comme :
- Tirez sur le pianiste
- La peau douce
- Les deux anglaises et le continent
- L'enfant sauvage
- La nuit américaine

Côté j'aime pas, des films plus cliniques comme :
- La mariée était en noir
- L'histoire d'Adèle H
- Fahrenheit 451
- La femme d'à côté


Spontanément, j'aurais classé Jules et Jim dans la première catégorie (le film n'est ni froid ni insensible). Mais non, douche froide à la révision de ce que je considérais pourtant comme un Truffaut emblématique. Pour couper court, je sors une formule lourdingue et provoc' : "Jeanne Moreau est trop vieille et sa voix me crispe" (le genre d'argument massue supra con très efficace pour décourager toute discussion sérieuse ), mais sans réussir à pointer exactement d'où vient ma frustration de ne pas y retrouver la grâce que j'y avais vu en le découvrant ado

Ce qui me rassure à la lecture du topic dédié, c'est que je ne suis pas le seul à bloquer sur ce film.


La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas

[Jeremy Fox]

Vis à vis de Truffaut j'étais un peu dans la situation de tchi-tcha il y a une quinzaine d'années. Désormais, depuis la redécouverte de l'intégrale assez récemment, avec quelques autres, Truffaut représente un peu pour moi la quintessence du cinéma et fait partie des cinéastes qui m'accompagneront régulièrement. J'aime ou j'adore quasiment tous ses films.

Tu devrais revoir La Nuit américaine ; il y a quand même très peu de chances qu'il te déplaise à mon avis. C'est un film tellement libre, aérien...

[Alexandre Angel]

Vis à vis de Truffaut j'étais un peu dans la situation de tchi-tcha il y a une quinzaine d'années. Désormais, depuis la redécouverte de l'intégrale assez récemment, avec quelques autres, Truffaut représente un peu pour moi la quintessence du cinéma et fait partie des cinéastes qui m'accompagneront régulièrement. J'aime ou j'adore quasiment tous ses films.

Ah et puis il y a la qualité des copies et le son qui va avec. Le Dernier Metro, par exemple, a été une belle redécouverte. J'ai toujours aimé le cinéma de Truffaut mais moi aussi, je l'ai à un moment, sinon renié, du moins un peu délaissé. Et fatalement, j'y reviens. Fahrenheit 451, pour reprendre ça, ce n'est pas extraordinaire, mais comment ne pas craquer devant cette succession de plans courts où l'on voit des livres bruler, et pas des moindres. Le talent de conteur, d'écrire avec une caméra (après tout, c'était pour Truffaut devenir ce qu'il était, lui qui vouait un culte immense à la littérature) garantit leur style à ses films, au risque parfois d'une sècheresse formelle un peu scolaire. On ne tombe pas dans l'académisme que Truffaut a si longtemps conspué mais, mais..
Je trouve qu'il a un peu raté sa sortie : Vivement Dimanche ne me semble pas terrible (après il n'est pas "mort de vieillesse" et qui sait comment son œuvre aurait évolué).

[Jeremy Fox]

Fahrenheit 451, pour reprendre ça, ce n'est pas extraordinaire, mais comment ne pas craquer devant cette succession de plans courts où l'on voit des livres bruler, et pas des moindres.

Alors qu'il me laissait froid moi aussi, la dernière vision de ce film m'a envoûté et notamment l'utilisation des paysages ruraux ou urbains (ce métro aérien me fait un peu rêver). Quant au dernier métro il représente en quelque sorte pour moi une certaine perfection du film de reconstitution d'époque notamment par le fait que Truffaut ait cherché à le rendre encore plus vivant par la direction d'acteurs, chacun s'exprimant comme s'ils étaient des personnages de l'époque du tournage ; ce qui ne rend le film jamais empesé mais au contraire d'une belle vitalité.

[Alexandre Angel]

Quant au dernier métro il représente en quelque sorte pour moi une certaine perfection du film de reconstitution d'époque notamment par le fait que Truffaut ait cherché à le rendre encore plus vivant par la direction d'acteurs, chacun s'exprimant comme s'ils étaient des personnages de l'époque du tournage ; ce qui ne rend le film jamais empesé mais au contraire d'une belle vitalité.

C'est très juste. De plus, ce qui m'a sauté à la tronche quand je l'ai revu récemment, et qui me parlait moins avant, c'est tout le côté théâtre. A le revoir, j'ai eu envie de le placer en bonne position des meilleurs films sur le sujet (Opening Night, L'Amour fou et aussi d'une certaine manière..Drive my car). L'ambiance des répétitions, les lignes de dialogues qu'on se farcit jusqu'à les connaître par cœur, le côté "troupe". Il ne m'était jamais apparu à quel point Truffaut rendait hommage au théâtre avec ce film.

[Jeremy Fox]

Quant au dernier métro il représente en quelque sorte pour moi une certaine perfection du film de reconstitution d'époque notamment par le fait que Truffaut ait cherché à le rendre encore plus vivant par la direction d'acteurs, chacun s'exprimant comme s'ils étaient des personnages de l'époque du tournage ; ce qui ne rend le film jamais empesé mais au contraire d'une belle vitalité.

C'est très juste. De plus, ce qui m'a sauté à la tronche quand je l'ai revu récemment, et qui me parlait moins avant, c'est tout le côté théâtre. A le revoir, j'ai eu envie de le placer en bonne position des meilleurs films sur le sujet (Opening Night, L'Amour fou et aussi d'une certaine manière..Drive my car). L'ambiance des répétitions, les lignes de dialogues qu'on se farcit jusqu'à les connaître par cœur, le côté "troupe". Il ne m'était jamais apparu à quel point Truffaut rendait hommage au théâtre avec ce film.

Oui je le place côte à côte avec aussi Le Carrosse d'or de Renoir, autre redécouverte totale grâce au Blu-ray. Et aussi Scaramouche et Kiss me Kate

[Watkinssien]

Truffaut représente un peu pour moi la quintessence du cinéma et fait partie des cinéastes qui m'accompagneront régulièrement. J'aime ou j'adore quasiment tous ses films.

Tout pareil, sauf que cela a toujours été ma tasse de thé le cinéma de Truffaut.